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2EI
*Mr. NAOUAL Rachid mon encadrant a L’I.G.A- Fès pour avoir accepté de
juger ce travail, pour ses conseils et son grand soutien.
*Mme ABBADI Ilham pour son aide précieuse tout au long de ma période
de stage.
Remerciement………………………………………………………………………………………………2
Sommaire ……………………………………………………………………………………………………….5-6
Introduction générale……………………………………………………………………………………..7
1.1. Historique…………………………………………………………………………………………………9
1.2. Activité…………………………………………………………………………………………………….10
1.3. Produits……………………………………………………………………………………………………10
2.1. Raffinage…………………………………………………………………………………………………17
2.1.1. Définition…………………………………………………………………………………..17
2.2. Conditionnement………………………………………………………………………………………19
2.2.1. Définition……………………………………………………………………………………19
3.1. Palettisation………………………………………………………………………………….34
3.1.1. Définition………………………………………………………………………..34
Conclusion et prescriptives…………………………………………………………………40
Références Bibliographie……………………………………………………………….....41
Introduction Générale
A l’Institut du Génie Appliqué de Fès (IGA) les élèves ingénieurs en 2éme année sont ame -
nés à effectuer un stage d’un mois de durée au sein des entreprises actives appartenant à
différents secteurs.
Un stage ouvrier constitue une opportunité bénéfique à l’élève ingénieur lui attribuant la
faculté de découvrir un établissement industriel dans lequel un ingénieur exploite ses
propres compétences afin d’assurer la continuité de cet établissement dans un environne-
ment compétitif.
Dans cette optique, j’ai choisi d’effectuer mon stage d’observation à la Société Industrielle
Oléicole de Fès (SIOF) qui représente un pilier de l’économie Marocaine.
Ce rapport présente un bilan sur les compétences et les connaissances que j’ai acquises tout
au long du stage et s’articule autour de trois parties :
Dans un 1er lieu, je présenterai la Société Industrielle Oléicole de Fès et ses activités, ensuite
je me concentrerai sur deux processus fondamentaux de production : Le conditionnement et
le raffinage, et finalement je consacrerai un chapitre où je proposerai certaines solutions
pouvant être utiles à la société.
Chapitre 1 :
PRESENTATION DE L’EN-
TREPRISE ET SON DO-
MAINE D’ACTIVITE
La Société Industrielle Oléicole de Fès (SIOF) est une société anonyme à vocation agro-
alimentaire, plus précisément dans le domaine de l’extraction, raffinage, et le
conditionnement des huiles alimentaires et conserve des olives, avec un capital qui atteint
42 000 000 DHS, dont les actions sont réparties entre la famille LAHBABI (9 associés).
1.1. Historique
Créée en 1961 sous forme d’une Société à Responsabilités Limitées (S.A.R.L), la SIOF est une
réalisation familiale qui n’a pas cessé de développer ses moyens, de diversifier et
d’améliorer la qualité de ses produits.
Au départ l’activité initiale de la société était simplement la pression des olives, l’extraction
de l’huile de grignon et la conserve des olives.
En 1966, SIOF a pu installer une raffinerie d’huile de table, avec une capacité de 12000
tonnes par an.
En 1972, la société a intégré dans ses activités une usine de fabrication des emballages
en plastique et un nouvel atelier pour les matériaux nécessaire au remplissage, capsulage et
étiquetage des bouteilles (½ L, 1L, 2L, 5L).
En 1978, le produit de la SIOF s’est étendu dans tout le royaume grâce au lancement de
la première compagne publicitaire, l’ouverture des dépôts aux différentes régions du
Royaume, le recrutement des représentants et surtout l’installation d’un nouveau système
de décilage (élimination des cires) avec deux matériaux de remplissage. Tout cela a permis à
la société 10 de devenir plus proche au consommateur surtout avec ses différents produits
de haute qualité.
A partir de 1985, elle s’est transformée en une société anonyme S.A avec un capital de
30 millions de dirhams dont les actions sont reparties entre la famille LAHBABI.
En 1993, l’entreprise a mis en place une raffinerie d’huile brute à base de soja.
1.2. Activités
La société SIOF raffine, conditionne et commercialise une large gamme d’huiles et d’olives
de conserve.
Pour atteindre ses objectifs en termes de production, l’entreprise s’est installée
progressivement sur trois sites:
Le premier au quartier industriel DOKARAT à Fès dont les activités sont : le raffinage
et conditionnement des huiles alimentaires.
Le deuxième au quartier industriel SIDI BRAHIM à Fès qui a intégrer l’extraction des
huiles de grignon et la conserve et conditionnement d’olives de table.
Et le troisième à Ain TAOUJDAT, spécialisé en extraction des huiles de grignon et qui
intègre l’amont agricole.
La SIOF commercialise ses produits au Maroc à travers un grand réseau de
distribution ainsi qu’à l’international avec des partenaires de grande envergure.
1.3. Produits
La SIOF produit une large gamme des huiles qui lui permettent de toucher un grand nombre
de consommateurs, elle est régulièrement exposée à une forte concurrence de la part du
premier sur le marché des huileries au Maroc LESIEUR CRISTAL.
L’usine de DOKKARAT produit quatre types d’huiles alimentaires qui sont destinées au
marché local mais également à l’exportation.
Grignon
Soja
Le terme désigne aussi ses graines, qui constituent l’un des aliments naturels les plus
riches en protéines, lipides, glucides, vitamines A et B, Potassium, Calcium, Magnésium, Zinc
et Fer, il contient aussi des acides gras polyinsaturés, la lécithine qui a une action hypocho-
lestérolémiante, donc il possède des propriétés nutritives et énergétiques nécessaires pour
le corps humain.
Tournesol
Le tournesol ou le grand soleil est une grande plante annuelle, appartenant à la Famille des
Astéracées, son nom scientifique est Hélianthes anus. C’est une plante oléagineuse très riche
en huile alimentaire (environ 40% de leur composition). Le principal domaine d’application
des huiles de tournesol est l’alimentation humaine, comme huile de salade, huile de cuisine
ou pour la préparation des margarines 11 L’huile de tournesol est extraite des graines décor-
tiquées soit par broyage soit par extraction. Elle est conseillée pour la prévention des mala-
dies cardio-vasculaires par sa richesse en acides gras essentiels comme << oméga 6 >>. Elle
est aussi riche en lipides que les autres huiles.
Olive
Le terme huile d’olive désigne exclusivement l’huile extraite du fruit de l’olivier, à l’ex-
clusion des huiles obtenues par solvants. La dénomination huile vierge est réservée à l’huile
obtenue par un procédé mécanique et à des températures qui ne détériorent pas ses carac-
téristiques et ses qualités organoleptiques et sa valeur nutritionnelle. La dénomination huile
raffinée correspond à l’huile dont le procédé d’obtention permet de conserver sa structure
triglycérique. Elle est aussi très riche en : • Vitamines A, B, K et plus particulièrement en
vitamines E, sachant qu’une huile d’olive vierge contient plus que 30 mg⁄100g. • Les provita-
mines A (exemple de carotène). • Les sels minéraux. La fabrication de l’huile d’olive néces-
site le passage par plusieurs étapes de la cueillette du fruit, à la production d’huile, en pas -
sant par le lavage, le broyage, le malaxage, le pressurage, la
Décantation et le stockage .l’huile d’olive ainsi produite doit alors être conservée à l’abri
de l’air et de la lumière.
Horaire :
*Administration 8h à 12h / 14h30 à 18h30
06h à 14h / 14h à 19h / 19h à 06h
*Raffinerie
06h à 14h / 14h à 22h
*Conditionnement
Effectif 109 personnes :
-Usine : 79 personnes
-Administration : 30 personnes
Tableau 2: Fiche technique de la société
1.6. Organigramme générale de la société :
L’aspect organisationnel de la société ne diffère pas entièrement des types d’organisation
disponible au sein d’autres établissements.
La société SIOF est organisée autour de 5 directions principales. J’ai effectuée mon stage au
sein de l’unité de conditionnement.
Chapitre 2 :
Processus de Production
Pour une meilleure consommation, l’huile devrait passer par deux grandes étapes qui sont le
raffinage et le conditionnement.
L’huile brute obtenue par pression mécanique et/ou extraction par solvant contient toujours
des impuretés. Celles-ci doivent absolument être éliminées avec un raffinage parce qu’elles
sont toxiques ou nuisible à la qualité nutritionnelle, organoleptique et à la conservation du
produit. A part l’huile au sens propre sous forme de mono, di et triglycérides, acide gras et
phospholipides, une huile brute contient aussi des substances naturelles en quantités
faibles, comme les colorants, les tocophérols, les produits d’oxydation… Mais
l’huile brute peut contenir aussi des substances contaminants, qui peuvent
être toxiques, dont la concentration va dépendre des techniques d’agriculture, des moyens
employés pour le stockage. Seul le raffinage est capable d’éliminer ces composés.
2.1.1. Définition
Le raffinage est une technologie relativement récente qui devient de plus en plus importante
dans l’industrie agroalimentaire. L’huile brute sera traitée et raffinée en passant par
plusieurs opérations.
C’est une opération qui consiste à nettoyer l’huile brute des mucilages (composés
Phosphoriques). Dans le but de se débarrasser de ces mucilages, on mélange l’huile brute
chauffée avec l’acide phosphorique à l’aide d’un mélangeur à turbine. La séparation des
mucilages se fera au cours de l’opération suivante.
Neutralisation
Les acides gras libres sont les impuretés les plus représentées dans les huiles à raffiner.
L’étape de neutralisation sert à éliminer ces composés susceptibles d’accélérer l’oxydation
de l’huile. Elle se fait à l’aide de soude caustique (Na OH) et est suivie d’un lavage à l’eau et
d’un séchage.
Lavage et séchage
Le lavage de l’huile neutralisée est réalisé à l’aide d’eau chaude (90°C) additionnée d’acide
nitrique. L’opération de séchage est nécessaire puisqu’elle consiste à éliminer les dernières
goutes d’eau restantes.
Décoloration
L’objectif de cette opération est de rendre claire la couleur de l’huile par la terre, celle-ci est
éliminée par un système de filtration. Elle sert à éliminer les pigments contenus dans l’huile.
Filtration
Cette étape permet d’obtenir une huile limpide après élimination de la terre décolorante.
Désodorisation
Cette dernière opération consiste à enlever les odeurs de l’huile décolorée. A ce stade,
l’huile est chauffée jusqu’à (250°C) en passant dans une batteuse sous vide équipée d’un
système d’échange de chaleur et de projection de vapeur, l’huile désodorisée est ensuite
refroidie à 36°C en passant dans différents échangeurs de température. La désodorisation
constitue la dernière phase du raffinage et l’huile raffinée est stockée dans des cuves sous
azote avant d’être envoyée à l’atelier de conditionnement.
Fortification
La fortification des aliments est définie comme un traitement ayant pour
but essentiel d’élever la teneur en principes nutritifs de ces aliments au-des-
sus de la valeur considérée comme normale. La fortification des aliments avec les vitamines
A et E est une stratégie très efficace pour lutter contre les troubles dus aux carences en ces
deux vitamines.
2.2. Le Conditionnement
2.2.1. Définition
Le conditionnement est un emballage primaire (1 ère enveloppe ou 1er contenant) c’est-à-dire
celui qui est au contact direct avec le produit. Moins orienté vers la protection contre
d’éventuels agents extérieurs.
Cet atelier consiste à fabriquer des bouteilles PET (1/2L, 1L, 2L et 5L) à l’aide des préformes, qui sont plus pra-
tique, plus moderne et facile à l’utilisation. Ces préformes sont chauffés, puis soufflés dans des moules à l’aide
de l’air comprimé et contrôlés, enfin stockés dans des silos. SIOF s’intéresse beaucoup à l’innovation de
ses emballages pour les rendre plus pratiques, plus modernes, garantit une conservation durable et facile à
utiliser.
Le flux physique dans ces lignes de production est décrit par le schéma synoptique suivant :
Figure 2: Schéma synoptique de la ligne SB08/SB02
*Faciliter l’utilisation du produit après achat (grâce à sa forme, ses options, son
marquage…).
Le conditionnement porte, outre la marque une multitude de renseignements sur les condi-
tions d’utilisation et de conservation du produit ainsi que différentes mentions légales obli-
gatoires.
2.2.3. Processus de Conditionnement
L’organigramme représente les différentes étapes du conditionnement citées et le nom
des machines :
Un semi produit, appelé préforme, est d’abord moulé par injection. Il s’agit d’une sorte de
tube à essai épais (2 à 4 mm) et relativement court (100 mm pour une bouteille de 1L). Cet
objet doit absolument être obtenu à l’état amorphe. Pour cela, le PET, dont l’état d’équilibre
stable à 23 °C est semi cristallin, doit être trempé dans le moule de la presse à injecter.
La préforme est dans un deuxième temps réchauffée puis introduite dans un moule ayant le
forme de la bouteille. Ce moule est refroidi à une température de 11 °C. La bouteille à
proprement parler est fabriquée en 3 étapes :
-Une tige métallique est d’abord introduite dans la préforme et en pousse le fond (à une
vitesse de l’ordre de 1 m/s).
-Le pré-soufflage avec une pression de 7bar, s’effectue pour préparer la matière à subir une
haute pression lors du soufflage.
-Une pression d’air de 5 à 9 bar est ensuite insufflée dans la préforme alors que l’étirage
continue un instant puis cesse. Les étapes d’étirage, d’étirage soufflage et de soufflage
cumulées dure de 0.2 à 0.3 s.
b)-La remplisseuse et boucheuse (CORTELLAZZI OU SE-
RAC) :
Figure 5: remplisseuse/boucheuse
Cette étape consiste à remplir les bouteilles par l’huile à l’aide de la remplisseuse. Elles sont
par la suite fermées dans la boucheuse. Les bouteilles ainsi remplie et fermées sont amenées
vers l’élément de transport (le convoyeur mécanique).
Provenant de la SBO 8 et après leur acheminement par un convoyeur aérien, les bouteilles
entrent dans la machine SERAC pour le remplissage.
Cette opération est basée sur la mesure du poids, la bouteille est mesurée avant et après
remplissage grâce à un système de balances surveillées par le poste de Contrôle et de Com-
mande de la machine, après cette opération les bouteilles seront fermées dans la bou-
cheuse. Les bouteilles ainsi remplies et fermées sont amenées vers l’élément de transport (le
convoyeur).
Les différents éléments pour lesquels le changement est nécessaire dans un passage d’un
volume à autre.
*Les réglages qui interviennent dans un changement de format sont les suivants :
Après leurs remplissages, les bouteilles se dirigent vers la machine KRONES pour leurs éti-
quetages. Elles sont entrainées par les étoiles d’entrée et de sortie et supportées par des
plateaux, et entrent en contact avec le rouleau collant, puis au magasin des étiquettes pour
être finalement étiquetées et datées.
c)-L’étiqueteuse (KRONES) :
Après leurs remplissages, les bouteilles se dirigent vers la machine KRONES pour leurs éti-
quetages et le codage :
Figure 6: Etiqueteuse
Après vient le rôle de l’étiqueteuse pour étiqueter les bouteilles en utilisant une colle spéci -
fique chauffée à plus de 150°C. Une fois étiquetées, elles seront datées et dirigées vers l’en-
caisseuse.
Elles sont entrainées par les étoiles d’entrée et de sortie et supportées par des plateaux, et
entrent en contact avec le rouleau collant, puis au magasin des étiquettes pour être finale-
ment étiquetées et datées.
Pour cette machine KRONES le changement de format consiste à changer les éléments sui-
vants :
-Les étoiles.
Figure 7: Dateur
Cette imprimante jet d’encre continu offre à la fois une grande capacité d’intégration pour
répondre à de nombreuses applications. L’imprimante à jet d’encre crée des caractères et
des images en diffusant ou en envoyant des gouttes d’encre selon un modèle déterminé par
ordinateur.
Ce type d’impression numérique est rapide et peut être actualisé en temps réel, ce qui fait
qu’un emballage peut bénéficier d’un code différent de celui de l’emballage précédent. Les
gouttes de l’encre sont sèches dès qu’elles touchent le support, par conséquent il n’y a donc
jamais de couleur, ni de bavure.
e)- La mise en carton (SAMOVI RICART) :
Après cette étape les bouteilles sont dirigées vers une encaisseuse, où elles seront remplies
dans des cartons qui sont remis par la Formeuse qui leur donne une forme parallélépipé-
dique. Les cartons sont par la suite fermés et datés puis encaissés manuellement et enfin
stockés.
Figure 9: L'encaisseuse
A l’arrivé des bouteilles deux capteurs optiques détectent la pré-
sence des bouteilles et donc le robot encaisseur et le chariot fonctionnent.
La fermeuse est une machine qui ouvre, forme et ferme la partie inférieure de car-
ton, en pliant les quatre rabats inférieurs de celui-ci, à l’aide de la colle chaude. En cas de
panne, la machine s’arrête automatiquement.
La caisse se ferme par injection de colle chaude. Le réglage des formats est très
simple et rapide. La machine est équipée de plusieurs contrôles permettant d’optimiser son
fonctionnement comme présence de cartons, produit, niveau minimum du magasin des car-
tons, accumulation à la sortie de la machine.
La machine possède un capteur qui détecte la présence du carton, la colle
chaude est alors injectée sur les deux rabats pliés, puis la machine ferme les
autres rabats, et la bonne fermeture des cartons est réalisée par de petites roues. A la fin les
cartons sont palettisés manuellement et stockés.
Si pendant longtemps la priorité des entreprises était axée sur les moyens de production,
elles se concentrent actuellement beaucoup plus sur les fonctions logistiques.
Pour atteindre cet objectif, elle doit disposer de moyens qui, bien sûr, sont d’abord un bud-
get et des hommes, mais aussi du matériel de manutention, de transport, de stockage et de
conditionnement. On peut donc admettre que la logistique, c’est prévoir, posséder, gérer et
mettre à disposition des moyens pour amener un produit en un lieu précis, dans les temps
prévus, et toutes ces opérations étant réalisées au coût optimal. Il en résulte que la logis-
tique est la méthode de synthèse des problèmes générés par le flux de produits.
Les coûts logistiques représentent, estime-t-on, jusqu’à 25 % de la valeur d’un produit dans
l’industrie des métaux, de la chimie, des pétroles et jusqu’à 30 % dans le secteur agroalimen-
taire. Ce sont là des moyennes et les 40 % sont souvent atteints. On comprend dès lors clai-
rement que, le processus productif étant rationalisé et l’appareil commercial réorganisé,
c’est sur cette fonction logistique que pourront être réalisées dorénavant les économies les
plus sensibles.
Toutes les activités de production, de stockage, de transport et de distribution doivent donc
faire appel à des moyens de manutention les plus adaptés.
3.1. Palettisation
3.1.1. Définition
La palettisation fait partie des systèmes de manutention qui se sont le plus développés au
cours des trois dernières décennies. Elle consiste à grouper un certain nombre de colis sur
un support : la palette ; l’opération de groupage est faite par un palettiseur.
A la SIOF, les colis sont mis à la main sur les palettes, les postes de palettisation sont donc
manuels et étudiés de façon que les opérateurs aient un minimum de mouvements à effec-
tuer pour leur permettre de bons rendements.
Il faut penser à aménager ces postes pour les rendre moins pénibles et améliorer les condi-
tions de travail.
Ils existent plusieurs solutions, Les industriels ont imaginé des postes manuels perfectionnés
qu’ils ont améliorés de plus en plus, et c’est alors que sont apparus sur le marché des
appareils de palettisation, d’abord semi-automatiques, dans lesquels l’opérateur doit
effectuer un travail de rangement ou un travail de commande de mécanisme, puis
Complètement automatiques, c’est-à-dire pouvant travailler sans la présence d’un opérateur.
Parallèlement à ce développement des appareils, les colis aussi se sont transformés.
Alors que pour les premières expériences de palettisation les colis utilisés n’avaient aucune
spécificité, au fur et à mesure de l’évolution des palettiseurs, les exploitants se sont mis à
l’heure de la mécanique en étudiant des colis mieux appropriés pour la palette et la paletti-
sation.
La palettisation s’étant développée dans tous les secteurs d’activité industrielle, la diversité
des produits, les quantités produites et les façons de les produire ont très vite entraîné une
multitude de types de palettiseurs. L’imagination des constructeurs dans ce domaine est
particulièrement florissante, et il est apparu nécessaire de faire une classification de ces ap-
pareils et de définir leur domaine d’application pour permettre un choix.
Figure12:Palette
Figure 13:Système automatique de Palettisation
Les arrêts non techniques les plus fréquents sur les deux lignes, sont le blocage magasin,
le manque de palettes et le manque d’huile.
Nous suggérons ainsi des solutions bénéfiques dans ce sens :
Améliorer la gestion de la production.
Essayer de mieux organiser le local du stock des produits finis.
Augmenter le nombre des palettes.
La souffleuse SBO2 joue un rôle principal dans le conditionnement des huiles. Il consiste
à former les bouteilles de 2L et 5 L, en se basant sur le soufflage des préformes de PET
après chauffage à une température d’environ 110°C dans un four à lampes infrarouges. La
SBO2 comporte 2 moules de cadence 820/h bouteilles chacun. Cette machine s’est avéré
l’une des plus critiques lors de l’étude Pareto faite précédemment. Le seul problème
remarqué avec (79.93%) c’est le nettoyage qui consiste une action préventive.
Après leurs remplissages, les bouteilles se dirigent vers la machine KRONES pour leurs
étiquetages. Elles sont entraînées par les étoiles d’entrée et de sortie pour les mettre en
contact avec le rouleau collant afin d’étaler un peu de colle sur les bouteilles, ensuite elles
passent devant le magasin des étiquettes pour être finalement étiquetée.
http://www.etudier.com/dissertations/Rapports-De-Stage/217560.html
http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/conclusion-rapport-de-stage.html
http://ma.kompass.com/c/societe-industrielle-oleicole-de-fes/ma0781000/
http://dehoils.com/siof.html