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UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2020 - 2021

FACULTÉ DES SCIENCES


AGADIR

T.D. de M. Q. 2 – SMP5, Série 3


Théorie quantique du moment cinétique
Problème 1 : Observables moments cinétiques

Soit un système physique de moment cinétique J dont l’espace des états est rapporté à la base
orthonormée  j, m  formée par les kets propres communs à J 2 et J z .

1. Calculer, dans l’état propre j, m , les valeurs moyennes J u et J u2 avec u  x , y , z .

2. a. En déduire que les écarts quadratiques moyens s’écrivent :

j ( j  1)  m2
 Jx   Jy   ,  Jz  0
2

b. Montrer que :
m 2
 J x . J y 
2

3. Parmi les états propres j, m , quels sont ceux pour lesquels la somme  J x 2   J y  2   J z 2
est minimale ?

4. Soit n un vecteur unitaire repéré, dans le trièdre direct O x y z , par son angle polaire  et son
angle azimutal  : nx  sin cos , ny  sin sin et nz  cos . On désigne par J n la projection
  
de J sur l’axe du vecteur unitaire n : J n  J . n .

a. Calculer, dans l’état j, m , les valeurs moyennes J n et J n2 . En déduire  J n .

On donne : Dans l’état j, m , on a J x . J y  J y . J x  0 .

b. Comment s’écrit  J n dans les états de la question 3. ?

5. Considérons le cas où le nombre quantique j  1 . Trouver les matrices représentant les opérateurs
J 2 , J z , J  , J  , J x et J y dans la base  1,1 , 1, 0 , 1,  1 .
Problème 2 : Moment cinétique orbital et harmoniques sphériques

Soit S un système physique dont l’espace des états ℰ est rapporté à la base des vecteurs propres
l, m communs à L2 et Lz .

1. L’hamiltonien du système est donné par : H   ak L2k


k

avec k  x , y , z et les coefficients a k sont des constantes réelles telles que  ak  0 .


k

Montrer que l’hamiltonien H peut s’écrire sous la forme suivante :

1
H  A ( L2  3L2z )  B ( L2  L2 )
où A et B sont deux constantes que l’on déterminera en fonction des coefficients a k .

2. Dans la représentation   , , l’état du système est décrit par la fonction d’onde :


3 
 ( , )  C. sin 2 . ei  2 sin2  . e2i  , où C ℝ+
2 
a. Ecrire  ( ,  ) en fonction des harmoniques sphériques Yl m ( , ) .

b. Donner l’expression du ket  correspondant à  ( ,  ) en fonction des kets l, m .

c. Déterminer la constante de normalisation C et écrire la nouvelle expression du ket  .


d. On considère le cas particulier où a x  a y  .

i. les kets l, m sont-ils des vecteurs propres de H ?

ii. l’état  est-il un état propre de H ?

e. Le système étant dans l’état  , on mesure l’observable Lz . Quelle est la probabilité de


trouver la valeur 2  comme résultat ?

☞ Formulaire :

5 15 15
Y20 ( , )  (3 cos2   1) , Y21 ( , )   cos .sin e  i , Y2 2 ( , )  sin 2  e  2i
16 8 32

Problème 3 : Rotateur rigide

Une molécule diatomique, en mouvement libre de rotation, peut être modélisée par un rotateur
rigide constitué de deux particules de masses m1 et m2 séparées par une distance r constante. Leur
centre de masse O est pris comme origine d’un référentiel R (O, x, y, z ) dans lequel le mouvement de la
molécule peut être ramené au mouvement d’une particule fictive M de masse  , telle que
 1  m11  m21 , repérée dans R par ses angles sphériques ( , ) . Soit I   r 2 le moment d’inertie de
la particule M par rapport à l’axe de rotation.
1. On suppose que le mouvement du rotateur s’effectue dans le plan (O, x, y ) .

a. Ecrire l’équation aux valeurs propres de l’hamiltonien H du rotateur et trouver l’expression


normalisée des fonctions d’onde u m ( ) , où  est l’angle polaire que fait l’axe du rotateur avec l’axe
Ox et m un nombre que l’on explicitera.
b. Déterminer les énergies propres et leur degré de dégénérescence.

2. On s’intéresse maintenant au mouvement du rotateur dans l’espace à trois dimensions. Ecrire son
hamiltonien et déterminer les énergies propres et les fonctions propres. Donner le degré de
dégénérescence de chaque niveau énergétique du rotateur.

2
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2020 - 2021
FACULTÉ DES SCIENCES
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T.D. de M. Q. 2 – SMP5, Série 3


Théorie quantique du moment cinétique
Corrigé

Problème 1 : Observable moment cinétique



Soit un système physique de moment cinétique J dont l’espace des états est rapporté à la base
orthonormée  j, m  formée par les kets propres communs à J 2 et J z .

1. Valeurs moyennes J u avec u  x , y , z , dans l’état propre j, m :

● J x  j, m J x j, m
On a :
J  J
Jx 
2
Donc :
1 1
Jx  j, m J  j, m  j, m J  j, m
2 2
 
 j ( j  1)  m(m  1) j , m j , m  1  j ( j  1)  m(m  1) j , m j , m  1  0
2    2   
0 0

Donc :

Jx  0

● J y  j, m J y j, m
On a :
J  J
Jy 
2i

Donc :
1 1
Jy  j, m J  j, m  j, m J  j, m
2i 2i
 
 j ( j  1)  m(m  1) j, m j, m  1  j ( j  1)  m(m  1) j , m j, m  1  0
2i    2i   
0 0

Donc :

Jy  0

● J z  j , m J z j , m  m j , m j , m  m

1

3
Donc :

J z  m

▪ Valeurs moyennes J u2 avec u  x , y , z , dans l’état propre j, m :


● D’une part, on a :
1 1
( J x )2  ( J   J  ) 2  ( J 2  J 2  J  J   J  J  )
4 4
Donc :
J x2 
1
4

J 2  J 2  J  J   J  J  
Or :
J 2  J 2  0
Donc :
1
J x2  J J  J J
4
De même, on a :
1 1
( J y ) 2   ( J   J  ) 2   ( J 2  J 2  J  J   J  J  )
4 4
Donc :
1
J y2  J J  J J
4
Ainsi :
1
J x2  J y2  J J  J J
4
● D’autre part, on a :
J 2  J x2  J y2  J z2  J x2  J y2  J 2  J z2

 J x2  J y2 
2

1 2
J  J z2 
2
2
 
j ( j  1)  m 2 
Donc :

J x2  J y2 
2
2

j ( j  1)  m 2 
2. a. Les écarts quadratiques moyens  J u , u  x , y , z :
2
 Ju  J u2  J u

Or :
Jx  J y  0
Alors :
 Jx  J x2 , Jy  J y2

4
D’après la question précédente, on a J x2  J y2 , alors :

j ( j  1)  m2
 Jx   J y  
2

Pour l’observable J z , on a :
J z  m et J z2  m2 2
Donc :

 Jz  0

b. On a :

 J x . J y 
2
2

j ( j  1)  m 2 
Comme
 jm j  jm
Donc :

 J x . J y 
2
2

m(m  1)  m 2 
m 2
2

Autre méthode :

On a pour deux observables incompatibles A et B :


1
 A. B  [ A, B ]
2
Donc, pour les observables J x et J y qui ne commute pas :

1 1 
 J x . J y  [ J x , J y ]  i J z  Jz
2 2 2
Comme J z  m , alors :
m 2
 J x . J y 
2
3. On a :
j ( j  1)  m2
 Jx   J y   et  Jz  0
2
Donc :
 J x 2   J y 2   J z 2  2  j( j  1)  m2 
Or :
m   j ,  j 1 ,  , j 1 , j

Alors, la somme  J x    J y
2
 2   J z 2 est minimale pour m   j , c’est-à-dire dans les états
j , j et j ,  j . Sa valeur minimale vaut 2 j .

5

4. Soit n un vecteur unitaire repéré, dans le trièdre direct O x y z , par son angle polaire  et son
angle azimutal  : nx  sin cos , ny  sin sin et nz  cos . On désigne par J n la projection de
  
J sur l’axe du vecteur unitaire n : J n  J . n .

a. Valeur moyenne J n dans l’état propre j, m :


On a :
 
J n  J . n  sin cos . J x  sin sin  . J y  cos . J z
Donc :
J n  sin cos . J x  sin sin . J y  cos . J z
Comme :
J x  J y  0 , J z  m
Alors :

J n  m  cos

▪ Valeur moyenne J n2 dans l’état propre j, m :


On a :

J n2  sin cos . J x  sin sin . J y  cos . J z 2
 sin2  cos2  . J x2  sin2  sin2  . J y2  cos2  . J z2  sin2  cos sin. ( J x J y  J y J x )
 sin cos cos . ( J x J z  J z J x )  sin cos sin . ( J y J z  J z J y )

Donc :

J n2  sin 2  cos2  . J x2  sin 2  sin 2  . J y2  cos2  . J z2  sin 2  cos sin  . J x J y  J y J x

 sin cos cos . J x J z  J z J x  sin cos sin  . J y J z  J z J y

D’après le formulaire on a, l’état j, m , J x . J y  J y . J x  0 . Pour les autres termes, on a :

J x J z  j, m J x J z j, m  m J x  0 , J z J x  j, m J z J x j, m  m J x  0

J y J z  j, m J y J z j, m  m J y  0 , J z J y  j, m J z J y j, m  m J y  0

Donc :

J n2  sin2  cos2  . J x2  sin2  sin2  . J y2  cos2  . J z2


Or :
J x2  J y2 
2
2

j ( j  1)  m 2  , J z2  m 2 2

Alors :

J n2 
2
2
 
sin 2  j ( j  1)  m 2  m 2  2 cos2 

6
▪ L’écart quadratique moyen  J n :

 J n 2  J n2  J n
2

2
2
 
sin2  j ( j  1)  m 2  m 2  2 cos2   m 2  2 cos2 

Donc :
j ( j  1)  m2
 J n   sin
2
On remarque que  J n  0 pour   0 ou    , c’est-à-dire quand J n   J z .

b. Pour les états j , j et j ,  j , on a m   j . Dans ce cas  J n s’écrit :

j
 J n   sin
2

5. Considérons le cas où le nombre quantique j  1  m  1, 0,  1 .


Alors la base formée par les vecteurs propres commun à J 2 et J z est :  1,1 , 1, 0 , 1,  1 .
a. Matrice représentant J 2 :
 J 2 1,1  2  2 1,1

J 2 j , m   2 j ( j  1) j , m   J 2 1, 0  2  2 1, 0
 J 2 1,1  2  2 1,1

Donc, les seuls éléments de matrice non nuls sont les éléments diagonaux :
1,1 J 2 1,1  1, 0 J 2 1, 0  1,1 J 2 1,1  2  2

La matrice représentant J 2 est par conséquent :


 2 2 0 0 
 
J2   0 2 2 0 
 
 0 0 2 2 

b. Matrice représentant J z dans cette base :


 J z 1,1   1,1

J z j, m  m  j, m   J z 1, 0  0 1, 0  0
 J 1,1   1,1
 z
Donc, les seuls éléments de matrice non nuls sont :
1,1 J z 1,1   ; 1,1 J z 1,1   

La matrice représentant J z est par conséquent :


 0 0 
 
Jz  0 0 0 
0 0  
 

7
c. Matrices représentant J  et J  :
 J  1,1  0

J  j, m   j ( j  1)  m(m  1) j , m  1   J  1, 0   2 1,  1
 J 1,1   2 1, 0
 

Donc, les seuls éléments de matrice non nuls sont :


1, 0 J  1,1  1,1 J z 1, 0   2

La matrice représentant J  est par conséquent :

0  2 0 
 
J   0 0  2
 
 0 0 0 
De même, la matrice représentant J  est donnée par :

 0 0 0
 
J    2 0 0
 0  2 0 

d. Matrices représentant J x et J y :

A partir des matrices représentant J  et J  , on peut déduire celles représentant J x et J y :

Jx 
1
J   J   , Jy 
1
J   J  
2 2i

 0 1 0 0  i 0 
     
Jx  1 0 1 , Jy   i 0  i
2  0 1 0 2 0 i 0 
  

Problème 2 : Moment cinétique orbital et harmoniques sphériques

1. L’hamiltonien décrivant le système est :


H  a x L2x  a y L2y  a z L2z avec ax  a y  a z  0
On a :
1 1
Lx  ( L  L ) , Ly  ( L  L )
2 2i
Donc :
ax ay
H ( L  L ) 2  ( L  L ) 2  az L2z
4 4
a a
 x ( L2  L2  L L  L L )  y ( L2  L2  L L  L L )  az L2z
4 4
(a  a y ) 2 (a  a y )
 x ( L  L2 )  x ( L L  L L )  az L2z
4 4
Or :
L L  L L  2 ( L2  L2z ) et az  ax  a y

8
Alors :
(ax  a y ) (ax  a y )
H ( L2  L2 )  ( L2  L2z )  (ax  a y ) L2z
4 2
D’où :
(ax  a y ) (ax  a y )
H ( L2  3L2z )  ( L2  L2 )
2 4
Ainsi :
ax  a y ax  a y
A et B
2 4
2. a. Expression de  ( ,  ) en fonction des harmoniques sphériques Yl m ( , ) :

3 

 ( , )  C. sin 2 . ei  2 sin2  . e2i   C. 3 sin . cos . ei  2 sin2  . e2i 
2 
On a :
8 1 32 2
cos .sin ei   Y2 ( , ) et sin2  e 2i  Y2 ( ,  )
15 15
Donc :
 8 1 32 2 
 ( , )  C  3 Y2 ( , )  2 Y2 ( , )
 15 15 
Ou encore :

 ( , )  C
8
15
3 Y ( , )  4 Y
1
2 2 ( ,  )
2

b. Expression du ket  en fonction des kets propres l, m :
Sachant que :
 ( , )   ,  et Yl m ( ,  )   ,  l , m
Alors :
8
 ( , )   ,   C
15
 3  , 2 ,1  4  , 2 , 2 
D’où l’expression du ket  :
8
  C
15
 3 2 ,1  4 2 , 2 
c. Normalisation du ket  :

8
  C
2
 9  16   40 2
C 1  C 
3
15 3 40

Comme C ℝ+, alors :


3 3 4
C    2 ,1  2 , 2
40 5 5

9

d. Dans le cas particulier où a x  a y  , l’expression de H devient :

H


L 2
 3L2z 
i. Les kets l, m sont des vecteurs propres communs à L2 et Lz , par conséquent ils sont aussi des
états propres de H. En effet :

H l, m 


L 2
 
 3L2z l , m   l (l  1)  3m 2 l , m 
ii. Par contre, l’état  n’est pas un état propre de l’hamiltonien H car :

 3 8 
H   3   2 ,1  2 , 2    
 5 5 
e. Probabilité de trouver la valeur 2  comme résultat lorsqu’on mesure l’observable Lz :
2  est une valeur propre de Lz associée au ket 2 , 2 , donc :
2
2 4 16
(2)  2 , 2   
5 25

Problème 3 : Rotateur rigide


1. On suppose que le mouvement du rotateur s’effectue dans le plan (O, x, y ) .

M
O
 x

a. Equation aux valeurs propres de l’hamiltonien H du rotateur :


Le mouvement du rotateur s’effectue dans le plan (O, x, y ) et peut être décrit en fonction des
coordonnées polaires ( r ,  ) . Or r  cst , donc la seule variable du système est φ l’angle polaire que fait
l’axe du rotateur avec l’axe Ox .

▪ 1ère méthode :

 2  2 
 1 2 1  2   2 
  V (r )
1
H   V (r )   r  
2
 cot g .  . 2 
2 2   r r
2
r   2
 sin   
2

  
Or la rotation est libre  F  0  V (r )  cst  0 . En plus r  r0  cst et   , donc :
2
 2 2
H
2 r02  2

10
  2
Comme Lz   L2z   2 , donc, en posant I   r02 :
i   2
L2z
H
2I
▪ 2ème méthode :
Calculons l’énergie classique du rotateur :
E  Ec  E p
 
Or la rotation est libre  F  0  E p  cst  0 , donc :
1 2
E v
2
 d OM 
v (M )   r0  e  v  r0  , donc :
dt
1 1
E   r02 2  I  2 où I   r02
2 2
Le moment cinétique en O du point M est :
   l
l   OM  v   r02  k  l z   r02   I     z
I
Donc :
l2
E z
2I
En appliquant le principe de correspondance, on obtient l’hamiltonien du rotateur :

L2z
H
2I

Ainsi H commute avec Lz , ce qui implique que H et Lz possèdent des fonctions propres communes ;
notons um ( ) ces fonctions.

L2z
H um (  )  um (  )  E um (  ) ; Lz um (  )  m  um (  )
2I
▪ Expression normalisée des fonctions d’onde um ( ) :
um ( ) sont les fonctions propres de Lz associées à la valeur propre m , donc :
 d um ( ) d um ( )
 m um ( )   i m um ( )  um ( )  ce i m 
i d d
La condition de normalisation s’écrit :
2 2
1
 um ( ) d  c  d  2
2 2 2
c 1  c 
0 0 2
1
En prenant la constante c réelle et positive, on a : c  , donc :
2

11
1 i m
um ( )  e
2

Comme 0    2 et la fonction d’onde doit être continue en tout point, on alors :

um (  0)  um (  2 )  e2 i m  1

Ce qui implique que m ne peut prendre que des valeurs entières : m  0 ,  1,  2 ,  3 , 

b. Les énergies propres sont :

L2 m2  2 m2  2
H um ( )  z um ( )  um ( )  Em um ( )  Em 
2I 2I 2I

▪ Dégénérescence des niveaux d’énergie : combien y-a-t-il d’états par niveau d’énergie ?
1
E0  0  m0  u0 ( )  : 1 seul état ( g 0  1)
2
2 1  i
E1   m  1  u1 ( )  e : 2 états ( g1  2)
2I 2
4 2 1  2 i
E2   m  2  u 2 ( )  e : 2 états ( g 2  2)
2I 2
Le niveau fondamental est non dégénéré, alors que tous les niveaux excités sont 2 fois
dégénérés.

2. Le mouvement du rotateur s’effectue dans l’espace à trois dimensions.

M

r  cst
O y


x

Le mouvement libre du rotateur s’effectue dans l’espace à trois dimensions de la particule fictive M,
repérée dans R par ses coordonnées sphériques ( r , ,  ) . Or r  r0  cst , donc les seules variables du
système sont les angles ( ,  ) .

 2  2 
 1 2 1  2  1  2 

H   V (r )   
r  2  2  cot g .  . 2   V (r )
2 2   r r
2
r    sin   
2

 
Or la rotation est libre  F  0  V (r )  cst  0 . En plus r  r0  cst , donc :

12
 2  2  1 2  L2
H   cot g .  .  
2 r02   2  sin 2   2  2  r02
  
2
 L
2

Donc :
L2
H , avec I   r02
2I

Ainsi H commute avec L2 , ce qui implique que H et L2 possèdent alors des fonctions propres
communes ; ce sont les harmoniques sphériques Yl m ( ,  ) .

Donc, les fonctions propres de l’hamiltonien H sont :

 l , m ( ,  )  Yl m ( ,  )

Les énergies propres sont alors :

 2l (l  1)
El 
2I
avec l  0 ,1, 2 , ... et m  l , l  1,  ,  l  1,  l .

▪ Dégénérescence des niveaux d’énergie : combien y-a-t-il d’états par niveau d’énergie ?
Pour chaque valeur de l, il y a ( 2l  1) valeur de m :
l
gl   m  2l  1
m l

Ainsi, le degré de dégénérescence d’un niveau d’énergie E l est ( 2l  1) .

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