Vous êtes sur la page 1sur 41

Institut supérieur du génie appliqué (IGA)

Stage ouvrier : Etude de processus


de raffinage et conditionnement

2EI

Du 01 Juillet au 31 Juillet 2015

Du 01 Juillet Au 31 Juillet 2015

Préparé par : Sous la direction de :


Mlle. LAKHDAR Ahlam
Mr. NAOUAL Rachid
Mr. MEZGUELDI Hamid

Année universitaire 2014/2015


Remerciement

Durant mon stage, j’ai été intégré dans le service conditionnement de la


Société Industrielle Oléicole de Fès (SIOF). Pendant un mois, j’ai partagé le quo-
tidien de cet organisme , formé d'ouvriers et de responsables de différentes
équipes de travail .Je remercie donc tous les membres pour leur accueil chaleu-
reux, leur coopération et pour m’avoir permis d’évoluer dans un milieu aussi
convivial.

J’exprime mes vifs remerciements à Monsieur ER-RAFIK Younes, directeur


général de la Société qui m’a offert l’opportunité d’effectuer ce stage.

Très grands sont les sentiments de gratitude et de considération que j’ex-


prime à l’égard de tous les membres de la société qui m’ont aidé à améliorer
mes connaissances et mes compétences durant la période du stage depuis ma
réception, et spécialement :

*Mr. NAOUAL Rachid mon encadrant a L’I.G.A- Fès pour avoir accepté de
juger ce travail, pour ses conseils et son grand soutien.

* Mr MEZGUELDI Hamid, mon encadrant à SIOF, pour son aide.

*Mme ABBADI Ilham pour son aide précieuse tout au long de ma période
de stage.

*Mlle FARROUDI Fatima pour son soutien, sa disponibilité et ses conseils.


Je tiens également à remercier les stagiaires pour leur sympathie et amitié.
Liste des figures

Figure 1:Organigramme de la SIOF.....................................................14


Figure 2: Schéma synoptique de la ligne SB08/SB02..........................19
Figure 3: Processus de Conditionnement...........................................21
Figure 4: La souffleuse SIDEL..............................................................22
Figure 5: remplisseuse/boucheuse....................................................24
Figure 6: Etiqueteuse.........................................................................26
Figure 7: Dateur.................................................................................28
Figure 8: SAMOVI Ricart.....................................................................29
Figure 9: L'encaisseuse.......................................................................29
Figure 10: La fermeuse.......................................................................30
Figure 11: Description d'une ligne de production..............................31
Figure12:Palette.................................................................................34
Figure 13:Système automatique de Palettisation..............................35
Figure 14:Blocage magasin.................................................................35
Figure 15: Manque de palette............................................................36
Figure 16: Un rayonnage dynamique.................................................37
Liste des tableaux

Tableau 1: Les différents produits fabriqués par la SIOF......................9


Tableau 2: Fiche technique de la société...........................................12
Tableau 3: Description des deux lignes de production.......................18
Sommaire

Remerciement………………………………………………………………………………………………2

Liste des figures…………………………………………………………………………………………….3

Liste des tableaux………………………………………………………………………………………….4

Sommaire ……………………………………………………………………………………………………….5-6

Introduction générale……………………………………………………………………………………..7

Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise et son domaine d’activité………………..8

1.1. Historique…………………………………………………………………………………………………9

1.2. Activité…………………………………………………………………………………………………….10

1.3. Produits……………………………………………………………………………………………………10

1.4. La nature des huiles élaborées par la SIOF………………………………………………11-12

1.5. Fiche signalétique…………………………………………………………………………………….13

1.6. Organigramme générale de la société………………………………………………………14-15

Chapitre 2 : Processus de Production………………………………………………………………16

2.1. Raffinage…………………………………………………………………………………………………17

2.1.1. Définition…………………………………………………………………………………..17

2.1.2. Description des étapes du raffinage………………………………………….18

2.2. Conditionnement………………………………………………………………………………………19

2.2.1. Définition……………………………………………………………………………………19

2.2.2. Description des lignes………………………………………………………………..19-20

2.2.3. Processus du conditionnement…………………………………………………..22


2.2.4. Description des étapes de
conditionnement……………………………….25-32

Chapitre 3 : Apports Personnels et Propositions…………………………………..33

3.1. Palettisation………………………………………………………………………………….34

3.1.1. Définition………………………………………………………………………..34

3.2.1. Problème constaté à la SIOF………………………………………….35

3.2. Amélioration des arrêts non techniques………………………………………..36-37

3.3. Amélioration des arrêts techniques……………………………………………..38-39

Conclusion et prescriptives…………………………………………………………………40

Références Bibliographie……………………………………………………………….....41
Introduction Générale

A l’Institut du Génie Appliqué de Fès (IGA) les élèves ingénieurs en 2éme année sont ame -
nés à effectuer un stage d’un mois de durée au sein des entreprises actives appartenant à
différents secteurs.

Un stage ouvrier constitue une opportunité bénéfique à l’élève ingénieur lui attribuant la
faculté de découvrir un établissement industriel dans lequel un ingénieur exploite ses
propres compétences afin d’assurer la continuité de cet établissement dans un environne-
ment compétitif.

Dans cette optique, j’ai choisi d’effectuer mon stage d’observation à la Société Industrielle
Oléicole de Fès (SIOF) qui représente un pilier de l’économie Marocaine.

Au cours de cette période de stage, je suis parvenue à assimiler le processus d’obtention de


l’huile végétale, un processus comprenant plusieurs étapes dont le raffinage et le condition-
nement.

Ce rapport présente un bilan sur les compétences et les connaissances que j’ai acquises tout
au long du stage et s’articule autour de trois parties :

Dans un 1er lieu, je présenterai la Société Industrielle Oléicole de Fès et ses activités, ensuite
je me concentrerai sur deux processus fondamentaux de production : Le conditionnement et
le raffinage, et finalement je consacrerai un chapitre où je proposerai certaines solutions
pouvant être utiles à la société.
Chapitre 1 :

PRESENTATION DE L’EN-
TREPRISE ET SON DO-
MAINE D’ACTIVITE
La Société Industrielle Oléicole de Fès (SIOF) est une société anonyme à vocation agro-
alimentaire, plus précisément dans le domaine de l’extraction, raffinage, et le
conditionnement des huiles alimentaires et conserve des olives, avec un capital qui atteint
42 000 000 DHS, dont les actions sont réparties entre la famille LAHBABI (9 associés).

1.1. Historique

Créée en 1961 sous forme d’une Société à Responsabilités Limitées (S.A.R.L), la SIOF est une
réalisation familiale qui n’a pas cessé de développer ses moyens, de diversifier et
d’améliorer la qualité de ses produits.

Au départ l’activité initiale de la société était simplement la pression des olives, l’extraction
de l’huile de grignon et la conserve des olives.

En 1966, SIOF a pu installer une raffinerie d’huile de table, avec une capacité de 12000
tonnes par an.

En 1972, la société a intégré dans ses activités une usine de fabrication des emballages
en plastique et un nouvel atelier pour les matériaux nécessaire au remplissage, capsulage et
étiquetage des bouteilles (½ L, 1L, 2L, 5L).

En 1977, et grâce à cette nouvelle installation, la société est devenue un complexe


important pour le capsulage et l’étiquetage des produits.

En 1978, le produit de la SIOF s’est étendu dans tout le royaume grâce au lancement de
la première compagne publicitaire, l’ouverture des dépôts aux différentes régions du
Royaume, le recrutement des représentants et surtout l’installation d’un nouveau système
de décilage (élimination des cires) avec deux matériaux de remplissage. Tout cela a permis à
la société 10 de devenir plus proche au consommateur surtout avec ses différents produits
de haute qualité.

En 1980, et afin d’augmenter sa production, l’entreprise a réalisé une installation de


raffinage d’une capacité de 30000 tonnes par an.

A partir de 1985, elle s’est transformée en une société anonyme S.A avec un capital de
30 millions de dirhams dont les actions sont reparties entre la famille LAHBABI.
En 1993, l’entreprise a mis en place une raffinerie d’huile brute à base de soja.

En 2002-2003, la société a installée deux chaines de production pour la fabrication des


bouteilles de PET (type de plastique). Pour le conditionnement des huiles en format 1/2L, 1L,
2L et 5L.

1.2. Activités
La société SIOF raffine, conditionne et commercialise une large gamme d’huiles et d’olives
de conserve.
Pour atteindre ses objectifs en termes de production, l’entreprise s’est installée
progressivement sur trois sites:
Le premier au quartier industriel DOKARAT à Fès dont les activités sont : le raffinage
et conditionnement des huiles alimentaires.
Le deuxième au quartier industriel SIDI BRAHIM à Fès qui a intégrer l’extraction des
huiles de grignon et la conserve et conditionnement d’olives de table.
Et le troisième à Ain TAOUJDAT, spécialisé en extraction des huiles de grignon et qui
intègre l’amont agricole.
La SIOF commercialise ses produits au Maroc à travers un grand réseau de
distribution ainsi qu’à l’international avec des partenaires de grande envergure.

1.3. Produits

La SIOF produit une large gamme des huiles qui lui permettent de toucher un grand nombre
de consommateurs, elle est régulièrement exposée à une forte concurrence de la part du
premier sur le marché des huileries au Maroc LESIEUR CRISTAL.
L’usine de DOKKARAT produit quatre types d’huiles alimentaires qui sont destinées au
marché local mais également à l’exportation.

Le tableau suivant permet de distinguer ces quatre types :

Catégorie des produits Marque commerciale Année de lancement


sur le marché national
Huile de soja raffinée SIOF 1978
Huile de tournesol raffinée FRIOR 1992
Huile d’olive vierge MLY DRISS 1993
Huile de grignon d’olive ANDALOUSSIA 1996
Tableau 1: Les différents produits fabriqués par la SIOF
1.4. La nature des huiles élaborées par la SIOF

Grignon

Les grignons sont un sous-produit du processus d'extraction de l'huile d'olive composé


des peaux, des résidus de la pulpe et des fragments des noyaux. Les grignons sont les résidus
solides résultant de l'extraction d'huile, alors que les résidus liquides sont dénommés mar-
gines. Les grignons sont séchés, broyés et traités par des solvants.

Soja

Le terme désigne aussi ses graines, qui constituent l’un des aliments naturels les plus
riches en protéines, lipides, glucides, vitamines A et B, Potassium, Calcium, Magnésium, Zinc
et Fer, il contient aussi des acides gras polyinsaturés, la lécithine qui a une action hypocho-
lestérolémiante, donc il possède des propriétés nutritives et énergétiques nécessaires pour
le corps humain.
Tournesol

Le tournesol ou le grand soleil est une grande plante annuelle, appartenant à la Famille des
Astéracées, son nom scientifique est Hélianthes anus. C’est une plante oléagineuse très riche
en huile alimentaire (environ 40% de leur composition). Le principal domaine d’application
des huiles de tournesol est l’alimentation humaine, comme huile de salade, huile de cuisine
ou pour la préparation des margarines 11 L’huile de tournesol est extraite des graines décor-
tiquées soit par broyage soit par extraction. Elle est conseillée pour la prévention des mala-
dies cardio-vasculaires par sa richesse en acides gras essentiels comme << oméga 6 >>. Elle
est aussi riche en lipides que les autres huiles.

Olive

Le terme huile d’olive désigne exclusivement l’huile extraite du fruit de l’olivier, à l’ex-
clusion des huiles obtenues par solvants. La dénomination huile vierge est réservée à l’huile
obtenue par un procédé mécanique et à des températures qui ne détériorent pas ses carac-
téristiques et ses qualités organoleptiques et sa valeur nutritionnelle. La dénomination huile
raffinée correspond à l’huile dont le procédé d’obtention permet de conserver sa structure
triglycérique. Elle est aussi très riche en : • Vitamines A, B, K et plus particulièrement en
vitamines E, sachant qu’une huile d’olive vierge contient plus que 30 mg⁄100g. • Les provita-
mines A (exemple de carotène). • Les sels minéraux. La fabrication de l’huile d’olive néces-
site le passage par plusieurs étapes de la cueillette du fruit, à la production d’huile, en pas -
sant par le lavage, le broyage, le malaxage, le pressurage, la

Décantation et le stockage .l’huile d’olive ainsi produite doit alors être conservée à l’abri
de l’air et de la lumière.

1.5. Fiche Signalétique


Le tableau présente la fiche signalétique globale de l’entreprise :

Raison social SIOF : société industrielle oléicole de Fès


Siège social 29, rue Pictet, zone industrielle DOKKARAT,
Fès
Activités *Raffinage des huiles alimentaires
*Fabrication des emballages
*Conditionnement des huiles alimentaires
CNSS 1700518
RC 13417
TEL 0535625952
FAX 0535628551
Viabilisation Réseaux d’eau potable, d’électricité et de
téléphone
Superficie totale 8298 m²
Superficie couverte du locale 6041 m²

Horaire :
*Administration 8h à 12h / 14h30 à 18h30
06h à 14h / 14h à 19h / 19h à 06h
*Raffinerie
06h à 14h / 14h à 22h
*Conditionnement
Effectif 109 personnes :
-Usine : 79 personnes
-Administration : 30 personnes
Tableau 2: Fiche technique de la société
1.6. Organigramme générale de la société :
L’aspect organisationnel de la société ne diffère pas entièrement des types d’organisation
disponible au sein d’autres établissements.

La société SIOF est organisée autour de 5 directions principales. J’ai effectuée mon stage au
sein de l’unité de conditionnement.

Il se présente de la manière suivante :

Chapitre 2 :
Processus de Production

Figure 1:Organigramme de la SIOF


2.1. Raffinage

Pour une meilleure consommation, l’huile devrait passer par deux grandes étapes qui sont le
raffinage et le conditionnement.

L’huile brute obtenue par pression mécanique et/ou extraction par solvant contient toujours
des impuretés. Celles-ci doivent absolument être éliminées avec un raffinage parce qu’elles
sont toxiques ou nuisible à la qualité nutritionnelle, organoleptique et à la conservation du
produit. A part l’huile au sens propre sous forme de mono, di et triglycérides, acide gras et
phospholipides, une huile brute contient aussi des substances naturelles en quantités
faibles, comme les colorants, les tocophérols, les produits d’oxydation… Mais
l’huile brute peut contenir aussi des substances contaminants, qui peuvent
être toxiques, dont la concentration va dépendre des techniques d’agriculture, des moyens
employés pour le stockage. Seul le raffinage est capable d’éliminer ces composés.

2.1.1. Définition
Le raffinage est une technologie relativement récente qui devient de plus en plus importante
dans l’industrie agroalimentaire. L’huile brute sera traitée et raffinée en passant par
plusieurs opérations.

2.1.2. Description des étapes du raffinage

Démucilagination (ou dégommage)

C’est une opération qui consiste à nettoyer l’huile brute des mucilages (composés
Phosphoriques). Dans le but de se débarrasser de ces mucilages, on mélange l’huile brute
chauffée avec l’acide phosphorique à l’aide d’un mélangeur à turbine. La séparation des
mucilages se fera au cours de l’opération suivante.

Neutralisation

Les acides gras libres sont les impuretés les plus représentées dans les huiles à raffiner.
L’étape de neutralisation sert à éliminer ces composés susceptibles d’accélérer l’oxydation
de l’huile. Elle se fait à l’aide de soude caustique (Na OH) et est suivie d’un lavage à l’eau et
d’un séchage.

Lavage et séchage
Le lavage de l’huile neutralisée est réalisé à l’aide d’eau chaude (90°C) additionnée d’acide
nitrique. L’opération de séchage est nécessaire puisqu’elle consiste à éliminer les dernières
goutes d’eau restantes.

Décoloration

L’objectif de cette opération est de rendre claire la couleur de l’huile par la terre, celle-ci est
éliminée par un système de filtration. Elle sert à éliminer les pigments contenus dans l’huile.
Filtration
Cette étape permet d’obtenir une huile limpide après élimination de la terre décolorante.
Désodorisation
Cette dernière opération consiste à enlever les odeurs de l’huile décolorée. A ce stade,
l’huile est chauffée jusqu’à (250°C) en passant dans une batteuse sous vide équipée d’un
système d’échange de chaleur et de projection de vapeur, l’huile désodorisée est ensuite
refroidie à 36°C en passant dans différents échangeurs de température. La désodorisation
constitue la dernière phase du raffinage et l’huile raffinée est stockée dans des cuves sous
azote avant d’être envoyée à l’atelier de conditionnement.
Fortification
La fortification des aliments est définie comme un traitement ayant pour
but essentiel d’élever la teneur en principes nutritifs de ces aliments au-des-
sus de la valeur considérée comme normale. La fortification des aliments avec les vitamines
A et E est une stratégie très efficace pour lutter contre les troubles dus aux carences en ces
deux vitamines.

2.2. Le Conditionnement
2.2.1. Définition
Le conditionnement est un emballage primaire (1 ère enveloppe ou 1er contenant) c’est-à-dire
celui qui est au contact direct avec le produit. Moins orienté vers la protection contre
d’éventuels agents extérieurs.

PET (Polyéthylène Téréphtalique) :

Cet atelier consiste à fabriquer des bouteilles PET (1/2L, 1L, 2L et 5L) à l’aide des préformes, qui sont plus pra-
tique, plus moderne et facile à l’utilisation. Ces préformes sont chauffés, puis soufflés dans des moules à l’aide
de l’air comprimé et contrôlés, enfin stockés dans des silos. SIOF s’intéresse beaucoup à l’innovation de
ses emballages pour les rendre plus pratiques, plus modernes, garantit une conservation durable et facile à
utiliser.

2.2.2. Description des lignes


Le magasin de conditionnement est un magasin où l’huile raffinée se remplie dans des bou-
teilles ou bidons qui s’emballent dans les cartons ensuite dans des palettes et se déposent
dans le stock des produits finis. Le magasin est constitué de deux lignes de production :
1. Une ligne 1 : ½ L / 1 L PET dans laquelle le remplissage se fait d’une façon mas-
sique.
2. Une ligne 2 : 2L / 5L PET ou le remplissage est volumique.
Les deux lignes de production sont constituées des machines sui-
vantes :

Tableau 3: Description des deux lignes de production

Le flux physique dans ces lignes de production est décrit par le schéma synoptique suivant :
Figure 2: Schéma synoptique de la ligne SB08/SB02

Le rôle du conditionnement est:

*Protéger le contenu afin qu’il conserve toute sa qualité.

*Faciliter l’étalage et la reconnaissance du produit dans les points de vente.

*Captiver le choix du client parmi plusieurs produits concurrentiels.

*Faciliter l’utilisation du produit après achat (grâce à sa forme, ses options, son
marquage…).

*Protéger le consommateur contre d’éventuels risques chimiques.

Le conditionnement porte, outre la marque une multitude de renseignements sur les condi-
tions d’utilisation et de conservation du produit ainsi que différentes mentions légales obli-
gatoires.
2.2.3. Processus de Conditionnement
L’organigramme représente les différentes étapes du conditionnement citées et le nom
des machines :

Figure 3: Processus de Conditionnement


2.2.4. Description des étapes de Conditionnement

a)-La souffleuse (SIDEL) :


Figure 4: La souffleuse SIDEL
Le soufflage bi-étirage de bouteilles est un procédé de fabrication de corps creux, plus
précisément de bouteilles. Il est particulièrement adapté au PET.
Les préformes subissent un chauffage dans un four qui contient des lampes à IR pour que la
matière devienne moule ;
Un étirage par une tige d’élongation qui donne à la bouteille la hauteur prévue ;
Le pré-soufflage avec une pression de 7bar, s’effectue pour préparer la matière à subir une
haute pression lors du soufflage ;
Le soufflage à une pression de 40bar.
A l’aide du dégazage, la bouteille sort du moule avec le dégagement de l’air qui donne la
forme finale à la bouteille. Une fois les bouteilles soufflées sont obtenus ils sont acheminées
par le convoyeur à air comprimé vers la remplisseuse.
Ce procédé est composé de deux étapes :

Un semi produit, appelé préforme, est d’abord moulé par injection. Il s’agit d’une sorte de
tube à essai épais (2 à 4 mm) et relativement court (100 mm pour une bouteille de 1L). Cet
objet doit absolument être obtenu à l’état amorphe. Pour cela, le PET, dont l’état d’équilibre
stable à 23 °C est semi cristallin, doit être trempé dans le moule de la presse à injecter.

La préforme est dans un deuxième temps réchauffée puis introduite dans un moule ayant le
forme de la bouteille. Ce moule est refroidi à une température de 11 °C. La bouteille à
proprement parler est fabriquée en 3 étapes :

-Une tige métallique est d’abord introduite dans la préforme et en pousse le fond (à une
vitesse de l’ordre de 1 m/s).

-Le pré-soufflage avec une pression de 7bar, s’effectue pour préparer la matière à subir une
haute pression lors du soufflage.

-Une pression d’air de 5 à 9 bar est ensuite insufflée dans la préforme alors que l’étirage
continue un instant puis cesse. Les étapes d’étirage, d’étirage soufflage et de soufflage
cumulées dure de 0.2 à 0.3 s.
b)-La remplisseuse et boucheuse (CORTELLAZZI OU SE-
RAC) :

Figure 5: remplisseuse/boucheuse

Cette étape consiste à remplir les bouteilles par l’huile à l’aide de la remplisseuse. Elles sont
par la suite fermées dans la boucheuse. Les bouteilles ainsi remplie et fermées sont amenées
vers l’élément de transport (le convoyeur mécanique).
Provenant de la SBO 8 et après leur acheminement par un convoyeur aérien, les bouteilles
entrent dans la machine SERAC pour le remplissage.

Cette opération est basée sur la mesure du poids, la bouteille est mesurée avant et après
remplissage grâce à un système de balances surveillées par le poste de Contrôle et de Com-
mande de la machine, après cette opération les bouteilles seront fermées dans la bou-
cheuse. Les bouteilles ainsi remplies et fermées sont amenées vers l’élément de transport (le
convoyeur).

Les différents éléments pour lesquels le changement est nécessaire dans un passage d’un
volume à autre.

-Le guide des bouteilles.

-Les étoiles de distribution.

-Le plateau bouchant.

*Les réglages qui interviennent dans un changement de format sont les suivants :

-La hauteur de la machine en utilisant une manivelle.

-La hauteur de la boucheuse de la même manière.

-La hauteur du plateau d’alimentation des bouchons.

-Réglage de la largeur d’entrée des bouteilles.

Après leurs remplissages, les bouteilles se dirigent vers la machine KRONES pour leurs éti-
quetages. Elles sont entrainées par les étoiles d’entrée et de sortie et supportées par des
plateaux, et entrent en contact avec le rouleau collant, puis au magasin des étiquettes pour
être finalement étiquetées et datées.
c)-L’étiqueteuse (KRONES) :
Après leurs remplissages, les bouteilles se dirigent vers la machine KRONES pour leurs éti-
quetages et le codage :

Figure 6: Etiqueteuse
Après vient le rôle de l’étiqueteuse pour étiqueter les bouteilles en utilisant une colle spéci -
fique chauffée à plus de 150°C. Une fois étiquetées, elles seront datées et dirigées vers l’en-
caisseuse.

Elles sont entrainées par les étoiles d’entrée et de sortie et supportées par des plateaux, et
entrent en contact avec le rouleau collant, puis au magasin des étiquettes pour être finale-
ment étiquetées et datées.

Pour cette machine KRONES le changement de format consiste à changer les éléments sui-
vants :

-Les plateaux d’entrainement.

-Les rouleaux collant.

-Les magasins des étiquettes.

-Les étoiles.

-La vis d’alimentation.

-Les guides des bouteilles.

La reconfiguration de la machine KRONES nécessite les réglages suivants :

-Régler la position du support du rouleau de la colle à chaud.

-Régler la position des magasins des étiquettes.

- La hauteur de la machine (automatiquement réglable par un moteur).


d)-Dateur (S7) :

Figure 7: Dateur

Cette imprimante jet d’encre continu offre à la fois une grande capacité d’intégration pour
répondre à de nombreuses applications. L’imprimante à jet d’encre crée des caractères et
des images en diffusant ou en envoyant des gouttes d’encre selon un modèle déterminé par
ordinateur.

Ce type d’impression numérique est rapide et peut être actualisé en temps réel, ce qui fait
qu’un emballage peut bénéficier d’un code différent de celui de l’emballage précédent. Les
gouttes de l’encre sont sèches dès qu’elles touchent le support, par conséquent il n’y a donc
jamais de couleur, ni de bavure.
e)- La mise en carton (SAMOVI RICART) :

Figure 8: SAMOVI Ricart

Après cette étape les bouteilles sont dirigées vers une encaisseuse, où elles seront remplies
dans des cartons qui sont remis par la Formeuse qui leur donne une forme parallélépipé-
dique. Les cartons sont par la suite fermés et datés puis encaissés manuellement et enfin
stockés.

Comment fonctionne l’Encaisseuse ?

Figure 9: L'encaisseuse
A l’arrivé des bouteilles deux capteurs optiques détectent la pré-
sence des bouteilles et donc le robot encaisseur et le chariot fonctionnent.

A savoir que la descente et la montée du robot encaisseur sont supportées par un


contre poids lié par un système de chaîne de roue denté ayant un rapport de vitesse fixe
et une durée de vie très importante que tout autre moyen de liaison.

f)- La fermeuse (SAMOVI) :

Figure 10: La fermeuse

La fermeuse est une machine qui ouvre, forme et ferme la partie inférieure de car-
ton, en pliant les quatre rabats inférieurs de celui-ci, à l’aide de la colle chaude. En cas de
panne, la machine s’arrête automatiquement.

La caisse se ferme par injection de colle chaude. Le réglage des formats est très
simple et rapide. La machine est équipée de plusieurs contrôles permettant d’optimiser son
fonctionnement comme présence de cartons, produit, niveau minimum du magasin des car-
tons, accumulation à la sortie de la machine.
La machine possède un capteur qui détecte la présence du carton, la colle
chaude est alors injectée sur les deux rabats pliés, puis la machine ferme les
autres rabats, et la bonne fermeture des cartons est réalisée par de petites roues. A la fin les
cartons sont palettisés manuellement et stockés.

Schéma synoptique d’une ligne de conditionnement :

Figure 11: Description d'une ligne de production


Chapitre 3 :
Apports Personnels et Proposi-
tions
Durant ma période de stage passée à la Société Industrielle Oléicole de Fès,
je suis parvenue à découvrir de nouvelles notions concernant l’industrie et facilitant le déve-
loppement et la continuité de chaque société. Cependant, je suis arrivée à constater
quelques défaillances pouvant nuire à l’évolution de la SIOF.

Si pendant longtemps la priorité des entreprises était axée sur les moyens de production,
elles se concentrent actuellement beaucoup plus sur les fonctions logistiques.

La logistique a pour objectif d’assurer le flux de produits traversant l’entreprise.

Pour atteindre cet objectif, elle doit disposer de moyens qui, bien sûr, sont d’abord un bud-
get et des hommes, mais aussi du matériel de manutention, de transport, de stockage et de
conditionnement. On peut donc admettre que la logistique, c’est prévoir, posséder, gérer et
mettre à disposition des moyens pour amener un produit en un lieu précis, dans les temps
prévus, et toutes ces opérations étant réalisées au coût optimal. Il en résulte que la logis-
tique est la méthode de synthèse des problèmes générés par le flux de produits.
Les coûts logistiques représentent, estime-t-on, jusqu’à 25 % de la valeur d’un produit dans
l’industrie des métaux, de la chimie, des pétroles et jusqu’à 30 % dans le secteur agroalimen-
taire. Ce sont là des moyennes et les 40 % sont souvent atteints. On comprend dès lors clai-
rement que, le processus productif étant rationalisé et l’appareil commercial réorganisé,
c’est sur cette fonction logistique que pourront être réalisées dorénavant les économies les
plus sensibles.
Toutes les activités de production, de stockage, de transport et de distribution doivent donc
faire appel à des moyens de manutention les plus adaptés.

3.1. Palettisation
3.1.1. Définition
La palettisation fait partie des systèmes de manutention qui se sont le plus développés au
cours des trois dernières décennies. Elle consiste à grouper un certain nombre de colis sur
un support : la palette ; l’opération de groupage est faite par un palettiseur.

3.1.2. Problème constaté à la SIOF

A la SIOF, les colis sont mis à la main sur les palettes, les postes de palettisation sont donc
manuels et étudiés de façon que les opérateurs aient un minimum de mouvements à effec-
tuer pour leur permettre de bons rendements.
Il faut penser à aménager ces postes pour les rendre moins pénibles et améliorer les condi-
tions de travail.
Ils existent plusieurs solutions, Les industriels ont imaginé des postes manuels perfectionnés
qu’ils ont améliorés de plus en plus, et c’est alors que sont apparus sur le marché des
appareils de palettisation, d’abord semi-automatiques, dans lesquels l’opérateur doit
effectuer un travail de rangement ou un travail de commande de mécanisme, puis
Complètement automatiques, c’est-à-dire pouvant travailler sans la présence d’un opérateur.
Parallèlement à ce développement des appareils, les colis aussi se sont transformés.
Alors que pour les premières expériences de palettisation les colis utilisés n’avaient aucune
spécificité, au fur et à mesure de l’évolution des palettiseurs, les exploitants se sont mis à
l’heure de la mécanique en étudiant des colis mieux appropriés pour la palette et la paletti-
sation.
La palettisation s’étant développée dans tous les secteurs d’activité industrielle, la diversité
des produits, les quantités produites et les façons de les produire ont très vite entraîné une
multitude de types de palettiseurs. L’imagination des constructeurs dans ce domaine est
particulièrement florissante, et il est apparu nécessaire de faire une classification de ces ap-
pareils et de définir leur domaine d’application pour permettre un choix.

Figure12:Palette
Figure 13:Système automatique de Palettisation

Le blocage du magasin et le manque de palettes représentent 86% du temps total d’arrêts


donc il faut les traiter en priorité.
Une palette est une plateforme de stockage, de manutention et de transport .Elle est
conçue pour être manipulée par des chariots élévateurs ou transpalettes.
Quand les produits sont finis, ils seront remplis dans des cartons puis ils sont stockés au
magasin. Quand la capacité de celui-ci est dépassée, les cartons sont déposés au sol à la
sortie du magasin, c’est le blocage magasin.

Figure 14:Blocage magasin


Figure 15: Manque de palette

3.2. Amélioration des arrêts non techniques


L’investissement dans un rayonnage dynamique permet de résoudre le problème de
manque de palette, et de blocage du magasin en même temps. Le manque de palette est lié
au blocage du magasin, car même si on a un nombre de palette suffisant, et si le magasin est
bloqué on ne peut pas les utilise, on a proposé d’intégrer un rayonnage dynamique qui
permet d’augmenter la surface de stockage de 25 à 40% et de gagner de la place.

Définition : Un rayonnage dynamique c’est un système de stockage dynamique adapté à la


préparation de commande et à la création de stocks tampons en zone de fabrication.
Parmi les avantages de ces rayonnages dynamiques nous citons:
 De grands volumes de palettes peuvent être gérés grâce à des rayonnages
dynamiques pouvant mesurer plusieurs mètres.
 Le principe FIFO est appliqué : premier entré premier sorti, contrôle des dates de
péremption, suivi précis des lots et des séries de fabrication.
 Trajets énormément réduits.
 Bon aperçu de tous les articles stockés.

Les arrêts non techniques les plus fréquents sur les deux lignes, sont le blocage magasin,
le manque de palettes et le manque d’huile.
Nous suggérons ainsi des solutions bénéfiques dans ce sens :
 Améliorer la gestion de la production.
 Essayer de mieux organiser le local du stock des produits finis.
 Augmenter le nombre des palettes.

 Gérer le temps de commande d’huile brute.


 Synchroniser les opérations de raffinage et de conditionnement.

Figure 16: Un rayonnage dynamique

3.3. Amélioration des arrêts techniques


Plan d’action pour la SIDEL :

La souffleuse SBO2 joue un rôle principal dans le conditionnement des huiles. Il consiste
à former les bouteilles de 2L et 5 L, en se basant sur le soufflage des préformes de PET
après chauffage à une température d’environ 110°C dans un four à lampes infrarouges. La
SBO2 comporte 2 moules de cadence 820/h bouteilles chacun. Cette machine s’est avéré
l’une des plus critiques lors de l’étude Pareto faite précédemment. Le seul problème
remarqué avec (79.93%) c’est le nettoyage qui consiste une action préventive.

Plan d’action pour la KRONES :

Après leurs remplissages, les bouteilles se dirigent vers la machine KRONES pour leurs
étiquetages. Elles sont entraînées par les étoiles d’entrée et de sortie pour les mettre en
contact avec le rouleau collant afin d’étaler un peu de colle sur les bouteilles, ensuite elles
passent devant le magasin des étiquettes pour être finalement étiquetée.

Les arrêts les plus pénalisants de cette machine sont :


L’attente de l’augmentation de la température de colle et le mauvais collage des étiquettes.
Attente d’augmentation de la température de la colle Cet arrêt représente 30.76% du
temps total d’arrêt de la KRONES.
Cause :
La machine de colle a besoin à chaque début de semaine de 20 min après le démarrage de
la machine pour que la température de colle puisse atteindre la température fixée au
préalable.
Pendant la durée de notre stage, nous avons remarqué que ce problème a
été résolu, en automatisant le système, en effet la machine démarre
automatiquement une heure avant l’arrivée des opérateurs.
Mauvais collage des étiquettes Avec 23.07% du temps total d’arrêt, ce problème nécessite
un intérêt particulier.
Cause :
Plusieurs facteurs peuvent en être la cause :
 Déréglage magasin des étiquettes.
 Température ambiante élevée.
 Bouteilles débordées.
 Suggestions :
 Ajuster les profils du convoyeur qui transporte les bouteilles jusqu’à l’étiqueteuse.
 Eviter le changement des types de colles.
 Eviter le stockage des étiquettes dans un endroit humide.
 Contrôler la qualité des étiquettes.
Conclusion et prescriptives

L’objectif principal de ce stage était la découverte du monde de l’en-


treprise et l’adaptation de mes connaissances théoriques par rapport a
ce qui existe dans le marché, ce stage a totalement répondu à mes at-
tentes. Toutefois on a pu constater qu’il y a une grande différence
entre la théorie et son application dans le monde professionnel. En ef-
fet, les priorités ne sont pas les mêmes, il faut faire preuve d’une
grande réactivité et autonomie dans l’entreprise et savoir tenir compte
des disponibilités de chacun.
Il convient de souligner un autre point important qui nous per-
mis une adaptation rapide dans un nouveau contexte : C’est la
confiance que l’on m’a accordé à SIOF.
En effet, la confiance est selon moi un atout indéniable dans l’intégra-
tion d’une nouvelle structure, car elle nous a permis d’y trouver facile-
ment ma place. Tout au long de mon stage, on a travaillé en autono-
mie, ce qui m’a fallu apprendre à gérer le temps pour essayer deve-
nir à bout du travail demandé.
Ce stage est donc pour moi une expérience enrichissante car il m’a fait
progresser dans de nombreux domaines comme le domaine tech-
nique et relationnel.
Grâce à ce stage, on a une idée beaucoup plus précise du travail en en-
treprise et l’assurance que je me dirige dans la bonne voie.
On gardera donc un très bon souvenir de ce stage qui m’a per-
mis de découvrir une passion pour le travail.
Références bibliographiques
https://fr.wikipedia.org/wiki/SIOF

http://www.etudier.com/dissertations/Rapports-De-Stage/217560.html

http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/conclusion-rapport-de-stage.html

http://ma.kompass.com/c/societe-industrielle-oleicole-de-fes/ma0781000/

http://dehoils.com/siof.html

Vous aimerez peut-être aussi