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2024-2025
PRESENTATION DU MODULE 1
Parmi les procédés d'assemblages, le soudage occupe une place importante dans toutes les
branches d'industrie et du bâtiment, car il permet d'adapter au mieux, les formes de construction aux
contraintes qu'elles sont appelées à supporter en service. Le soudage est une opération qui consiste à
assurer la liaison permanente de deux ou plusieurs parties constitutives de nature identique ou différente,
soit par chauffage, soit par pression, soit par l'action simultanée des deux, de la chaleur et de la pression.
Le soudage peut être effectué avec ou sans métal d'apport
Le soudage implique une fusion localisée des matériaux à assembler. Une fois fondus, ces matériaux se
mélangent dans le bain de fusion qui se solidifie formant ainsi une soudure
Chapitre 1 : Généralités sur le soudage 3
Introduction
La soudure Autogène: Le métal qui compose le joint est de même nature que les pièces à souder ;
La soudure Hétérogène: Le métal qui compose le joint est de nature différente des pièces à souder.
Chapitre 1 : Généralités sur le soudage 7
Le procédé de soudage
I. Procédés de soudage
Chapitre 1 : Généralités sur le soudage 8
Le procédé de soudage
I. Procédés de soudage
Chapitre 1 : Généralités sur le soudage 9
Le procédé de soudage
II. Terminologie de la soudure
➢ le soudage manuel: le seul moyen possible pour réaliser des soudures dont l’accès est difficile ou
de petite longueur ;
➢ Le soudage semi-automatique: avancement automatique de l’électrode avec une torche
(chauffage) tenue à la main. C’est celui qui est appliqué de manière générale ;
➢ le soudage automatique: la tête de soudage est montée, soit sur un chariot dont l’avancement est
automatique, soit sur un robot de soudage. Il s’applique surtout aux soudures continues d’une
certaine longueur.
Chapitre 1 : Généralités sur le soudage 11
VI. Phénomènes mécaniques et thermiques
associés au soudage
❑ Structure et propriétés des soudures
Quand le bain de fusion se refroidit et se solidifie, la plus grande partie de la chaleur s’écoule à travers le
métal de base le long du joint. L’acier est alors soumis à des cycles d’élévation de température et de
refroidissement analogues à ceux conférés par un traitement thermique. Dans cette Zone Affectée
Thermiquement (ZAT), la structure de l’acier est modifiée
Chapitre 1 : Généralités sur le soudage 12
Pour les soudures bout à bout, une distinction est faite entre :
❑ la soudure bout à bout à pleine pénétration (la fusion de la soudure et du métal de base sont
complètes sur l’épaisseur de l’assemblage);
❑ la soudure bout à bout à pénétration partielle (la pénétration de la soudure ne s’étend pas à
l’épaisseur totale de l’assemblage
Chapitre 1 : Généralités sur le soudage 16
V. Type de soudure : Soudure d’angle
Une soudure d’angle est une soudure dont la section transversale est approximativement triangulaire et qui
est déposée à la surface des plats assemblés. Aucune préparation des bords n’est requise. Selon la position
relative des pièces à assembler, trois types de dispositions des soudures d’angle peuvent être envisagés:
❑ assemblage à recouvrement dans lequel les pièces à souder se trouvent dans des plans parallèles;
❑ assemblage cruciforme ou en T dans lequel les pièces à souder sont plus ou moins perpendiculaires l’une
par rapport à l’autre;
❑ assemblage d’angle dans lequel les pièces sont plus ou moins perpendiculaires l’une par rapport à l’autre.
Afin d’améliorer la résistance et la rigidité de l’assemblage, des soudures bout à bout sont généralement
préférées.
Chapitre 1 : Généralités sur le soudage 17
V. Type de soudure : Soudure d’angle
Les soudures d’angle qui peuvent être déposées en un seul passage sont particulièrement
économiques. En atelier, cela signifie que l’épaisseur de la soudure ne doit pas excéder 8 mm.
Chapitre 1 : Généralités sur le soudage 18
VI. Normalisation des soudures
Il existe deux principaux groupes qui interviennent en matière de normalisation :
AWS: “American Welding Society”, une organisation américaine dédiée à l'avancement de la science et des
technologies reliées au soudage et à la coupe des métaux;
ASME “ American Society of Mechanical Engineering “ (notamment de la Section XI du code ASME qui
traite du soudage des cuves sous pression). Les normes élaborées par ces organismes rejoignent un large
éventail de préoccupations reliées au soudage, notamment :
➢ La qualification des inspecteurs en soudure;
➢ La qualification des organismes d'inspection;
➢ Les métaux d'apport;
➢ Les règles de sécurité;
➢ Les codes de soudage des structures;
Chapitre 2 : Soudage à l’arc électrique avec électrode enrobée 19
Le soudage à l’arc à l’électrode enrobée (SAEE), soudage manuel ou soudage à la baguette est le
plus connu des procédés de soudure. Lorsque l'on approche l'électrode enrobée des pièces à assembler, il se
crée un arc électrique qui dégage un fort pouvoir calorifique qui provoque la fusion de l'électrode.
▪ Source de chaleur : Arc électrique entre l’âme et la pièce à souder assurant la fusion
du métal d’apport et de la pièce.
▪ Métal d’apport : il est principalement constitué de l’électrode fusible bien que
certains éléments d’addition peuvent provenir de l’enrobage
▪ Protection gazeuse : présence de gaz provenant de l’enrobage, le cordon se trouve
aussi protéger par le laitier qui est
du à la solidification des non métallique contenu dans l’enrobage.
▪ Facteur de marche : environ 25 à 30%.(changement d’électrode, retrait du laitier).
Chapitre 2 : Soudage à l’arc électrique avec électrode enrobée 22
III. Composition d’une installation de soudage
➢ Une source de courant : Générateur à courant continu ou alternatif (20A < I < 500A) à
caractéristique plongeante (Intensité constante)
➢ Une tension à vide supérieure à 65 volts, car en courant alternatif ce sera la tension à vide qui
jouera un rôle important
▪ L’âme : fil métallique plein de nature voisine du métal de base (aciers non alliés et
inoxydable), exception pour le soudage des fontes (âme en Ni).
▪ L’enrobage : entoure l’âme sur toute la longueur excepté la partie terminale pour assurer un
bon contact électrique avec le porte-électrode. L’extrémité opposée est meulée pour permettre
le court-circuit avec la pièce et faciliter ainsi l’amorçage. Il est constitué de matières minérales
ou organiques.
Chapitre 2 : Soudage à l’arc électrique avec électrode enrobée 24
V. Rôle de l’enrobage
➢ Rôles électriques : à froid, il est isolant et donc protège le soudeur de l’électrisation et contient des
produits émissifs (oxydes et carbonates) favorisant amorçage et la stabilité de l’arc.
➢ Rôles mécaniques : La fusion de l’enrobage a un certain retard sur celui de l’âme ce qui crée un cratère
qui guide l’arc. La solidification du laitier en premier permet le maintien du ban (coffrage) donc
possibilité de souder en position. La volatilisation d’une partie de l’enrobage crée un souffle sur le bain
de fusion, cela permet les soudures au plafond.
➢ Rôle métallurgique : Protection contre l’oxydation, Désoxydant du bain de fusion, compensation de la
volatilisation, apport d’éléments, Diminution de la vitesse de solidification et de refroidissement.
Chapitre 2 : Soudage à l’arc électrique avec électrode enrobée 25
VI. Différents types d’enrobage