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L’objectif des IFRS

- Satisfaire les besoins communs des utilisateurs


o Investisseurs potentiels et actuels
o Membres du personnel
o Prêteurs
o Fournisseurs et autre créditeurs, clients
o Etat et organismes publics
- En fournissant une information sur :
o La situation financière
o La performance
o Les variations de la situation financière
- Des entreprises
Ça permet juste de parler le même langage. Les IFRS étant utilisés dans plus de
140 pays, un indien, par exemple peut vouloir investir au Cameroun. Avant de le
faire, il peut s’intéresser à une entreprise afin de savoir sa santé financière…
IAS, IFRS, IADB, SIC IFRIC, endorsed by UE.

La structure du référentiel IFRS


- Un cadre conceptual
- Des interprétations: SIC 1 à 32; IFRIC 1 à 22
- Des normes : IAS 1 à 41 : IFRS 1 à 16
Les IAS sont des anciennes normes, plus elles changent, on prend l’appellation
d’IFRS
Dans le cadre de l’OHADA, les article 73-1 renvoie à l’établissement des comptes
selon les normes IFRS, pour les entreprises qui sont côtées en bourses. L’article
75. L’article 95 à l’exception des entreprises dont le CA consécutif sur 2 exercices
ne dépasse pas 500 millions

Le cadre conceptuel des IFRS. Dans la définition de l’actif et du passif, elles sont
à peu près similaire, à la différence que l’OHADA précise que chacun doit être
mesurable de manière fiable.
Critère de comptabilisation des éléments du bilan : ill faut qu’il y ait une entrée
ou sortie probable des éléments et évalué de manière fiable.
Ces actifs/passifs sont évalués :
- Au coût historique : prix d’acquisition
- Au coût actuel : prix qu’il faudrait payer pour obtenir le même bien (porte
davantage sur les biens corporels)
- A la valeur de réalisation : valeur de revente
- A la valeur actualisée : valeur actualisée des flux de trésorerie (porte plus
sur les biens incorporels)
Là on va davantage s’intéresser au fonds de commerce, qui est l’ensemble
d’éléments incorporels (fonds commercial) et corporel (incluse les
immobilisations corporelles et tous les autres éléments évaluables, permettant la
réalisation de l’activité) qui permettent la réalisation de l’activité

… mali de fusion n’est ni plus ni moins qu’une plus-value latente (mali


technique) devra être amorti selon la durée de vie du bien sous-jacent … et dans
le cas où les biens ne sont pas amortissables, il faut procéder à un test de
dépréciation, don déterminer la valeur actualisée de l’actif afin de procéder aux
opération de régularisation des valeurs.
PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

Selon les cas, on compte 5 ou 6 états financiers :


- L’état de la situation financière : le bilan
- Etat du résultat global ou état du résultat et des autres éléments du résultat
global
o Etat unique du résultat global présentant des sous totaux
o Deux états distincts
- Etat de variation des capitaux propres
- Tableau des flux de trésorerie
- Notes annexes
Identification : doivent être clairement distinguées des autres informations
figurant dans le même document publié

Les éléments devant figurer dans les états sont :


- Le nom de l’entité
- Le fait qu’il s’agisse d’état individuel ou consolidés
- Date de clôture de l’exercice ou de la période couverte par les états
- La monnaie de présentation des états
- Le niveau d’arrondi retenu
- La description de la nature des opérations de l’entité et de ses principales
activités
Distinguo avec l’OHADA, article 26 et 79.

Considérations générales/principes
- Image fidèle : est donnée par la régularité (établis conformément au
référentiel en vigueur) et la sincérité (sans intention de dissimuler ou
cacher une information) ;
- Continuité d’exploitation : états financiers établie avec la logique selon
laquelle l’activité de l’entreprise et l’entreprise elle-même se poursuivent.
Sauf cas de procédure collective ou cessation de paiement ;
- Comptabilité d’engagement : les créances ou dettes sont comptabilisé dès
qu’elles sont engagées ;
- Importance relative et regroupement : les informations qui peuvent
influencer le jugement des utilisateurs des états financiers doivent être
insérer dans les notes annexes ;
- Compensation : les créances/dettes ne sont pas compensables entre elles.
Toutefois, en droit OHADA cela se peut si la créance est certaine, liquide
et exigible ;
- Permanence de la présentation : présentation des états financiers et
méthodes d’évaluation doivent rester identiques ;
- Information comparatives : ;
- Conformités aux IFRS : les états financiers doivent respecter les normes ;
CONSTITUTION DU BILAN

Actif :
- Immobilisations corporelles
- Immeubles de placements
- Participations mises en équivalence
- Actifs financiers
- Impôts différés actifs
- Stocks
- Actifs bilogiques
- Clients et autres débiteurs
- Créance d’impôt trésorerie ou équivalent de trésorerei
- Actifs détenus en vue de la vente
Passif :
- Capital emis et réserves
- Particiopation ne donnant pas le contrpole
- Dettes financières
- Impôts dofférés passeid
- Dettes d’impôt exigible
- Provsions
- Fournisseurs et autres créditeurs
- Passifs détenus en vue de la vente

Classification courant/non-courant différent de ce qui se fait dans OHADA,


immobilisé, circulant, …

Un actif est courant si :


- Dans le cycle d’exploitation
- Détenu à des fins de transactions
- A l’échéance prévisible dans les 12 mois suivant la date de clôture (au bout
de 12 mois est ce qu’il va sortir de l’actif ou y rester)
- Trésorerie ou équivalent de trésorerie
Passifs courants si :
- Dans le cycle d’exploitation
- Détenu à des fins de transactions
- A l’échéance prévisible dans les 12 mois suivant la date de clôture (au bout
de 12 mois est ce qu’il va sortir de l’actif ou y rester)
- Absence de droit inconditionnel de différer le règlement pour une période
d’au moins 12 mois
Tous les autres éléments n’étant pas courant sont non courant, à l’exception des
impôts différents
Exemples :
1. Immeuble de bureau en construction pour un client, la construction de ce
type de bien s’étale généralement sur une durée de 2 à 3 ans ; ça n’entre
pas dans le cycle d’exploitation, l’échéance : actif non courant
2. Engagement au titre de la retraire (indemnité de départ à la retraite et
retraite complémentaire) passif non courant
3. Dépôt au titre des consignes pour des bouteilles de gaz. Cette consigne est
remboursable sur simple demande lors d’un retour de bouteilles. Sur la base
des statistiques de la société, les consignes sont réclamées au bout de 5 ans :
actif non courant
4. Emprunt remboursable à vue de la société X dont la fin de l’exercice est le
31 décembre. En janvier N+1, la banque a confirmé qu’elle ne demanderait
pas le remboursement au cours des 12 prochains mois : passif non courant
5. Emprunt font le covenant n’est pas respecté en date de clôture rendant
l’emprunt immédiatement exigible

LE COMPTE DE RESULTAT
Peu de rubriques (06) à présenter obligatoirement :
- Distinction entre activité poursuivie et activité abandonnées
Présentation des charges possibles selon deux méthodes (la présentation mixte est
interdite) :
- Par nature ou
- Par fonction/destination (renvoie à l’organisation de l’entreprise, les
grandes fonctions) et dans l’annexe il faut expliquer cette comptabilité
analytique et préciser les charges supportées par ces fonctions.
Pas de notion :
- En cas de charges ou produits significatifs, présentation distinction de leur
nature et leur montant soit au compte de résultat soit en annexe
- Les coûts de restructuration sont à présenter dans le résultat opérationnel si
l’agrégat existe
Si le classement est fait par fonctions, les informations supplémentaires
obligatoires sur la nature des charges
- Dotations aux amortissements et
- Charges liées au personnel
Il n’y a pas de HAO en IFRS. Du coup, on doit pouvoir identifier à quel niveau
du compte les intégrer.
Symétrie du compte de résultat avec celui de l’OHADA : article 31, 90 et 91.
Dans OHADA, on nous impose une structure à suivre, contrairement aux IFRS
où il faut juste tenir compte de 6 points.
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
Cet état fait partie intégrante des états financiers, il doit inclure :
- Le résultat global de l’exercice présentant distinctement les montants
attribuables aux propriétaires de la mère et aux NCI
- L’incidence des effets de changement de méthodes comptables ou des
corrections d’erreurs
- Pour chaque composante des capitaux propres, explication des
mouvements de l’exercice
o Résultat net
o Autres éléments du résultat global
o Transactions avec les actionnaires
A inclure dans l’état ou en annexe :
- Une analyse des autres éléments du résultat global élément par élément et
ce pour chaque composante des capitaux propres ;
- Le montant des dividendes comptabilisés au titre des distributions au cours
de la période (et le montant correspondant par action)
Opérations qui appellent à faire bouger les fonds propres :
- Changement de méthode
- Réévaluations
- Augmentation/remboursement de capital
- Distribution des dividendes
NOTES ANNEXES : PRESENTATION
Partie 1 : principes et méthodes comptables
- Déclaration de conformité au référentiel
- Principes et méthodes comptables y compris les bases d’évaluation
- Principales estimations et jugements ayant un impact significatif sur les
montants comptabilisés dans les états financiers
Partie 2 : commentaires et explications des postes des états financiers
- Classement des notes selon un ordre logique, référencées aux postes des
états
- Informations significatives prescrites par les normes et celles nécessaires à
l’image fidèle
Partie 3 :
- Autres informations telles que passifs éventuels, engagements hors bilan
- Des informations sur le capital à la fois qualitative et quantitative
- Les dividendes proposés
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES – IAS 38
Définition. Actif identifiable sans structure physique : contrôlé par l’entreprise
(droit qui permet de jouir du bien. Son utilisation est restreinte uniquement à
l’entreprise, et affectée à l’activité de l’entreprise), avantages économiques futurs
attendus (ce qu’on peut tirer du bien : la création de la valeur), utilisation prévue
sur plus d’un an
Méthodes d’acquisition
Le bien peuvent être acquis séparément : la comptabilisation est alors
systématique
Les biens peuvent être acquis lors d’un regroupement d’entreprises :
Lorsqu’ils sont développés en interne, les critères complémentaires permettent de
décider du traitement comptable.

Evaluation ultérieure
On peut décider de choisir le coût historique, ou alors procéder à une réévaluation
des éléments d’actifs.
Amortissement et provisions.

Il est impératif de constater les amortissements pour les biens amortissables et de


procéder à des tests de dépréciation. Les tests sont faits sur la base de
l’actualisation des flux de trésoreries dégagés par l’immobilisation. C’est la CAFG
qu’on actualise en fait …
LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES – IAS 16

Le coût d’acquisition des immobilisations est identique à celui défini par


l’OHADA. Il est constitué de :
- Prix d’achat ;
- Tous les coûts directement liés à son acquisition ;
- Le coût de démantèlement/remise en l’état ;
- Les coûts d’emprunt lorsque le bien est éligible (IAS 23) la notion d’intérêt
intercalaire renvoie à la somme de intérêts qui sont payés depuis le
déblocage des fonds jusqu’à la mise en service du bien dont il a servi à la
production.
- Si le paiement est différé au-delà des conditions normales de crédit, le
montant doit être actualisé. La charge d’actualisation doit être
comptabilisée en charges financières.
Quiz
1. La société Biotek a signé un contrat de location pour un terrain sur lequel
plusieurs constructions sont en cours, l’ensemble des aménagements
extérieurs et intérieurs restent à faire. La durée de la location est de 2à ans
et l’intention de la direction est d’utiliser les locaux pour son siège social.
Les travaux faits par Biotek s’étalent sur 9 mois. La destination du loyer
est le bâtiment mais probablement pas que, il serait donc difficile de
rattacher le loyer uniquement à la construction…

2. Chaque partie d’une immobilisation qui a un coût significatif doit être


amorti séparément. C’est totalement faux ! pour qu’un élément d’un bien
soit amorti séparément, il faut que cet élément soit dissociable du bien, qu’il
soit évaluable de manière fiable, que sa durée d’utilisation soit inférieure à
celle du bien et qu’il soit…

3. Les coûts internes, au même titre que les coûts externes des composants
grandes révisions des immobilisations doivent être comptabilisés dans le
coût de celles-ci. Le coût de ce salarié interne est transféré dans le compte
d’immobilisation par le biais d’un compte de production immobilisée au
moment de la mise en service du bien.
CONTRATS DE LOCATION – IFRS 16
Le contrat de location implique l’existence d’un actif identifié et du contrôle de
l’utilisation de l’actif. Ce contrat est a distinguer du contrat de service dans lequel,
le fournisseur détient le contrôle du bien.
Les enjeux de la location sont double :
- Dans le cas d’une location simple, les loyers sont comptabilisés en charges.
Il n’y donc aucun impact sur le ratio d’endettement sur l’actif
- Dans le cas d’une location – acquisition, le bien va être considéré dans
l’actif et du coup il y aura des retraitements à faire. Et cela va entrainer une
augmentation du ratio d’endettement, du fait de l’inscription au passif de la
dette de crédit-bail.
La comptabilisation des contrats :
- La location simple, les sociétés qui optent pour ça paraissent plus
capitalisées mais aussi endettées.
- La location endettement, l’amortissement reste constant alors que la charge
financière
Exemptions de retraitement pour la location – acquisition :
- Durée inférieure à 12 mois (considéré comme contrat de location simple)
- Contrat d’un montant inférieur à 5000$ (uniquement pour les actifs non
interdépendants ; exemption même si le cumul est significatif)
PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES – IFRS 15
Explique la reconnaissance du chiffre d’affaires (à partir de quel moment je
rattache le chiffre d’affaires à l’exercice). Pour les entreprises qui proposent des
produits différents, elles doivent distinguer les différentes sources de revenu.
Prenons le cas d’orange qui propose le crédit d’appel, la data et les sms, qu’elle
facture globalement à un même client. Dans la présentation de ces comptes, ils
doivent identifier clairement des revenus relatifs à chacun des produits proposés.
Le revenu est comptabilisé lorsque le contrôle du produit est transféré au client.
Il faut être capable de séparer les biens et services d’un contrat et de déterminer
quel montant est alloué aux produits constituants le chiffre d’affaires global.
L’application du principe passe par une démarche en 5 étapes :

1. Identification du contrat ;
2. Identification des obligations de prestation (différentes composantes dans
le contrat pour lequel on s’engage réciproquement à réaliser, éléments
constitutifs de la prestation) ;
3. Détermination du prix de la transaction (c’est le montant du prix global de
la transaction) ;
4. Allocation du prix à la transaction ;
5. Comptabilisation du revenu.
Distinction principal/agent est nécessaire pour la comptabilisation du chiffre
d’affaires.
- Le principal va constater l’exhaustivité du chiffre d’affaire
- L’agent va constater les prestations effectuées.
Méthode d’avancement dans les normes IFRS, il faut choisir la méthode qui
reflète au mieux sa performance : soit par les outputs, soit par les inputs

- Par la méthode des outputs,


- Par les indicateurs de type input (méthode préconisée par IFRS) consiste à
tenir compte des coûts engagés, des heures de travail effectuées et des
heures machines utilisées.
Effets des variations des cours de monnaie étrangère – IAS 21
Il y a trois types de monnaie :
- La monnaie fonctionnelle : celle qui a cours légal dans l’Etat considéré
- La monnaie étrangère : autre que celle de la monnaie fonctionnelle
- La monnaie de présentation : celle dans laquelle les états financiers sont
présentés.
Conversion des transactions en devises. A la date de la transaction, on prend le
cours de cette date ou le cours moyen.

A la date de clôture :
- Lorsqu’il s’agit d’élément monétaire, on utilise le taux à la date de clôture
- Elément non monétaire au coût, sont évalué au coût de la date de transaction
Il n’y a pas d’écart de conversion en IFRS. Cet écart doit être comptabilisé en
charge financière dans le compte de résultat.
Provisions actifs passifs éventuels
Srocks IAS 2
Actifs financiers
Avantages au personnel ISA 19
Ifrs3 regroupement d’entreprises

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