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L OU
SSIK
OUM
FLSHOUSSIKOUM
AMAL
BE5NM28 P2
SEMESTRE I ME
LLAL
FILIÈRE ETUDES FRANÇAISES
FACULTÉ DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES
BENI MELLAL
• I. De la linguistique générale à la sémantique
AMA
L OU
• II. Les relations de SSIKO
sens
• III. Analyse componentielleUM
FLSH
• IV. BE N
Méthode d’analyse en champs lexicauxI ME
• a- Les champs lexicaux LLAL
• b- Les paliers de la description sémantique
• c- Les degrés de systématicité
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• WITTGENSTEIN, D., 1980, Grammaire philosophique, Paris, Gallimard.
AMtypes
• On parle de deux AL Ode sens à savoir le sens grammatical et le sens lexical.
USS une phrase déclarative exprimant un ordre, un souhait
• Le premier est identifié comme
ou une exclamative ou comme une
I KOphrase
UM contenant un déictique indéfini. Il est plus
FLSH par rapport au sens lexical.
signifiant, plus général et parfois même insaisissable
B EN
• Le second commence là où finit le sens grammatical; I Maussi
il est référentiel que précis
ELcontexte.
et doit être considéré aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du LA L
• -
• Toutes les linguistiques modernes relèguent l'étude du mot au second
AMainsi
plan, situant
AL O
le mot à un niveau inférieur par rapport à la phrase
dont il est le constituant.
U Autrement dit, le mot entretient par rapport à
la phrase une relationSde
SIKlaOpartie par rapport au tout.
UM
FLSH
BE NI M
E LLAL
• J. LYONS (1970) affirme qu'une phrase pourrait ne pas avoir de sens
mais un mot n'est jamais vide de sens. Si nous adoptons cette
conception, le sens d'une phrase serait toujours le sens de l'ensemble
des mots qui la constitue, ce qui n'est pas le cas. Les expressions figées
AMl'exemple.
en présentent AL O
USS
• a- labisa žilda nnamiri. IKOU
• b- Il a mis la peau du tigre. M FL
SH B
• c- Devenir trompeur. ENI ME
LLAL
• C'est le contexte qui détermine le sens: deux éléments ont du sens dans
un contexte donné s'ils peuvent y figurer tous les deux. Il s'agit donc
ici d'un sens structurel et non pas de la référence puisqu'il y a une
identité de sens. Le sens d'un mot est déterminé par un signe qui peut
AMA
lui être substitué.
L OU
• Cette substitution estSfaite
SIKOpar le moyen d'autres signes appartenant à
une autre langue ou au U M FL d'un système de symboles non
moyen
linguistiques. SH B
E
NI M
E LLAL
• La conception de Hjelmslev repose elle aussi sur la littéralité
du sens.
AM Ce dernier est formé de façon différente suivant les
langues. UA neL O
même
USS substance du contenu reçoit des formes
IKOU ne coïncide avec l'autre.
distinctes et dont aucune
M FL
SH B
E NI M
E LLAL
• Il existe cependant une théorie qui représente le lexique non comme une
nomenclature mais comme une structure ou un ensemble de structures: il s'agit de
A champs
la théorie desM AL Osémantiques.
USl'ensemble
• Le champ sémantique est SIKO des mots, non apparents étymologiquement et
qui recouvrent tout un domaine UM FL de signification. C'est l'association d'un
délimité
SH Bassocierons par exemple au champ
champ notionnel et d'un champ lexical: nous
ENI les mots "haine", "amour",
notionnel "sentiment" le champ lexical comprenant
MEL
"jalousie", "envie". L AL
• l'identification du sens s'effectue en partant de la
perception d'une tournure syntaxique. Le choix du
sens exact s'opère parmi ceux admis par cette
A MAL
construction. Le sens de chaque énoncé est fonction
OUS
du sens des Smonèmes
IKOU qui le composent et les
relations sémantiquesMqui
FLSles
H BEunissent.
NI M
ELLA
L
• Alors que la linguistique structurale et la grammaire transformationnelle
considèrent que la forme est indépendante et que la sémantique ne fait pas partie
de la description linguistique, TZ. TODOROV (1966) affirme que le sens n'est pas
totalement indépendant de la forme. Ce sont, en réalité, les rapports grammaticaux
qui aidentAàM
déterminer le sens d'un énoncé
AL O
USS
IKOU
M FL
SH B
E NI M
E LLAL
• La grammaire générative a été conçue au départ comme un système de
règles destiné à générer l'ensemble infini des phrases d'une langue, et
elle se réduisait à un modèle de type syntaxique.
AMA
L OUdes années soixante que la théorie a été envisagée
• Ce n'est qu'à partir
comme devant rendreScompte
SIKO également du sens des phrases. Pourtant,
la théorie sémantique dans UleMmodèle
FLSH génératif est une composante
interprétative BE
NI M
E LLAL
• la sémantique donne un sens aux phrases. Seulement, il faut signaler que
le sens d'une phrase dépend à la fois des sens de ses constituants c'est-à-
dire les mots qu'elle contient, et de sa structure syntaxique.
• yašrabu 3amrun xamran/3amr boit du vin.
• b- yašrabu 3amrun šāyan/ 3amr boit du thé.
AMA le mot [xamran] "vin" par le mot [šāyan] "thé", le sens
• Si nous changeons
L OU d'où l'importance du mot dans la compréhension du
de la phrase change,
sens de la phrase. SSIKO
UM
FLSH
BE NI M
E LLAL
• Dans N. CHOMSKY (1957), toute considération relative au sens dans l'élaboration
d'une syntaxe qui devrait constituer l'essentiel de la description linguistique est
écartée. LAeM
sens est évincé parce qu'à l'époque, il n'était pas formalisable.
AL O
• Mais cette grammaire USsans composante sémantique était incapable de décrire
certains phénomènes telsSque
IKOl'anomalie
UM sémantique, l'ambiguïté sémantique, etc.
• Or, étant donné que cette grammaire FLSH peut engendrer des phrases
grammaticalement asémantiques du type (9), BE N N. CHOMSKY a été contraint de
I
réviser cette première formulation en introduisant la M EL de sens.
notion
LAL
Chomsky va s’inspirer donc des travaux de katz et fodor
et katz et postal qui se sont intéressés à quelques
AMA tels que la synonymie, l'analycité, l'anomalie
phénomènes
L OU de vérité.
et les conditions
SSIK
OUpallier
Ils ont proposé, pour M FL aux insuffisances du modèle
de Chomsky et pour rendre SH B compte des propriétés
ENI
sémantiques d'une langue donnée, un MEmodèle
LLAL qui opère
au moyen du dictionnaire et des règles de projection.
• Sémantique référentielle
• Le sens est analysé en sens et en référence, en contenu posé et contenu
préposé.De même chaque unité lexicale ayant un sens présuppose
l'existenceAd'un référent auquel elle renvoie.
MAL
• La référence dépendOUS donc de la présupposition et de l'existence
SIKOa défini la référence comme étant la fonction
d'univers. J. DUBOIS (1994) UM
par laquelle un signe linguistiqueFLrenvoie
SH B à un objet du monde extra-
linguistique, réel ou imaginaire. EN
I ME
LLAL
• Le mot, comme signe, a deux composantes: une forme et un sens. Mais, il
a aussi une référence.
• AA la conception dyadique du signe prêtée à F. SAUSSURE ( signifiant et
MALa succédé une conception triadique (signifiant + signifié +
signifié)
référent). OUSS
IKOU
• Les mots réfèrent aux chosesM FLplutôt qu'ils ne les signifient ou ne les
nomment. Cette distinction entre Sforme,
H BEsens et référé est illustrée dans ce
qui est désigné par le triangle sémiotique. NI
MEL
LA L