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Soins d’hygiène et du confort du malade

aux « urgences »
Service
«Urgences»
Définition:
 Les urgences désignent le service hospitalier en charge de
l’accueil et des soins des personnes malades ou blessées qui se
présentent d’elles-mêmes à l’hôpital ou qui arrivent via les
services de secours comme les pompiers ou le SAMU.
 Pilier central de tout établissement hospitalier
 Le service des urgences est organisé de manière à prendre en
charge 7j/7 et 24h/24 les soins urgents non programmés avec un
maximum d'efficacité.
 e rôle du service des urgences est d'accueillir tous types de
patients, sans sélection, et ce 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en
cas d’urgence vitale ou non.
Quatre types d’urgences à prendre en charge :
 Les urgences vitales (celles qui seront donc traitées en premier) ;
 Les urgences fonctionnelles : blessures, maladies, qui entraînent un
pronostic lourd et assez urgent ;
 Les urgences ressenties : le patient est angoissé et se sent mal mais
ne présente pas de danger absolu ;
 Les urgences sociales : la personne se rend aux urgences parce qu’elle
ne sait pas vers qui se tourner ou se retrouve dans une situation
difficile. Elle sera le plus souvent orientée vers un service de police et/
ou un assistant social. Il ne s’agit pas d’une urgence médicale à
proprement parler.
Les étapes de prise en charge des cas arrivés aux urgences:
Pour les cas qui ne présentent pas d'urgence vitale ou fonctionnelle,
l'arrivée aux urgences est soumise à un protocole d'accueil précis.
1. Accueil administratif des urgences
Dès l’arrivée du patient aux urgences, ce dernier est pris en charge et
passe par un accueil administratif. On lui demande de justifier de son
identité et de spécifier le motif de sa consultation pour l’orienter vers
un médecin spécialiste (il est évident qu’en cas d’urgence absolue
ces démarches sont très simplifiées).
Elle s’explique le plus souvent par le fait que ce type de services
puisse se retrouver saturé par des consultations qui n’ont aucun
caractère urgent et qui pourraient être prises en charge par un
médecin généraliste en cabinet ou par une grande affluence de
malades au même moment (accidents de la route, conditions
météorologiques extrêmes, etc.).
2. L’INFIRMIER ORGANISATEUR DE L’ACCUEIL (IOA)
L’IOA a pour mission d’évaluer le degré d’urgence de votre état de santé.
Il effectue au besoin les premiers soins et vous orientera vers une salle
d’examen pour une consultation ou vers la salle d’attente appropriée à
votre état de santé.
Pour les cas les plus légers, un accueil infirmier est préconisé. On y
soigne les patients en prodiguant les premiers soins comme la mise en
place d’un pansement ou d’une attelle. On vérifie les constantes vitales
(pouls, température, tension artérielle, etc.) et l’infirmier procède à un
questionnement complet sur les antécédents médicaux et les
différentes allergies du patient pour compléter son dossier et éviter
tout problème éventuel.
3. SORTIE DU SERVICE DES URGENCES :
Retour à domicile : Elle intervient quand, à la vue des différents examens
réalisés, votre état de santé ne nécessite pas une hospitalisation en
urgence.
Hospitalisation : elle survient lorsque votre état de santé est incompatible
avec un retour à domicile ou que des examens complémentaires
indispensables ne sont pas réalisables dans l’immédiat. Cette
hospitalisation peut avoir lieu, soit dans l’Unité d’Hospitalisation de Courte
Durée (horaires des visites de 12h à 20h), soit dans l’un des services de
l’établissement hospitalier
Les différents secteurs des urgences:
Il existe différents secteurs au sein d’un même service d’urgence pour
permettre une meilleure prise en charge des différents patients. C’est
pourquoi on peut y retrouver :
 Une partie ambulatoire pour tous les blessés qui nécessitent un soin de
courte durée et qui vont pouvoir retourner à leur domicile assez rapidement ;
 Une partie pré-hospitalisation pour ceux qui passeront quelques jours ou
quelques semaines à l’hôpital.
Sémiologie
au niveau du service
« urgences »
I. Définition des symptômes :

 HEMATEMESE :
L'hématémèse ou vomissement de sang désigne la régurgitation de
contenu stomacal mélangé à du sang ou alors de sang seul. Ce rejet de
sang provient du tube digestif.

Sa couleur peut être rouge vif, ronge foncé ou brunâtre.

Si le sang est de couleur rouge, il provient généralement de la partie


supérieure du tube digestif (cavité buccale, œsophage...). Au contraire,
si le sang est de couleur marron ou brunâtre, il s’agit alors de vieux
sang digéré : le sang provient de la partie basse du tube digestif.

Ne pas confondre avec l’épistaxis ou l’hémoptysie


les symptômes associés à l’hématémèse:
Vomir du sang est une urgence médicale, surtout si ce symptôme
s’associe à :
 des vertiges ;
 des selles noires ;
 des sueurs froides ;
 une pâleur ;
 une respiration difficile ;
 des douleurs abdominales violentes
 Diminution de la tension artérielle;
 Augmentation de la fréquence cardiaque (Tachycardie) ;
 soif et diminution du volume horaire d'urine.
les conséquences :
S’ils ne sont pas pris en charge rapidement, les vomissements de sang
peuvent provoquer des complications. Citons par exemple :
 un étouffement ;
 une anémie, c’est à dire une déficience en globules rouges ;
 des difficultés respiratoires ;
 un refroidissement du corps ;
 des vertiges ;
 des troubles de la vue ;
 une déchirure dans les petits vaisseaux sanguins de la gorge ;
 ou encore une chute de tension artérielle, voire un coma.
 L'état général de la personne peut être affecté.
les causes de ces vomissements de sang
 Causes œsophagiennes
 Tumeurs bénignes et malignes
 Ruptures de varices œsophagiennes
 Brûlures par produits caustiques
 Corps étranger
 Hernie œsophagienne
 Causes gastriques
 Ulcère gastrique
 Cancer de l'estomac
 Tumeurs bénignes de l'estomac
 Gastrite quelque soit l'étiologie.
 Causes hépatiques
 La cirrhose du foie
 une intoxication alcoolique aiguë (consommation excessive d'alcool) ;
 Causes pancréatiques et biliaires
 La cholécystite
 Le cancer du pancréas peut entraîner un saignement par ulcérations de la
paroi duodénal.
 Le cancer de l'ampoule de Water peut saigner également.
 Causes spléniques
 Cirrhose
 Thrombose de la veine porte ou de la veine splénique
 Causes générales
 Affections hématologiques: hémophilie.
 Traitement anticoagulant
 Intoxication au plomb
 Certaines tumeurs cérébrales
conduite à tenir devant une hématémèse:
Le rôle se limite à l'hygiène et confort du malade et la
collaboration avec l'infirmier:
 Mettre le malade au repos à plat la tête légèrement surélevée
 Le couvrir et le réchauffer
 Le calmer, le rassurer et l’encourager
 Ne rien lui donner par la bouche
 Mette a sa disposition un bocal pour apprécier la quantité vomi
 Préparer le malade pour la mise d’une voie veineuse périphérique,
(prélèvement sanguin et perfusion)
 Préparer le malade pour l’examen clinique et paraclinique
 Préparer le matériel pour une oxygénothérapie
 Proposer le bassin ou l’urinal
 Préparer le malade pour une pose d’une sonde gastrique et une sonde
urinaire
 Assurer la surveillance:
 Pouls, Tension artérielle, température: état de choc, pouls rapide et filant, tension artérielle
baisse, pincement de la différentielle
 Le volume de sang vomis
 Courbe des urines
 le faciès : pâleur, angoisse, sueur, lipothymie.
 Noter sur la feuille de réanimation
 Avertir l'infirmier si anomalie
 Maintenir une bonne hygiène corporelle, vestimentaire et locale du malade
 Hémoptysie :
L'hémoptysie désigne le fait de cracher du sang ou du mucus teinté de sang en
toussant.
 C’est un symptôme d’alarme d’une grande importance, quelque soit son
abondance ( Hémoptysie de petite abondance, de moyenne abondance et de
grande abondance ).
 Suivant l’origine de l’hémoptysie, le sang peut provenir du larynx du pharynx, de
la trachée ou des bronches.
 Le sang est habituellement combiné avec du mucus et apparaît rouge vif.
Évolution et complication possible
Les personnes atteintes d'hémoptysie grave peuvent mourir. Des risques
d’étouffement en cas de saignement très abondant peuvent exister.
C’est pourquoi il est nécessaire de consulter un médecin, qui pourra s’appuyer
sur un examen clinique pour poser son diagnostic. Il peut aussi demander une
radiographie des poumons et un examen sanguin, pour parfaire son évaluation
Attention, il est important de noter que l’hémoptysie ne doit pas être confondu
avec les saignements de la bouche ou des voies digestives dont les causes et
conséquences sont différentes.
les causes principales,
 Affections de l’appareil respiratoire : Bronchite aigue ou chronique;
élargissement anormal des voies respiratoires; tumeurs pulmonaires,
pneumonie; embolie pulmonaire; tuberculose
 Prise d'un traitement anticoagulant ;
 une insuffisance cardiaque congestive ;
 Maladies inflammatoires ou auto-immunes : le lupus, la granulomatose
de Wegener;
 Malformations des veines ou des artères pulmonaires ;
 Consommation de tabac et autres drogues par les voies aériennes;
 Traumatisme : chute, accident de voiture
 Mucoviscidose (maladie génétique qui cible les voies respiratoires et le
système digestif principalement).
Conduite à tenir devant une hémoptysie
Installer le malade en position demi assise
Rassurer le malade
Lui faire sucer des glaçons
Donner un récipient afin de mesurer l’abondance de l’hémoptysie
Contrôler: le pouls, TA, coloration du faciès, la température, à la recherche des
signes de choc, qui peuvent survenir secondairement
Établir une feuille de surveillance:
Recueillir les données suivants: circonstance de survenu,(abondance, douleur,
signes associés); antécédents pulmonaires, antécédents généraux traitements
suivis( anticoagulant anti agrégats plaquettaires)
Mise en place d’une voie veineuse avec garde veine dans l’attente de la
prescription médicale
Effectuer un bilan d’urgence(NFS, coagulation, groupage)
Transporter le malade pour une radio pulmonaire
Préparer le malade pour une éventuelle bronchoscopie
 Hémorragie:
 Une hémorragie correspond à une perte importante de sang, un
saignement qui ne s'arrête pas. On distingue:
 Une hémorragie externe : causé par la rupture d'un vaisseau
sanguin et le sang s'écoule par une blessure qui est en général
apparue suite à un traumatisme.
 Une hémorragie interne: Le sang s'écoule dans l'organisme.
L’écoulement de sang se produit à l'intérieur de l'organisme
 L'hémorragie peut être artérielle, veineuse ou capillaire (exemple : une
petite coupure qui provoque un léger saignement). Les saignements
les plus importants, les plus rapides et les plus difficiles à stopper se
produisent souvent en cas d'hémorragie artérielle.
Causes :
Les hémorragies externes : peuvent être provoquées par un objet
tranchant. Elles peuvent également être liées à un choc, une chute ou
un coup.
Les hémorragies internes : peuvent se produire suite à une rupture
d'anévrisme ou en présence d'une tumeur (bénigne ou maligne). La
maladie de Crohn, la colite ulcéreuse ou des hémorroïdes peuvent
aussi être responsables de l'apparition d'une hémorragie digestive.
Sur le plan gynécologique, un stérilet peut lui aussi provoquer des
saignements, tout comme une endométriose ou la présence de
fibromes utérins.
des médicaments comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens,
l'aspirine ou les anticoagulants
Complications possibles
Les complications d'une hémorragie peuvent être très graves voire
fatales, et ce très rapidement puisque les organes comme le cerveau
ou le cœur ont absolument besoin de recevoir de l'oxygène présent
dans le sang pour fonctionner.
Symptômes:
 Perte importante de sang ;
 douleur localisée ;
 pâleur ;
 respiration rapide ou essoufflement ;
 étourdissements, vertiges, faiblesse ;
 angoisse, anxiété ;
 sueurs froides ;
 peau moite ;
 confusion ;
 état de choc.
Rôle de l’aide soignant devant une hémorragie

Mise en sécurité: installer en Position Latérale de Sécurité


Transmissions d’alerte
Surveiller les paramètres vitaux : pouls, tension artérielle, respiration. Interpréter
et transcrire les valeurs puis avertir l'infirmier en cas d’anomalie
Surveiller l’état de conscience
Le couvrir si le malade a froid et le rassurer
 Apnée

L’Apnée: désigne l'arrêt plus au moins prolongée de la respiration.

Rôle de l’aide soignant

 Alerter l’IDE et / ou le médecin


 Faire parvenir au plus vite le chariot de réanimation dans la chambre
du patient
 Aménager l’environnement
 Dégager la tête du lit
 Préparer à la demande de l’IDE ou du médecin le matériel nécessaire à
une oxygénation
 Préparer à la demande de l’IDE ou du médecin le matériel nécessaire à
une aspiration endotrachéale
II. Les affections au niveau du service
Urgences
 RETENTION D’URINE :
C’est une impossibilité d’évacuer une partie ou la totalité des urines
contenues dans la vessie.
Elle peut être due à un obstacle mécanique ou à une inflammation au niveau
des voies urinaires.
Symptômes:
 Écoulement de petites quantités d'urine durant la journée
 Augmentation de la pression abdominale
 Gros efforts nécessaires pour expulser l'urine hors de la vessie
 Globe vésical avec impossibilité d’uriner
+- douleur
 Sensation de plénitude vésicale ou d’évacuation incomplète
 Confusion, agitation
Causes de la rétention urinaire
Causes obstructives : l'urine ne peut pas s'écouler librement par la voie urinaire
• Cancer
• Calculs rénaux ou urinaires
• Prostate élargie chez les hommes
• Calculs rénaux
Causes non obstructives : soit par un affaiblissement du muscle de la vessie
ou des problèmes nerveux (Si les nerfs ne fonctionnent pas correctement, le
cerveau peut ne pas recevoir le message indiquant que la vessie est pleine).
• Accident vasculaire cérébral
• Accouchement par voie vaginale
• Blessure ou traumatisme pelvien
• Muscle ou fonction nerveuse défectueuse en raison de médicaments ou d'une
anesthésie
• Accidents qui ont lésé le cerveau ou la moelle épinière
Complications de la rétention urinaire
 Infections car stase urinaire
 Vessie qui se dilate de plus en plus > rétention chronique
 Incontinence par regorgement
 Lésion rénale car pression inverse sur les voies urinaires supérieures
 Lithiase
 Pyélonéphrite
 Septicémie
Prise en charge d’urgence
o La rétention urinaire est une véritable urgence thérapeutique,
nécessitant un drainage vésical rapide, soit par voie transurétrale, soit
par voie sus-pubienne

Sondage vésical Le cathétérisme sus-pubien


Conduite à tenir devant une rétention urinaire nécessitant un
sondage vésical.
 Rassurer le malade
 Installer le patient en décubitus dorsal
 Aider au soins de confort et bien être
 Prendre les paramètre vitaux: pouls, tension artérielle, respiration
 Réaliser une Toilette urogénitale
• Pour une femme : de haut en bas en allant de la région génitale à la région anale
• Pour un homme : le prépuce est décalotté puis nettoyé de l’avant à l’arrière du
méat, en allant vers la partie distale
• Au moins une fois/jour, et après chaque selle.
 Collaborer à la préparation du matériel nécessaire pour un éventuel sondage
vésical
 Surveillance:
 Apport hydrique du patient
 Efficacité du drainage: observer la quantité et aspects des urines
drainés(présence de caillots)

 Positionnement de la sonde : pas de traction pas de coudures

 Positionnement du système: sac collecteur fixé au lit, en position


déclive( sac sous le niveau de la vessie), ne touche pas le sol
 Niveau de remplissage du sac collecteur
 Absence de fuite
 Surveiller la température
 La douleur
 Hygiène des mains avant et après chaque toute manipulation du
collecteur d’urine
 Réaliser la toilette quotidienne: une fois/ jour et en cas de souillure
 Maintenir le système en permanence clos et stérile: interdiction de
déconnecter
 Lors de vidange: ne pas laisser en contact le robinet du collecteur avec
les bords du bocal
 Transmettre à l’IDE toute anomalie constatée auprès du patient
Conduite à tenir devant le cathétérisme sus pubien

 Surveillance de l’efficacité du drainage afin d’éviter une stase urinaire


et donc une infection.
 Vérifier le système : sac collecteur stérile muni d’un système anti-reflux,
non coudé, vidangé 3-4 fois par jour.
 Surveillance de la diurèse : quantité, aspect, couleur, odeur.
 Apport hydrique important.
 Surveiller l’apparition de signes d’infection locale ou générale : point de
ponction, température.
 Préparer le malade pour le changement de pansement
 Manipulation du robinet de vidange avec compresse imbibée
d’antiseptique alcoolique.
 Transcrire les valeurs sur la feuille de surveillance
 Intoxication:
Une intoxication est un ensemble de troubles du fonctionnement de
l'organisme dus à l'absorption d'une substance étrangère, dite toxique.
L'absorption du toxique peut se faire par inhalation. Par ingestion. Par
contact cutané.
Intoxication oxycarbonée

 le monoxyde de carbone de formule chimique CO, est un gaz produit par


la combustion incomplète d'une matière carbonée ,du fait d'une quantité
insuffisante d'oxygène . ce gaz est incolore, inodore, non irritant ,
facilement absorbé au niveau pulmonaire .la quantité de CO absorbée
dépend de:

• sa concentration dans l'air inspiré

• la ventilation alvéolaire

• la durée de l'exposition

 Causes domestiques: chauffe-eau, poêle, chaudière … Locaux mal aérés


Symptômes

Les symptômes de carbone varient selon l'intensité de l'intoxication.


 Intoxication légère : maux de tête; fatigue; nausées ; vomissements
 Intoxication plus importante: étourdissements; fatigue; douleurs dans la
poitrine; troubles de la vision; difficultés de concentration, vertiges,
somnolence, troubles sensoriels et moteurs, troubles de la vision,
ataxie, hallucinations, faiblesse musculaire, tachycardie et hyperpnée
ou bradycardie et bradypnée
 Intoxication grave :problèmes de coordination des mouvements ou
paralysie musculaire, qui empêchent la personne de quitter les lieux;
perte de conscience, Syncope, confusion, convulsions, coma, troubles
du rythme cardiaque, OAP, état de choc, incontinence sphinctérienne
Conduite à tenir en collaboration avec l’infirmière:

 Devant un patient qui présente des signes modérés :

 Ventiler la pièce (ouvrir les portes, les fenêtres)


 Oxygénothérapie systématique, dans tous les cas ou l’intoxication est
suspectée, au débit de 8 à 12 L/min au masque à haute concentration
 Faire un prélèvement pour le dosage de la carboxyhémoglobine
 Voie veineuse périphérique : sérum salé 0,9% en garde veine
 Monitoring scope, SpO2
 Assister le médecin dans l’ Interrogatoire:
 Assister le médecin pour l’examen clinique:
 Mesurer les constantes vitales : fréquence cardiaque, TA, fréquence
respiratoire à la recherche d’une détresse vitale,
 Préparer le malade pour l’examen paraclinique: Gaz du sang, Radio
pulmonaire…
 Devant un patient qui présente des singes graves :

 Continuer l’oxygénothérapie si nécessaire,


 mettre en condition,
 hospitaliser dans un service de réanimation
 programmer une oxygénothérapie hyperbare
 Prévoir le matériel pour une éventuelle ventilation artificielle, intubation
trachéale ou trachéotomie
 Pose d’une sonde naso-gastrique
 Pose d’une perfusion avec du sérum glucosé et des électrolytes
 Surveillance:
- Fonction cardiocirculatoire : Fréquence cardiaque, pression artérielle,
état circulatoire périphérique, ECG
- Fonction respiratoire : fréquence respiratoire, SpO2 , auscultation
- Diurèse
- Etat de conscience, signes neurologiques
Intoxication alimentaire

 Une intoxication alimentaire est un ensemble de signes et de symptômes


qu’une personne ou plusieurs personnes présentant suite à l’ingestion de
bactéries (E. coli, salmonelle, Listeria, etc.), de virus, de parasites, de toxines
bactériennes ou des produits chimiques.
Les causes

Le Campylobacter : La cause bactérienne la plus courante de


l’intoxication alimentaire , qui se trouve dans la volaille crue, le lait cru,
la viande rouge et l’eau non traité
La salmonelle : la deuxième bactérie de l’intoxication alimentaire, elle
se trouve dans le lait cru, les œufs et les produits à base d’œufs crus, la
viande crue et la volaille
Les autres bactéries de ce type sont les Listeria, les Shigella (diarrhée)
et les Clostridia
Autres causes : Virus (norovirus), parasites (Giardia lamblia ) ,
champignons …
les principaux aliments qui sont sources d’une intoxication sont:
• Aliments crus ou pas assez cuits (volaille, viande et œufs)
• Fruits et légumes crus (pas lavés ou lavés avec de l'eau contaminée)
• Produits laitiers non pasteurisés. La pasteurisation est une technique
de conservation des aliments. Elle consiste à chauffer un aliment à une
température précise pendant une période précise et à le refroidir
rapidement par la suite.
• Jus ou cidre de pommes non pasteurisé
• Aliments laissés longtemps sans réfrigération
• Poissons et crevettes
• Eau non traitée
Les symptômes
Les principaux symptômes d'une intoxication alimentaire arrivent quelques
heures ou quelques jours après avoir mangé ou bu l’aliment contaminé:
• Nausées
• Vomissements
• Crampes
• Diarrhée
• Fièvre
• Maux de tête

Complications
La déshydratation, un trouble résultant d'une très importante perte d'eau et
d'électrolytes (par ex. le sodium, le potassium).
l'arthrite et des problèmes de saignement pourraient survenir.
Une intoxication alimentaire non infectieuse peut parfois mener à des
troubles permanents du système nerveux et même à la mort.
Conduite à tenir en collaboration avec l’infirmière:
 Si le patient est conscient :
 Calmer la famille et l'entourage
 Faire un lavage gastrique si le délai est inférieur à 6h,la quantité du liquide du
lavage est variable
 Assurer une assistance respiratoire : si détresse respiratoire:
 Bain ou douche répétés
 Surveillance: les paramètre vitaux, le faciès l’état de conscience
 Alerter en cas de signes de gravité
 Si le patient est inconscient :
 Enlever le dentier ou prothèse s'il en existe
 Oxygénothérapie soit par sonde nasale, par une masque ou intubation
et ventilation artificielle si nécessaire
 Assurer un bon équilibre cardiovasculaire:
voie veineuse, remplissage, oxygénothérapie et alcalinisation
 Lutter contre les convulsions
Par le Diazépam, ou le gardénal
 Lutter contre la stase gastrique et l'ulcéré de stresse
• Mise en place d'une sonde gastrique en siphonnage ou aspiration douce
• Sédation sur prescription médicale
• Donner la cimétidine (Traitement symptomatique du reflux gastro
œsophagien) selon avis médical
 Lutter contre les troubles de la thermogenèse
• Si hypothermie : Réchauffer le malade
• Si hyperthermie : Refroidir le malade par moyens physiques ou
La surveillance
• pouls, TA, la respiration
• l’état de conscience , convulsion, agitation
• l’état cutanée : si apparition de taches purpurique ou phlyctènes
• Diurèse
•la coloration : cyanose, pâleur
• Si le malade est intubé : Surveillance de l’appareillage
• Surveillance du malade de près : s’il présente des vomissement ou une
hémorragie digestive
• Nursing du malade :s’il est inconscient : changement de position ,
Position latérale de sécurité, matelas alternative
• Ajuster le traitement en fonction des données présents et selon la
prescription médicales
I.E.C
Pour diminuer le risque d’avoir une intoxication alimentaire. Voici quelques
petits conseils :
• Consommer frais
• Séparer les aliments crus des aliments cuits
• Bien cuire les aliments
• Eviter de toucher les aliment avant de les conserver
• Veiller à l’hygiène des mains
• Eviter les commerces insalubres
• Utiliser de l’eau potable
• Eviter les produits non conformes en matière d’étiquetage
• Proscrire les produit mal conservés et mal stockés
• Eviter les aliments vendus sur la voie publique
 Brûlure:
Définition
 c’est une destruction de la peau +/- des tissus sous-jacents, par des
agents thermiques, chimiques, électriques ou par des radiations.
 La gravité des brûlures dépend de leur profondeur et de leur étendue
ainsi que de la zone touchée et de l'âge de la victime
Causes
Les brûlures peuvent être provoquées par une flamme, un flash, un
liquide
brûlant, un produit chimique, un contact avec un objet brûlant et par de
l’électricité.
Symptômes
Les brûlures sont généralement classées en fonction de la profondeur et de l'étendue de la
blessure.
 Les brûlures au 1er degré :touchent la couche cutanée externe, appelée épiderme. Ces
brûlures se caractérisent généralement par l'apparition de
 rougeur,
 une sensibilité ou des douleurs
 une enflure.
Les brûlures au premier degré surviennent souvent après une surexposition aux rayons
ultraviolets du soleil ou un contact avec un objet chaud.
 Les brûlures au 2ème degré atteignent la deuxième couche de la peau, appelée derme.
 Ces brûlures sont très douloureuses
 la peau est rosâtre, humide et molle.
 Des cloques apparaissent généralement et du liquide peut suinter de la peau.
Ces brûlures découlent généralement d'une exposition grave aux rayons ultraviolets ou d'un
contact avec un liquide chaud.
 Les brûlures au 3ème degré s'attaquent à l'épiderme, au derme et à
l'hypoderme, soit la troisième couche de la peau. Ces brûlures
endommagent entièrement l'épaisseur de la peau. Les tissus adipeux, les
nerfs, les muscles et les os peuvent être atteints.
 elle présente l'apparence d'une pellicule blanche.
 La région brûlée n'est généralement pas douloureuse parce que les
terminaisons nerveuses ont été endommagées.
Des brûlures profondes peuvent être provoquées par un contact avec des
flammes, un courant électrique ou des produits chimiques corrosifs.
Schéma représentant les différentes atteintes cutanées en
regard de la profondeur d’une brûlure
 Conduite à tenir devant une brûlure

Dépends de la gravité du brûlé


Brûlé non Brulé
grave grave
Surface cutanée brûlée (SCB) >
20%
SCB du troisième degré > 5%
Syndrome d’inhalation de fumées
Brûlure thermique SCB
Localisation à risque fonctionnel
second degré < 10% et SCB
profonde : face, mains, pieds,
troisième degré < 3%
périnée
absence de terrain
Brûlure électrique haut voltage
particulier
terrain particulier : âges >75 ans,
absence de brûlure
comorbidités sévères, inhalation
circulaire
de fumées suspectée ou avérée,
absence de localisation à brûlure circulaire profonde,
risque fonctionnel profonde : localisation particulière
face, mains, pieds, périnée superficielle : face, mains, pieds,
périnée, plis, SCB > 10%, SCB du
troisième degré entre 3 et 5%,
brûlure électrique bas voltage,
La prise en charge de brûlé grave
 Identification du mécanisme de la brûlure : thermique, électrique,
chimique, radiations,… ?
 Évaluation du patient :
• Évaluer l’état hémodynamique du patient : signe de choc
• Evaluer l’état de la respiration : Envisager l'intubation trachéale si
nécessaire
 Réanimation liquidienne:
• 2 Voie Veineuse Périphérique en zone saine si possible. Si VVP
impossible Dispositif Intra Osseux ou Voie Veineuse Centrale
 Traitement des intoxication et analgésie:
• Oxygénothérapie
• Analgésie en IV morphine kétamine et sédation si nécessaire
 Protection des zones lésées
• Refroidissement des zones brûlées si SCB < 20% en l’absence de choc.
• Retrait des bijoux
 Si évacuation rapide vers un CTB : NE PAS FAIRE DE PANSEMENT
 Emballer les brulures dans un/des champ(s) stérile(s)
 Surélever le membre brulé
 Position demie assise
 Réchauffer le patient :
Retirer les vêtements humides s’ils ne collent pas à la peau ;
Protéger les brûlures par des champs stériles (métalline si disponible)
Mettre en place une couverture de survie après avoir recouvert les brûlures de
champs stériles ou de métalline si disponible.
 Si pas d’évacuation rapide possible, ou évacuation longue prévue
 Application pansement selon les indications thérapeutiques prescrites :
 Orientation vers un Centre de Traitement des Brûlés (CTB) : Quand ?
• Surface cutanée brûlée > 10 % par brûlures profondes (2ème degré profond ou
3ème degré)
• Surface cutanée brûlée > 20 %
• Atteinte d’une zone à risque vital et/ou fonctionnel : cou circulaire et face, mains,
pieds, périnée
• Inhalation de fumées suspectée ou avérée
• Lésions circulaires profondes
• Brûlures électriques (électrisation)
• Brûlures chimiques, surtout par acide fluorhydrique ou phosphorique
• Adulte > 70 ans
Rôle de l’IDE en collaboration avec l’aide soignant:

 Rassurer le malade et son entourage


 Installer le malade en position adéquate et sécurisée : en Position ½ assise
 Assister le médecin ainsi que l'infirmière dans la réalisation des actes suivants:
 Abord vasculaire pour remplissage et analgésie
 Scope
 Oxygénothérapie
 Prise en charge de la doleur
 Surélever le membre brulé et retirer les bijoux
 Couverture de la brûlure
 Vérification du statut vaccinal antitétanique
Le rôle propre a l’aide soignant
Réaliser les soins d'hygiène selon les besoin du brulé (exemple :
douche antiseptique)
Réaliser les soins de Confort physique
o réfection des lits;
o installation et surveillance du patient dans une position fonctionnelle
avec support technique, (lit, fauteuil, ...
aider à l’alimentation et l’hydratation par voie orale du patient à
l’exception des cas d’alimentation par sonde et de troubles de la
déglutition.
observer le fonctionnement des sondes vésicales et signaler les
problèmes
aide aux patients pour l'élimination (urinaux, pannes, conduire au WC).
aide à la prise de médicaments par voie orale pour le patient,
Prendre les paramètres vitaux usuels : pouls, T° ; TA
Prendre des paramètres physiques (poids, taille, ...);
collecter les urines pour analyse
Transcrire les soins prodigués sur les fiches de surveillance
Avertir l'infirmier ou le médecin si signe de gravité
 Encourager a l’acceptation de la nouvelle image corporelle et la qualité de vie
ultérieur de brulée
 Accompagner une personne dans les actes de la vie quotidienne en tenant
compte de ses besoins et de son degré d’autonomie
 Morsure
Les morsures d’animaux posent un important problème de santé publique pour les
enfants et les adultes dans le monde entier
L’animal en cause peut être domestique ou errant, principalement les chiens (90% des
cas) et les chats, mais aussi les animaux sauvages comme le renard, la chauve-souris
et les rongeurs. Une morsure même minime peut se compliquer les jours suivants ou
après plusieurs semaines
 Morsures d’un serpent:
C’est une urgence médicale nécessitant une prise en charge hospitalière
même en absence de signes cliniques
Ces envenimations touchent souvent la population rurale, à la campagne
ou en forêt, pendant la saison chaude (printemps, été). La majorité des
morsures surviennent aux membres inferieurs.

Symptôme
Morsure de serpent sèche
Lorsque la morsure de serpent est sèche, la personne ne présente que
des traces de morsures et ressent une douleur au point de morsure.
Aucun autre symptôme n’apparait en dehors de l’anxiété liée à cette
morsure.
Morsure de serpent venimeux avec injection de venin
Lorsque la personne concernée a été mordue par un serpent venimeux et
que du venin a été injecté, elle présente :

• des traces de morsure, sous la forme de 2 points séparées de 1 cm,


entourées d’œdème et d’ecchymose;

• des douleurs vives au niveau de la morsure ;

• une rougeur et un gonflement au niveau des points de morsure. Cette


réaction œdémateuse peut s'étendre localement, voire à une partie ou
à tout le membre touché on peut observer des phlyctènes
D’autres symptômes généraux apparaissent après un délai variable (une
demi-heure à plusieurs heures) lorsque la quantité de venin injectée par
l’animal est importante :
•Symptômes digestifs : nausées, vomissements, maux de ventre, diarrhée ;
sialorrhée

•Symptômes hémorragiques: saignement avec ecchymoses étendues,


hématomes et risque d’hémorragie (épistaxis, gingivorragies, hémorragies
digestives, obstétricales, rétiniennes, péritonéale, méningée) voire une
anémie aigue.

•Symptômes cardiovasculaires : malaise, chute de la tension artérielle,


saignements, éventuellement ;

•Symptômes respiratoires : Dyspnée puis détresse respiratoire par


paralysie du diaphragme et des muscles respiratoires

•Symptômes neurologique: Paresthésies du membre mordu, Ptose,


troubles de la déglutition, dysphonie, rictus (paralysie de la bouche),
dysphagie, une confusion
Oedeme du membre et
Ptosis palpébrale et rictus necrose cuténée
Prise en charge
Calmer la victime et rassurer l’entourage
Installer le patient position couchée, au repos : toute activité motrice est
susceptible de favoriser la diffusion du venin
Immobiliser le membre mordu
Désinfection, détersion de la plaie avec une solution antiseptique en bain
prolongé
L’interrogatoire: évalue le délai séparant la morsure de l’arrivée au centre de
soins
Prise des paramètres vitaux
La pose de voie veineuse devrait être systématique
Traitement médical des symptômes: antalgique (douleur): paracétamol,
morphine(Éviter l’Aspirine à cause de son action anti-agrégant plaquettaire),
anti inflammatoire (œdème), hémostatique (saignement), respiration
artificielle, éventuellement avec une intubation endotrachéale (trouble
respiratoire), Le traitement transfusionnel (hémorragie) et inhibition
chimique des venins( L’atropine La trypsine)
Le recours à un sérum anti-venin. Celui-ci doit être inoculé par un médecin,
car il peut provoquer de graves effets secondaires de type réaction
anaphylactique. C’est pourquoi, le sérum anti-venin est réservé aux cas
graves de morsures de serpents.
Surveillance:
 locale: nécrose et œdème
 Surveillance cardio-vasculaire (pression artérielle) respiratoire (rythme)
trouble neurologique (réflexes), saignements rénal (quantité et qualité des
urines
 Surveillance biologique : Numération érythrocytaire et plaquettaire (NFS),
taux de prothrombine (TP) ou INR, temps de céphaline activée (TCA),, bilan
rénal et groupage sanguin…
 Surveillance des effets secondaire du sérum anti venin( choc
anaphylactique)
Administration du vaccin antitétanique
 Les morsures de chien

Soins locaux:
 Arrêter le saignement: par une compression manuelle durant 10 à 15 min
 Nettoyage soigneux de la plaie: à l’eau et au savon de Marseille.
 Parage efficace, ablation des corps étrangers et des souillures,
 Exploration précise de la plaie, surtout celle de la main, il peut y exister des lésions
vasculaires, nerveuses, tendineuses ou osseuses.
 Application d’un antiseptique bactéricide virucide (BÉTADINE®…
 L’application d’un pansement humide favorise la cicatrisation et empêche la
formation des croutes, il est actuellement préférable aux pansements secs
classiques.
Prendre en charge médicalement la victime :
 Traitement de la douleur : antalgiques
 Traitement chirurgical des plaies: La suture cutanée s’adresse aux plaies qui
ont franchi le derme après désinfection, débridement et antibiothérapie si
nécessaire
 Antibiothérapie: Le risque d’infection est en fonction de l’animal en cause, la
profondeur et la taille de la plaie et en fonction du terrain (diabète,
immunodéprimé)
 Prévention du tétanos et de la rage : sérum anti tétanique( contre le tétanos) et
antirabique( contre la rage)
 noyade
o D’après l’OMS, « la noyade est une insuffisance respiratoire résultant de la
submersion (totalité du corps dans l’eau) ou de l’immersion (face de la
victime) en milieu liquide ».
o Durant la saison estivale 2021, les cas de noyade ont atteint 23.679 cas
dans tout le royaume, avec 67 décès et 23.597 personnes secourues. Les
échanges gazeux entre l’air et le sang (l’hématose) ne peuvent plus
s’effectuer. Cela provoque une asphyxie grave et durable avec anoxie
(manque d’oxygène), hypercapnie (excès de gaz carbonique) et acidose
(abaissement du pH sanguin).
o Les séquelles, après la noyade de la victime sont fonction de l’importance
de l’hypoxie et de sa durée, mais l’éventuelle présence d’eau dans les
poumons cause un œdème pulmonaire. Cet œdème, ainsi que l’eau ayant
pénétré, gênent les échanges gazeux au niveau de la paroi alvéolaire et
maintiennent le déficit d’oxygène même si la personne respire
spontanément.
o La survie du noyé dépend de la rapidité et de l’efficacité de l’intervention
Prise en charge général du noyé selon les stades
Stade 1 : pas d’inhalation liquidienne:
surveillance de la conscience, et de la fonction respiratoire,
mettre en Position Latérale de Sécurité (PLS),
administration d’oxygène par masque à haute concentration à 15 litres/
minute, réchauffer, rassurer, transfert par VSAV (Véhicule de Secours et
d’Aide aux Victimes) selon avis médical et surveillance pendant 24 heures
dans un centre hospitalier.
Stade 2 (petite hypoxie) : rassurer, réchauffer, pose de Voie Veineuse
Périphérique (VVP) NACL 0,9 %, administration d’oxygène par masque
à haute concentration à 15 litres /minute, transfert médicalisé et
surveillance 48 heures en soins intensifs du fait d’une possible
aggravation secondaire de la fonction respiratoire.
– Stade 3 (grande hypoxie) : pose VVP NACL 0,9 %, administration
d’oxygène par masque à haute concentration à 15 litres/minute ou
CPAP (ventilation en pression positive continue) si la victime est
consciente ± Intubation Oro- Trachéale (IOT), broncho aspiration, sonde
gastrique avec vidange, restauration hémodynamique (éviter tout
remplissage excessif) et réchauffer la victime.
– Stade 4 (noyade anoxique) : ACR : Réanimation cardiopulmonaire. Avant
de commencer les gestes de réanimation, aspirer l’eau présente dans
les voies aériennes pour rendre les gestes efficaces. Pose VVP NACL 0,
9 %, IOT, sonde gastrique avec vidange, pose de couverture isotherme.
Bilan clinique du patient
 Neurologique : patient conscient, inconscient.
 Respiratoire : spontanée, intubation, coloration.
 Etat hémodynamique, température corporelle, glycémie.
 Recherche si traumatisme associé (plongeon, suicide, agression...).
 Interrogatoire complémentaire : ATCD, allergie, médicaments. En
fonction de l’évaluation de tous ces paramètres, le patient sera pris en
charge dans un service d’urgences ou de soins intensif
Prise en charge et mise en condition du patient : préparer a la
demande le matériel nécessaire
 Oxygénothérapie : si le patient est conscient, par oxygénation par
masque à haute concentration à 15 litres/minute.
 En cas de détresse respiratoire, intubation trachéale, une ventilation en
pression positive.
 Appareillage : sonde gastrique, sonde vésicale, monitorage de la
température.
 Examens : Faire radio thorax au lit, électrocardiogramme, gazométrie,
bilan sanguin.
 Traitements : corticothérapie, lutte contre l’acidose, l’hypothermie,
rééquilibrage acido-basique, antibiothérapie à large spectre et
traitement d’un arrêt circulatoire, d’un collapsus, d’une hyper volémie,
épuration extra rénales ou de réanimation.
surveiller les constantes vitales: respiration pouls TA
Surveiller: la diurèse coloration des téguments l’état neurologique l’état
de choc
Informer et transcrire les infirmation
Alerter le médecin en cas d’anomalie
Maintenir l'hygiène corporelles, vestimentaire et de l’environnement
Changer la literie
Observer le réglage du débit d’oxygène, Nettoyer et entretenir le
matériel et Ranger le matériel à sa place
Observer et surveiller l'apparition des signes de gravite et transmettre
a l’infirmier

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