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Introduction
Le travail a toujours été un facteur de structuration à
double échelle: échelle économique et échelle sociale.
L’organisation sociale du travail a historiquement
conduit à la spécification de métiers, les évolutions
managériales et technologiques accélérées depuis la
fin du 20éme siècle ont permis le remodelage des
processus de travail, la financiarisation de l’économie
et la mondialisation des échanges ont conduit à une
« marchéisation » des compétences.
Ceci a eu des effets remarquables sur la conception du
travail dans les entreprises ainsi que la position du
travail dans la société humaine.
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A – Du travail à l’emploi
Si presque tous les individus travaillent, au sens large, une
partie d’entre eux disposent d’un emploi, c’est-à-dire d’une
activité rémunérée, ou en recherchent un. On peut exercer
un emploi de façon indépendante (indépendant), ou pour
le compte d’un employeur (salarié).
Le travail : activité humaine de production de bien ou de
service, que ces activités soient rémunérées ou non,
déclarées ou non.
Un emploi désigne l’exercice d’une activité
professionnelle rémunérée.
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A – Du travail à l’emploi
Pour les employeurs, le bien-être au travail est perçu
comme étant un facteur de productivité et
d’attractivité pour attirer les travailleurs les plus
compétents et leur donner envie de rester.
Les entreprises peuvent améliorer le bien-être au travail
en améliorant les relations de travail (l’ambiance de
travail bienveillante et conviviale est citée dans
plusieurs enquêtes comme la première source de bien-
être au travail), l’équilibre entre vie professionnelle et
privée, la rémunération, la variété et l’intérêt des
tâches., mais surtout en veillant à mettre en place un
système d’organisation du travail qui respecte
l’individu et valorise son potentiel.
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A – Du travail à l’emploi
Ces nouveaux systèmes d’organisation du travail à l’intérieur de
l’entreprise reposent principalement sur:
la flexibilité :
La flexibilité se traduit par une moindre pression sur les règles de
localisation physique du travailleur, des horaires et des rythmes de
travail tout en tenant compte des contraintes de la demande (demande
irrégulière, demande à forte saisonnalité , commandes imprévues…)
la recomposition des tâches :
La recomposition des tâches favorise une plus grande polyvalence, ce qui
devrait faire reculer la monotonie du travail répétitif et augmenter le
bien-être au travail, mais se traduit surtout par une rotation des postes
plus forte par travailleur et moins de collectif de travail (travail en
équipe…).
le management participatif :
Le management participatif valorise l’autonomie et la responsabilisation
des travailleurs, mais sous la contrainte d’une évaluation de la
réalisation des objectifs désormais individuels et la dépendance vis-à-
vis des collègues de travail.
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B –Rôles du travail et de l’emploi dans
l’intégration sociale
Dans les sociétés contemporaines, le travail, et surtout
l’exercice d’un emploi, sont des sources essentielles de lien
social, qui permettent à chaque individu de nouer des
relations avec les autres et d’avoir le sentiment d’utilité
et de reconnaissance de la société.
Le lien social désigne l'ensemble des relations qui unissent
des individus faisant partie d'un même groupe social et/ou
qui établissent des règles sociales entre individus ou
groupes sociaux différents.
Les liens sociaux permettent d'assurer la cohésion sociale
et l'intégration des individus, soit par le partage de
valeurs communes soit par la reconnaissance sociale des
différences lors de l'établissement des règles sociales.
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B –Rôles du travail et de l’emploi dans
l’intégration sociale
Les liens sociaux permettent donc aux individus d'acquérir une
identité sociale.
Cette identité est façonnée par l’impact de 2 variables:
Le rapport de l’individu { l’emploi : comment le travailleur
perçoit-il son emploi (source de richesse matérielle? moyen pour
s’intégrer à un groupe social donné? Outil pour accaparer des
droits sociaux (retraite, congés, protection sociale…), ce qui
impacte d’une certaine facon les rapports de l’individu aux autres
en milieu professionnel.
Le rapport au travail par les travailleurs : en plus de la
sociabilité au travail, des solidarités professionnelles se créent
souvent par le travail amenant vers le développement de logiques
corporatistes ou de structures de défense de droits économiques
et sociaux (exp : syndicats), ce qui renforce le sentiment
d’appartenance des travailleur et la foi dans l’action collective.
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B –Rôles du travail et de l’emploi dans
l’intégration sociale
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C- L’affaiblissement du pouvoir intégrateur de
l’emploi
Les mutations économiques qui ont caractérisés les
économies capitalistes depuis les années 80, avec les
impératifs de réduction de coûts, le développement de
mesures de flexibilité, et un nouveau rapport de force
entre salariés et employeurs (au profit de ces derniers),
la recherche de la rentabilité à court terme… ont
impacté à la fois les formes de travail et
l’organisation du travail dans les entreprises.
On observe de plus en plus un chômage de longue
durée qui frappe les actifs ainsi que le développement
des emplois précaires.
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C- L’affaiblissement du pouvoir intégrateur de
l’emploi
Le chômage de longue durée affaiblit le pouvoir intégrateur du
travail car l’éloignement du travail ne permet plus de développer
la sociabilité au sein des groupes de travail.. Par ailleurs,
l’éloignement de l’emploi induit des baisses de revenus et un
affaiblissement des droits à la protection sociale .