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GRAND ORIENT DE FRANCE

Puissance Symbolique Régulière Souveraine

Liberté - Égalité - Fraternité

APPRENTI
Mémento pour le
premier grade symbolique

G...O...D...F...
16, rue Cadet 75439 Paris cedex09

Édition 2014
SOMMAIRE
Avertissement
4
Principes de la franc-maçonnerie 5

La Laïcité au Grand Orient de France 7

Composition et fonctionnement du GODF 11

Histoire de la franc-maçonnerie 22

Disposition et décoration du Temple 28

Mémento au 1er degré 30

Ouverture des Travaux 36

Clôture des Travaux 40

Serment prêté par le nouvel Apprenti 43

Texte de la Chaîne d’Union 44

La voie symbolique 45

Instruction au 1er degré 49

3
Références bibliographiques 53

AVERTISSEMENT
Pour recevoir son augmentation de salaire au grade de
Compagnon, tout Apprenti est soumis(e) à un examen oral
portant sur les Instructions et la compréhension des
enseignements de son grade. Il (Elle) doit également
répondre à des questions relatives aux deux premiers
articles de la Constitution du Grand Orient de France et à
l’organisation interne de la loge.
4
PRINCIPES DE LA FRANC-
MAÇONNERIE

(Art.1er de la Constitution du Grand Orient de France)

La franc-maçonnerie, institution essentiellement


philanthropique, philosophique et progressive, a pour objet la
recherche de la Vérité, l’étude de la Morale et la pratique de la
Solidarité ; elle travaille à l’amélioration matérielle et morale, au
perfectionnement intellectuel et social de l’Humanité.

Elle a pour principes : la tolérance mutuelle, le respect des


autres et de soi-même, la liberté absolue de conscience.

Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du


domaine exclusif de l’appréciation individuelle de ses membres,
elle se refuse à toute affirmation dogmatique.

Elle attache une importance fondamentale à la Laïcité.

5
Elle a pour devise : Liberté, Égalité, Fraternité.
LA LAÏCITÉ AU GRAND ORIENT
DE FRANCE

« À la fois concept juridique et philosophie politique, la Laïcité est


avant tout le résultat d’un long processus historique ». (Un siècle de laïcité
- Rapport public 2004, Conseil d’État)

La Laïcité, principe fondateur de la République

Entre 1880 et 1905, les républicains mettent en place une école


publique, laïque, gratuite et obligatoire, associant l’action communale à
l’action de l’État. Elle engendre une morale laïque, fer de lance, avec
l’éducation, de la reconquête des esprits. Elle marque une volonté politique
de promouvoir, en dehors de tout dogme, l’instruction pour tous, le
développement de l’esprit critique, la formation du citoyen par
l’émancipation de toutes les tutelles.

Le préambule et l’article 1 er de la Constitution de 1946, confirmés par


la Constitution de 1958, réaffirment : « La France est une République
indivisible, laïque, démocratique et sociale ».

8
La Laïcité en quelques points

La loi du 9 décembre 1905, « loi concernant la séparation des Églises


et de l’État » est le fondement juridique des relations entre l’Etat et les
cultes. Sans utiliser le mot laïcité, elle règle pourtant son application au
quotidien. C’est une loi d’apaisement.

1 - Liberté de conscience : La loi de 1905 assure la « liberté de


conscience » (article 1er), avec pour corollaire la « liberté religieuse ».
Chacun est libre de croire ou de ne pas croire, de choisir et de vivre ses
convictions, religieuse, athée, agnostique, d’en changer ou d’y être
totalement indifférent.

2 - Le « Vivre ensemble » : c’est l’idée même de vivre dans


l’harmonie, dans l’inter-culturalité, et le respect des autres comme de soi-
même. Cela permet à tous de disposer d’un espace commun public
assurant liberté et égalité. La Loi est la même pour tous, prise dans le seul
intérêt général.

3 – La neutralité du politique : Le grand principe de la loi de


Séparation est que la République « ne reconnaît, ne salarie ni ne
subventionne aucun culte » (article 2). L’État reste l’instance suprême de
régulation.

9
La Laïcité un combat d’aujourd’hui

La Laïcité n’étant définie dans aucun texte constitutionnel ou


législatif, des régressions se rencontrent dans la vie ordinaire comme dans
la déformation des concepts. Des contestations de la clause générale de «
laïcité » provoquent sa remise en cause, comme la non-application de la loi
de 1905 en Alsace-Moselle et dans les DOM-TOM. En effet, les
particularités du droit local sont autant d’entraves à l’application de la loi
de Séparation de 1905.

À côté de l’immense problème de l’enseignement confessionnel privé


financé par des fonds publics, la restauration scolaire, les signes extérieurs
d’appartenance religieuse, les abattages rituels, le statut de la femme, les
carrés confessionnels dans les cimetières, sont des pierres d’achoppement
dans le « vivre ensemble » que l’émergence de nouvelles religions,
absentes du paysage sociétal en 1905, ne fait qu’accroître.

La récupération politique de la Laïcité, en dénaturant son sens originel,


crée une ambiguïté tendant à considérer, de façon douteuse l’islam,
religion nouvelle sur le territoire national.

La sphère publique n’est pas l’espace public comme la sphère privée


n’est pas l’espace privé. Devant les problèmes soulevés par des
interprétations fallacieuses de l’application de la Laïcité au quotidien,
étendre la neutralité religieuse à tout l'espace public, comme à toutes les
structures privées chargées d'une mission de service public, devrait aider à

10
la clarification indispensable des vides juridiques existants. La Laïcité est
une philosophie du silence sur le religieux, ou de maintien du religieux
hors de la sphère de la vie en commun, qui doit être reconnue comme axe
essentiel d’une institution, association ou entreprise.

Le Grand Orient de France se réjouit de l’entrée en fonctions en avril


2013 de l’Observatoire de la Laïcité.

La Commission Nationale Permanente de la Laïcité (CNPL) est au


cœur de l’action du GODF en matière de Laïcité, par les délégués
régionaux qui la composent et les correspondants Laïcité des loges. Elle
publie chaque trimestre Energies laïques. Elle a édité les Rituels Laïques et
Républicains et Les Livrets de la Laïcité - www.godf.org

11
COMPOSITION ET
FONCTIONNEMENT DU GODF

Le Grand Orient de France est la première Obédience maçonnique.


C’est un Ordre initiatique, une Puissance Symbolique Régulière
Souveraine.
Il dispose d’une administration parisienne, employant des salariés
permanents, au siège de l’Obédience, 16, rue Cadet (Paris IX).
La loge est l’unité de base au sein de laquelle travaillent les francs-
maçons du Grand Orient de France. La loge est administrée par son
Collège d’Officiers, régulièrement élus chaque année ! Elle est dirigée par
le Vénérable Maître (élu(e) pour un an réélu(e) chaque année, en principe
pendant une durée de 3 ans. Elle possède une réelle autonomie (bien sûr,
dans le respect de la Constitution et du Règlement Général) pour ses
travaux et son administration propre.
Les loges sont regroupées au sein de notre Obédience : le Grand
Orient de France.
Les Loges sont réparties en différentes région, entités géographiques
d’un seul tenant. Cet échelon régional (17 régions pour le Grand Orient de
France) réunit ses loges au moins trois fois par an (débats à la fois
administratifs et « politiques » au sens maçonnique du terme). La région
élit ses représentants nationaux (Conseiller de l’Ordre, membres de la

12
Chambre Suprême de Justice Maçonnique, Instance Nationale de
Solidarité Maçonnique, Commissions Nationales, Bioéthique et Santé
publique, Développement durable) et ses représentants aux Commissions
conventuelles.
Les représentants de ces Congrès (le Collège des Officiers élus) se
réunissent une fois par an, lors de la Conférence des Congrès, à Paris.
Chaque année, toutes les loges se rassemblent (un délégué par loge)
pour trois jours de débats lors du Convent (véritable organe législatif de
l’Obédience). C’est aussi un moyen de contrôle des instances nationales
élues et de la gestion de l’Obédience.
L’instance nationale du Conseil de l’Ordre est constituée de 35
membres, chacun élu par sa région. Ceux-ci élisent, en leur sein, le Grand
Maître, Président de ce Conseil. Celui-ci est l’exécutif de notre
association : accomplit les décisions du Convent, administre la structure,
supervise les organismes associés, communique à l’extérieur nos
réflexions, nos engagements. Il est notre organe représentatif dans le
monde profane.
La Chambre Suprême de Justice Maçonnique représente le pouvoir
judiciaire. Elle est composée d'un représentant par région (soit 17 au total)
élu par les Congrès régionaux. Comme pour toutes les Juridictions du
GODF, la base de son action est fondée sur « la primauté à la conciliation
». Pour mener à bien sa mission, elle est bien entendu, indépendante du
pouvoir exécutif. Comme pour toutes les instances nationales
maçonniques, les fonctions de « Conseillers à la CSJM », sont limitées
dans le temps (deux mandats de trois ans chacun, avec une année de
rémission obligatoire entre les deux).

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Elle peut être saisie de quatre types de recours :

- Le différend constitue un contentieux entre des FF∴


ou des SS∴ d'une même loge. En cas d'échec des Juridictions
régionales (Conseil de famille dans les loges et Jury fraternel
régional) ou de contestation de leurs décisions par les
plaignants, la CSJM tranche en appel des décisions des JFR.

- La plainte est un recours exercé entre des FF∴ ou


des SS∴ de loges différentes ou entre une loge et des FF∴ ou
des SS∴extérieur(e)s à celle-ci. La CSJM tranche en appel des
décisions des JFR. (Pas de Conseil de famille dans ce cas)
- La requête est une demande d'annulation, d'une
décision d'uneloge (exercée par un Frère ou une Sœur de celle-
ci), d'une décision d'un CR (exercée par une loge) ou du
Convent (exercée par une loge). La CSJM est compétente dans
ces cas, en 1er et dernier ressort.
- La CSJM est également compétente en 1er et
dernier ressort,concernant les plaintes ou les demandes de
suspensions de frères ou de loges émanant du Conseil de
l'ordre.
Dans sa mission, la CSJM assure un débat contradictoire avec un
attachement particulier au respect des deux parties et aux droits de la
défense (chaque Frère ou Sœur peut être assisté(e) d'un conseil). Les
décisions sont prises en collégialité par ses membres (respect de
l'imparité).

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Malheureusement, elle est parfois obligée, malgré tous ses efforts
visant à la conciliation, d'appliquer des sanctions allant, parfois, jusqu'à
l'exclusion.
L’INSTANCE NATIONALE DE SOLIDARITÉ MAÇONNIQUE
(L’INSM)
L’Instance Nationale de Solidarité Maçonnique met en œuvre la pratique
de la Solidarité au niveau de l’Obédience. Sa mission, ses ressources et son
fonctionnement sont inscrits au Livre VII du Règlement Général de
l’Obédience.

L’INSM porte secours, assistance et conseils aux membres du GODF


placés en situation d’infortune et de grande difficulté. En cas de décès, elle
aide également les conjoints et les orphelins.

L’INSM est constituée d’un Délégué régional élu en Congrès pour un


mandat de 3 ans.
Elle reçoit et examine les demandes d’aides provenant de la loge. Les
dossiers sont validés et présentés par le Délégué régional en séance
plénière de l’INSM. Celle-ci décide, de manière collégiale et responsable,
des aides à accorder. Ses décisions revêtent la forme de secours
occasionnel ou périodique, d’exonération de capitation ou de prêt
d’honneur. Pour ce dernier, la caution solidaire de la loge est requise.

Par ailleurs, l’INSM a une obligation de secours auprès des membres du


GODF qui sollicitent hospitalité ou assistance auprès de l’Obédience (Art.
140 du R.G.).

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Les moyens de l’INSM sont essentiellement constitués par une
contribution dont le montant est déterminé chaque année par le Convent, à
qui elle rend compte.
FONDATION DU GRAND ORIENT DE FRANCE
« LA SOLIDARITÉ EN ACTION, AVEC LA FONDATION »
La solidarité est un des principes fondamentaux de notre Institution.
Cette solidarité s’inscrit auprès des Sœurs et Frères du Grand Orient
de France, mais aussi en direction du monde profane.
Pour répondre à cette obligation morale, le Grand Orient de France a
crée en 1986 la Fondation du Grand Orient de France, reconnue d’utilité
publique en 1987. Depuis, elle œuvre sans relâche pour l’amélioration
matérielle et morale de l’humanité.
Elle est gérée par un Conseil d’administration de douze membres,
présidé par le Président du Conseil de l’Ordre. Un commissaire aux
comptes vérifie, chaque année, les bilans. Le statut d’utilité publique
impose également la présence de représentants des ministères de l’intérieur
et des solidarités actives.
Les moyens
Les revenus du fonds associatif de la Fondation sont constitués d’un
actif immobilisé et d’un actif circulant. Les sommes allouées à l’orphelinat
maçonnique et aux associations Solidarité Emploi proviennent, en grande
part de la capitation payée par les Sœurs et les Frères. Le statut d’utilité
publique permet de recevoir des dons et legs avec la possibilité de
déduction fiscale.

16
Notre Fondation participe à des actions de solidarité dans de nombreux
domaines en France et sur les cinq continents :
- aide humanitaire inscrite dans la durée, initiant un
développementdurable en association avec les autorités locales ;
- aide aux victimes de catastrophes naturelles ;
- aide à l’enfance : orphelinat, dispensaires, écoles, formation ;
- aide aux œuvres, institutions ou associations qui exercent leur
activitédans le domaine socioculturel, éducatif, scientifique et artistique ;
- mécénat et protection du patrimoine historique, maçonnique et
actionculturelle.
Les demandes de subventions accordées à des associations
humanitaires sont étudiées par la Commission Solidarité du Conseil de
l’Ordre. Celles concernant les domaines culturels, sont examinées par la
Commission Culture. Ces décisions sont entérinées par le Conseil
d’administration de la Fondation.
Par ailleurs, la Fondation participe au financement de l’Orphelinat du
Grand Orient de France, géré par l’Instance Nationale de Solidarité
Maçonnique. Celle-ci alloue des aides aux enfants de Sœurs ou de Frères
décédés. De même, sous l’égide du Comité des Grands Hospitaliers, des
subventions sont versées aux associations Solidarité Emploi.
Chaque année, la Fondation fait un appel aux dons, adressé aux
donateurs habituels et auprès des Sœurs et Frères de l’Obédience.

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La Fondation s’efforce de se faire connaitre lors de chaque
manifestation maçonnique.
Le logo de la Fondation doit figurer sur les sites et au sein des
publications de nos partenaires.
La Fondation a besoin de tous. Sans vous, nous ne pouvons rien.
Les dons sont possibles en ligne sur le site internet :
www.fondation-godf.org
LA COMMISSION NATIONALE PERMANENTE DE LA
LAÏCITÉ est un des piliers du Grand Orient de France, celui-ci attache
une "importance fondamentale à la laïcité". La Laïcité défend la liberté
absolue de conscience, la neutralité politique envers les cultes, combat
toute idée xénophobe, raciste ou discriminatoire. Elle permet le "bien vivre
ensemble". Un chapitre propose une approche plus large de cette
commission vitale pour l’Obédience.

LA COMMISSION NATIONALE DE SANTÉ PUBLIQUE ET


DE BIOÉTHIQUE (CNSPB)

Elle a une démarche double de l’extérieur vers l’intérieur et inversement.

Dans un premier temps, elle doit sensibiliser nos Sœurs et nos Frères
aux problèmes éthiques et politiques que posent les grands choix de santé
publique et les innovations biotechnologiques. En ce sens, elle a un rôle
vulgarisateur pour les francs-maçons.

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A l’inverse, après réflexions approfondies sur ces mutations liées, elle
doit pouvoir être une force de propositions, avec une posture adogmatique
et maçonnique, au regard de ces défis sociétaux du monde profane

Elle est composée de 17 délégués titulaires et 17 suppléants. Le bureau


est élu pour trois ans, avec un président d’honneur, un président et quatre
membres. Ses travaux sont ouverts à tous les membres du GODF et des
Obédiences reconnues.

Chaque année, la Commission organise un grand colloque national.


LA COMMISSION NATIONALE DE RÉFLEXION SUR LE
DÉVELOPPEMENT DURABLE (CNRDD)
Elle travaille à proposer une réflexion maçonnique sur le concept
profane de Développement Durable et sur les sujets qui relèvent de ce
concept.
Depuis quelques années, l’humanité prend conscience de ses limites
tant géographiques qu’en ses ressources portées par notre petite planète.
Ceci, d’autant plus que l’homme avait pris l’habitude d’user et d’abuser
des possibilités que lui offrait mère nature.
Le GODF a initié une réflexion, fidèle à ses principes maçonniques
d’amélioration matérielle et morale de l’humanité et de perfectionnement
intellectuel et social.
Ce travail se doit d’être maçonnique, indépendant des dogmes
profanes culturels, cultuels, politiques. Cependant il devra constituer un
facteur de progrès, sans passéisme, ni « fuite en avant » en ignorant la
réalité des choses.

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Ceci s’inscrit dans la durée, la progressivité, avec l’utopie de bâtir une
nouvelle biosphère dépolluée, autant que faire se peut !
Nous sommes tous sur une même planète, et devrons partager les
ressources avec équité !
Les valeurs du GODF sont ici présentes LIBERTÉ, ÉGALITÉ,
FRATERNITÉ.
Le travail de fond maçonnique doit s’effectuer d’abord dans les loges
et ensuite se répandre dans le monde profane en confrontation d’idées
auprès des associations similaires.
Le Grand Orient de France assure, aussi, une politique internationale,
très attendue par les Maçons adogmatiques du globe et que nous devons
poursuivre au sein d’associations inter-obédientielles françaises et
étrangères.
Les structures associées :
Outre la Fondation du Grand Orient de France, déjà citée, la
SOGOFIM (Société Grand Orient de France Immobilière), assure la
conservation, la gestion, et le développement du patrimoine commun.
Le financement est assuré par les fonds de modernisation immobiliers
(capitations), les fonds propres constitués par les amortissements et des
emprunts.
Le comité de direction se compose de trois à dix-sept membres,
nommés par l’actionnaire majoritaire (dont le Président) et, en général
membres du Conseil de l’Ordre.

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La SOGOFIM emploie cinq collaborateurs à plein temps.
Cette société loue ses temples à des loges d’Obédiences avec
lesquelles nous avons des relations d’amitiés.
Chaque site est géré par un comité des utilisateurs, pour que les
réunions se tiennent dans les meilleures conditions.
Le délégué régional, représentant du Conseil de l’Ordre dans la région
peut prendre toute mesure qu’il juge utile pour la sécurité et la sauvegarde
des bâtiments.
- L’IDERM, Institut d’étude et de recherche maçonniques, a été
créé en 1974. Son but est de promouvoir, soutenir, favoriser les recherches
historiques, institutionnelles, se rapportant à la franc-maçonnerie
universelle. Si l’histoire de la Maçonnerie reste l’essentiel de ses
préoccupations, toute étude aussi bien de sociologie, de philosophie, voire
de linguistique maçonnique peut y trouver sa place. L’institut a pour
vocation de rassembler tous les chercheurs, mais aussi tout simplement
ceux qui s’intéressent de près ou de loin à l’étude de ce l’on peut appeler
phénomène maçonnique, quels que soient le lieu ou le temps.
Dans son fonctionnement, l’IDERM est étroitement lié au GODF. Le
Grand Maître en est le Président de droit et deux membres, outre le Grand
Trésorier, siègent au Conseil d’administration, car il s’agit bien d’une
association loi 1901, subventionnée par le GODF, mais ouverte à des
membres extérieurs et des SS∴\et FF∴\ d’autres Obédiences.
La lettre de l’IDERM paraît tous les mois. C’est une publication qui
annonce ses conférences et fait une brève revue de presse et signale les
ouvrages maçonniques édités.

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- Les publications de revues, « Humanisme », « La Chaîne
d’Union », « Chroniques d’Histoire Maçonnique » sont à la disposition de
chaque Frère et de chaque Sœur. L’intérêt de ces revues est majeur pour
chaque franc-maçon de notre Obédience, une source d’interrogations, de
réflexion, d’évolution et de progression dans la connaissance.
-LE MUSEE DU GRAND ORIENT DE FRANCE
Créé en 1889, victime des spoliations durant la seconde guerre
mondiale, il rouvre en 1973. Peu à peu, se sont reconstituées ses
collections. Depuis 2000, il est le musée de la franc-maçonnerie et il
bénéficie depuis 2003 de l’appellation musée de France.
Entièrement rénové, à la fin de la dernière décennie, les nouvelles
acquisitions ont pu y être mises en valeur. Lieu d’exposition d’œuvres
uniques c’est un site d’histoire et de culture de la franc-maçonnerie,
soutenu par les amis du musée qui participent bénévolement à son
fonctionnement.
Il anime nombre de manifestations, expositions, présentations en
avantpremière de livres maçonniques. Il s’est doté d’un projet scientifique
et culturel afin d’assurer son développement et son rayonnement dans les
années à venir. Il témoigne de l’influence de la Maçonnerie sur l’évolution
sociétale, la citoyenneté et la modernité. Il montre la richesse de
l’architecture, de l’apparat des temples sur son site. D’importantes
collections de sceaux, bijoux, médailles, peintures, objets personnels
(montres, tabatières) sont conservées ainsi qu’un grand nombre de
manuscrits, patentes, gravures, livres d’architectures, photographies.
Un grand nombre de visiteurs témoignent de l’intérêt de ce musée.

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- L’extériorisation est aussi, outre les conférences, assurée par le site
internet www.godf.org du Grand Orient de France accessible à tous (partie
profane) et par le site www.godf.tv (web télévision du GODF).

HISTOIRE DE LA FRANC-
MAÇONNERIE

Aperçu synthétique de l’évolution de l’Ordre


Les prémices dès le XVIe siècle

Certaines loges opératives acceptent des hommes n’appartenant pas au


« métier », particulièrement en Ecosse et Irlande. Ceux-ci sont en général
de riches clients procurant travail et subsides aux maçons de métier.
Cependant, déjà apparaît un semblant d’évolution initiatique (rituel
succinct, attouchements, signes et surtout « mots du Maçon »).
Les chantiers se faisant rares, les loges entrent progressivement en
déliquescence.
L’Angleterre, est encore meurtrie par la guerre civile et les exactions
du court épisode républicain de Cromwell.
Intellectuels, philosophes, membres de la « Royal Society »
(l’invisible collège) avec l’accord de la monarchie revivifiée « investissent
» des loges opératives moribondes, à Londres, (l’oie et le grill, la
couronne, le pommier, le raisin et le gobelet) pour créer la première
Grande Loge spéculative en 1717.

23
Le but est de rassembler ce qui est épars et de réconcilier les
belligérants d’hier de confessions diverses (catholiques, protestants,
anglicans, juifs). Deux pasteurs, Anderson et Désaguliers, sont les maîtres
d’œuvre de cette évolution. Un rite est adopté. Il est la base de ce que l’on
nommera désormais, rites andersoniens (position des colonnes, des
surveillants, mots sacré, mot de passe).
L’apparition de l’ordre en France au début du XVIIIe siècle

La première loge apparaît à Saint-Germain en 1688, créee par des


réfugiés écossais, partisans des Stuarts. Ces loges, lieux de sociabilité
permettent la rencontre d’hommes des diverses couches sociales (nobles
ou pas). Les premières loges spéculatives émergent en 1728 dans notre
pays.
Ce courant va peu à peu assimiler les idées de la renaissance, celles
des philosophes et encyclopédistes des « Lumières ».
Cette transformation progressive entraîne une évolution « politique ».
Une approche humaniste, une émancipation vis-à-vis de l’influence des
religions, l’apparition et la diffusion de la raison critique, ouvrent la voie
vers la laïcité.
Une réflexion symbolique se fait jour avec des rituels, de plus en plus
élaborés. Les premières décennies marquées par certaines querelles se
résolvent par la restructuration du corps maçonnique français en Grand
Orient de France en 1773, héritier légitime et incontestable des premières
grandes loges dans un continuum ininterrompu jusqu’à ce jour (y compris
pendant les périodes sombres : Révolution et seconde guerre mondiale).

24
Cette évolution démocratique (les Vénérables sont désormais élus)
définit le fonctionnement moderne de notre Obédience. Les rituels se
précisent au-delà de la maîtrise, les Hauts Grades sont codifiés (Rite
Français à la fin du XVIIIe siècle et Rite Ecossais Ancien Accepté fin du
XVIIIe et début du XIXe siècle (ce dernier validant le rituel des Anciens
pour les loges symboliques).
Les Maçons ont traversé la Révolution avec des fortunes diverses.
Beaucoup y ont laissé leur vie. L’influence de la Maçonnerie reste modeste
dans ces évènements, même si l’évolution des idées est de façon
indéniable favorisée par ses travaux !
La violence des passions entraîne « la terreur » fort peu maçonnique !
Le XIXe siècle débute sous l’autorité de Napoléon 1er. L’Empire est
une période d’adhésion à la franc-maçonnerie des élites intellectuels.
Beaucoup de dignitaires, de généraux sont maçons.
La Restauration est une période de calme sans réelle influence ni
action. Des groupes républicains s’organisent clandestinement et préparent
la IIe République.

En 1848, les francs-maçons participent activement au mouvement


tandis que la majorité des membres du gouvernement est maçonne. Une
émancipation des citoyens se fait jour. Le triptyque « LIBERTÉ,
ÉGALITÉ, FRATERNITÉ » et la Marianne, symboles maçonniques et
républicains, sont adoptés. Notre Frère Victor Schœlcher fait abolir
l’esclavage pendant cette période !
Le Second Empire remet la franc-maçonnerie sous « tutelle ».

25
En 1871, la Commune rassemble nombre de maçons, mais ils sont
aussi présents chez les Versaillais. Beaucoup laisseront leur vie dans cette
lutte fratricide ! (la Commune et ses idées préparent l’avenir).
La République renaît, ses valeurs de tolérance, de fraternité et de
laïcité s’imposent (préparant la loi de 1901 sur la liberté d’association et la
loi de 1905).
Le Grand Orient abandonne en 1877, au Convent, la référence
obligatoire au Grand Architecte de L’Univers (vœu défendu par Frédéric
Desmons, pasteur protestant et député du Gard) en vertu de la liberté
absolue de conscience (qui aboutira à la loi de Séparation de l’État et des
Églises en 1905, dans un combat que les francs-maçons vont soutenir
totalement).
Le Grand Orient de France désormais s’oriente vers un engagement
politique de progrès social, en butte aux oppositions violentes des
réactionnaires royalistes et des cléricaux de l’Église catholique.
Notre Obédience se bat pour l’école laïque, gratuite et obligatoire pour
tous (garçons et filles). Les francs-maçons adhèrent au positivisme
d’Auguste Comte et surtout du Frère Littré, aux nouvelles découvertes
scientifiques et à la recherche du progrès sous toutes ses formes. Ils sont
républicains souvent radicaux, socialistes voire libertaires (Proudhon).
Le début du XXe siècle est marqué par des avancées sociales, le plus
souvent élaborées en loge ! Malheureusement, l’assassinat de Jean Jaurès
met un coup d’arrêt à cette période de progrès sociétal.
La première guerre mondiale est meurtrière pour tous et aussi pour nos
Frères. Ceci induit une certaine stagnation après l’armistice et l’immédiat
après-guerre. Malgré cela, les effectifs se reconstituent et notre influence

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politique contribue aux nouvelles lois sociales (travail réglementé, congés
payés, retraites, protection sociale, accès aux soins...).
La franc-maçonnerie œuvre pour l’émancipation de l’homme et du
citoyen. Elle induit de nombreux opposants très actifs (notre Frère Roger
Salengro, victime de la calomnie fasciste). Car ceux-ci, encouragés par les
événements d’Allemagne, d’Italie et d’Espagne s’organisent et pourront
sévir sans retenue durant la seconde guerre mondiale.
De nombreux francs-maçons seront exclus de leurs fonctions,
incarcérés, déportés, assassinés : comme notre Frère Jean Zay qui sera
exécuté.
Les francs-maçons participent à la résistance et à la libération de notre
pays (Pierre Mendès-France), y compris dans les camps de concentration.
Ils participeront au Conseil national de la résistance et à l’élaboration du
futur de notre pays.
Après la guerre, notre Ordre va se reconstituer très progressivement et
participer à tous les combats pour améliorer notre société : pour la «
libération de la femme » la contraception, l’égalité de salaire, l’interruption
volontaire de grossesse, la protection sociale, les conditions de travail,
l’éducation).
La réflexion des loges vise à faire entrer notre pays dans son siècle,
après une décolonisation plus ou moins réussie (Indochine, Algérie…)
malheureusement avec de nombreux conflits meurtriers !
La décennie des années 70 est particulièrement riche après les
événements de 1968.

27
Le Grand Orient lutte pour l’abolition de la peine de mort aux cotés de
Maître Badinter (abolition au début des années 80).
Les mesures de protection sociale (RMI , CMU) sont débattues en
loge, et adoptées par le pouvoir politique.
En ce début du XXIe siècle le Grand Orient de France, fort de plus de 1
250 loges et de plus de 52 000 membres, hommes et femmes depuis 2010,
s’oriente vers une action sociétale humaniste indispensable dans une
société et un monde en transformation totale, culturelle, technologique,
philosophique.
L’utopie doit rester notre voie et notre idéal pour améliorer l’homme et
la société.
Une grande réflexion est ouverte sur un revenu de subsistance décent
de la naissance à la mort pour tous. UTOPIE ? Peut-être, mais n’est-ce pas
notre raison d’être ?

28
DISPOSITION ET DÉCORATION DU
TEMPLE

Le local où se tient la L∴ se nomme le Temple. Il est


précédé d’une salle nommée Parvis dans laquelle se trouve
un registre sur lequel doivent s’inscrire les membres de
l’At∴ et tous les FF∴ et SS∴visiteurs sans exception. Le
Temple est symboliquement orienté. Il a intérieurement la
forme d’un rectangle dont l’Orient – parfois semi-
circulaire et délimité par une balustrade – est surélevé.
L’entrée est à l’Occident.
De chaque côté de la porte se trouve une colonne avec
un chapiteau supportant des grenades entrouvertes. Au
Rite Français, celle de gauche en entrant, la colonne du
Nord, porte la lettre J ; celle de droite, la colonne du Midi,
porte la lettre B.
Les murs sont bleus, ou passent progressivement du
bleu nuit au blanc vers l’Orient. Sur la frise se trouve un
cordon formant à intervalles réguliers des noeuds
emblématiques appelés « lacs d’amour » (en général
treize) et se terminant par une houppe dite « dentelée ». Le
plafond figure une voûte étoilée, parfois décorée des
signes du zodiaque.

29
À l’Orient, se trouvent le fauteuil du V∴M∴ et une
table (dite « plateau ») portant un candélabre à trois
branches, un maillet, un glaive flamboyant. Un compas,
une équerre, parfois une règle et le Livre de la Loi
Maçonnique (constitutions du GODF ou livre au choix de
la loge, livre blanc, Constitutions d’Anderson…) peuvent
également s’y trouver ou bien être présents sur un petit
autel au pied de l’Orient. Aux extrémités gauche et droite
de l’Orient par rapport au V∴M∴ se trouvent
respectivement les places, avec un siège et une table, de
l’Orat∴ et du Sec∴. Le reste de l’Orient est occupé par des
sièges destinés aux dignitaires et aux VV∴MM∴ visiteurs.
Enfin, l’Orient est décoré d’une lune dans le prolongement
de la colonne du Nord, d’un Soleil dans celui de la colonne
du Sud et d’un Delta radieux dans l’axe cardinal. On peut
aussi y trouver la bannière et/ou la patente de la loge.

Les Surv∴ disposent d’un siège et d’un plateau


triangulaire, surélevé d’une marche, portant un bougeoir et
un maillet. Au Rite Français, le 1er Surv∴ se trouve auprès
de la colonne du Midi et le 2e devant celle du Nord.
L’Hosp∴ avec un plateau, et le Maître des Cér∴ se
trouvent en tête de la colonne du Nord ; le Trés∴ avec un
plateau et le Grand Exp∴ en tête de la colonne du Midi. Le

30
Couv∴ garde la porte du Temple. Au Nord et au Midi se
trouvent des sièges ou des banquettes destinés aux App∴
et aux Comp∴, les MM∴, eux, se plaçant librement sur
l’une ou l’autre colonne.

MÉMENTO AU 1er DEGRÉ


RITE FRANÇAIS (RITUEL DE RÉFÉRENCE)

Ordre – Étant debout, porter à plat la main droite sous la


gorge, le pouce écarté formant équerre. Le bras gauche reste
pendant.

Signe – Étant à l’ordre, glisser la main vers l’épaule droite,


puis la laisser tomber le long du corps, formant équerre.

Batterie – Par deux coups précipités et un coup lent : •• •

Attouchement – Presser légèrement avec l’extrémité du


pouce la première phalange de l’index de l’interrogateur selon
le rythme de la batterie.

31
Demande du Mot sacré – L’interrogé(e) répond : je ne sais
ni lire ni écrire ; je ne puis qu’épeler ; dites-moi la première
lettre, je vous dirai la seconde. L’interrogateur et
l’interrogé(e) épellent ensuite le Mot en commençant par J,
puis le prononcent en deux syllabes et en entier pour finir.

Mot de passe – Il commence par T.

Mots de Semestre – Ils changent tous les six mois.

Marche – Étant à l’ordre, faire trois pas en avant en partant


du pied droit et en ramenant chaque fois le pied gauche en
équerre au talon.

Acclamation – Liberté ! Égalité ! Fraternité ! Précédée dans


le RF 1801 dit Moderne (ou Traditionnel) de Vivat ! Vivat !
Semper Vivat !

Âge – Trois ans.

Insigne – Tablier de peau blanche, bavette relevée.

32
RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ

Il présente les différences suivantes avec le Rite Français :

Batterie et attouchement – Par trois coups distincts, espacés


régulièrement : • • •

Mot sacré – Il commence par B.

Mot de passe – Il n’y en a pas.

Marche – En partant du pied gauche, les trois pas.

Acclamation – Houzzai ! Houzzai ! Houzzai !


Liberté ! Égalité ! Fraternité !

33
Colonnes : inversées colonne B au Nord, colonne J au Sud.

Surveillants : Premier Surveillant à l’Occident, Second


Surveillant face aux Apprentis au milieu de la colonne du
Midi (disposition des loges des « Antients »).

RÉGIME ÉCOSSAIS RECTIFIÉ

Les mots, signes et attouchements du Rite Écossais Rectifié


sont les mêmes que ceux du Rite Français à la différence du
mot de passe d’Apprenti qui est P.…g. Les cérémonies du
Rite présentent bien sûr des usages particuliers au Régime
Rectifié.

34
RITE ANCIEN ET PRIMITIF DE MEMPHIS-MISRAÏM

Les mots, signes et attouchements du Rite de


Memphis-Misraïm sont les mêmes que ceux du Rite Français.
Les rituels mettent naturellement en oeuvre des formes
spécifiques au Rite Égyptien.

RITE ÉMULATION

Les mots, signes et attouchements du Rite Émulation sont les


mêmes que ceux du Rite Français. Les rituels mettent
naturellement en oeuvre des formes spécifiques au Rite
Émulation.

35
OUVERTURE DES TRAVAUX
au Rite Français (Rituel de référence)

Le V∴M∴ frappe du maillet • imité par le 1er puis le 2e


Surv∴et dit :
F∴ (S∴) 1er Surv∴, êtes-vous franc-maçon ?
Le 1 Surv∴
er
Mes FF∴ (Mes SS∴) me reconnaissent comme
tel(le), V∴M∴.

Le V∴M∴ F∴ (S∴) 2e Surv∴, quel âge avez-vous ?

Le 2e Surv∴ Trois ans.

Le V∴M∴ F∴ (S∴) 1er Surv∴, quel est le premier devoir

36
d’un Surv∴ en L∴ ?
Le 1er Surv∴
V∴M∴, c’est de s’assurer que le Temple est
couvert.
Le V∴M∴
Veuillez vous en faire assurer par le F∴ (la S∴)
Couvreur.
Le 1er Surv∴ Après que le Couvreur lui en ait rendu
compte :
Le Temple est couvert, V∴M∴

37
F∴ (S∴) 2e Surv∴, quel est le second devoir
d’un Surv∴ en L∴ ?
Le 2e Surv∴ C’est de s’assurer que tous les FF∴(et les
SS∴) présents sont membres réguliers de la
L∴ ou visiteurs connus.
Le V∴M∴ Frappe du maillet • et dit : Debout et à
l’ordre, mes (SS∴ et mes) FF∴. FF∴ (SS∴)
1er et 2e Surv∴, assurez-vous que tous les FF∴
(et les SS∴) sur vos colonnes sont membres
réguliers de la L∴ ou visiteurs connus.
Le 1er Surv∴ Lorsque les Surv∴ont fait leur examen sur les
colonnes, le 1er Surv∴frappe du maillet • et
dit : V∴M∴, les FF∴ (et les SS∴) qui décorent
l’une et l’autre colonnes sont membres
réguliers de la loge ou visiteurs connus.

Le V∴M∴ Il en est de même à l’Orient. Prenez place, mes


(SS∴ et mes) FF∴.

38
Le V∴M∴
Le V∴M∴lit ensuite, ou fait lire par le F∴(la
S∴) Orat∴l’Art. 1er des Constitutions du
GODF, puis dit :
F∴ (S∴) 1er Surv∴, à quelle heure les
francsmaçons ouvrent-ils leurs travaux ?

Le 1er Surv∴ À midi.


Le V∴M∴ Quelle heure est-il, F∴ (S∴) 2e Surv∴ ?

Le 2e Surv∴ Il est midi.

Le V∴M∴ Puisqu’il est l’heure du travail, FF∴ (SS∴) 1er


et 2e Surv∴, invitez les FF∴ (et les SS∴) de
vos colonnes à se joindre à vous et à moi pour
ouvrir les Trav∴ de la R∴L∴…, à l’Or∴ de…,
au grade d’App∴, en la forme accoutumée.

Le 1er Surv∴ (SS∴ et) FF∴ de la colonne du Midi, vous êtes


invités par le V∴M∴ et par moi à vous joindre
à nous pour ouvrir les Trav∴ de la R∴L∴…, à
l’Or∴ de…, au grade d’App∴, en la forme
accoutumée.
Le 2e Surv∴ (SS∴ et) FF∴ de la colonne du Nord, vous êtes

39
invités par le V∴M∴ et par moi à vous joindre
à nous pour ouvrir les Trav∴ de la R∴L∴…, à
l’Or∴ de…, au grade d’App∴, en la forme
accoutumée.

Le V∴M∴ •• •
Le 1er Surv∴ •• •
Le 2e Surv∴ •• •
À moi, mes (SS∴ et mes) FF∴ par le signe, la
triple batterie et l’acclamation LibertéÉgalité-
Fraternité.

40
Le V∴M∴
CLÔTURE DES TRAVAUX
Plus rien n’étant à l’ordre du jour :
Le V∴M∴ •
Si des FF∴ (ou des SS∴) demandent la parole
dans l’intérêt de la franc-maçonnerie en
général ou de cette L∴ en particulier, elle leur
sera accordée.
Le V∴M∴ Ceci étant fait, frappe un nouveau coup de
maillet • et dit :
Le Sac aux Propositions va circuler ainsi que
le Tronc de la Veuve. F∴ (S∴) M∴ des Cér∴,
F∴ (S∴) Hosp∴, remplissez votre office.
Le 1er Surv∴ Ceci étant fait, frappe un coup de maillet • et
dit :
V∴M∴, le Sac aux Propositions et le Tronc de
la Veuve sont à votre disposition.
Le V∴M∴
Qu’ils me soient apportés.
Le Sac aux Propositions est revenu vide (ou
pur et sans attache).
(ou) Le Sac aux Propositions est revenu avec la
proposition suivante.
Le Tronc de la Veuve sera décompté à l’issue

41
de la cérémonie et pris en charge par le F∴ (la
S∴) Hosp∴.
Frappe un coup de maillet • , répété par le 1er
et le 2e Surv∴
F∴ (S∴) 1er Surv∴, jusqu’à quelle heure
travaillent les francs-maçons ?
Le 1er Surv∴ Jusqu’à minuit.

Le V∴M∴ Quelle heure est-il, F∴ (S∴) 2e Surv∴ ?

Le 2e Surv∴ Il est minuit.

Le V∴M∴ Puisqu’il est l’heure du repos, FF∴ (SS∴) 1er et


2e Surv∴, invitez les FF∴ (et les SS∴) qui
décorent vos colonnes à se joindre à vous et à
moi pour fermer les trav∴ de la R∴L∴..., à
l’Or∴ de…, au grade d’App∴, en la forme
accoutumée.
Le 1er Surv∴ (SS∴ et) FF∴ qui décorez la colonne du Midi,
vous êtes invités par le V∴M∴ et par moi à
vous joindre à nous pour fermer les Trav∴ de
la R∴L∴…, à l’Or∴ de…, au grade d’App∴,

42
Le V∴M∴
en la forme accoutumée.
Le 2 Surv∴
e
(SS∴ et) FF∴ qui décorez la colonne du Nord,
vous êtes invités par le V∴M∴ et par moi à
vous joindre à nous pour fermer les Trav∴ de
la R∴L∴…, à l’Or∴ de…, au grade d’App∴,
en la forme accoutumée.
Le V∴M∴ •• •

Le 1er Surv∴
•• •

Le 2e Surv∴ •• •
Le V∴M∴ À moi, mes (SS∴ et mes) FF∴, par le signe, la
batterie et l’acclamation Liberté-
ÉgalitéFraternité.
Les Trav∴ sont fermés. Retirons-nous en paix,
sous la loi du silence.

43
SERMENT PRÊTÉ PAR LE NOUVEL
APPRENTI
(Article 73 du Règlement Général)

« Sur cette équerre, emblème de la conscience, de la


rectitude et du droit, sur ce Livre de la Constitution qui
sera désormais ma loi, je m’engage à garder
inviolablement le secret maçonnique, à ne jamais rien dire
ni écrire sur ce que j’aurai pu voir ou entendre pouvant
intéresser l’Ordre, à moins que je n’en aie reçu
l’autorisation, et seulement de la manière qui pourra
m’être indiquée. Je promets de travailler avec zèle,
constance et régularité à l’oeuvre de la franc-maçonnerie,
d’aimer mes FF∴ (et mes SS ∴) et de mettre en pratique,
en toutes circonstances, la grande loi de la solidarité
humaine, qui est la doctrine morale de la franc-
maçonnerie.
Je pratiquerai l’assistance envers les faibles, la justice
envers tous, le dévouement envers ma famille, ma patrie et
l’Humanité, la dignité envers moi-même. Je promets de
défendre l’idéal et les institutions laïques, expressions des
principes de raison, de tolérance et de fraternité. Je
promets de me conformer à la Constitution et au

44
Règlement Général du Grand Orient de France, dans leurs
dispositions actuelles et dans celles qui pourront être
adoptées plus tard. Je consens, si jamais je venais à
manquer à ces engagements, à ce qu’il me soit fait
application des sanctions prévues par la Constitution et le
Règlement Général du Grand Orient de France. »
TEXTE DE LA CHAÎNE D’UNION
V∴ M∴ : Mes (SS∴ et mes) FF∴, n’oublions jamais
que l’Amour fraternel, comme l’enseignent les
Constitutions d’Anderson, est la base, la pierre angulaire,
le ciment et la gloire de notre vieille confrérie.
Que nos cœurs se rapprochent en même temps que nos
mains ; que l’Amour fraternel unisse tous les anneaux de
cette chaîne formée librement par nous.
Comprenons la grandeur et la beauté de ce symbole ;
inspirons-nous de son sens profond. Cette Chaîne nous lie
dans le temps comme dans l’espace ; elle nous vient du
passé et tend vers l’avenir. Par elle, nous sommes rattachés
à la lignée de nos ancêtres, nos Maîtres vénérés qui la
formaient hier ; par elle, doivent s’unir les francs-maçons
de tous les rites, de tous les pays. Enrichissons-la de
nombreux et solides anneaux de pur métal et élevant nos

45
esprits vers l’idéal de notre Ordre, efforçons-nous de
rapprocher tous les hommes par la Fraternité.
Francs-maçons, étendons la main droite. Promettons de
conserver les uns pour les autres la plus fraternelle
affection et de travailler sans relâche à réaliser la Fraternité
universelle.
F∴ Grand Exp∴ : Au nom des FF∴ (et des SS∴)
présents dans ce Temple, je le promets.
V∴M∴ : Je prends acte de votre promesse. Reprenez
vos places, mes (SS∴ et mes) FF∴.

LA VOIE SYMBOLIQUE
On entre en Maçonnerie avec l’intuition d’entreprendre un
parcours propre à l’institution et à elle seule. On le mesure vite à
l’apprentissage du silence, de l’oralité, et de ce qui contribue à
l’amélioration de la raison et à la recherche de la vérité. Le Maçon
est appelé à pratiquer l’analyse critique contradictoire. La
Maçonnerie n’enseigne pas. Elle n’est ni une doctrine, ni une
bonne parole. Par contre, à partir de la pensée libre partagée, elle
contribue à l’élaboration d’un système de pensée propre à chacun.
Raison et symbolisme
Héritage des Lumières, le GODF assure une double pratique
de la raison et du symbolisme. Le savoir explicite est assimilé par

46
la raison quand le savoir implicite est reconstruit par chacun avec
son intuition.
Certes le réel peut s’appréhender rationnellement ce qui
permet de construire le domaine des savoirs. La raison distingue :
corps et âmes, esprit et matière, masculin et féminin, terre et ciel,
hommes et dieux… Les Maçons s’emploient à décomposer la
complexité : vrai et faux, visible et invisible, lumières et ténèbres,
progrès et décadence… Mais à la recherche de la vérité, le F∴M∴
sait que la raison ne suffit pas. La philosophie en convient. Il
existe un autre domaine, celui de la sensibilité et du phénoménal,
qui prend racine dans l’imaginaire. C’est pourquoi les Maçons
pratiquent le symbolisme qui donne à penser et estiment opportun
de s’aider du symbolisme qui n’est pas soluble dans la raison. La
pensée analogique est facteur de progrès car elle conduit à la
créativité, à l’esprit critique et à la recherche des correspondances.
Elle est facteur de recomposition. Elle permet de passer des
savoirs à la connaissance. La pratique conjointe de la pensée
logique et de la pensée analogique qui s’est imposée reste actuelle
et vivante.
Symbolisme et symbole
Le symbolisme est un phénomène universel quand le symbole
est lié à la culture d’un groupe humain.
Le symbole

47
Il ne saurait se charger d’une signification de l’ordre de
l’explicite, du dictionnaire. Il n’exige aucun prérequis et aucune
classification n’est pertinente. Le couplage sens-symbole se fait
sans code interprétatif. Si un symbole n’est rien sans son discours
explicatif, il ne faut pas le confondre avec un quelconque mode
d’emploi.
Il est plutôt le résultat d'un travail de réflexion, d'échanges. Il
résume, il n'inaugure pas. Il agit plutôt par les situations sociales
de l’énonciateur et des contractants, sans aucune transcendance. Il
relève d’une juxtaposition de l’expérience avec l’inné. Ce n’est
pas un défaut de raison, c’est plutôt se situer à côté de la
rationalité. L’arbitraire y règne en masse sans que cela soit
rédhibitoire si l’on est lucide. La pensée symbolique peut
s’emparer de tout. Elle engendre des représentations totalement
ouvertes. Le symbolisme est cognitif et cette démarche de
connaissance engendre un dispositif d’apprentissage qui dure
toute la vie. Disserter sur un symbole est un développement
symbolique en soi, ce n’est pas une interprétation explicative. Ce
n’est pas un autre langage pour dépasser les langages, c’est un
savoir sur le savoir qui nécessite mémoire des choses et des mots.
Cette quête incessante n’est pas une vaine poursuite mais la
réorganisation constante de nos idées et de la mémoire car chaque
nouvelle perspective, chaque nouvelle évocation retisse des liens
et déplace les représentations. Une nouvelle incarnation d’un
office, comme une nouvelle place, change toutes les perceptions
dans cet espace clos qu’est le Temple. La Maçonnerie doit rester
une braise sur laquelle il faut souffler et ne pas devenir cendre.

48
Première épreuve symbolique : la privation de la lumière.
Faut-il nous ôter ce que nous avons là, en évidence, pour enfin le
connaître ? Pour comprendre, il faut réapprendre à regarder, à
écouter. « Ici, tout est symbole » : cet avertissement, donné dès le
début de la cérémonie, avertit le profane que la méthode de
travail, de progression, de libération, sera basée sur une voie
différente mais qu’elle traduit surtout une intuition fulgurante de
la Maçonnerie : travaux où tout est parole et écoute, anticipation
de la « méthode de groupe » et pourquoi pas des sciences
humaines à venir. L'enseignement que chacun en tire n’est ni
universitaire, ni religieux, ni moral, ni sectaire, mais plutôt une
réaction à l’arbitraire, au conventionnel, à la non-raison de la
raison, à la mise à distance de toutes les légitimités installées.
Cette méthode symbolique, non seulement ouvre les yeux sur les
méfaits de la violence symbolique si présente dans le monde
profane, mais elle permet aussi une approche de l’Autre dans sa
pensée, en dehors de toute différence. Le symbole peut seul
formuler l’informulable.
Le symbolisme
Il fait système au sens fort et mécanique du terme. Par
exemple, il faut considérer compas, équerre, livre dans leurs
interactions comme la devise liberté – égalité – fraternité. La
décomposition en mots ne donne pas tout le sens de l’aphorisme,
seulement la compréhension de sa construction. Le symbole n’est
pas la chose la plus importante dans le symbolisme.

49
Le psychiatre Ernest Jones fait la distinction entre le
symbolisme inconscient et le « symbolisme au sens le plus large
». « Si le mot de symbolisme est pris au sens le plus large, on
s'aperçoit que le sujet englobe presque tout le développement de
la civilisation. Car qu'est-ce que c'est d'autre qu'une série sans fin
de substitutions évolutionnaires, le remplacement incessant d'une
idée, d'un intérêt, d'une aptitude ou d'une tendance par un autre ? »
La Loge est une sorte de représentation de la société. On y
retrouve la dimension holiste des assemblées humaines. Si nous
usons tous du même sens de rotation dans le Temple, c’est peut-
être pour faire ressentir les conditions du vivre ensemble.

INSTRUCTION AU 1er DEGRÉ


(Extraits de l’Instruction du Cahier des Rituels du
Rite Français de référence)

Question : Êtes-vous franc-maçon ?


Réponse : Mes Frères (et mes Soeurs) me reconnaissent comme
tel(le).

Q: À quoi le reconnaîtrai-je ? R :
À mes signes, mots et attouchements.
(Si besoin, on les fait et on les donne.)

50
Q: Comment se fait le signe des francs-maçons ?
R: Par équerre, niveau et perpendiculaire.

Q: Que signifie ce signe ?


R : Que je préférerais avoir la gorge coupée plutôt que de
manquer à mon serment.

Q: Que signifie J, le mot sacré ?


R : C’est le nom d’une colonne d’airain placée face au Temple de
Salomon, côté Nord, auprès de laquelle les apprentis touchaient
leur salaire.

Q: Que signifie T, le mot de passe de l’Apprenti ?


R : C’est le nom du fils de Lamech, qui inventa l’art de travailler
les métaux.
Q: Qu’est-ce qu’un franc-maçon ?
R : Un homme (ou une femme) libre, également ami(e) du pauvre
et du riche, s’ils sont vertueux.

Q: Où avez-vous été reçu(e) franc-maçon ?


R: Dans une loge. Trois la dirigent, cinq l’éclairent, sept la
rendent juste et parfaite. Les trois sont le Vénérable et
les deux Surveillants, qui font cinq Lumières avec

51
l’Orateur et le Secrétaire et il faut sept membres de la
loge au moins pour travailler régulièrement.

Q: Pourquoi vous êtes-vous fait recevoir franc-maçon ?


R: Parce que j’étais dans les Ténèbres et que je cherchais la
Lumière.

Q: Dans quel état vous a-t-on présenté(e) en loge ?


R : Ni nu(e), ni vêtu(e), mais dans un état décent et dépouillé(e)
de mes métaux.

Q: Comment avez-vous été introduit(e) ?


R: Par trois grands coups.

Q: Que signifient-ils ?
R : Frappez, on vous ouvrira ; demandez, vous recevrez ;
cherchez et vous trouverez.

Q: Que vous a-t-on fait faire ?


R : Après avoir donné mon assentiment et bu à la coupe
d’amertume, on m’a fait voyager, puis prêter l’Obligation de
garder inviolablement les secrets de l’Ordre.

52
Q: Qu’est-il arrivé ensuite ?
R : Le Maître de Loge m’a donné la Lumière et reçu(e) Apprenti
franc-maçon.

Q: Qu’avez-vous vu lorsque l’on vous a donné la Lumière ?


R: Le Soleil, la Lune et le Maître de Loge. Comme le Soleil
préside au jour et la Lune à la nuit, le Maître préside à la loge
pour l’éclairer.

Q: Où se tient le Maître de loge ?


R : À l’Orient, pour ouvrir la loge, éclairer les travaux et mettre
les ouvriers au travail.

Q: Où se tiennent les Surveillants ?


R : À l’Occident, pour aider le Vénérable dans ses travaux, payer
les ouvriers et les renvoyer contents.

Q: Où se tiennent les Apprentis ?


R : Au Septentrion, parce qu’ils ne peuvent supporter qu’une
faible lumière.

Q: À quoi travaillez–vous comme Apprenti ?


R: À dégrossir la pierre brute.

53
Q : Quel est l’emblème du tablier que vous portez ?
R : Il est l’emblème du Travail, tant intellectuel que manuel.

Q : Que fait-on en loge ?


R : On y élève des temples à la vertu et l’on y creuse des
cachots pour les vices.

Q : Quelles sont la longueur et la largeur de la loge ?


R : La longueur est de l’Orient à l’Occident et la largeur du
Septentrion au Midi, car la francmaçonnerie est
universelle.

Q : Comment s’appelle votre loge ?


R : La Respectable Loge…, à l’Orient de… du
Grand Orient de France.
COURTE BIBLIOGRAPHIE SUR
L’HISTOIREDELAFRANC-MAÇONNERIE

54
LES « CLASSIQUES »

André COMBES – Les trois siècles de la Franc-Maçonnerie


française, Éditions Maçonniques de France. –
Histoire de la Franc-Maçonnerie au
XIXe siècle, T. I et T. II, Éditions du Rocher.

Pierre CHEVALLIER
Histoire de la Franc-Maçonnerie Française,
Fayard.
– I. La Maçonnerie : École de
l’Égalité (1725 1799)
– II. La Maçonnerie : Missionnaire du
libéralisme (1800 - 1877)
– III. La Maçonnerie : Église de la
République (1877 - 1940)

David STEVENSON – Les origines de la Franc-Maçonnerie : le


siècle écossais 1570 - 1710, Télétès.

Oswald WIRTH – La Franc-Maconnerie rendue intelligible à ses


adeptes : Sa philosophie, son objet , sa
méthode , ses moyens,"L'apprenti", Dervy.
Jules BOUCHER – La symbolique maçonnique, Dervy

55
Edouard PLANTAGENET – Causeries initiatiques pour le travail
en loge d'apprentis , Tome 1, Dervy

Jean-Pierre BAYARD – Le symbolisme maçonnique traditionnel


volume 1 : Les loges bleues, Dangles

Daniel BEREZNIAK – Rites et symboles de la franc-maçonnerie,


loges bleues , Tome 1, Detrad

Alain POZARNIK – Mystères et actions du rituel d'ouverture en


loge maçonnique, Dervy

LES « DICTIONNAIRES »

Daniel LIGOU – Dictionnaire de la Franc-Maçonnerie, Presses


Universitaires de France.

Éric SAUNIER – Encyclopédie de la Franc-Maçonnerie,


Le Livre de Poche.

LHOMME, MAISONDIEU, TOMASO


– Dictionnaire thématique illustré de la
Franc-Maçonnerie, Éditions Moréna.

56
« L’ENCYCLOPÉDIE MAÇONNIQUE »

Cette collection des Éditions Maçonniques de France, propose, à


la manière des fameux Que-sais-je ? des ouvrages de référence
sur la franc-maçonnerie. Parmi des dizaines de titres, signalons :

Alain BAUER – De la régularité maçonnique.

Pierre-Yves BEAUREPAIRE
– Franc-Maçonnerie et cosmopolitisme au
Siècle des Lumières.
– La plume et le compas, Franc-Maçonnerie
et culture de la France.
– Des Lumières à la France des notables.

57
AVERTISSEMENT
Roger DACHEZ – Des Maçons opératifs à la Franc-
Maçonnerie spéculative : les origines de
l’Ordre Maçonnique.

Jacques LEMAIRE– L’Antimaçonnisme, aspects généraux (1738-


1998).

Ludovic MARCOS – Histoire du Rite Français.

Charles PORSET – La devise maçonnique Liberté-Egalité-


Fraternité.
– Les premiers pas de la Franc-Maçonnerie
en France au XVIIIe siècle, « Le Secret ».

Cécile REVAUGER – La querelle des « Anciens » et des «


Modernes », le premier siècle de la Franc-
Maçonnerie anglaise.

58
NOTES

Par ailleurs La Chaîne d’Union, la revue d’études maçonniques


et symboliques du Grand Orient de France, publie 4 numéros par
an.

Abonnement auprès de Conform Edition à Paris


www. conform-edition.com

59
NOTES

60
NOTES

61
NOTES

62
NOTES

63
NOTES

64
NOTES

65
Retrouve toute l’actualité de
l’Obédience sur le site Extranet sécurisé
du G.O.D.F. avec ton code d’accès
personnalisé : www.grand-orient.net

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