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aux « urgences »
Service
«Urgences»
Définition:
Les urgences désignent le service hospitalier en charge de
l’accueil et des soins des personnes malades ou blessées qui se
présentent d’elles-mêmes à l’hôpital ou qui arrivent via les
services de secours comme les pompiers ou le SAMU.
Pilier central de tout établissement hospitalier
Le service des urgences est organisé de manière à prendre en
charge 7j/7 et 24h/24 les soins urgents non programmés avec un
maximum d'efficacité.
e rôle du service des urgences est d'accueillir tous types de
patients, sans sélection, et ce 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en
cas d’urgence vitale ou non.
Quatre types d’urgences à prendre en charge :
Les urgences vitales (celles qui seront donc traitées en premier) ;
Les urgences fonctionnelles : blessures, maladies, qui entraînent un
pronostic lourd et assez urgent ;
Les urgences ressenties : le patient est angoissé et se sent mal mais
ne présente pas de danger absolu ;
Les urgences sociales : la personne se rend aux urgences parce qu’elle
ne sait pas vers qui se tourner ou se retrouve dans une situation
difficile. Elle sera le plus souvent orientée vers un service de police et/
ou un assistant social. Il ne s’agit pas d’une urgence médicale à
proprement parler.
Les étapes de prise en charge des cas arrivés aux urgences:
Pour les cas qui ne présentent pas d'urgence vitale ou fonctionnelle,
l'arrivée aux urgences est soumise à un protocole d'accueil précis.
1. Accueil administratif des urgences
Dès l’arrivée du patient aux urgences, ce dernier est pris en charge et
passe par un accueil administratif. On lui demande de justifier de son
identité et de spécifier le motif de sa consultation pour l’orienter vers
un médecin spécialiste (il est évident qu’en cas d’urgence absolue
ces démarches sont très simplifiées).
Elle s’explique le plus souvent par le fait que ce type de services
puisse se retrouver saturé par des consultations qui n’ont aucun
caractère urgent et qui pourraient être prises en charge par un
médecin généraliste en cabinet ou par une grande affluence de
malades au même moment (accidents de la route, conditions
météorologiques extrêmes, etc.).
2. L’INFIRMIER ORGANISATEUR DE L’ACCUEIL (IOA)
L’IOA a pour mission d’évaluer le degré d’urgence de votre état de santé.
Il effectue au besoin les premiers soins et vous orientera vers une salle
d’examen pour une consultation ou vers la salle d’attente appropriée à
votre état de santé.
Pour les cas les plus légers, un accueil infirmier est préconisé. On y
soigne les patients en prodiguant les premiers soins comme la mise en
place d’un pansement ou d’une attelle. On vérifie les constantes vitales
(pouls, température, tension artérielle, etc.) et l’infirmier procède à un
questionnement complet sur les antécédents médicaux et les
différentes allergies du patient pour compléter son dossier et éviter
tout problème éventuel.
3. SORTIE DU SERVICE DES URGENCES :
Retour à domicile : Elle intervient quand, à la vue des différents examens
réalisés, votre état de santé ne nécessite pas une hospitalisation en
urgence.
Hospitalisation : elle survient lorsque votre état de santé est incompatible
avec un retour à domicile ou que des examens complémentaires
indispensables ne sont pas réalisables dans l’immédiat. Cette
hospitalisation peut avoir lieu, soit dans l’Unité d’Hospitalisation de Courte
Durée (horaires des visites de 12h à 20h), soit dans l’un des services de
l’établissement hospitalier
Les différents secteurs des urgences:
Il existe différents secteurs au sein d’un même service d’urgence pour
permettre une meilleure prise en charge des différents patients. C’est
pourquoi on peut y retrouver :
Une partie ambulatoire pour tous les blessés qui nécessitent un soin de
courte durée et qui vont pouvoir retourner à leur domicile assez rapidement ;
Une partie pré-hospitalisation pour ceux qui passeront quelques jours ou
quelques semaines à l’hôpital.
Sémiologie
au niveau du service
« urgences »
I. Définition des symptômes :
HEMATEMESE :
L'hématémèse ou vomissement de sang désigne la régurgitation de
contenu stomacal mélangé à du sang ou alors de sang seul. Ce rejet de
sang provient du tube digestif.
• la ventilation alvéolaire
• la durée de l'exposition
Complications
La déshydratation, un trouble résultant d'une très importante perte d'eau et
d'électrolytes (par ex. le sodium, le potassium).
l'arthrite et des problèmes de saignement pourraient survenir.
Une intoxication alimentaire non infectieuse peut parfois mener à des
troubles permanents du système nerveux et même à la mort.
Conduite à tenir en collaboration avec l’infirmière:
Si le patient est conscient :
Calmer la famille et l'entourage
Faire un lavage gastrique si le délai est inférieur à 6h,la quantité du liquide du
lavage est variable
Assurer une assistance respiratoire : si détresse respiratoire:
Bain ou douche répétés
Surveillance: les paramètre vitaux, le faciès l’état de conscience
Alerter en cas de signes de gravité
Si le patient est inconscient :
Enlever le dentier ou prothèse s'il en existe
Oxygénothérapie soit par sonde nasale, par une masque ou intubation
et ventilation artificielle si nécessaire
Assurer un bon équilibre cardiovasculaire:
voie veineuse, remplissage, oxygénothérapie et alcalinisation
Lutter contre les convulsions
Par le Diazépam, ou le gardénal
Lutter contre la stase gastrique et l'ulcéré de stresse
• Mise en place d'une sonde gastrique en siphonnage ou aspiration douce
• Sédation sur prescription médicale
• Donner la cimétidine (Traitement symptomatique du reflux gastro
œsophagien) selon avis médical
Lutter contre les troubles de la thermogenèse
• Si hypothermie : Réchauffer le malade
• Si hyperthermie : Refroidir le malade par moyens physiques ou
La surveillance
• pouls, TA, la respiration
• l’état de conscience , convulsion, agitation
• l’état cutanée : si apparition de taches purpurique ou phlyctènes
• Diurèse
•la coloration : cyanose, pâleur
• Si le malade est intubé : Surveillance de l’appareillage
• Surveillance du malade de près : s’il présente des vomissement ou une
hémorragie digestive
• Nursing du malade :s’il est inconscient : changement de position ,
Position latérale de sécurité, matelas alternative
• Ajuster le traitement en fonction des données présents et selon la
prescription médicales
I.E.C
Pour diminuer le risque d’avoir une intoxication alimentaire. Voici quelques
petits conseils :
• Consommer frais
• Séparer les aliments crus des aliments cuits
• Bien cuire les aliments
• Eviter de toucher les aliment avant de les conserver
• Veiller à l’hygiène des mains
• Eviter les commerces insalubres
• Utiliser de l’eau potable
• Eviter les produits non conformes en matière d’étiquetage
• Proscrire les produit mal conservés et mal stockés
• Eviter les aliments vendus sur la voie publique
Brûlure:
Définition
c’est une destruction de la peau +/- des tissus sous-jacents, par des
agents thermiques, chimiques, électriques ou par des radiations.
La gravité des brûlures dépend de leur profondeur et de leur étendue
ainsi que de la zone touchée et de l'âge de la victime
Causes
Les brûlures peuvent être provoquées par une flamme, un flash, un
liquide
brûlant, un produit chimique, un contact avec un objet brûlant et par de
l’électricité.
Symptômes
Les brûlures sont généralement classées en fonction de la profondeur et de l'étendue de la
blessure.
Les brûlures au 1er degré :touchent la couche cutanée externe, appelée épiderme. Ces
brûlures se caractérisent généralement par l'apparition de
rougeur,
une sensibilité ou des douleurs
une enflure.
Les brûlures au premier degré surviennent souvent après une surexposition aux rayons
ultraviolets du soleil ou un contact avec un objet chaud.
Les brûlures au 2ème degré atteignent la deuxième couche de la peau, appelée derme.
Ces brûlures sont très douloureuses
la peau est rosâtre, humide et molle.
Des cloques apparaissent généralement et du liquide peut suinter de la peau.
Ces brûlures découlent généralement d'une exposition grave aux rayons ultraviolets ou d'un
contact avec un liquide chaud.
Les brûlures au 3ème degré s'attaquent à l'épiderme, au derme et à
l'hypoderme, soit la troisième couche de la peau. Ces brûlures
endommagent entièrement l'épaisseur de la peau. Les tissus adipeux, les
nerfs, les muscles et les os peuvent être atteints.
elle présente l'apparence d'une pellicule blanche.
La région brûlée n'est généralement pas douloureuse parce que les
terminaisons nerveuses ont été endommagées.
Des brûlures profondes peuvent être provoquées par un contact avec des
flammes, un courant électrique ou des produits chimiques corrosifs.
Schéma représentant les différentes atteintes cutanées en
regard de la profondeur d’une brûlure
Conduite à tenir devant une brûlure
Symptôme
Morsure de serpent sèche
Lorsque la morsure de serpent est sèche, la personne ne présente que
des traces de morsures et ressent une douleur au point de morsure.
Aucun autre symptôme n’apparait en dehors de l’anxiété liée à cette
morsure.
Morsure de serpent venimeux avec injection de venin
Lorsque la personne concernée a été mordue par un serpent venimeux et
que du venin a été injecté, elle présente :
Soins locaux:
Arrêter le saignement: par une compression manuelle durant 10 à 15 min
Nettoyage soigneux de la plaie: à l’eau et au savon de Marseille.
Parage efficace, ablation des corps étrangers et des souillures,
Exploration précise de la plaie, surtout celle de la main, il peut y exister des lésions
vasculaires, nerveuses, tendineuses ou osseuses.
Application d’un antiseptique bactéricide virucide (BÉTADINE®…
L’application d’un pansement humide favorise la cicatrisation et empêche la
formation des croutes, il est actuellement préférable aux pansements secs
classiques.
Prendre en charge médicalement la victime :
Traitement de la douleur : antalgiques
Traitement chirurgical des plaies: La suture cutanée s’adresse aux plaies qui
ont franchi le derme après désinfection, débridement et antibiothérapie si
nécessaire
Antibiothérapie: Le risque d’infection est en fonction de l’animal en cause, la
profondeur et la taille de la plaie et en fonction du terrain (diabète,
immunodéprimé)
Prévention du tétanos et de la rage : sérum anti tétanique( contre le tétanos) et
antirabique( contre la rage)
noyade
o D’après l’OMS, « la noyade est une insuffisance respiratoire résultant de la
submersion (totalité du corps dans l’eau) ou de l’immersion (face de la
victime) en milieu liquide ».
o Durant la saison estivale 2021, les cas de noyade ont atteint 23.679 cas
dans tout le royaume, avec 67 décès et 23.597 personnes secourues. Les
échanges gazeux entre l’air et le sang (l’hématose) ne peuvent plus
s’effectuer. Cela provoque une asphyxie grave et durable avec anoxie
(manque d’oxygène), hypercapnie (excès de gaz carbonique) et acidose
(abaissement du pH sanguin).
o Les séquelles, après la noyade de la victime sont fonction de l’importance
de l’hypoxie et de sa durée, mais l’éventuelle présence d’eau dans les
poumons cause un œdème pulmonaire. Cet œdème, ainsi que l’eau ayant
pénétré, gênent les échanges gazeux au niveau de la paroi alvéolaire et
maintiennent le déficit d’oxygène même si la personne respire
spontanément.
o La survie du noyé dépend de la rapidité et de l’efficacité de l’intervention
Prise en charge général du noyé selon les stades
Stade 1 : pas d’inhalation liquidienne:
surveillance de la conscience, et de la fonction respiratoire,
mettre en Position Latérale de Sécurité (PLS),
administration d’oxygène par masque à haute concentration à 15 litres/
minute, réchauffer, rassurer, transfert par VSAV (Véhicule de Secours et
d’Aide aux Victimes) selon avis médical et surveillance pendant 24 heures
dans un centre hospitalier.
Stade 2 (petite hypoxie) : rassurer, réchauffer, pose de Voie Veineuse
Périphérique (VVP) NACL 0,9 %, administration d’oxygène par masque
à haute concentration à 15 litres /minute, transfert médicalisé et
surveillance 48 heures en soins intensifs du fait d’une possible
aggravation secondaire de la fonction respiratoire.
– Stade 3 (grande hypoxie) : pose VVP NACL 0,9 %, administration
d’oxygène par masque à haute concentration à 15 litres/minute ou
CPAP (ventilation en pression positive continue) si la victime est
consciente ± Intubation Oro- Trachéale (IOT), broncho aspiration, sonde
gastrique avec vidange, restauration hémodynamique (éviter tout
remplissage excessif) et réchauffer la victime.
– Stade 4 (noyade anoxique) : ACR : Réanimation cardiopulmonaire. Avant
de commencer les gestes de réanimation, aspirer l’eau présente dans
les voies aériennes pour rendre les gestes efficaces. Pose VVP NACL 0,
9 %, IOT, sonde gastrique avec vidange, pose de couverture isotherme.
Bilan clinique du patient
Neurologique : patient conscient, inconscient.
Respiratoire : spontanée, intubation, coloration.
Etat hémodynamique, température corporelle, glycémie.
Recherche si traumatisme associé (plongeon, suicide, agression...).
Interrogatoire complémentaire : ATCD, allergie, médicaments. En
fonction de l’évaluation de tous ces paramètres, le patient sera pris en
charge dans un service d’urgences ou de soins intensif
Prise en charge et mise en condition du patient : préparer a la
demande le matériel nécessaire
Oxygénothérapie : si le patient est conscient, par oxygénation par
masque à haute concentration à 15 litres/minute.
En cas de détresse respiratoire, intubation trachéale, une ventilation en
pression positive.
Appareillage : sonde gastrique, sonde vésicale, monitorage de la
température.
Examens : Faire radio thorax au lit, électrocardiogramme, gazométrie,
bilan sanguin.
Traitements : corticothérapie, lutte contre l’acidose, l’hypothermie,
rééquilibrage acido-basique, antibiothérapie à large spectre et
traitement d’un arrêt circulatoire, d’un collapsus, d’une hyper volémie,
épuration extra rénales ou de réanimation.
surveiller les constantes vitales: respiration pouls TA
Surveiller: la diurèse coloration des téguments l’état neurologique l’état
de choc
Informer et transcrire les infirmation
Alerter le médecin en cas d’anomalie
Maintenir l'hygiène corporelles, vestimentaire et de l’environnement
Changer la literie
Observer le réglage du débit d’oxygène, Nettoyer et entretenir le
matériel et Ranger le matériel à sa place
Observer et surveiller l'apparition des signes de gravite et transmettre
a l’infirmier