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Commentaire composé

I- Rédaction de l'introduction

Texte : <<Thiès, la cité de la misère et de la mort>>

Extrait : Les bouts de bois de Dieu ,1960

Auteur : Sembène Ousmane

Exemple d'introduction :
Nombre de localités africaines sont frappées par diverses calamités qui
condamnent très souvent les populations à un sort tragique. C'est dans cette
optique que le romancier sénégalais Sembène Ousmane aborde ce thème dans
un extrait de son œuvre romanesque Les bouts de bois de Dieu. Mêlant
tonalités réaliste et pathétique, ce passage descriptif intitulé <<Thiès, la cité de
la misère et de la mort>> présente la condition misérable, désastreuse de Thiès
et de ses habitants. Ainsi, notre analyse concernera dans un premier temps la
description de la ville de Thiès puis dans un second temps la répercussion de la
misère sur les habitants de cette ville.
II- Rédaction du développement
Centre d'intérêt n°1 : Description de Thiès

La description de Thiès est mise en relief à trois niveaux : Son insalubrité,


la précarité de ses constructions et son environnement lugubre et funeste.
(Introduction partielle)
Lorsque le narrateur nous fait pénétrer dans la ville de Thiès, nous
sommes saisis par son insalubrité. (Énoncé de l'argument). En effet, les déchets
jonchent le sol et le manque d'hygiène en fait un lieu très sale. (Explication de
l'argument). Cet état de promiscuité est rendu palpable par les<<amas
d'ordures>>(L 9), les <<immondices>>(L 16) ou encore les<<carcasses de chats,
de rats, de poulets...>> (L 10-11) (Illustration de l'argument). Cette série de
groupes nominaux dénote le champ lexical de l'insalubrité. Ainsi Thiès apparaît
comme un immense dépotoir. (Phrase conclusive).
Au-delà de l'insalubrité, Thiès est une cité précaire. Des logements
misérables envahissent la cité de Thiès. La dégradation continue des
habitations nous est révélée par les<<taudis>> (L1) et les<<palissades à moitié
écroulées>> (L2-3) ou encore les <<soupentes branlantes>> (L1). Ces
différentes énumérations montrent l'ampleur de la dégradation et de la
précarité. Thiès est donc une cité en piteux état.
Enfin, en parcourant la ville de Thiès, nous sommes confrontés à une
atmosphère lugubre du fait de la proximité entre les rapaces et les habitants de
cette ville. Cet aspect est rendu palpable par les <<vautours>> (L 18) et les
<<charognards>> (L 19). Ces animaux cités symbolisent la mort.
Thiès est donc décrite comme une ville insalubre, une cité précaire assortie
d'un environnement lugubre et funeste. Toute chose qui occasionne une
misère frappe Thiès de plein fouet.
III- Rédaction de la conclusion
Au terme de notre étude, Thiès nous est apparue comme un dépotoir et
comme un espace de désolation et même de mort. Cette vision, en effet, est
soutenue par les champs lexicaux ou encore par les figures de style présents
dans le texte. De plus, l'entrelacement des tonalités réaliste et pathétique fait
de ce passage une description particulièrement réussie. Pour terminer, nous
constatons que la description des villes africaines est récurrente chez les
romanciers africains du XXe siècle tel Eza Boto dans le roman Ville cruelle
notamment avec Tanga nord.

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