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Année 2021
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Compétences visées
– Développer une approche spécifique à la personne en
situation de handicap afin d’adapter les soins, la
communication et l’environnement.
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AUTONOMIE
Besoin de
se réaliser
Besoin de
Reconnaissance
Besoin
d’appartenance
Besoins de Sécurité
Besoins Physiologiques
Les risques
Douleur.
Chute.
Dénutrition.
Escarre.
…
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Handicap et vieillissement
Diminution
des capacités
Processus Modification fonctionnelles
physiologique et de structures
psychologique et de fonctions Diminution
des capacités
d’adaptation
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Performances
Sujet fragile : 1 + 2 + 3,
d'organe / de Bouchon, 1984
fonction
1
2
1 : vieillissement normal 3
2 : affection chronique / handicap
3 : épisode aigu
Temps
22
Handicap et vieillissement
projet thérapeutique
projet thérapeutique
Quels besoins ?
– récit-patient, faire dire, démarche clinique…
Quelle place
– empowerment pouvoir d’agir Deccache 2004, compétence–
patient
Quels outils facilitateurs ?
– éducation thérapeutique, Entretien motivationnels
Auto détermination Empowerment Wehmeyer
https://handicap.gouv.fr/accompagnement-des-personnes-en-situation-de-handicap-
un-kit-pedagogique-pour-les-professionnels
L’autonomie :
c’est la capacité à décider et à agir seul. L’autonomie peut
être acquise grâce à un accompagnement, une aide
technique ou une aide humaine.
L’auto-régulation :
c’est la capacité à se gérer soi-même, à planifier sa vie, à
ajuster ses compétences, à adapter son comportement.
Le pouvoir d’agir (ou empowerment psychologique):
c’est la capacité à influencer le cours de sa vie soi-même,
parfois contre l’avis des autres, ou à contourner une difficulté.
L’auto-réalisation :
c’est la confiance en soi, la compréhension de soimême et la
capacité à se projeter dans un futur plus ou moins proche.
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L’intervention et le soutien par les pairs
https://handicap.gouv.fr/accompagnement-des-personnes-en-situation-de-
handicap-un-kit-pedagogique-pour-les-professionnels
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https://handicap.gouv.fr/accompagnement-des-personnes-en-
situation-de-handicap-un-kit-pedagogique-pour-les-professionnels
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https://handicap.gouv.fr/accompagnement-des-personnes-en-
situation-de-handicap-un-kit-pedagogique-pour-les-professionnels
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La communication verbale :
les mots – 7% du message.
La communication para-verbale :
les intonations, le rythme, le volume – 38% du Message.
La communication non-verbale :
les gestes, les mimiques, la posture – 55% du message.
Les besoins
L’espace vital/territoire
au sens de distance entre soi et les autres.
Le mode de communication
façon de parler, ton de voix, attitudes.
L’estime de soi
: le manque de respect suscite des tensions.
La sécurité
besoin de se sentir protégé contre des dangers réels ou imaginaires.
L’autonomie
besoin de prendre ses propres décisions.
Le rythme
évoluer à son propre rythme.
L’identité
être reconnue comme une personne unique.
Le confort
le mal être physique ou psychique, la différence, le handicap, créent une situation
d’inconfort
La compréhension
toute personne a besoin de se sentir comprise dans ce qu’elle vit et ce qu’elle ressent.
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Besoins spécifiques des personnes porteuses de
handicap
lister les dispositifs « techniques »
BD, iconographies, appli…
Troiuver une juste mesure entre les peurs, les stress, les volontés,
les besoins de pouvoirs, les valeurs des uns et des autres
assurer la dynamique de la personne handicapée et la " libération "
de son entourage familial.
Trouver l'attitude juste, plutôt qu’osciller entre surprotection et rejet.
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La « Position basse »
L’écoute +++
la présence,
le corps,
le regard,
la parole (parfois).
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compréhension
interprétation
empathique
soutien
solutions
relation d’aide
investigation ou
d’enquête
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Les objectifs de l’écoute centrée sur la
personne
Manifester au patient qu’il est important, ce qui lui
procure un sentiment de sécurité,
Lui permettre d’identifier ses émotions,
L’aider à identifier ses besoins,
L’aider à identifier ses problèmes,
L’aider à élaborer un plan d’action réaliste et
efficace pour lui. Prendre du temps pour l’écoute est
important, il vaut mieux la qualité que la quantité.
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L’Alliance Thérapeutique
Sigmund Freud :
« La condition essentielle pour l’efficacité d’un traitement
psychique, quel qu'il soit, est celle d’établir un rapport
bienveillant avec le patient, afin de développer une
alliance avec celui-ci ».
En 1912, Freud a proposé deux recommandations pour
améliorer le rapport entre un patient(e) et un soignant(e) :
« ne faites rien qui puisse interférer de façon négative
dans le développement naturel du rapport, et écoutez
avec une compréhension empathique ».
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Les mesures de l’Alliance Thérapeutique
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L’Alliance Thérapeutique
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Bienveillance
Ecoute attentive: Etre capable de manifester de l’intérêt
pour les propos du patient, si discordants soient-ils.
Indulgence: ne pas juger le discours du patient.
C’est une expérience de parole mais aussi une
expérience du corps (les gestes corporels, le regard).
Etat d’esprit pas toujours facile à mettre en pratique. Il est
le fruit d’une certaine maturation, d’une réflexion sur soi.
Indispensable pour la création d’un climat de confiance.
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Empathie
Désigne la capacité de comprendre ce qui se passe en
l’autre.
On tente de saisir le plus précisément possible les modes
de fonctionnement psychique de l’individu, afin de
comprendre, en se mettant à sa place (sans s’identifier
avec lui ! )
Manifester de l’empathie lors d’un entretien montre au
patient que l’on comprend ses difficultés. Lien de
confiance (bon accueil de la demande).
Comprendre le problème du patient ne veut pas dire
éprouver son mal-être (pas question de souffrir avec lui ! )
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Le cadre de la relation soignant/soigné
Fonction de tiers dans la relation soignant/soigné.
Doit être à la fois suffisamment contenant pour supporter
les projections de chacun, et suffisamment souple pour les
amortir et les neutraliser, dans une double fonction de
holding et de pare excitation. Le cadre est constitué en tant
qu’organisation stable, véritable instance tierce qui sert de
référence à l’équipe, qui définit les rôles et places de
chacun.
Dispositif pensé permettant la réalisation d’un processus.
Nomme les sujets dans leur fonction, leur rôle, leur
position.
C’est ce qui autorise et limite la relation.
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Le cadre…
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Les modes d’être en relation
Selon Gregory BATESON chef de fil de l’école américaine
de Palo Alto, initiateur de l’approche systémique, la relation
évolue selon deux grandes modalités : la symétrie et la
complémentarité.
La symétrie :
– Processus naturel dans les relations humaines consistant à
minimiser les différences entre les deux personnes en
communication. Cela revient à chercher à fonctionner « en miroir
» face à l’autre. On réagit comme lui-même réagit, on se plaque
sur son comportement, son discours, on est en sympathie dans
le sens d’une recherche de similitude.
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La complémentarité
– C’est un processus qui vise à marquer les différences dans une
relation. On se positionne par rapport à ce qui nous différencie de
l’autre et l’on agit en fonction de cette différence. C’est une
position éminemment hiérarchique que l’on retrouve dans
l’armée, dans les entreprises, mais aussi dans les relations
éducatives.
– Dans la relation soignante, ces deux processus interviennent à
tour de rôle. La pertinence de la relation consistera dans le juste
dosage de ces deux positions extrêmes. En aucun cas, il ne
faudra que le soignant axe l’échange sur une seule modalité.
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La fonction contenante globale
Les émotions : la prise de conscience de son
agacement ou de sa peur permet de les maîtriser.
Les pensées : le rappel que l'usager est un malade qui
souffre d'une histoire de vie difficile est un facteur d'aide
pour revenir à des pensées positives.
Les paroles : l'essentiel repose sur l'authenticité du
professionnel et le maintien d'une harmonie entre les
paroles et la communication non verbale ; l'évitement
de paroles qui sont autant de pièges ; le choix de mots
et de paroles justes s'appuyant sur ce que vient de dire
le patient.
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Pour une communication interculturelle
Conditions nécessaires à une compréhension mutuelle :
Avoir connaissance de sa propre culture.
Oser remettre en question les fondements de sa propre manière
de penser et d'agir.
Etre conscient du fait qu'il existe des différences de culture et de
valeurs.
Accepter de tenir compte du passé des gens, de leur langue et de
leurs croyances.
Comprendre que ce passé peut influencer les valeurs et les
préjugés de toute personne.
Accepter d'adapter son propre système de croyance selon le
point de vue d’autrui.
Rechercher les ressemblances et les points communs. Oser
montrer ses propres faiblesses dans ses relations avec les
autres.
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Fondamentaux sur les entretiens cliniques interculturels
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Vos interlocuteurs pour ce dossier
Lysiane Jouveneaux
Responsable régionale - Tél. 06 26 21 29 83 – l.jouveneaux@grieps.fr
Marlene Muller
Assistante régionale - Tél. 04 72 66 20 32 – m.mulller@grieps.fr