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j ( j 1) m2
Jx Jy , Jz 0
2
b. Montrer que :
m 2
J x . J y
2
3. Parmi les états propres j, m , quels sont ceux pour lesquels la somme J x 2 J y 2 J z 2
est minimale ?
4. Soit n un vecteur unitaire repéré, dans le trièdre direct O x y z , par son angle polaire et son
angle azimutal : nx sin cos , ny sin sin et nz cos . On désigne par J n la projection
de J sur l’axe du vecteur unitaire n : J n J . n .
5. Considérons le cas où le nombre quantique j 1 . Trouver les matrices représentant les opérateurs
J 2 , J z , J , J , J x et J y dans la base 1,1 , 1, 0 , 1, 1 .
Problème 2 : Moment cinétique orbital et harmoniques sphériques
Soit S un système physique dont l’espace des états ℰ est rapporté à la base des vecteurs propres
l, m communs à L2 et Lz .
1
H A ( L2 3L2z ) B ( L2 L2 )
où A et B sont deux constantes que l’on déterminera en fonction des coefficients a k .
d. On considère le cas particulier où a x a y .
i. les kets l, m sont-ils des vecteurs propres de H ?
☞ Formulaire :
5 15 15
Y20 ( , ) (3 cos2 1) , Y21 ( , ) cos .sin e i , Y2 2 ( , ) sin 2 e 2i
16 8 32
Une molécule diatomique, en mouvement libre de rotation, peut être modélisée par un rotateur
rigide constitué de deux particules de masses m1 et m2 séparées par une distance r constante. Leur
centre de masse O est pris comme origine d’un référentiel R (O, x, y, z ) dans lequel le mouvement de la
molécule peut être ramené au mouvement d’une particule fictive M de masse , telle que
1 m11 m21 , repérée dans R par ses angles sphériques ( , ) . Soit I r 2 le moment d’inertie de
la particule M par rapport à l’axe de rotation.
1. On suppose que le mouvement du rotateur s’effectue dans le plan (O, x, y ) .
2. On s’intéresse maintenant au mouvement du rotateur dans l’espace à trois dimensions. Ecrire son
hamiltonien et déterminer les énergies propres et les fonctions propres. Donner le degré de
dégénérescence de chaque niveau énergétique du rotateur.
2
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2020 - 2021
FACULTÉ DES SCIENCES
AGADIR
● J x j, m J x j, m
On a :
J J
Jx
2
Donc :
1 1
Jx j, m J j, m j, m J j, m
2 2
j ( j 1) m(m 1) j , m j , m 1 j ( j 1) m(m 1) j , m j , m 1 0
2 2
0 0
Donc :
Jx 0
● J y j, m J y j, m
On a :
J J
Jy
2i
Donc :
1 1
Jy j, m J j, m j, m J j, m
2i 2i
j ( j 1) m(m 1) j, m j, m 1 j ( j 1) m(m 1) j , m j, m 1 0
2i 2i
0 0
Donc :
Jy 0
● J z j , m J z j , m m j , m j , m m
1
3
Donc :
J z m
J x2 J y2
2
1 2
J J z2
2
2
j ( j 1) m 2
Donc :
J x2 J y2
2
2
j ( j 1) m 2
2. a. Les écarts quadratiques moyens J u , u x , y , z :
2
Ju J u2 J u
Or :
Jx J y 0
Alors :
Jx J x2 , Jy J y2
4
D’après la question précédente, on a J x2 J y2 , alors :
j ( j 1) m2
Jx J y
2
Pour l’observable J z , on a :
J z m et J z2 m2 2
Donc :
Jz 0
b. On a :
J x . J y
2
2
j ( j 1) m 2
Comme
jm j jm
Donc :
J x . J y
2
2
m(m 1) m 2
m 2
2
Autre méthode :
1 1
J x . J y [ J x , J y ] i J z Jz
2 2 2
Comme J z m , alors :
m 2
J x . J y
2
3. On a :
j ( j 1) m2
Jx J y et Jz 0
2
Donc :
J x 2 J y 2 J z 2 2 j( j 1) m2
Or :
m j , j 1 , , j 1 , j
Alors, la somme J x J y
2
2 J z 2 est minimale pour m j , c’est-à-dire dans les états
j , j et j , j . Sa valeur minimale vaut 2 j .
5
4. Soit n un vecteur unitaire repéré, dans le trièdre direct O x y z , par son angle polaire et son
angle azimutal : nx sin cos , ny sin sin et nz cos . On désigne par J n la projection de
J sur l’axe du vecteur unitaire n : J n J . n .
J n m cos
Donc :
J x J z j, m J x J z j, m m J x 0 , J z J x j, m J z J x j, m m J x 0
J y J z j, m J y J z j, m m J y 0 , J z J y j, m J z J y j, m m J y 0
Donc :
Alors :
J n2
2
2
sin 2 j ( j 1) m 2 m 2 2 cos2
6
▪ L’écart quadratique moyen J n :
J n 2 J n2 J n
2
2
2
sin2 j ( j 1) m 2 m 2 2 cos2 m 2 2 cos2
Donc :
j ( j 1) m2
J n sin
2
On remarque que J n 0 pour 0 ou , c’est-à-dire quand J n J z .
j
J n sin
2
7
c. Matrices représentant J et J :
J 1,1 0
J j, m j ( j 1) m(m 1) j , m 1 J 1, 0 2 1, 1
J 1,1 2 1, 0
0 2 0
J 0 0 2
0 0 0
De même, la matrice représentant J est donnée par :
0 0 0
J 2 0 0
0 2 0
d. Matrices représentant J x et J y :
Jx
1
J J , Jy
1
J J
2 2i
0 1 0 0 i 0
Jx 1 0 1 , Jy i 0 i
2 0 1 0 2 0 i 0
8
Alors :
(ax a y ) (ax a y )
H ( L2 L2 ) ( L2 L2z ) (ax a y ) L2z
4 2
D’où :
(ax a y ) (ax a y )
H ( L2 3L2z ) ( L2 L2 )
2 4
Ainsi :
ax a y ax a y
A et B
2 4
2. a. Expression de ( , ) en fonction des harmoniques sphériques Yl m ( , ) :
3
( , ) C. sin 2 . ei 2 sin2 . e2i C. 3 sin . cos . ei 2 sin2 . e2i
2
On a :
8 1 32 2
cos .sin ei Y2 ( , ) et sin2 e 2i Y2 ( , )
15 15
Donc :
8 1 32 2
( , ) C 3 Y2 ( , ) 2 Y2 ( , )
15 15
Ou encore :
( , ) C
8
15
3 Y ( , ) 4 Y
1
2 2 ( , )
2
b. Expression du ket en fonction des kets propres l, m :
Sachant que :
( , ) , et Yl m ( , ) , l , m
Alors :
8
( , ) , C
15
3 , 2 ,1 4 , 2 , 2
D’où l’expression du ket :
8
C
15
3 2 ,1 4 2 , 2
c. Normalisation du ket :
8
C
2
9 16 40 2
C 1 C
3
15 3 40
9
d. Dans le cas particulier où a x a y , l’expression de H devient :
H
L 2
3L2z
i. Les kets l, m sont des vecteurs propres communs à L2 et Lz , par conséquent ils sont aussi des
états propres de H. En effet :
H l, m
L 2
3L2z l , m l (l 1) 3m 2 l , m
ii. Par contre, l’état n’est pas un état propre de l’hamiltonien H car :
3 8
H 3 2 ,1 2 , 2
5 5
e. Probabilité de trouver la valeur 2 comme résultat lorsqu’on mesure l’observable Lz :
2 est une valeur propre de Lz associée au ket 2 , 2 , donc :
2
2 4 16
(2) 2 , 2
5 25
M
O
x
▪ 1ère méthode :
2 2
1 2 1 2 2
V (r )
1
H V (r ) r
2
cot g . . 2
2 2 r r
2
r 2
sin
2
Or la rotation est libre F 0 V (r ) cst 0 . En plus r r0 cst et , donc :
2
2 2
H
2 r02 2
10
2
Comme Lz L2z 2 , donc, en posant I r02 :
i 2
L2z
H
2I
▪ 2ème méthode :
Calculons l’énergie classique du rotateur :
E Ec E p
Or la rotation est libre F 0 E p cst 0 , donc :
1 2
E v
2
d OM
v (M ) r0 e v r0 , donc :
dt
1 1
E r02 2 I 2 où I r02
2 2
Le moment cinétique en O du point M est :
l
l OM v r02 k l z r02 I z
I
Donc :
l2
E z
2I
En appliquant le principe de correspondance, on obtient l’hamiltonien du rotateur :
L2z
H
2I
Ainsi H commute avec Lz , ce qui implique que H et Lz possèdent des fonctions propres communes ;
notons um ( ) ces fonctions.
L2z
H um ( ) um ( ) E um ( ) ; Lz um ( ) m um ( )
2I
▪ Expression normalisée des fonctions d’onde um ( ) :
um ( ) sont les fonctions propres de Lz associées à la valeur propre m , donc :
d um ( ) d um ( )
m um ( ) i m um ( ) um ( ) ce i m
i d d
La condition de normalisation s’écrit :
2 2
1
um ( ) d c d 2
2 2 2
c 1 c
0 0 2
1
En prenant la constante c réelle et positive, on a : c , donc :
2
11
1 i m
um ( ) e
2
um ( 0) um ( 2 ) e2 i m 1
L2 m2 2 m2 2
H um ( ) z um ( ) um ( ) Em um ( ) Em
2I 2I 2I
▪ Dégénérescence des niveaux d’énergie : combien y-a-t-il d’états par niveau d’énergie ?
1
E0 0 m0 u0 ( ) : 1 seul état ( g 0 1)
2
2 1 i
E1 m 1 u1 ( ) e : 2 états ( g1 2)
2I 2
4 2 1 2 i
E2 m 2 u 2 ( ) e : 2 états ( g 2 2)
2I 2
Le niveau fondamental est non dégénéré, alors que tous les niveaux excités sont 2 fois
dégénérés.
M
r cst
O y
x
Le mouvement libre du rotateur s’effectue dans l’espace à trois dimensions de la particule fictive M,
repérée dans R par ses coordonnées sphériques ( r , , ) . Or r r0 cst , donc les seules variables du
système sont les angles ( , ) .
2 2
1 2 1 2 1 2
H V (r )
r 2 2 cot g . . 2 V (r )
2 2 r r
2
r sin
2
Or la rotation est libre F 0 V (r ) cst 0 . En plus r r0 cst , donc :
12
2 2 1 2 L2
H cot g . .
2 r02 2 sin 2 2 2 r02
2
L
2
Donc :
L2
H , avec I r02
2I
Ainsi H commute avec L2 , ce qui implique que H et L2 possèdent alors des fonctions propres
communes ; ce sont les harmoniques sphériques Yl m ( , ) .
l , m ( , ) Yl m ( , )
2l (l 1)
El
2I
avec l 0 ,1, 2 , ... et m l , l 1, , l 1, l .
▪ Dégénérescence des niveaux d’énergie : combien y-a-t-il d’états par niveau d’énergie ?
Pour chaque valeur de l, il y a ( 2l 1) valeur de m :
l
gl m 2l 1
m l
13