Vous êtes sur la page 1sur 29

Les principes comptables

généralement admis

Présenté par:
Hachemi YANAT,
Expert-comptable diplômé d’état,
Commissaire aux comptes agréé
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Contact:
Adresse: Lot Zergoug n°4bis Saïd Hamdine Hydra Alger,
Tél / Fax: 021 605 719 Email: h_yanat@yahoo.fr
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
PERIODICITE 1/2

 Un exercice comptable a une durée de


douze mois couvrant l’année civile ; une
entité peut être autorisée à avoir un
exercice se clôturant à une autre
date que le 31 décembre dans la
mesure où son activité est lié à un cycle
d’exploitation incompatible avec l’année
civile.
PERIODICITE 2/2
 Dans les cas exceptionnels où l’exercice
est inférieur ou supérieur à 12 mois
(notamment en cas de création ou de
cessation d’activité de l’entité en cours
d’année), la modification de la date
de clôture et la durée retenue doivent
être précisées et justifiées dans
l’annexe.
INDEPENDANCE DES EXERCICES
1/7
 Ce principe s’intitule aussi:

- Autonomie des exercices

- Séparation des exercices

- Ou aussi le principe d’annualité


INDEPENDANCE DES EXERCICES
2/7

 Le résultat de chaque exercice est


indépendant de celui qui le précède et
de celui qui le suit
INDEPENDANCE DES EXERCICES
3/7

 Pour la détermination du résultat de


chaque exercice, il convient de lui
imputer les événements et opérations
qui lui sont propres, et ceux-là
seulement.
INDEPENDANCE DES EXERCICES
4/7
Exemples:
- Les charges: assurances,

loyers simples,

- Les produits: les ventes de fin d’année,


les produits de placement
INDEPENDANCE DES EXERCICES
5/7

Que doit on faire lorsque on


est informé d’évènements
avant la date d’arrêté des
comptes d’un exercice mais
postérieurement à sa date
de clôture? ? ? ? ? ?
INDEPENDANCE DES EXERCICES
6/7
 1er cas : si un événement, ayant un lien
de causalité direct et prépondérant avec
une situation existant à la date d’arrêté des
comptes d’un exercice N, est connu entre
cette date et celle de l’établissement des
comptes du dit exercice ): un rattachement de
cet événement à l’exercice clos N est
nécessaire. Ce rattachement s’effectue sur
la base des informations connues à la
date d’établissement des comptes.
INDEPENDANCE DES EXERCICES
7/7
 2ème cas : si un événement se produit
après la date de clôture de l’exercice:
deux (2) situations:
- s’il n’affecte pas la situation de l’actif ou du
passif de la période précédant la clôture: Pas
d’ajustement.
- s’il est d’une importance telle qu’il pourrait
affecter les décisions des utilisateurs des états
financiers: Informations dans l’annexe.
CONVENTION DE L’ENTITE

 L’entreprise est considérée comme étant


une entité comptable autonome et
distincte de ses propriétaires.

 Les états financiers de l’entité ne doivent


prendre en compte que les transactions de
l’entreprise, et non celles des propriétaires
CONVENTION DE l’UNITÉ
MONETAIRE 1/2

 La monnaie de l’information financière


véhiculée par les états financiers est la
monnaie nationale, en Algérie: le Dinar
algérien
CONVENTION DE l’UNITÉ
MONETAIRE 2/2
En conséquence:
 Seules les transactions et
évènements susceptibles d’être
quantifiés monétairement sont
comptabilisés.
 Les informations non quantifiables
mais pouvant avoir une incidence
financière sont mentionnées dans
l'annexe.
PRINCIPE D’IMPORTANCE
RELATIVE 1/3
 Les états financiers mettent en
évidence toute information
significative, c’est à dire, toute
information pouvant avoir une influence
sur le jugement que les utilisateurs de
l'information peuvent porter sur l’entité.

 Les montants non significatifs peuvent


être regroupés avec des montants
correspondant à des éléments de nature
ou de fonction similaires.
PRINCIPE D’IMPORTANCE
RELATIVE 2/3

 L’image fidèle des états financiers


s’apprécie par rapport à la traduction de
la connaissance que les dirigeants ont
de la réalité et de l’importance relative
des événements enregistrés.
PRINCIPE D’IMPORTANCE
RELATIVE 3/3

 Les normes comptables ne sont pas


censées s’appliquer aux éléments sans
importance significative.
PRINCIPE DE PRUDENCE 1/2
 La prudence est l'appréciation raisonnable
des faits dans des conditions d’incertitude
afin d'éviter le risque de transfert, sur
l'avenir, d'incertitudes présentes susceptibles
de grever le patrimoine ou le résultat de
l'entité.
 Les actifs et les produits ne doivent pas être
surévalués, et les passifs et les charges ne
doivent pas être sous-évalués.
PRINCIPE DE PRUDENCE 2/2
Conséquemment :
 Les produits prévisibles (même
évalués), ne doivent pas être
enregistrés
 Les charges probable (justifiées et
objectives), doivent faire l’objet d’une
comptabilisation sous forme de
provisions et/ou de pertes de valeur,
PRINCIPE DE PERMANENCE DES
METHODES 1/4
 La cohérence et la comparabilité des
informations comptables au cours
des périodes successives impliquent
une permanence dans l'application des
règles et procédures relatives à
l’évaluation des éléments et à la
présentation des informations.
PRINCIPE DE PERMANENCE DES
METHODES 2/4
 Toute exception à ce principe n’est
justifiée (dans l’annexe) que par :
- la recherche d'une meilleure
information,
- ou par un changement de la
réglementation.
PRINCIPE DE PERMANENCE DES
METHODES 3/4
 Par ailleurs, le code de commerce dans
son article 717 stipule: « Le compte
d’exploitation générale, les comptes de
résultats et le bilan sont établis à
chaque exercice selon les même formes
et les mêmes méthodes d’évaluation
que les années précédentes… »
PRINCIPE DE PERMANENCE DES
METHODES 4/4
 Ce même article précise: « … en cas de
proposition de modification, l’assemblée
générale, au vu des comptes établis selon
les formes et méthodes d’évaluation tant
ancienne que nouvelles, et sur rapport du
conseil d’administration, ou des gérants
selon le cas et des commissaires aux
comptes, se prononcent sur les
modifications proposées.. »
CONVENTION DU COUT
HISTORIQUE 1/2

 En règle générale:
C’est la méthode du coût historique, qui est
retenue pour l’évaluation des éléments actifs,
passifs, produits et charges enregistrés à
comptabiliser puis à présenter dans les états
financiers
CONVENTION DU COUT
HISTORIQUE 2/2
Cependant…
Une exception au coût historique est faite
pour des actifs et passifs particulier tels
que les actifs biologiques ou certains
instruments financiers qui, seront
valorisés à leur juste valeur.
INTANGIBILITE DU BILAN
D’OUVERTURE

Le bilan d’ouverture d’un exercice N


correspond au bilan de clôture de
l’exercice précédent N-1
PREEMINENCE DE LA REALITE
ECONOMIQUE SUR L’APPARENCE
JURIDIQUE
Les opérations sont enregistrées en
comptabilité et présentées dans les
états financiers conformément à :
- leur nature
- et à leur réalité financière et économique,

sans s’en tenir uniquement à leur apparence


juridique (cas notamment du leasing ).
NON-COMPENSATION 1/3
Les compensations ne sont pas
autorisées entre:
- éléments d’actifs et éléments de
passif au bilan,
- éléments de charges et éléments de
produits dans le compte de résultat,
NON-COMPENSATION 2/3
Une exception à ce principe est toutefois
autorisée lorsque:
- Elle est imposée ou autorisée par la
réglementation.
- Elle concerne des charges et produits
liés résultant de transactions et
d’événements similaires et ne
présentant pas de caractère significatif.
NON-COMPENSATION 3/3
 Exemples de compensations possibles:
- Les escomptes commerciaux (remises,
rabais, ristournes)
- La Taxe sur La Valeur Ajoutée (TVA)
- Les produits et charges relatives relatifs
au plus values ou moins values de
cession d’une immobilisation

Vous aimerez peut-être aussi