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PHILOSOPHIE

L’inconscient Freudien compromet-il ma liberté?

“L’Homme est condamné à être libre" c'est ce que dit le célèbre communiste parisien dans son
oeuvre philosophique majeure L’Etre et le néant, la liberté c'est le fait de se mouvoir soit-même
tant bien que la capacité du libre-arbitre dont nous parlerons un peu plus tard dans le
sujet. Mais enfin que faut-il donc comprendre de cette citation?
Il y’a des choses tels que les arbres, les roches et cetera,
qui, elles ne sont pas libres, elles doivent exécuter certains ordres. Pour la plante ce serait le fait
d’être immobile (pour la plupart des cas) mais encore l’imprimante qui
ne peut qu’imprimer. L’Homme quant à lui ne fait
pas partie de cette catégorie, il est , d’après Sartre,libre à chaque instant il prend les choix qu’il
veut et donc il est condamné à être libre , où ici la condamnation n'est pas vraiment péjorative
mais plutôt un fait.Et de ce fait rien ne pourrait nuire à sa liberté

Cependant , l'on observe parfois des personnes contraintes de faire des choix ce qui donc
rentrerait en contradiction avec le fait que l'Homme soit toujours libre, si l'on prenait l'exemple
du dilemme et plus précisément le dilemme cornélien, ici la personne en question doit choisir
entre l'amour et l'honneur, deux choses très chère à l'Homme. Dans ce cas de figure le sujet de
ce dilemme doit faire le choix le plus juste vis-à-vis de la société dans laquelle il vit mais donc
cela voudrait dire que dans cette exemple l'Homme n'est plus si libre que cela et que sa
supposée liberté serait soumises à des restrictions ce qui pourrait nous pousser à nous
questionner sur la légétimité de l'attribut "liberté" à celle-ci.

"le moi n'est pas maître en sa maison" a écrit Freud le médecin à qui on doit l'invention de la
psychanalyse. Cette phrase était une illustration de sa thèse dans laquelle l'homme ne serait pas
né libre mais plutôt déterminé, programmé par son inconscient. cette citation est d'autant plus
intéressante car d'après le psychanalyste elle aurait infligée un coup de grâce à l'égocentrisme
humain qui croyait être conscient de toutes les actions qu'il prenaît, de toutes les décisions
auxquelles il a pensé, et que donc le "moi" ou tout simplement la représentation de lui n'était
pas soumise à aucune force supérieur. Mais après Freud l'on a compris que le "moi" ne
remplissait que le tiers d'une personne, les deux autres étant le surmoi ou les interdits sociaux
et le ça, l'inconscient, le tartare de notre esprit qui renferme en nous les émotions et les
pulsions les plus fortes. C'est pour cela que dans le quotidien, l'on peut constater que l'on réagit
de manières totalement inconscientes face à certaines situations tel que la phobie, l'angoisse , la
colère, ce sont les symptômes. Justement en parlant de ces symptômes Freud dit dans son livre
intitulé "L'introduction à la psychanalyse" page 17, "Ne méprisons donc pas les petits signes; ils
peuvent nous mettre sur la trace de choses plus importantes". Pour expliquer cette citation
citons une autre phrase de Freud, "La conscience est la conséquence du renoncements aux
pulsions" nous pouvons en comprendre que "le moi", ce qui est visible du point de vue d'autrui
et ce qui est le mieux contrôlable par la personne n'est qu'un filtre qui laisse passer le "moi" et
bloque le "ça" ou les pulsions. Pour mettre en parallèle avec la citation qui précède il se peut
donc que que le filtre laisse passer des symptômes provenant du "ça" ce qui peut nous
permettre d'étudier via la psychanalyse l'inconscient de la personne.
Maintenant que nous avons expliquer l'inconscient et son origine , nous devons savoir la
relation entre celui-ci et la liberté. Encore une fois Freud considère que nous sommes
déterminés, que nous ne pensons pas librement et que ces pensées sont déterminés pas la
constitution de notre psychisme (qui contient le ça). L'inconscient Freudien reconnaît la phrase
suivante "le ça pense en nous" donc l'inconscient Freudien a une emprise sur nos actes et nos
pensées. La même idée peut être trouvée chez Descartes qui expose la même idée à son ami
Chanut (ambassadeur de France en Suède) par le biais d'une lettre où il explique que parfois
nous somme poussés à agir par des motivations internes inconnues. Nous pourrions finalement
parler des blocages comme les phobies ou les angoisses inexpliquées. Elles n'ont pas de causes
conscientes et ne s'apaisent pas malgré les efforts conscients pour le faire, un exemple serait si
l'on a une arachnophobie, notre conscient aura beau nous rassurer en nous disant " détends-
toi , ce n'est qu'une petite créature inoffensive à ton échelle" un raisonnement très logique mais
malheureusement ne sera pas entendu pas la personne. Cela semble montrer que nous
gouvernés par notre inconscient et que nous en dépendons.

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