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LES SANCTIONS

Dans l’armée, il existe deux (2) formes de sanction :


• Les Sanctions positives (récompense) ;
• Les Sanctions négatives (punitions).
Les récompenses et les punitions ont pour but de renforcer les moyens que la discipline et
l’éducation militaire donnent aux supérieurs pour agir sur leurs subordonnés.
1. Les récompenses
Les récompenses permettent au supérieur de témoigner sa satisfaction et de stimuler le zèle.
➢ Nature des récompenses
Les militaires sont récompensés suivant leur mérite :
a) Par les citations à l’ordre, pour l’accomplissement d’un acte de courage ou de dévouement.
b) Par les félicitations verbales, les témoignages de satisfaction écrits, les mentions au bulletin
officiel pour la valeur de leur travail et le zèle déployé dans l’accomplissement de certains
devoirs professionnels.
c) Par les félicitations verbales, pour leur esprit de discipline et l’ensemble de leurs services.
En outre, ils peuvent être récompensés par :
• La notation ;
• Les permissions de toute nature et, en particulier, celles que la loi permet d'accorder en
dessus du taux légal en faveur des militaires accomplissant leur service actif pour
reconnaître leur manière de servir ;
• Les nominations à l’emploi de 1ère classe ;
• L’avancement et les décorations ;
• Les certificats de bonne conduite.

➢ Les Permissions
Les permissions comprennent :
• Les permissions non permanentes ;
• Les permissions permanentes ;
• Les permissions ne consistent jamais un droit.
Les conditions dans lesquelles elles sont demandées, accordées et remises aux intéressés
doivent être minutieusement étudiées par le chef de corps et faire l’objet d’un contrôle vigilant
de façon à éviter les abus, les erreurs et les retards.
Les permissions ne peuvent être accordées à des militaires employés par l’autorité qui les
utilise que dans les limites de temps pendant lequel ces militaires sont à sa disposition.
Les permissions de ces militaires pour une durée plus longue sont accordées par les autorités
qualifiées à cet effet ; toutefois, le chef de service employeur est invité à donner, au préalable,
son avis, dont il doit être tenu compte dans toute la mesure possible.

Permissions non permanentes


• Les officiers, sous-officiers et hommes du rang ayant accompli la durée légale du
service peuvent bénéficier de permission faisant mutation, c’est-à-dire de 48 heures et au-
dessus, en principe jusqu’à concurrence de 30 jours par an ; compte tenu de la manière de
service et des nécessités de service ;
• Ils peuvent en outre, obtenir des permissions de 24 ou 36 heures qui ne font pas
mutation ;
• Les militaires appelés, accomplissant leur service légal, et les militaires engagés
pendant leurs premières années de service, peuvent en outre obtenir des permissions de
24 heures ou 36 heures à l’occasion des dimanches et des jours fériés ;
• Ces permissions ne viennent pas en diminution des 30 jours de droit, elles ne font
mutation qu’au point de vue de l’alimentation.
• En principe, la permission dite de 24 heures commence après les exercices de service
ou inspection de fin de semaine ;
Les conditions dans lesquelles sont accordées les permissions faisant mutation et, le cas
échéant, leurs prolongations, font l’objet des dispositions suivantes :
• Toutes les demandes de permission ou de prolongation de permission doivent être
motivées et adressées par la voie hiérarchique à l’autorité qui a la qualité de l’accorder ;
• Les militaires en permission doivent être porteurs du titre les autorisant à s’absenter ;
• Les sous-officiers et hommes du rang doivent en outre, être pourvus de leur carte
d’identité militaire.
• Le séjour à l’hôpital au cours d’un congé ou d’une permission, compte dans la durée
du titre d’absence. L’intéressé doit, à l’expiration de son congé ou de sa permission,
rejoindre son corps ou sa formation à moins qu’il n’obtienne une prolongation de congé
ou de permission que l’autorité militaire demeure libre d’accorder ou de refuser.
• Les permissions de nuit doivent être considérées comme une faveur qui ne sont que très
rarement accordées aux militaires, à l’exception toutefois, des militaires mariés. Ces
militaires eux-mêmes, ne sauraient considérer comme un droit la faveur dont ils sont
l’objet, faveur qui peut toujours leur être retirée par le chef de corps.

Permission permanente
Sont autorisés à titre permanent, à rentrer après l’appel du soir :
• A toutes heures, les adjudants et les adjudants-chefs ;
• A 00 heures, les sous-officiers subalternes ainsi que les militaires du rang décorés ;
• A 22 heures, les caporaux-chefs servant pendant la durée légale.
Toutefois, les officiers commandant de région et les officiers supérieurs chef de corps peuvent,
dans la mesure où ils le jugent utile, étendre aux hommes de troupe le droit de rentrer après
l’appel du soir.

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