Vous êtes sur la page 1sur 18

!

"#$"%&'$("$
)*+",%"-*."/0'$(*1#234505(.*23"#-65#*23'$(

Festschrift für Helmut Schlichtherle


zum 60. Geburtstag

herausgegeben von

Irenäus Matuschik
Christian Strahm
und
Beat Eberschweiler
Gerhard Fingerlin
Albert Hafner
Michael Kinsky
Martin Mainberger
Gunter Schöbel

LAVORI VERLAG, Freiburg im Breisgau 2010


Zitiervorschlag:

Matuschik / Strahm et al. (Hrsg.), Vernetzungen.


Festschrift für Helmut Schlichtherle (Freiburg i. Br. 2010).

LAVORI VERLAG, Freiburg im Breisgau, 2010


www.lavori-verlag.de

Umschlagbild: Tom Leonhardt. „Überflug“ (Ausschnitt), Öl auf Leinwand, Öhningen 2009


Umschlagentwurf: Michael Kinsky
Einband innen/Vorsatz: Almut Kalkowski. Zeichnerische Rekonstruktion der Siedlung Allensbach-
Strandbad und ihrer Umgebung (um 2900 v.Chr.)
Einband innen/Nachsatz: Verbreitung neolithischer Feuchtbodensiedlungen im zirkumalpinen Raum.
Nach Peter J. Suter/Helmut Schlichtherle, Pfahlbauten/Palafittes/Palafitte/Pile dwellings/Kolišča.
Unesco Welterbe-Kandidatur „Prähistorische Pfahlbauten rund um die Alpen“ (Bern 2009)
Redaktion: Gerhard Fingerlin, Michael Kinsky, Martin Mainberger, Irenäus Matuschik, Christian Strahm
Bildbearbeitung, Satz und Layout: Michael Kinsky (Institut für Archäologische Wissenschaften der
Universität Freiburg), Adalbert Müller (TERAQUA GbR), Freiburg i. Br.
Druck und Produktion: LAVORI Verlag, Freiburg im Breisgau

ISBN 978-3-935737-13-5
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du


Sud-Ouest. Des imitations de haches alpines à la transition Ve-IVe millénaires
Pierre Pétrequin, Estelle Gauthier, Anne-Marie Pétrequin

Résumé : Elles ne sont jamais polies, à l’exception près d’un po-


lissage partiel, sur une face de l’exemplaire de Guémar
Connues en Suisse, en Pays de Bade, en Alsace et dans (Haut-Rhin) (fig. 2 au centre et à droite).
le nord de la Franche-Comté, les haches en silex de
type Glis-Weisweil sont des imitations des grandes
haches en jades alpins qui circulaient du sud-est vers 1. Répartition du type Glis-Weisweil
le nord-ouest, depuis les Alpes internes (carrières du
Viso et du Beigua) en direction de l’Allemagne. Datées Ce type de hache non polie en silex, à talon pointu, a
de la période 4250-3900 av. J.-C., les haches de Glis très tôt été reconnu pour inhabituel dans une région du
permettent de montrer que le groupe des tombes de nord-ouest des Alpes où les roches régionales sont ma-
type Chamblandes, représenté à la fois au nord et au joritaires parmi les haches polies, appartenant au cor-
sud des Alpes, était à cette époque à peu près exclu des tège alpin ou à l’ambiance sud-vosgienne (pélite-quartz
transferts de haches en jades, tandis que les importa- de Plancher-les-Mines et schistes noduleux de Saint-
tions d’Italie par les cols du Simplon et du Grand Saint- Amarin, Pétrequin et al. 1995, 108, carte). Depuis les
Bernard portaient surtout sur des coquillages marins. premiers inventaires successifs (Kimmig 1949-1950 ;
Un deuxième type d’imitations de haches en jade est Speck 1988 ; Gallay 1977 ; Jeunesse 1993), le nombre
également attesté plus tard en Suisse et en Allemagne des haches de type Glis s’est trouvé encore accru. Le
du Sud-Ouest, le type Zug, qui se développe entre lecteur pourra se reporter aux annexes 1 et 2, en fin
3800 et 3650 av. J.-C. ; ce type représente l’imitation d’article, pour une liste complète. On pourra s’éton-
de haches en jades alpins, repolies sur la côte méridio- ner que certains exemplaires, autrefois signalés par A.
nale de Bretagne, pour les transformer en objets sacrés, Gallay (1977, 104-106) et C. Jeunesse (1993, t. 2, 54-
puis réinjectées dans les transferts de l’ouest vers l’est en 55) ne figurent plus à notre inventaire : c’est le cas, en
direction des Alpes, accompagnant la diffusion du mé- France, d’ébauches de futures haches polies, reconnais-
galithisme et des rituels du Néolithique morbihannais. sables à leur découpe plus fusiforme, avec une section
épaisse ; ces ébauches de haches en silex destinées à être
Les haches de type Glis-Weisweil sont de forme polies proviennent, pour la plupart, des minières de la
amygdaloïde allongée, à talon pointu et tranchant for- région de Mont-les-Etrelles (Haute-Saône) ; nous les
tement arrondi, se raccordant progressivement aux cô- avons donc abandonnées.
tés (fig. 1 et 2). La section transversale est en général len- La répartition du type Glis-Weisweil (fig. 3) s’ins-
ticulaire mince. La matière première est, le plus souvent, crit dans une aire de 300 km selon l’axe nord-sud et
un silex légèrement jaspé blanchâtre à gris clair, dont 250 km d’est en ouest. A partir d’une zone de plus
une des origines (sinon l’origine principale) a été recon- grande concentration des découvertes entre Bâle (où se
nue à Lampenberg (Basel Landschaft), immédiatement situent la plupart des exploitations de silex) et Zürich
au sud de Bâle (Sedlmeier 1993, 2003 a et b ; Affolter (où J. Affolter suggère qu’il existe également des exploi-
2002, t. II, 210-212) ; mais aucune trace d’exploitation tations potentielles), les répartitions couvrent le lac de
par puits ou entonnoir n’est connue sur ce site, les pier- Constance à l’est, la plaine d’Alsace et de Bade au nord,
riers identifiés par J. Affolter (2002, t. II, 211, fig. 138) la Trouée de Belfort à l’ouest, les lacs de Neuchâtel,
étant vraisemblablement des épierrements de date re- Bienne, Morat et le Léman au sud-ouest, l’exemplaire
lativement récente. Les haches de Glis ont été mises en éponyme de Glis représentant une extension pour l’ins-
forme au bois de cerf, par grands enlèvements rasants tant unique à l’intérieur des Alpes centrales, en direc-
en percussion lancée (fig. 1 en haut à droite), tandis que tion des cols italiens.
les longs côtés ont fait l’objet d’une retouche régulière Cette répartition régionale -bien que plus complète
alterne, en percussion posée au punch en bois de cerf. que sur les cartes précédemment publiées- apparaissait

237
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

déjà clairement dans les travaux de J. Speck (1988, 54, cas de la tombe 87 de Vidy, probablement une des plus
fig. 1), d’A. Gallay (1977, 336, pl. 78) et de C. Jeunesse récentes de la nécropole.
(1993, t I, 115, carte 17). Pour A. Gallay, la répartition La répartition des haches de type Glis n’est pas sans
du type Glis était identique à celle des pointes de Dic- rappeler, nous l’avons dit, celle des gobelets épi-roesse-
kenbännli (utilisées à Hornstaad, on le sait maintenant niens (Jeunesse 1990, 181, fig. 8) ; mais il faut consta-
d’après les recherches d’H. Schlichtherle 1990, pour la ter qu’aucune de ces haches n’est aujourd’hui connue
perforation de parures) et aux anneaux-disque irrégu- en contexte Egolzwil 3 -où les décors céramiques de
liers de type alsacien en serpentinite. Selon C. Jeunesse l’Epi-Roessen sont bien attestés-, le site éponyme étant
(1993 et 1994), cette répartition pouvait être étroite- attribué au début du 43e siècle. C’est donc dans la
ment comparée à celle des « Kugelbecher » de l’horizon fourchette 4250-3900 qu’il conviendrait de placer les
épi-roessenien du sud de la Plaine du Rhin supérieur, haches de Glis, qui semblent disparaître complètement
du nord de la Suisse et du sud de la Haute-Souabe dans la culture de Pfyn, à partir des environs de 3800
(Jeunesse 1990, 181, fig. 8), observation qui fournis- av. J.-C., où elles seront remplacées par le type Zug en
sait un calage chronologique possible entre 4400 et serpentinite, caractérisé par un talon perforé (Pétrequin
4100 av. J.-C. et al. 2006 b : 163-177)
Quant aux ambiances culturelles touchées par l’uti-
lisation des haches en silex à talon pointu, il s’agirait
2. Datation des haches de type Glis-Weisweil du Cortaillod ancien et du groupe de Hornstaad pour
la zone septentrionale de répartition, du Saint-Uze/
Là encore, ce sont les travaux d’H. Schlichtherle (1990, Proto-Cortaillod et du Cortaillod pour la zone méri-
112, taf. 50) sur les villages littoraux de Hornstaad/ dionale. Mais en acceptant l’hypothèse d’une utilisa-
Hörnle I, au bord du lac de Constance, qui ont four- tion beaucoup plus courte des haches de Glis, privilé-
ni les premières dates précises pour deux fragments giant ainsi les dates dendrochronologiques établies à
de haches de Glis-Weisweil, associées à des pointes du Hornstaad, le phénomène concernerait surtout le 40e
Dickenbännli et à un grand nombre de perles et de siècle en touchant le groupe de Hornstaad au nord et
pendeloques en cours de fabrication, identiques à cer- le Cortaillod ancien au sud. Il n’est pas possible, au-
tains exemplaires des tombes de type Chamblandes ; jourd’hui, de trancher entre ces deux hypothèses.
par analyse dendrochronologique, cet ensemble ar-
chéologique est aujourd’hui daté de la deuxième moi-
tié du 40e siècle. D’autres découvertes en contexte lit- 3. Contextes de découverte et fonction des haches
toral clos ont suivi, à Zürich/Kleiner Hafner et Zürich/ de Glis
Mozartstrasse, en contexte Cortaillod ancien, probable-
ment au cours des 41e et 40e siècles (Suter 1987, taf. L’utilisation des haches en silex de type Glis a toujours
18, n° 34 ; Gross et al. 1992, taf. 234). fait problème, parce que les explications fonctionna-
Un deuxième groupe de trouvailles datées corres- listes (une hache pour le travail du bois) ne semblent
pond aux tombes Chamblandes de la rive nord du pas être valides. C. Jeunesse (1993, t I, 114-115) insis-
Léman et du Valais, avec la hache éponyme de Glis tait à juste titre sur l’aspect non utilitaire de ces objets
entre autres exemples. L’association avec les boutons minces et relativement fragiles, dont le tranchant est
de type Glis est fréquente et avec une série de pende- inutilisable pour l’abattage en forêt. D’ailleurs en 1995,
loques en test de Charonia nodifera d’origine méditer- P. Pétrequin et C. Jeunesse (1995, 107-108) propo-
ranéenne, déjà attestées à Egolzwil 3 dès le début du saient également de classer les haches de type Glis par-
43e siècle et connues également à Hornstaad au 40e. mi les objets-signe à valeur sociale, imitant les haches
Le meilleur ensemble de dates radiocarbone pour ce en jadéitite alpine qui, à la fin du Ve millénaire, circu-
type de tombe en coffre de bois ou de dalles semble laient en direction de l’Allemagne.
bien être celui de Lausanne/Vidy et de Pully/Cham- Si l’on examine de plus près les contextes de décou-
blandes (VD) (Moinat 2007, 205, fig. 9) ; 14 dates verte connus (annexe 1 : Allemagne et France ; annexe
calibrées s’inscrivent dans la séquence chronologique 2 : Suisse), on constate que la majorité des haches (et
4400-4000 av. J.-C. Cet intervalle de temps se trouve presque toutes fragmentées) provient des exploitations
d’ailleurs confirmé par un tesson non décoré apparte- de silex du Jura bâlois et des villages producteurs voi-
nant aux Vases à Bouche Carrée et par un récipient cé- sins, avec 66 exemplaires ; la situation est là tout à fait
ramique de type Saint-Uze/Proto-Cortaillod, dans le normale. Suivent 34 haches découvertes isolément (et

238
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

parfois très profondément dans des couches de tourbe), tranchant vers le haut, des objets qui permettaient d’as-
19 dans des villages et 7 seulement dans des nécropoles. surer la médiation avec d’autres mondes, avec des Puis-
Mais de plus, force est de constater que l’intégrité sances surnaturelles. Les haches alpines déposées sur
des haches de type Glis est très différente, selon que ces les monuments funéraires du Morbihan (avec d’autres
objets ont été trouvés isolément hors contexte archéo- objets qui avaient circulé sur un bon millier de kilo-
logique conventionnel, dans des sites d’habitat ou dans mètres), parfois encore emmanchées, pourraient alors
des ambiances de nécropoles. Sur 20 haches isolées dé- avoir été les propriétés personnelles de personnages
couvertes fortuitement, 17 sont des exemplaires entiers. considérés à l’égal de dieux. Quant aux rares fragments
Sur 16 haches provenant de villages, 13 sont des frag- dans les habitats, il pourrait s’agir des témoignages de
ments (fig. 2, Zürich, 2008-58). Enfin dans les nécro- rituels plus discrets (Pétrequin et al. 2009, 2009 à pa-
poles (car on ne sait pas si les haches avaient été dé- raître).
posées sur un corps, placées dans le remplissage d’une Cette hypothèse pourrait bien être également vali-
tombe ou bien déposées à la surface du sol à proximi- dée dans le cas des haches de type Glis-Weisweil. En
té des sépultures), 1 seul exemplaire est complet, tandis tout cas, l’ensemble de ces haches en silex devrait bien
que les 3 autres montrent de fortes dégradations volon- être à nouveau examiné, pour tenter d’identifier cer-
taires du tranchant, par percussion brutale ou bien par taines formes de manipulations que nous avons pu re-
bouchardage ; le fait apparaît clairement sur les trois connaître sur les trois exemplaires de Lausanne et de
haches de Lausanne et de Pully (fig. 1). Vidy.
Le comportement des gens du Néolithique vis-à-vis
des haches de Glis s’avère donc avoir été différent se-
lon le contexte de dépôt. Dans les nécropoles, le tran- 4. A l’image des haches en jades alpins
chant a été volontairement brisé, comme pour le rendre
inutilisable (le fait a également été souligné pour des La comparaison entre les haches en silex de type Glis-
haches polies ou des haches-marteau, Thirault 2007, Weisweil et certains types en jades alpins ne laisse guère
249-251). Dans les sites d’habitat, les haches, pour la place au doute : la ressemblance est flagrante avec les
plupart, ont été volontairement cassées avec un percu- types Puymirol et Durrington (Pétrequin et al. 1998 ;
teur dur. Quant aux exemplaires isolés, ils sont en gé- 2002, 75, fig. 3), avec la même découpe générale, les
néral entiers et ont été volontairement déposés hors des mêmes proportions et la même section aplatie (fig. 4
ambiances d’habitat ou de nécropole, souvent dans des en haut et au centre). Il ne peut pas s’agir d’une simple
milieux humides. coïncidence et l’on peut tenir pour assuré que le type
Pendant le Ve millénaire, ce comportement envers les Glis (avec ses variantes) est une imitation fidèle des
haches n’est pas aussi inhabituel qu’il pourrait paraître haches polies alpines en roches rares, produites dans
à première vue. Il se rapproche de façon étonnante des les exploitations du Mont Viso et de la région du Mont
conditions de dépôt des grandes haches en roches al- Beigua (Pétrequin et al. 2006 a, 7-30 ; 2007, 51-68).
pines qui circulaient entre les carrières du Mont Viso et Que sait-on de la datation de ces types alpins ? Les
la Bretagne (Pétrequin et al. 2009) : la majorité de ces types Durrington plat et Puymirol apparaissent très
longues lames polies entières en éclogite-omphacitite tôt en Italie et semblent arriver en Bretagne vers la fin
ou en jadéitite ont été découvertes isolément, fichées de la première moitié du Ve millénaire : on connaît
dans le sol dans des milieux humides, au pied de gros un cas d’association probable entre un type Puymi-
blocs ou de menhirs, souvent dans des points particu- rol et un anneau-disque à Plouay (Morbihan) (inédit,
liers du paysage. Dans les rares sépultures du Morbi- base JADE). Mais, pour leur grande majorité, ces types
han -des tumulus géants- où de grandes haches alpines sont postérieurs au milieu du Ve millénaire, si l’on en
ont été déposées, la plupart ont été volontairement bri- juge par leur association avec le type Altenstadt (fig.
sées au percuteur ou même parfois brûlées. Quant aux 5) dans les dépôts de Glenluce (Dumfries and Gallo-
sites d’habitat, ils n’ont jamais livré que de rares frag- way), Oxnam (Scottish Borders, Grande-Bretagne) et
ments de grandes haches en jades alpins. Altenstadt (Hessen, Allemagne), c’est-à-dire dans les
Notre sentiment est que toutes ces longues haches périphéries de la diffusion européenne des haches en
n’étaient pas simplement considérée comme des ob- jade. Entre les Alpes et le Morbihan, le long de l’axe
jets-signe utilisés pour l’affichage des inégalités sociales, majeur de diffusion, le type Altenstadt (et par consé-
mais qu’il s’agissait bel et bien d’objets sacrés, manipu- quent Durrington également, Pétrequin et al. 2009 à
lés comme tels et fichés dans le sol, dressés vers le ciel paraître) appartient à la deuxième moitié du Ve millé-

239
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

naire, les exemplaires les plus récents (associés au type depuis le Viso et le Beigua, les cols du Mont Genèvre
Puy) ne pouvant guère être postérieurs à 4100 av. J.-C. et du Mont Cenis et la vallée de la Maurienne auraient
(fig. 5). C’est donc dans la fourchette chronologique été privilégiés, en passant plutôt au sud du groupe des
4400-4100 qu’il faut envisager la plus grande intensi- tombes de type Chamblandes ; au contraire, pour les co-
té dans les transferts de haches de type Durrington et quillages marins venus de l’Adriatique, le Simplon et le
Puymirol depuis les centres de production en Piémont Grand Saint-Bernard auraient constitué les points privi-
et en Ligurie (fig. 6, Viso et Beigua), jusqu’en Bretagne, légiés de franchissement des Alpes, débouchant directe-
en Ecosse et au nord de l’Allemagne. ment dans la vallée du Rhône, en plein cœur du groupe
Il est d’ailleurs symptomatique de constater que la des tombes Chamblandes.
répartition des haches en silex de type Glis (fig. 6, sym-
boles en croix) s’inscrit justement dans une zone géo- Si cette dernière hypothèse a quelque valeur, le
graphique où les haches alpines de type Durrington groupe de Chamblandes, entre 4400 et 3900 av. J.-
sont rares, à l’est de l’axe de circulation Savoie - Plaines C., aurait été tenu à l’écart de la diffusion transalpine
de la Saône - vallée de la Moselle – Allemagne. La des grandes haches en jades, ce que confirme leur ré-
symbolique et la valeur des haches alpines pour les ri- partition générale à l’échelle de l’Europe occidentale
tuels religieux était donc connue en Alsace, en Pays de (fig. 6). L’importance donnée à des imitations en si-
Bade, en Souabe et en Suisse, mais toutes les popula- lex, le type Glis-Weisweil, en serait d’autant plus fa-
tions en limite orientale du phénomène de circulation cile à comprendre.
des lames surpolies en jades auraient été obligées, pour
leur propre usage, d’en faire des copies aussi fidèles que
possible, mais dans une matière première locale, pour 5. Imitations à l’aller vers l’Allemagne, imitations
l’essentiel le silex de Lampenberg. au retour du Morbihan
Il y a quelques conséquences théoriques à cette ob-
servation. Dans les assemblages archéologiques de On connaît, bien sûr, quelques véritables haches po-
Suisse, on trouve conjointement des imitations presque lies en roches alpines dans les tombes Chamblandes.
parfaites de haches alpines (le type Glis-Weisweil) et Mais les exemplaires publiés correspondent à de très pe-
des parures en test de coquillages méditerranéens (Cha- tits outils de travail, en éclogite ou en omphacitite du
ronia nodifera, Conus mediterraneus, Columbella rus- Mont Viso, comme dans les tombes du site éponyme
tica …. Moinat 2007, 216-217). A la fois haches en de Glis/Heh Hischi (VS) (Gallay 1986, 77, fig. 47) et
roches alpines et coquillages marins permettent de de quelques autres nécropoles valaisannes. Une seule
pointer une origine commune : l’Italie du Nord. Mais exception est cependant à signaler : une longue hache
on doit faire remarquer qu’il y a une différence essen- polie de la nécropole de Lausanne/Vidy, de forme et
tielle entre ces deux catégories de mobilier archéolo- de section tout à fait caractéristique de notre type al-
gique : les haches de Glis sont des imitations régio- pin Puy (Pétrequin et al. 1998, 249-250 ; 2002, 75, fig.
nales en silex, tandis que les coquilles marines sont 3). Cette lame soigneusement polie de 19,6 cm de lon-
bel et bien physiquement représentées dans les sépul- gueur était brisée en deux, les fragments ayant ensuite
tures et les habitats. Deux hypothèses peuvent alors été déposés côte à côte dans le remplissage de la tombe
être proposées : 117, qui contenait un individu de sexe probablement
a la diffusion majeure des haches alpines (Durrington et masculin (Thirault 2007, 242, fig. 1). Mais cet objet
Puymirol) vers la Bretagne, la Grande Bretagne et l’Al- qui a subi des manipulations et une destruction volon-
lemagne serait largement antérieure aux importations de taire à l’occasion de rites funéraires, n’est pas en jade
coquilles méditerranéennes en Suisse ; cette hypothèse alpin ; il s’agit d’une imitation parfaite d’un type Puy,
plausible (dans le sens d’une succession chronologique) mais en serpentinite un peu particulière, probablement
est pourtant difficile à défendre parce qu’à Egolzwil 3 tirée de gîtes du Valais (peut-être Les Haudères, Pétre-
(LU) au 43e siècle par exemple, les haches en jades al- quin et al. 2005, 308, fig. 21). On retrouve donc, là
pines sont excessivement rares, tandis que les parures en encore, à la fois le phénomène de l’imitation des jades
coquillage sont clairement attestées (Wyss 1994, 131- alpins (le type Puy étant le plus tardif dans la séquence
140). des haches, voir fig. 5, et certainement postérieur à
b la diffusion des haches en jades alpins et celle des co- 4200 av. J.-C.) et celui du bris d’un objet socialement
quillages auraient été synchrones, mais indépendantes valorisé dans l’ambiance d’une nécropole.
pour l’essentiel ; pour la circulation des haches alpines Quant aux autres modèles d’instruments polis trou-

240
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

vés associés aux tombes Chamblandes, il s’agit presque nais (fig. 4 en bas à droite, Fontaine-La-Gaillarde). Il
toujours de haches-marteau triangulaires allongées est alors vraisemblable que la hache de Zürich/Mo-
plates en serpentinite, bien représentées sur le Plateau zartstrasse (Schicht 6, Cortaillod) à tranchant légère-
suisse et en Valais. Bien que les centres de production ment élargi (fig. 2 en bas à gauche, Glis 2008-60) pour-
n’en soient pas encore connus, ce type de hache-mar- rait appartenir à ces imitations de haches carnacéennes,
teau (D-Äxte) est à inscrire dans une tradition danu- plutôt qu’à un type Glis classique, dont elle se différen-
bienne, à l’opposé même des productions des Alpes ita- cie indéniablement au plan typologique.
liennes (Grisse 2006). Dans les tombes Chamblandes, D’autres imitations de haches carnacéennes à talon
ces haches-marteau sont souvent brisées volontaire- perforé ont été également reconnues sur la côte nord
ment et l’un ou l’autre des fragments déposés dans le de la péninsule ibérique, avec le type Cangas (Fabre-
remplissage des sépultures. On pourrait dès lors consi- gas Valcare et al. 1982 ; Cassen 2000 ; Pétrequin et al.
dérer que leur signification dans les rituels pourrait être 2006 b, 174, fig. 8), soulignant l’importance du phé-
proche de celle des haches de type Glis-Weisweil. nomène le long du littoral atlantique. C’est également
Tandis que les haches-marteau des tombes Cham- le cas des haches en serpentinite de type Zug, à talon
blandes participent d’une tradition nord-orientale et perforé (fig. 4 en bas au centre), dont la répartition est
danubienne, les haches de type Glis doivent incon- concentrée, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest,
testablement être rapprochées de la tradition alpine et entre Bâle et le lac de Constance ; le type Zug serait
nord-occidentale de l’Europe, car elle est une imita- une imitation régionale de haches carnacéennes (fig. 4,
tion parfaite des haches en jades alpins qui transitaient, type Tumiac) ayant traversé toute la France d’ouest en
pendant la deuxième moitié du Ve millénaire, depuis est jusqu’à la Trouée de Belfort. Leur date plutôt tar-
les exploitations italiennes en direction de la Bretagne, dive (Pfyn postérieurement à 3800 av. J.-C.) pourrait
de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne. Pendant ce alors donner une idée de la vitesse des transferts en re-
transfert à l’aller, ce sont donc bien des types alpins tour, du Morbihan aux Alpes, pour des haches carna-
(produits en Piémont) qu’on a cherché à représenter céennes dont la chronologie, en Bretagne, s’étage entre
en utilisant le silex de Lampenberg. 4500 et 4200 av. J.-C. au plus tard.
Mais bon nombre de ces haches en jades ont été Finalement, la mise en contexte des haches en silex
repolies dans la région du golfe du Morbihan, sur la de type Glis, et du type Zug qui lui succède, permet
côte sud de Bretagne, pour en modifier la forme, leur de dépasser largement les limites d’une étude régio-
donner un poli à glace inimitable, les amincir pour les nale. Quittant franchement le cadre des explications
rendre translucides, au goût des élites morbihannaises. fonctionnalistes, ce sont des rituels et des expressions
En d’autres termes, la hache alpine a été transformée en de la religion qui commencent à poindre derrière les
hache carnacéenne (Pétrequin et al. 1998, 246). Cer- artefacts. C’est aussi du côté des croyances et de la ma-
taines de ces haches repolies à la mode de Bretagne ont nipulation d’objets sacrés qu’un nouveau système ex-
été à nouveau injectées dans les transferts en direction plicatif se met à prendre forme. Glis et Zug en sont
du Bassin parisien, de l’Allemagne et des Alpes ; cer- des cas démonstratifs, où l’imitation régionale d’ob-
taines ont même circulé jusqu’à l’extrémité ultime de jets particulièrement rares et précieux peut être prou-
la péninsule italienne (Klassen et al. 2007 à paraître ; vée : les prototypes sont les haches en jades alpins qui
2008 à paraître ; Pétrequin et al. 2009). La valeur de ont traversé toute l’Europe occidentale pendant les Ve
ces haches carnacéennes, au retour vers les Alpes, était et IVe millénaires, d’abord depuis les exploitations al-
certainement considérable, parce que ces lames polies pines en direction des rivages atlantiques de l’Europe,
à glace accompagnaient de nouvelles formes d’expres- puis depuis le golfe du Morbihan en direction de l’in-
sion religieuse et des rituels très originaux : les men- térieur du continent. De telles circulations à très lon-
hirs et des stèles dressées autour du lac de Neuchâtel gue distance (près de 2000 km à vol d’oiseau), avec des
et jusqu’en Valais en sont l’expression évidente vers la trajets aller et retour (des Alpes vers la Bretagne, de la
fin du Ve millénaire. Bretagne vers l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne) devrait
Le long de ce trajet en retour, les haches carna- permettre de comprendre la valeur et la signification
céennes à tranchant élargi et talon parfois perforé (fig. de ces haches en jades, dont la puissance de pénétra-
4 en bas à gauche, type Tumiac) ont également fait tion était telle que ces objets ont franchi les limites des
l’objet d’imitations en roches locales : haches en silex cultures et des langues. Nul doute que de tels objets
à tranchant élargi à proximité des minières de la région sacrés, qui ont parcouru des distances considérables,
parisienne (Nougier 1950, 28, fig. 106) ou du Séno- selon une circulation en va-et-vient, étaient supportés

241
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

par des mythes puissants et accompagnaient la diffu- Remerciements : Jehanne Affolter, Kurt Altorfer, Jé-
sion des nouveaux rituels religieux. rôme Bullinger, Daniel Buthod-Ruffier, Christophe
Le cas des haches en jades alpins -et de leurs imi- Cupillard, Christian Jeunesse, Luc Jaccottey, Gilbert
tations en roches locales- n’est certainement pas une Kaenel, Lutz Klassen, Urs Leuzinger, Michel Mauvilly,
exception : le même type de phénomène a été mis Nicolas Le Maux, Yvan Pailler, Jürg Sedlmeier et Max
en évidence pour les haches en cuivre du Chalcoli- Zurbuchen pour leurs précieux renseignements sur les
thique d’Europe centre-orientale et leurs imitations en imitations de haches en jades alpins.
silex jusqu’au Danemark et aux Pays-Bas (Klimscha Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un Programme
2007, Wentink 2008). Il faudra maintenant explorer Blanc de l’Agence Nationale de la Recherche, géré par
les conséquences qu’impliquent ces circulations d’ob- la Maison des Sciences de l’Homme et de l’Environne-
jets rituels, de croyances et d’idées à l’échelle du Néo- ment, Besançon (2007-2009) : JADE « Inégalités so-
lithique d’Europe occidentale. ciales et espace européen au Néolithique : la circula-
tion des grandes haches en jades alpins ».

Bibliographie

AFFOLTER J., 2002.- Provenance des silex préhistoriques du Jura et des régions limitrophes, Neuchâtel, Archéologie
neuchâteloise, 28, Service et Musée cantonal d’archéologie, t. 2.
AFFOLTER J., SEDLMEIER J. et ZURBUCHEN M., 1997.- New results from the study of two flint mines in the Jura
mountains of Switzerland, in : R. Schild et Z. Sulgostowska (éd.), Man and flint, Proceedings of the VIIth
International Flint Symposium Warszawa-Ostrowiec Świętokrzyski, sept. 1995, Warschau : 14-21.
CASSEN S. (éd), 2000.- Eléments d‘architecture. Exploration d‘un tertre funéraire à Lannec er Gadouer (Erdeven, Morbi-
han). Chauvigny, Association des Publications Chauvinoises (Mémoire XIX).
FÁBREGAS VALCARCE R. et VÁZQUEZ VARELA J.M., 1982.- Hachas de piedra pulimentada con perforación pro-
ximal en el Noroeste peninsular, Museo de Pontevedra, 36 : 125-142.
GALLAY A., 1977.- Le Néolithique moyen du Jura et des plaines de la Saône. Contribution à l‘étude des relations Chas-
sey-Cortaillod-Michelsberg. Antiqua 6, Frauenfeld, Verlag Huber.
GALLAY A., 1986.- Le Néolithique, in : Le Valais avant l’histoire, Sion, Musées cantonaux : 77.
GALLAY A., 2006.- Les premiers paysans, in : A. Gallay (éd.), Des Alpes au Léman. Images de la Préhistoire, Sion, Mu-
sée cantonal d’archéologie : 167.
GRISSE A., 2006.- Früh- und Mittelkupferzeitliche Streitäxte im westlichen Mitteleuropa, Saarbrücker Beiträge zur Alter-
tumskunde, 82, Bonn, Rudolf Habelt Verlag.
GROSS E., BLEUER E. et al., 1992.- Zürich « Mozartstrasse ». Neolithische und bronzezeitliche Ufersiedlungen, 2, Ta-
feln, Berichte der Zürcher Denkmalpflege, 17, Egg, Fotorotar AG.
JEUNESSE C., 1990.- Le groupe de Bruebach-Oberbergen et l’horizon épi-roessénien dans le sud de la Plaine du Rhin
supérieur, le nord de la Suisse et le sud de la Haute-Souabe, in : Wauwil, Bruebach, Entzheim, Strassburg…
les groupes à « Kugelbecher » dans le sud de la Plaine du Rhin Supérieur (4500-4100 av. J.-C.), Cahiers de
l’Association de la Promotion de la Recherche Archéologique en Alsace, 6 : 81-114.
JEUNESSE C., 1993.- Recherches sur le Néolithique danubien du sud de la Plaine du Rhin supérieur et du nord de la
Franche-Comté, Thèse de doctorat, Université des Sciences Humaines de Strasbourg II, Institut des Anti-
quités Nationales, multigraphié, 2 vol.
JEUNESSE C., 1994.- Le Néolithique du sud de la plaine du Rhin supérieur, Praehistorische Zeitschrift, 69 (1) : 1-31.
KELLER-TARNUZZER K. et REINERTH H., 1925.- Urgeschichte Thurgaus, Frauenfeld, Verlag von Huber & Co : 71.
KIMMIG W., 1949-1950.- Probleme der jüngeren Steinzeit am Hoch- und Oberrhein, Annuaire de la Société Suisse de
Préhistoire : 137-155.
KLASSEN L., PETREQUIN P. et CASSEN S., 2007 à paraître.- The power of attraction. Zur Akkumulation sozial wert-
besetzer alpiner Artefakte im Morbihan und im westlichen Ostseeraum im 5. und 4. Jahrtausend v.Chr., in :
Sozialarchäologische Perspektiven : Gesellschaftlicher Wandel 5000-1500 v.Chr. zwischen Kaukasus und At-
lantik, Kiel (Allemagne), 15-18 octobre 2007.

242
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

KLASSEN L., DOBES M. et PETREQUIN P., 2008 à paraître.- Dreieckige Kupferflachbeile aus Mitteldeutschland und
Böhmen. Zum kulturgeschichtlichen Hintergrund einer bemerkenswerten Fundgruppe, Alt-Thüringen, 41.
KLIMSCHA F., 2007.- Die Verbreitung und Datierung kupferzeitlicher Silexbeile in Südosteuropa. Fernbeziehungen neo-
lithischer Gesellschaften im 5. und 4. Jahrtausend v.Chr., Germania, 85 : 1-31.
KRAFT G., 1933-1936.- Ein Feuersteinbeil von Weisweil, Amt Emmendingen, Badische Fundberichte, 2 : 194.
MAUVILLY M. et BOISAUBERT J.L., 2007.- Communautés villageoises néolithiques : rives des lacs et arrière-pays, une
réelle osmose ? L’exemple du canton de Fribourg, in : M. Besse (éd.), Sociétés néolithiques. Des faits arché-
ologiques aux fonctionnements socio-économiques, Actes du 27e Colloque interrégional sur le Néolithique,
Neuchâtel, 1 et 2 octobre 2005, Lausanne, Cahiers d’Archéologie Romande, 108 : 407-415.
MOINAT P., avec la collaboration de STUDER J., 2007.- Cistes en pierre et coffres en bois, inhumations simples et dépôts
complexes : un bilan des pratiques funéraires à Vidy (Lausanne) et à Chamblandes (Pully, Vaud), in : P. Moi-
nat et P. Chambon (éd.), Les cistes de Chamblandes et la place des coffres dans les pratiques funéraires du
Néolithique moyen occidental, Lausanne et Paris, Cahiers d’Archéologie Romande, 110, Mémoires de la So-
ciété Préhistorique Française, XLIII : 195-220.
NOUGIER L.R., 1950.- Les civilisations campigniennes en Europe occidentale, Toulouse, Editions Privat : 28, fig. 106.
PETREQUIN P. et JEUNESSE C., 1995.- La hache de pierre. Carrières vosgiennes et échanges de lames polies pendant le
Néolithique (5400-2100 av. J.-C.), Paris, Editions Errance.
PETREQUIN P., CROUTSCH C. et CASSEN S., 1998.- A propos du dépôt de La Bégude : haches alpines et haches car-
nacéennes pendant le Ve millénaire, Bulletin de la Société Préhistorique Française, 95 (2) : 239-254.
PETREQUIN P., CASSEN S., CROUTSCH C. et ERRERA M., 2002.- La valorisation sociale des longues haches de
l‘Europe néolithique, in : J. Guilaine (éd.), Matériaux, productions, circulations du Néolithique à l‘Age du
Bronze, Paris, Editions Errance : 67-98.
PETREQUIN P., PETREQUIN A.M., ERRERA M., CASSEN S., CROUTSCH C., KLASSEN L., ROSSY M., GA-
RIBALDI P., ISETTI E., ROSSI G. et DELCARO D., 2005.- Beigua, Monviso e Valais. All‘origine delle
grandi asce levigate di origine alpina in Europa occidentale durante il V millenio, Rivista di Scienze Preis-
toriche, LV : 265-322.
PETREQUIN P., ERRERA M., PETREQUIN A.M. et ALLARD P., 2006 a.- The neolithic quarries of Mont Viso (Pied-
mont, Italy). Initial radiocarbon dates, European Journal of Archaeology, 9 (1) : 7-30.
PETREQUIN P., CASSEN S. et CROUTSCH C., 2006 b.- Imitation ou convergence : les haches néolithiques à talon per-
foré au nord-ouest des Alpes, in : L. Baray (éd.), Artisanats, sociétés et civilisations. Hommage à J.-P. Thé-
venot, Dijon, 24e supplément à la Revue Archéologique de l’Est : 163-177.
PETREQUIN P., PETREQUIN A.M., ERRERA M., CROUTSCH C., CASSEN S. et ROSSY M., 2007.- Les carrières
néolithiques du Montviso (Piémont, Italie) : un premier survol, in : M. Besse (éd.), Sociétés néolithiques.
Des faits archéologiques aux fonctionnements socio-économiques, Actes du 27e Colloque interrégional sur
le Néolithique, Neuchâtel, 1 et 2 octobre 2005, Lausanne, Cahiers d’Archéologie Romande, 108 : 51-68.
PETREQUIN P., CASSEN S., ERRERA M., GAUTHIER E., KLASSEN L., PAILLER Y., PETREQUIN A.M. et SHE-
RIDAN A., 2009.- L’Unique, la Paire, les Multiples. A propos des dépôts de haches polies en roches alpi-
nes en Europe occidentale pendant les Ve et IVe millénaires, in : S. Bonnardin, C. Hamon, M. Lauwers et
B. Quilliec (éd.), Du matériel au spirituel. Réalités archéologiques et historiques des « dépôts » de la Préhis-
toire à nos jours, Actes des XXIXe Rencontres internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes, Juan-les-
Pins, Ed. APDCA : 417-427.
PETREQUIN P., SHERIDAN A., CASSEN S., ERRERA M., GAUTHIER E., KLASSEN L., LE MAUX N., PAILLER
Y., PETREQUIN A.M. et ROSSY M., 2009 à paraître.- Eclogite ou jadéitite : les deux couleurs des trans-
ferts des haches alpines en Europe occidentale, in : Stone Axe Studies, III.
REINERTH H., 1926.- Die jüngere Steinzeit der Schweiz, Augsburg, Dr Benno Filder Verlag.
RITZMANN C., 1992.- Silexartefakte, in : E. Gross, E. Bleuer et al. (éd.), Zürich « Mozartstrasse ». Neolithische und
bronzeitliche Ufersiedlungen, Berichte der Zürcher Denkmalpflege, Monographien, 17, Egg, Fotorotar AG
Verlag : taf. 229-265.
SCHLICHTHERLE H., 1990.- Siedlungsarchäologie im Alpenvorland. Die Sondagen 1973-1978 in den Ufersiedlungen
Hornstaad-Hörnle I. Forschungen und Berichte zur Vor- und Frühgeschichte in Baden-Württemberg, 36,
Stuttgart, Konrad Theiss Verlag : 112.

243
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

SCHWAB H., 1971.- Jungsteinzeitliche Fundstellen im Kanton Freiburg, Schriften zur Ur- und Frühgeschichte der Schweiz,
16, Basel, Schweizerische Gesellschaft für Ur- und Frühgeschichte : Tafel 26.
SEDLMEIER J., 1993.- Die neolithische Silexgewinnungsstelle « Stälzler » bei Lampenberg, Archäolog. Informat., 16 (2) :
263-265.
SEDLMEIER J., 2003 a.- Die neolithischen Silexschlagplätze im Gebiet Wildenstein, Mitteilungen der Naturforschenden
Gesellschaften bei Basel, 7 : 25-41.
SEDLMEIER J., 2003 b.- Neue Erkenntnisse zum Neolithikum in der Nordwestschweiz, Archéologie Suisse, 26 (4) : 9.
SPECK J., 1988.- Spitznackige Feuersteinbeile aus der Zentralschweiz, Archéologie Suisse, 11 : 53-57.
STÖCKL H., 1990.- Neue Funde der Straßburger und Wauwiler Gruppe aus dem nördlichen Kaiserstuhlvorland, in :
Wauwil, Bruebach, Entzheim, Strassburg… les groupes à « Kugelbecher » dans le sud de la Plaine du Rhin
Supérieur (4500-4100 av. J.-C.), Cahiers de l’Association de la Promotion de la Recherche Archéologique
en Alsace, 6 : 115-170.
SUTER P.J., 1987.- Zürich « Kleiner Hafner », Zürcher Denkmalpflege, Zürich, Verlag Orell Füssli : 307.
THIRAULT E., avec la collaboration de MOINAT P., SANTALLIER D. et VERA R., 2007.- Des haches pour les morts ?
Place et signification dans le funéraire Chamblandes au sein du Néolithique ouest-européen, in : P. Moinat
et P. Chambon (éd.), Les cistes de Chamblandes et la place des coffres dans les pratiques funéraires du Néo-
lithique moyen occidental, Lausanne et Paris, Cahiers d’Archéologie Romande, 110, Mémoires de la Socié-
té Préhistorique Française, XLIII : 241-254.
WENTINK K., 2008.- Crafting Axes, Producing Meaning : Neolithic axe depositions in the Northern Netherlands, Ar-
chaeological Dialogues, 15 (2) : 151-173.
WYSS R., 1994.- Steinzeitliche Bauern auf der Suche nach neuen Lebensformen. Egolzwil 3 und die Egolzwiler Kultur,
Band 1, Die Funde, Archaeologische Forschungen, Zürich, Schweizerischen Landesmuseum : 131-140.

Pierre Pétrequin
Laboratoire de Chrono-environnement
UMR 6249, CNRS et Université de Franche-Comté
F-25000 Besançon

Estelle Gauthier
Laboratoire de Chrono-environnement
UMR 6249, CNRS et Université de Franche-Comté
F-25000 Besançon

Anne-Marie Pétrequin
MSHE C.N. Ledoux, USR 3124, CNRS-UFC/UTBM
F-25000 Besançon

244
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

Fig. 1. Exemples de haches de type Glis de la rive nord du Léman. Le tranchant de ces trois exemplaires a été volontairement en-
dommagé par taille sommaire au percuteur dur ou bien par martelage. Photos P. Pétrequin.

245
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

Fig. 2. Exemples de haches de type Glis, trouvées en Suisse et dans l’est de la France. Dessin P. Pétrequin.

246
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

Fig. 3. Répartition des haches de type Glis.


Les numéros renvoient à l’inventaire général (annexes 1 et 2).
C.A.O. J. Desmeulles et E. Gauthier, d’après données P. Pétrequin (base JADE 2009).

247
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

Fig. 4. Comparaisons entre des haches en jades alpins (à gauche) et leurs imitations en silex.
Photos et infographie : A.-M. et P. Pétrequin.

248
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

Fig. 5. Chrono-typologie des haches en jades alpins. Les datations moyennes sont indiquées pour l’axe Alpes-golfe du Morbihan.
Dessin P. Pétrequin.

249
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

Fig. 6. Répartition comparée des haches en roches alpines de type Durrington et des haches en silex de type Glis.
C.A.O. : J. Desmeulles et E. Gauthier, d’après données P. Pétrequin (base JADE novembre 2007).

250
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

N° !"##$%& '()*+,&#&%, -.&$/'., !"%,&0,& .#.,*,." -"%1$&$+ -*+12 &)*.32 "+.1.%&4 #$3(&4"$4 7.7-."1+*)5.&
HACHE % )(,+"1+*)5.6$&4 !"--&!,."%

Allemagne
Baden-
BODMAN village littoral talon seul GALLAY 1977, 104-106
1 Württemberg
Baden-
BLANSINGEN trouvaille isolée JEUNESSE 1993, t II, 54-55
2 Württemberg
Baden-
EFRINGEN-KIRCHEN trouvaille isolée talon seul GALLAY 1977, 104-106
Württemberg
3
Baden- Müssbach,
FREIAMT trouvaille isolée talon seul GALLAY 1977, 104-106
4 Württemberg Allmendsberg
Baden-
HEMMENHOFEN Im Leh trouvaille isolée JEUNESSE 1993, t II, 54-55
5 Württemberg

village littoral, 40e SCHLICHTHERLE 1990,


HORNSTAAD Baden-Würtemberg Hörnle I Durrington 8,6 cm cassée
siècle 112 et Taf. 50, n° 360 et 780
6 5,1 3,3

REINERTH 1926 ;
Baden-
KONSTANZ Rauenegg trouvaille isolée Durrington 10,5 cm GALLAY 1977, 104-106 ;
Württemberg
JEUNESSE 1993, t II, 54-55
7 4,5 2,1
Baden-
LÖRRACH trouvaille isolée 16,7 cm Lörrach, Musée GALLAY 1977, 104-106
8 Württemberg
Baden-
NUSSDORF Seehalde village érodé 18,0 cm JEUNESSE 1993, t II, 54-55
9 Württemberg 8,4 2,7
Baden-
SIPPLINGEN village littoral GALLAY 1977, 104-106
10 Württemberg

Baden- KRAFT 1933 ; GALLAY


WEISWEIL Erdbeerhurst sépulture
Württemberg 1977 ; JEUNESSE 1993
11
Baden- Ober Endingen STÖCKL 1990 ;
WEISWEIL trouvaille isolée 19,6 cm 5,4 3,2
12 Württemberg Weg JEUNESSE 1993

WALLBACH Baden-
Gravière Thormann trouvaille isolée 23,5 cm GALLAY 1977, 104-106
(SÄCKINGEN) Württemberg
13
Baden-
WINTERSWEILER trouvaille isolée JEUNESSE 1993, t II, 54-55
14 Württemberg

France
Haguenau, Musée
renseignement C.
BATZENDORF Bas-Rhin trouvaille isolée municipal de
JEUNESSE
15 Haguenau
village fortifié,
enceinte du Mont fragment, avec coll. part. David renseignement L.
CUSE-ET-ADRISANS Doubs fragment
Roland pointe du Causeret, Gray JACCOTTEY
Dickenbännli
16
GALLAY 1977, 104-106 ;
DURMENACH Haut-Rhin jardin du Presbytère trouvaille isolée Durrington 16,5 cm Colmar, Musée JEUNESSE 1993, t II, fig.
135
17
Durrington JEUNESSE 1993, t II, fig.
GUEMAR Haut-Rhin sortie vers Sélestat trouvaille isolée 21,0 cm Colmar, Musée
18 sp. 7,7 2,6 134

coll. part. pasteur


HUNINGUE Haut-Rhin région de Huningue trouvaille isolée 14,0 cm JEUNESSE 1990
Horsch, Huningue
19 5,5 2,3
dans
HUNINGUE Haut-Rhin trouvaille isolée coll. part. JEUNESSE 1993, t II, 54-55
l'agglomération
20
sablière aux JEUNESSE 1993, t II, fig.
KINGERSHEIM Haut-Rhin environs de trouvaille isolée Durrington
21 133
Ki h i
Haguenau, Musée
WALTENHEIM-SUR- renseignement C.
Bas-Rhin Krautwiller trouvaille isolée municipal de
ZORN JEUNESSE
Haguenau
22
Haguenau, Musée
renseignement C.
MENCHHOFEN Bas-Rhin trouvaille isolée municipal de
JEUNESSE
23 Haguenau

1 km à l'ouest du village érodé, 14


RAEDERSDORF Haut-Rhin 16,0 cm coll. part. JEUNESSE 1993, t II, 54-55
village haches taillées
24 5 2,5
Altkirch, Musée GALLAY 1977, pl. 57, n°
RUEDERBACH Haut-Rhin trouvaille isolée Durrington 20,0 cm
sundgauvien 465
25 7 1,9
dans
SOULTZMATT Bas-Rhin trouvaille isolée 16,7 cm JEUNESSE 1993, t II, 54-55
l'agglomération
26 6,8 2,3
coll. part. G.
VAUX-LE- renseignement P.
26 bis Haute-Saône minières Durrington 13,7 cm Mont-les-Etrelles Willmann, Chargey-
MONTCELOT PETREQUIN
5,7 2,4 les-Gray

VILLERS-CHEMIN-ET- Besançon, dépôt du


Durrington renseignement C.
MONT-LES- Haute-Saône Blanc Saule minières 6,5 cm cassée Mont-les-Etrelles probable Service Régional de
sp. CUPILLARD
ETRELLES l'Archéologie
27 8,6 1,9
WATTWILLER Haut-Rhin Hirtenstein trouvaille isolée 8,0 cm GALLAY 1977, 104-106
28
Haguenau, Musée
renseignement C.
WINTERSHOUSE Bas-Rhin trouvaille isolée municipal de
JEUNESSE
29 Haguenau

Annexe 1. Inventaire des haches de type Glis en Allemagne et en France.

251
Pétrequin / Gauthier / Pétrequin – Les haches en silex de type Glis-Weisweil en France, en Suisse et en Allemagne du Sud-Ouest

N° COMMUNE DÉPARTEMENT LIEU-DIT CONTEXTE IMITATIO LONGUEUR LARG. EPAIS. ORIGINE MUSÉE OU BIBLIOGRAPHIE
HACHE N PÉTROGRAPHIQUE COLLECTION

Suisse
AARAU Aargau Auf dem Buch trouvaille isolée JEUNESSE 1993, t II, 54-55
30
BASEL Basel-Stadt Hörnli-Gottesacker trouvaille isolée 13,5 cm GALLAY 1977, 104-106
31
BENNWIL Basel-Landschaft Ötschberg village érodé Puymirol 11,2 cm cassée Lampenberg SEDLMEIER 2003 b
32 5,5
BUCHS Aargau Hungersberg trouvaille isolée 21,0 cm GALLAY 1977, 104-106
33
BUSSY Fribourg Pré de Fond village érodé fragment de MAUVILLY et
tranchant BOISAUBERT 2007
34
CHEVROUX Vaud village littoral cassée GALLAY 1977, 104-106
35
EGOLZWIL Luzern Egolzwil 1 village littoral Durrington 14,5 cm Zofingen, SPECK 1988, 54, fig. 3 ;
sp. Naturhistorischen GALLAY 1977, 104-106
Museum
36 4,5 2,6
EGOLZWIL Luzern Egolzwil 2 village littoral, 7,5 cm cassée Luzern, SPECK 1988, 54, fig. 4
Cortaillod Naturhistorischen
Museum
37
ERMATINGEN Thurgau Riet trouvaille isolée Chelles sp. ? 13,9 cm cassée Lampenberg Frauenfeld, KELLER-TARNUZZER et
Museum REINERTH 1925 ;
GALLAY 1977, 104-106
38 5,1 3,1
ETTISWIL Luzern Wasserschloss Weier trouvaille isolée Durrington 15,5 cm Schötz, Wiggertaler SPECK 1988, 55, fig. 6
(avec une hache Museum
polie en
amphibolite)
39 6,7 1,6
GLIS Valais Heh Hischi, Grundbiel sépulture Puymirol 23,7 cm Lampenberg Sion, Musées GALLAY 1977, 104-106 ;
cantonaux du Valais AFFOLTER 2002

40
KÜSSNACHT Schwyz Hohle Gasse trouvaille isolée, à Puymirol 26,5 cm Küssnacht, SPECK 1988, 55, fig. 7
3 m de Heimatmuseum
profondeur
41 8,6 3,1
LAMPENBERG Basel-Landschaft Obetsmatt atelier taille Durrington 12,6 cm Lampenberg SEDLMEIER 2003 a, 36,
fig. 8
42 5 2
LAMPENBERG Basel-Landschaft Stätzler atelier taille, au SEDLMEIER 1993 et 2003
moins 50 haches a, 34-35, fig. 6 et 7
43 et ébauches
LAUSANNE Vaud Vidy tombe 30 Puymirol 19,7 cm Lampenberg Lausanne, Musée THIRAULT 2007, 242, fig.
cantonal 1
d'archéologie et
44 7 2,5 d'histoire
PULLY (Lutry) Vaud Châtelard-sur-Lutry sépultures, 2 Puymirol 16,0 cm Lausanne, Musée GALLAY 1977, pl. 320, n°
exemplaires cantonal 3, 2006
d'archéologie et
d'histoire
45 7,3
PULLY (Lutry) Vaud Châtelard-sur-Lutry sépultures, 2 Puymirol 17,3 cm Lausanne, Musée GALLAY 2006
exemplaires cantonal
d'archéologie et
46 7,7 2,7 d'histoire
MUR (Guévaux) Vaud Oberwistenbach- trouvaille isolée ? Puymirol 17,8 cm SCHWAB 1971, taf. 26, n°
Guévaux 5 ; GALLAY 1977
47 6,4 1,5
47 bis OBERSTAMMHEI Zürich Im Grund trouvaille isolée Stammheim, Musée renseignement K.
M ALTORFER

ÖTWIL AN DER Zürich Im Grüt trouvaille isolée 13,5 cm GALLAY 1977, 104-106
LIMMAT
48
PREGNY Genève sépulture ? Puymirol Genève, Musée GALLAY 1977, 104-106, pl.
d'Art et d'Histoire 57, n° 434
49 6,3 2,4
SALAVAUX Vaud Bellerive village littoral ? 28,0 cm GALLAY 1977, 104-106
50
SEETAL- Thurgau trouvaille isolée ? Durrington 13,5 cm coll. part. Bosch renseignement M.
HALLWILERSEE ZURBUCHEN et J.
AFFOLTER
51 6,1 2,5
TRIMBACH Soleure Dickenbännli village érodé 10 cm cassée Olten, Musée GALLAY 1977, pl. 61, n° 1
52 5,2
UNTERSTECKHO Bern Im Oberen Gjueh trouvaille isolée 18,0 cm Lampenberg GALLAY 1977, 104-106 ;
LZ AFFOLTER et al. 1997
53
VALAMAND Vaud Bellerive, village littoral ? GALLAY 1977, 104-106
54
WETTINGEN Aargau Aus Rüttenen village érodé talon seul GALLAY 1977, 104-106
55
WILLISAU-LAND Luzern Ostergauer Moos trouvaille isolée, à Durrington 16,5 cm Schötz, Wiggertaler SPECK 1988, 53, fig. 2
3 m de Museum
profondeur dans
la tourbe
56 4,9 2,2
WILLMERGEN Aargau trouvaille isolée GALLAY 1977, 104-106
57
ZÜRICH Zürich Kleiner Hafner village littoral, Puymirol ? 12,6 cm cassée 6,1 silex type 146, Otelfingen- Zürich, Dépôt du SUTER 1987, taf. 18, n° 34
couche 4 B, vers cassée Lägern (détermination J. Service Cantonal
e e
41 et 40 siècles, Affolter) d'Archéologie
Egolzwil tardif ou
Cortaillod ancien

58 2,8
ZÜRICH Zürich Kleiner Hafner village littoral fragment silex type 146, Otelfingen- Zürich, Dépôt du renseignement K.
Cortaillod Lägern (détermination J. Service Cantonal ALTORFER
Affolter) d'Archéologie
59
ZÜRICH Zürich Mozartstrasse village littoral ébauche non 12,1 cm silex type 146, Otelfingen- Zürich, Dépôt du GROSS et al. 1992, taf. 234,
Cortaillod, couche polie, Lägern (détermination J. Service Cantonal n° 1 ; renseignement K.
6 Tumiac Affolter) d'Archéologie ALTORFER, RITZMANN
1992
60 4,3 2,1
ZÜRICH Zürich Mozartstrasse village littoral fragment silex type 112, vallée de Zürich, Dépôt du renseignement K.
Cortaillod l'Yonne (détermination J. Service Cantonal ALTORFER, RITZMANN
Affolter) d'Archéologie 1992
61

Annexe 2. Inventaire des haches de type Glis en Suisse.

252

Vous aimerez peut-être aussi