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Tout d'abord, la ZEE offre aux États africains un droit exclusif d'exploration et
d'exploitation des ressources naturelles de leur zone maritime. Cela inclut les
ressources marines telles que le poisson, les minéraux et le pétrole. En effet, les
États seront poussés à élaborer des stratégies pour développer leurs secteurs de la
pêche, de l'énergie et de l'exploitation minière offshore, afin de maximiser les
avantages économiques potentiels.
Ensuite, la ZEE permet aux États africains de revendiquer leur souveraineté sur
leur zone maritime et de protéger leurs intérêts nationaux contre des activités
comme la pêche illégale, la piraterie maritime et d'autres activités illicites en mer.
En effet, cela a pour corollaire le renforcement de leur présence et de leur contrôle
dans cette zone qui stimulera la sécurité et la stabilité économique.
Enfin, la ZEE peut également stimuler les investissements étrangers. En effet, les
États côtiers peuvent offrir des opportunités d'exploration et d'exploitation des
ressources marines à des entreprises étrangères, ce qui peut générer des
retombées économiques et technologiques en mettant en place des stratégies
économiques concentrées sur des investissements étrangers et la promotion de
partenariats internationaux pour exploiter pleinement le potentiel économique de
cette zone.
La ZEE présente également des défis pour les États africains. En effet, Cela exige
souvent des capacités techniques et institutionnelles pour surveiller et gérer
efficacement un si grand espace ainsi que pour prévenir la pêche illégale, la
pollution et d'autres activités illicites. Les stratégies économiques des États
africains peuvent donc inclure des investissements dans le renforcement des
capacités de surveillance et de gestion, ainsi que dans la promotion de la
coopération régionale pour une exploitation durable des ressources marines.