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Si le titre de la séance évoque quelque chose pour vous, c'est normal ! Nous avons déjà eu
l'occasion de rencontrer les subordonnées à l'intérieur du cours sur les expansions du nom où nous
avons décrit ce qu'était une proposition subordonnée relative (PSR).
Maîtriser les subordonnées permet de rendre les phrases qu'on écrit plus riches et plus
complexes, notamment dans le cadre d'un travail d'écriture... et vous avez certainement déjà
remarqué que la séquence Autoportrait était articulée autour de l'écriture !
Pour maîtriser les subordonnées, il faut comprendre le concept de « proposition », ensuite celui de
« proposition principale » et de « proposition subordonnée ».
Une proposition est un ensemble de mots organisés autour d'un verbe conjugué. Souvent, les
phrases comportent donc plusieurs propositions. On peut ensuite utiliser une métaphore
cinématographique ou théâtrale : un morceau de phrase a le rôle principal et un autre morceau de
phrase a le rôle secondaire. La subordonnée est la proposition qui a le rôle secondaire car elle
est là uniquement pour compléter la principale, qui est la base, le point de départ de la phrase.
Voici donc (sur la page suivante) les 3 types de subordonnées qui existent en français :
Dernières précisions avant les exercices :
Puisque les propositions subordonnées ne complètent pas toutes le même types de mots, elles
n'ont pas les mêmes fonctions :
A l'intérieur des subordonnées complétives, on trouve trois sous catégories. Pour les distinguer,
il faut t'intéresser aux verbes qu'elles complètent et à des indices qui sont forcément présents :
● L'interrogative indirecte : elle complète un verbe de parole ayant un sens interrogatif (demander,
se demander...) qui est suivi par un mot subordonnant, souvent de sens interrogatif :
Ex : Ma mère me demande [quand je vais rentrer].
● L'infinitive : elle complète un verbe lié aux sensations et surtout elle comporte un verbe à
l'infinitif qui a son propre « sujet ».
Ex : Le Général de Gaulle regarde [les troupes défiler].
- circonstancielle de conséquence : Il a abandonné trop vite [si bien qu'il a raté le contrôle].
- circonstancielle de comparaison : Il a réalisé ce plat [comme s'il avait été un chef renommé].
Exercice n°1
Encadre les propositions subordonnées avec des crochets. Souligne les propositions
principales.
Exercice n°2
Toutes les phrases qui suivent comportent des subordonnées relatives. Délimite-les entre
crochets, puis entoure leurs antécédents (les noms qu'elles complètent).
Exercice n°3
Toutes les phrases qui suivent comportent des subordonnées complétives. Dis si elles sont
interrogatives indirectes, conjonctives ou infinitives.
Exercice n°4 :
Toutes les phrases qui suivent sont des subordonnées circonstancielles. Délimite-les entre
crochets. Précise ensuite quelle est la nuance de chaque subordonnée.
1. Pour que je sois à l'heure, il faudrait que le bus passe à l'horaire indiqué.
2. Mme Binetruy est grande, alors que Mme Denaud est petite.
3. Aussi rapide qu'un athlète, il parvient à rattraper le bus !
4. Mme Maillet explique la consigne car nous ne la comprenons pas.
5. S'il s'en donnait les moyens, il pourrait facilement réussir.
6. Bien qu'il y ait un virus dangereux, des gens sortent.
7. J'ai dépensé tout mon argent, si bien qu'il ne me reste qu'un euro.
Exercice n°5
Dis si les propositions subordonnées encadrées sont complétives (précise quel type), relatives
ou circonstancielles. Souligne le mot ou la phrase qu'elles complètent.
3. « Je me souviens [qu'à la fin de la guerre, mon cousin Henri et moi marquions l'avancée des
troupes avec des petits drapeaux portant le nom des généraux]. » !!! piège
Exercice n°6