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Introduction
I- L ’intelligence économique :
1- Définition :
L’intelligence Collecter Afin de :
économique Analyser Renforcer la compétitivité et
est une Valoriser l’influence sur
démarcher Diffuser l’environnement d’un état,
qui consiste Protéger l’information économique d’une entreprise ou d’un
à: stratégique territoire
→ C’est aussi un ensemble de compétences qui consistent à collecter l’information,
l’analyser et la transformer en connaissance qui sera diffusée.
→ Elle étudie également l’environnement interne de l’entreprise avec ses forces et ses
faiblesses.
3- Exemple des trois volets de l'IE (le cas d'une entreprise de télécommunication)
→ La veille consiste à acquérir l'info stratégique pertinente pour la maîtriser et de l’utiliser.
→ Il convient non seulement de recueillir ces informations stratégiques mais aussi de les
intégrer afin d'adapter son comportement et son mode de fonctionnement.
→ La protection : Protéger ses informations pour l'entreprise est fondamentale,
notamment à l'heure où le savoir - faire et l'innovation peuvent se révéler déterminants
en matière de compétitivité.
→ L'action de lobbying vise à influencer en premier lieu, les décisions stratégiques prises
par des diverses institutions gouvernementales qui réglementeront une industrie, ou un
secteur industriel ou commercial, dans le but de défendre les intérêts d'une entreprise,
d'une collectivité, d'un groupe industriel, etc.
→ Dans le cadre de la gestion des risques et des crises, le lobbying peut être utilisé pour
limiter les risques d'une nouvelle réglementation, pour faire pression auprès d'un
organisme, d'un syndicat ou autre et ainsi diminuer ou limiter les conséquences néfastes
d'une crise.
L’intelligence économique et veille stratégique
1- Les étapes :
a. Les outils :
Cela suppose au préalable un travail de compréhension de l'environnement dans
lequel évolue l’entreprise, ainsi que de la stratégie mise en œuvre par la direction.
Pour s'aider dans ce travail de compréhension, les responsables de projet disposent
d ' « outils » d'aide à la réflexion ayant fait leurs preuves. On peut en citer trois :
i. PESTEL :
Elle permettra au responsable de projet de se faire une idée globale de
l'environnement dans lequel évolue son organisation.
ii. SWOT :
Elle permettra de positionner l'organisation dans son environnement global d'une
manière plus dynamique.
L’intelligence économique et veille stratégique
b. Les étapes :
1) Exprimer les besoins en informations :
Elle se fait dans le • Quelles sont les préoccupations actuelles ? Les dossiers en cours ? Les réponses à
cadre des objectifs • Les difficultés relevant d'un manque d'information ? ces questions
stratégiques de • On définit le type d'informations à trouver : informations seront
l’entreprise. Dans une qualitatives ? Quantitatives ? concrétisées par
entreprise, l'équipe - • On définit précisément la " cible " de la veille : quelles informations l'élaboration d'un
projet rencontre les peut-on collecter sur une entreprise (un partenaire, un client) ? document
services intégrés dans • Sait-on par où commencer cette démarche ? baptisé «
le dispositif de veille • On planifie la recherche : on élabore un plan de recherche et de Synthèse des
pour détecter leurs veille ; besoins
besoins en • On fixe des limites en termes de contenu, de délais et de coûts ; informationnels
informations. • On précise les destinataires et la forme de restitution / diffusion ».
On définit les besoins: souhaitée.
Les axes de la Les veilleurs explorent les sources et collectent les données dans le cadre de ces plans de
veille retenus veille.
sont traduits, Ils effectuent un premier tri des informations en fonction de leur pertinence et de leur
pour chacun des validité.
veilleurs, par un La collecte nécessite une formation permanente des veilleurs aux méthodes et outils de
plan de veille. recherche.
La démarche de veille suppose de développer dans l'entreprise une attitude pro - active
d'écoute et de curiosité : la collecte d'information n'est pas innée, d'autant que les sources
peuvent être informelles et peu visibles.
Capter l'information ne suffit pas, il est incontournable d'en évaluer la véracité, d'en extraire
une synthèse et de la sauvegarder.
Les veilleurs doivent avoir à leur disposition des moyens simples pour formaliser ces données.
La veille ne doit pas être synonyme de <<corvée>>.
4) Traiter les informations collectées :
Les informations C'est au cours de cette étape Sur le fond : l'analyste synthétise
sélectionnées et validées qu'apparaît complètement la valeur l’information, la commente et peut
sont exploitées pour ajoutée de la démarche de veille. proposer le cas échéant des
aboutir à une synthèse, une Il faut identifier les analystes internes recommandations d’actions.
véritable photographie du et / ou externes auxquels faire appel Pour la forme : on choisit le type de
sujet à un instant donné. pour chaque problématique et sous - restitution des résultats qui conditionne les
thématique. modalités de rédaction (fiche de synthèse
d'une page ou rapport détaillé ...).
Sous forme de livrables prédéterminés Les résultats de la veille Les résultats de la veille intègrent un
(rapports, études de marché, revues de presse sont communiqués aux état des lieux relatif au sujet posé, les
, listes d'événements , états de l'art , etc. ) , commanditaires pour opportunités et les contraintes ainsi
communiquez les informations utiles aux compléter leur que les préconisations des analystes à
bonnes personnes au bon moment , afin connaissance du sujet et l'aide d'une présentation
d'alimenter leur prise de décision . fonder leurs décisions. convaincante.
6) Mémoriser le déroulement et les résultats de la veille :
2- Les intervenants :
L’animateur Anime le bon fonctionnement du dispositif, anime les réseaux, veille à la cohérence de l'ensemble des travaux.
Le spécialiste Gère les outils d'accès à l’information, fournit les informations brutes utiles aux analystes, capitalise les
des ressources informations produites.
documentaires
L’analyste Collecte et recherche l'information en s'appuyant sur les capteurs, leurs réseaux, les ressources internes, des
prestataires externes, etc. ; élabore des analyses.
Le capteur Tout membre de l'entreprise susceptible d'avoir des informations en raison de son expérience, son savoir, son
activité ...
Les experts Ce sont eux qui valident la pertinence de l'information collectée (des internes ou des externes de l’entreprise).
3- L’exploitation de l’information :
Le recoupement La première phase préalable à l'analyse de l'information est sa validation par recoupement.
Il s'agira de rapprocher des données déjà connues, d'origines variées, relatives à la nouvelle information
collectée, afin de vérifier si elles coïncident ou divergent.
L’appréciation Elle permet ensuite de situer l'information en fonction de ce qu'on sait déjà.
Il s'agit de prendre de, la hauteur par rapport à son sujet en y intégrant la dernière information collectée
ajoutée.
L’interprétation L'interprétation de l'ensemble par l'analyste lui permet alors de créer des liens avec ce qu'il sait déjà et de
reconstituer ainsi un nouveau paysage de la situation afin de le «faire parler».
C'est ici que l'expression cycle du renseignement trouve sa justification.
L’intelligence économique et veille stratégique
Les 3 principaux d'arguments militent en faveur d'une veille technologique de la part de l'entreprise :
1- Ne pas se laisser évincer par un concurrent.
2- -Prendre une avance décisive dans un domaine où il n'y a pas encore de concurrence, en se
mettant ainsi à l'abri des " ruptures technologiques ".
3- -Ne pas gaspiller inutilement des ressources, ne pas « réinventer la roue », il est inutile pour
une entreprise de se lancer dans un programme de recherche pour une technologie que les
concurrents maîtrisaient depuis très longtemps ...
La veille est un outil permettant dans une première étape, d'établir et d'actualiser l'état de la technique,
mais surtout, d'aider l'entreprise à prendre des décisions stratégiques quant à son évolution future.
La veille technologique consiste à :
1- Détecter les technologies émergentes ; -Recueillir l'information permettant d'anticiper les
innovations technologiques.
2- Identifier les techniques ou technologies mises en œuvre par ses clients, fournisseurs,
partenaires et concurrents.
3- Orienter votre R & D Identifier des expertises susceptibles d'être mobilisées sur les nouveaux
projets.
L’intelligence économique et veille stratégique
Collecter l'information Analyser et synthétiser l'information Les principaux outils pour réaliser la
veille
1- Effectuer des recherches ciblées 1- Effectuer des statistiques sur le nombre 1- Google Alerts : Grâce à un compte
sur des domaines importants, sur de brevets ou d'articles scientifiques Google, vous pouvez obtenir les
des entreprises clés ou sur des publiés permet de valider la pertinence dernières informations sur les
secteurs couverts. d'un sujet. C'est un excellent moyen de technologies. Avec Google Alerts,
2- Lister ses besoins et mettre en savoir si un secteur est dynamique, vous saisissez des mots - clés et
place un plan de collecte est la pour y investir ou s'y diversifier par obtenez des alertes dès qu'un contenu
première étape de tout type de exemple. aborde ce sujet.
projet de veille. 2- Effectuer un inventaire de vos outils 2- Feedly : La plupart des blogs
3- Identifier les sources actuels, puis réaliser des recherches disposent d'un flux RSS. C'est
d'informations est essentiel, mais pour savoir s'il existe des applications pratique pour suivre l'actualité des
bien programmer les requêtes de ou logiciels plus performants. médias, blogs et revues dédiés aux
recherche reste vital. 3- Veiller régulièrement sur les outils et le innovations technologiques de votre
Les bases de brevets, les articles matériel utilisés par vos concurrents. secteur d’activité. Pour compiler et
scientifiques et la presse spécialisée Une fois l'information synthétiser, elle doit classer ces flux, vous pouvez utiliser
peuvent être facilement regroupés. être transmise à tous les concernés. Feedly.
Figure: Origine De La Technologie Dans L’industrie Japonaise : Gradation Entre Technologies Originales Et
Technologies Etrangères
L’intelligence économique et veille stratégique
Le concept Il s'agissait d'utiliser les techniques guerrières pour collecter de l'information économique en vue de
d'IE date des gagner des batailles commerciales principalement. Sur ce plan se situaient les combats les plus meurtriers
années 1950. (rachats d’entreprises, absorptions, guerre des prix, guerre des coûts, manœuvres stratégiques, etc.).
Années 1970- Limitée à l'application des techniques de défense à l’économie, prise de conscience du rôle clé de la
1990 connaissance pour la compétitivité d'une nation (l’intelligence organisationnelle);
Renseignement appliqué à l'économie (approche défensive) : stratégie d’entreprise, environnements
concurrentiels marquée par la mondialisation ;
Années 2000 Maîtrise de l'information stratégique pour protéger et anticiper, légiférer les premières affaires
d'espionnage économique ont éclatées (affaire Renault, Huwei, etc.) : Approche offensive (protection de
l'information et l’influence).
L'IE est une pratique autant offensive que défensive ; elle a élargi son champ d'action à la fois dans
différentes disciplines (influence, lobbying ...).
De nos jours L’IE est devenue un processus indispensable, pertinent, utile et actionnable, et est désormais analysée par
des champs scientifiques différents ;
Les individus, pour leur part, acquièrent un pouvoir informationnel qu'ils ne détenaient pas auparavant.
Conséquemment, les stratégies informationnelles adoptées peuvent avoir un impact considérable tant sur
un plan organisationnel que personnel.
-soit elle est pratiquée sous la forme d'une démarche dans l’entreprise, territoire, l’Etat.
-soit il existe des entreprises d'IE dont l'objectif est de collecter, d’anticiper, de rendre pertinentes et utiles
pour des entreprises clientes.
b. Un changement de paradigme :
→ L'IE est née dans une phase de transition de paradigme qui s'est inscrite dans celui de
l'approche fondée sur les ressources, donnant lieu à la knowledge based view of the firm
(approche de l'entreprise par les compétences), paradigme ayant renversé le paradigme
concurrentiel (Michael Porter).
Selon le modèle de « Pour dégager un avantage concurrentiel, l'entreprise doit définir sa stratégie, compte tenu de sa
Michael Porter position et de l'univers concurrentiel de son secteur d'activité et selon sa chaîne de valeur ».
La théorie des ressources Propose d'expliquer les différences de performance (création et maintien de l'avantage
(Pénrose) concurrentiel) entre les firmes par les caractéristiques des ressources.
Certaines firmes peuvent (Avantage concurrentiel) de différents types fondés sur l'usage de leurs ressources supérieures
s'approprier des rentes (Rumelt, 1987; Peteraf, 1993 ; Koenig, 1999):
Ricardiennes Elles proviennent d'une efficacité supérieure des ressources impliquées dans le processus de
production et de la rareté de ces ressources.
De monopole Elles reposent sur la possibilité de proposer une offre différenciée, d'ériger des barrières à l'entrée
dans l'industrie ou de profiter d'un avantage au premier entrant
Quasi-rentes Elles proviennent de la différence entre la valeur d'acquisition d'une ressource et la valeur générée
par son utilisation.
Schumpétériennes Elles sont liées au développement de nouvelles ressources ou à leur utilisation sous de nouvelles
formes d’innovation.
L’intelligence économique et veille stratégique
Ces théories stipulent que le développement de l'entreprise ne dépend pas uniquement de son
positionnement externe et du jeu des forces auquel elle est soumise, mais des ressources dont elle
dispose, et surtout de son aptitude à les combiner et de les exploiter de manière originale.
En d'autres termes, l'avantage concurrentiel ne résulte pas uniquement du bon choix du couple
(produit / marché), mais il pourrait aussi découler de la possession d'une ou de plusieurs
ressources rares au sein de l’entreprise.
Le diagnostic interne par la chaîne de valeur (PORTER) et par l'analyse du portefeuille de ressources (PENROSE)
→ La théorie des ressources et compétences d’E. Penrose, l'entreprise est analysée comme :
• Un ensemble de ressources tangibles (équipements, ressources financières et humaines dans leur
dimension quantitative), et intangibles (réputation, image, savoirs, savoir-faire du personnel,
savoir organisationnel et managérial, et ressources technologiques), Ces ressources, conjuguées à
des compétences, visent à accroitre la performance de l’entreprise.
L'entreprise doit exploiter ses compétences afin de façonner un contexte concurrentiel qui lui soit favorable. Elle crée son
environnement plus qu'elle ne le subit. Le diagnostic interne des ressources et compétences est donc indispensable.
La compétence d'un individu C’est sa capacité à comprendre et interpréter différents problèmes
professionnels pour pouvoir les résoudre dans un contexte particulier.
Par conséquent, c’est une connaissance en action. Elle dépend donc
de l'individu et du contexte de l’action.
La compétence individuelle C’est la combinaison du savoir-agir (savoir, savoir-faire et savoir-
être), du pouvoir-agir (lié au style de management) et du vouloir-agir
(motivation de l'individu).
Les individus sont toujours membres d'une équipe ou d'un groupe. Ils
possèdent donc non seulement des compétences professionnelles,
mais aussi des compétences relationnelles, comme la capacité
d’écoute.
La capacité des salariés à communiquer Elle est considérée comme un élément important de leurs
compétences. Cette qualité facilite la coordination des activités entre
les différents services.
La compétence de l’organisation, ou C’est la façon dont l'organisation utilise l'ensemble des savoirs et
compétence collective savoir-faire collectifs.
• L'école et des compétences des capabilités (knowledge management) reconnaît le rôle de la
connaissance dans la stratégie concurrentielle, et met l'accent sur l'importance de l’adaptation, de
l'intégration et sur la reconfiguration des capacités d’organisation, des ressources et des
compétences au travers des changements environnementaux.
• L'information est le premier stade d'acquisition des connaissances ; le traitement qui en est fait au
sein du processus d'innovation a pour finalité l'amélioration de la performance de l'organisation et
d'assurer sa pérennité.
L’intelligence économique et veille stratégique
Les sciences de l'information Qualifier les informations, les diffuser, les collecter, les stocker, les mémoriser; l'information
et de la communication est un objet d'étude et elle constitue le cœur de la démarche IE;
Les sciences de gestion De la stratégie de l'entreprise jusqu'aux compétences RH, le marketing, les systèmes
d’information, la finance, tous ces champs sont impliqués dans la mise en place et piloter une
démarche d'IE dans l’entreprise.
Le droit Protection de l'information et du patrimoine informationnel, le droit de l'information devient
un champ juridique à part entière ; il évolue pour s'adapter à l'économie du savoir (protéger le
patrimoine informationnel de l'entreprise : droit de la propriété intellectuelle et commerciale
...);
L'économie Pour comprendre l'environnement qui entoure les entreprises et la transformation digitale
associée (les théories économiques, les formes du marché, etc.);
Et donc l'IE peut constituer un outil permettant aux acteurs économiques d'exploiter les opportunités et
de se prémunir contre les risques consécutifs aux évolutions de l'environnement économique.
a. La globalisation de l'économie :
Elle correspond à l'intégration de marchés dont les frontières géographiques et / ou économiques
étaient jusque-là disjointes. Elle se traduit par la mise en place de réseaux de chaîne de valeur à
l'échelle mondiale.
Enfin, les connaissances ont un caractère cumulatif et hiérarchisé, de sorte qu'il n'est pas possible
d'accéder aux connaissances de pointe, sans passer par l'apprentissage des connaissances de base.
c. La dérégulation de l'activité :
C’est une décision politique qui consiste à déplacer le curseur de la régulation le plus possible dans la
direction du jeu concurrentiel. Il vise à limiter l'intervention de l'État dans les échanges marchands,
afin d'y introduire plus de concurrence et redynamiser les marchés par l’innovation, la guerre des prix
et l'augmentation du surplus collectif.
En pratique, processus ne se traduit pas comme on pourrait le croire par la suppression pure et simple
des cadres de régulation préexistants, mais plutôt par leur transformation.
Processus de l’IE
L’intelligence économique et veille stratégique
*S'il est vrai que la guerre économique est parfois déclarée dans certains secteurs (automobile,
industrie militaire, informatique, etc.), elle n'autorise pas les pratiques dites illégales que le législateur
a d'ailleurs identifiées et qualifiées.
L'exemple de l'industrie pharmaceutique est intéressant : des entreprises peuvent être concurrentes sur
leur secteur, mais coopérer pour la R & D sur une molécule en particulier.
Par exemple, en 2004 Samsung Electronics Co. Ltd. Et Sony Corp. Ont signé un accord prévoyant la
mise sur pied d'une coentreprise de technologie LCD répondant au nom de S - LCD.Corp.
Les gains et les risques liés au partage de l'information entre entreprises concurrentes lors d'une collaboration
L’intelligence économique et veille stratégique
Les métiers de la veille et de Elle peut prendre plusieurs dénominations selon l'entreprise : veilleur stratégique, analyste
l'anticipation veilleur, chef de projet veille, chargé de veille où tout simplement veilleur qui est au cœur
de la démarche d’IE. Il identifie les sources d'information au sein de l'entreprise et de son
environnement; qualifie l'information stratégique, la traite et la diffuse au moyen d'outils et
de techniques de collecte, d'analyse et de protection de l’information.
Il doit comprendre l’organisation, ainsi que l'ensemble des métiers de son entreprise.
Cette fonction peut également être sous-traitée à des prestataires.
Les métiers de la sûreté et de Ils garantissent la protection du patrimoine économique de l'entité à laquelle ils sont
la sécurité économique rattachés: les collaborateurs, le patrimoine matériel (infrastructures, locaux, etc.) et
immatériel (savoirs, technologies, réputation, etc.).
On recense le responsable sûreté et sécurité , le responsable protection du potentiel
scientifique et technique , le gestionnaire des risques (Risk manager , le responsable
conformité (compliance officer), le responsable sécurité des systèmes d'information (RSSI)
et le responsable gestion de crise, etc. Ils ont pour mission la prévention des risques, mais
aussi la réponse face aux attaques.
Les métiers de l'influence Chargé de relations extérieures d'une entreprise ou d'une administration, Community
manager, social media manage, responsable des affaires publiques ou institutionnelles,
responsable du développement durable ou de la RSE, responsable communication, lobbyiste
ou tout simplement influenceur.
→ Tous ces métiers qui se développent apparaissent de plus en plus comme des instruments de succès
économique.
→ L'information créatrice de valeur irrigue l'ensemble des fonctions de l’entreprise, la stratégie, le marketing,
la communication, les ressources humaines, les systèmes d’information, les services juridiques, etc.
Les métiers reposant sur des compétences simples ou doubles avec I'IE sont principalement aux
interfaces et ont pour objectif de collecter les informations et de les faire circuler, afin de créer de
la connaissance.
Types de connaissance :
b. Knowledge Management :
→ Il correspond au processus d’identification, d’organisation, de stockage et de diffusion des
informations au sein d'une entreprise. Soit un système de gestion de connaissances, qui garantit
l’accès à l’information a l’ensemble des équipes d’une entreprise.
→ Permet de faciliter le travail et d’accroitre l’efficacité.
→ Permet de créer de la valeur en utilisant les connaissances existantes ou à acquérir.
Tutorat Tuteur & tutoré : Tuteur accompagne une jeune personne en formation.
Mentorat Mentor & Mentoré : Guide & conseil le mentoré en se basant sur ses expériences ; Basé sur
la confiance.
Coaching Accompagnement ciblé, financé par l’e/se avec un collaborateur ou une équipe. Par
exemple :
• Accompagner une nouvelle prise de poste.
• Accompagner un manager dans l’amélioration de sa communication.
• Accompagner une équipe dans l’amélioration de ses performances.
→ La difficulté dans le KM, comme dans l'IE d’ailleurs, réside dans le fait que l'organisation doit
apprendre à gérer l’immatériel, à gérer la montée en compétences des individus qui pratiquent l'IE et
le KM, et donc créent des communautés de pratique, des réseaux informels au sein de l'entreprise et
échappent en quelque sorte au contrôle hiérarchique.
2- La protection de l’entreprise :
Suite à une analyse de risque, un plan de protection est mis en place. Il est élaboré à partir de
l’analyse des besoins de l’entreprise et les points faibles qu’il faut impérativement protéger.
→ Le plan doit donc suivre un principe de gradation des objectifs axé sur les éléments suivants :
3- : Le patrimoine informationnel :
a. Composition du patrimoine informationnel :
→ Patrimoine Immatériel = Droits de propriété intellectuelles (DPI) + Patrimoine informationnel
secret.
1. Composantes du DPI :
→ Une stratégie d’influence peut être définie alors comme étant : Une allocation de ressources
informationnelles et une mobilisation de vecteurs visant à orienter les attitudes et comportements
d’individus ou de publics en agissant sur leur perception.