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SANTE ENVIRONNEMENTALE

I- Clarification des concepts :


Santé, santé publique, promotion de la santé,
environnement, santé environnementale et développement
durable
II - Déterminants environnementaux de la santé
III - Impacts sanitaires des risques environnementaux
IV - Charge de mortalité et de morbidité liée à l’environnement
V - Situation national de la santé environnementale
VI- Acteurs nationaux responsables de la santé environnementale
VII- Actions de santé environnementale incombent au ministère
de la santé
VIII- Eau de boisson
1- Eau dans la nature
2- Eau et santé
3- Approvisionnement en eau de boisson
3-1- Systèmes et risques de contamination
3-2- Procédés de protection de la qualité de l’eau
3-3- Méthodes d’amélioration de la qualité de l’eau 4- Contrôle et surveillance de la qualité de l’eau de boisson
4-1- Facteurs de la qualité de l’eau de boisson
4-2- Normes marocaines relatives à la qualité de l’eau de boisson
4-3- Analyse et contrôle
4-4- Inspection des systèmes d’approvisionnement en eau de boissonIX-
IX- Hygiène alimentaire
1- Considérations générales
1-1- Importance de l’hygiène alimentaire
1-2- Maladies d’origine alimentaires
1-3- Origine de la contamination des aliments
2- Principes de l’hygiène alimentaire
2-1- Hygiène des locaux
2-2- Hygiène du matériel
2-3- Le personnel
2-4- Hygiène des denrées alimentaires
2-5- Hygiène alimentaire à domicile
3- Organisation du contrôle des aliments
4- Activités d’hygiène alimentaire
X- Déchets solides (assainissement solide)
1- Considérations générales
1-1- Origine et nature
1-2- Intérêt d’une évacuation hygiénique
1-3- Systèmes d’évacuation des déchets solides
2- Aspects sanitaires
3- Modes d’évacuation et d’élimination des déchets
solides
3-1- Position du problème en milieu urbain et en
milieu rural
3-2- méthodes et procèdes d’amélioration en milieu
urbain, rural et suburbain
XI - Déchets liquides (eaux usées et excréta) (assainissement liquide)
1- Origine, nature et caractéristiques des déchets liquides
2- Problèmes de santé liés aux déchets liquides
3- Systèmes d’assainissement liquide
4- Modes d’évacuation des déchets liquides
XII- Gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques
1- Définition et nomenclature
2- Cadre juridique
3- Classification des déchets d’activités de soins
4- Risques sanitaires et environnementaux
5- Filière d’élimination des déchets d’activités de soins
Perspectives
I -Clarification des concepts
Clarification des concepts
• OMS (1947): «La santé est un état de complet bien-être physique, mental
et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou
d'infirmité»

• Santé, n’est pas un état abstrait mais une ressource qui permet de mener
une vie productive sur le plan individuel, social et économique
• Ainsi, la volonté d’élargir le sens donné aux notions de santé et de maladie
est confirmée en 1978 lors de la conférence d’Alma-Ata. À cette occasion,
le caractère nécessairement intersectoriel des politiques de santé est mis
en avant, ces dernières devant inclure tous les acteurs susceptibles
d’influencer l’état de santé d’une population et non uniquement les
spécialistes du domaine médical. La déclaration qui est adoptée va même
au-delà en insistant sur le droit des individus à participer à l’élaboration et
à la mise en œuvre des politiques de santé (OMS, 1978), une évocation du
caractère transdisciplinaire de la santé dans la mesure où celle-ci vise
notamment l’intégration contextuelle des savoirs locaux (Klein, 2004).
• La santé est difficile à définir. Chacun y associe
des représentations différentes. Selon l’OMS « La
santé est un état de complet bien-être physique,
mental et social, et ne consiste pas seulement en
une absence de maladie ou d’infirmité. La santé
est une sensation agréable procurée par la
satisfaction de besoins physiques et l’absence
de tensions psychologiques ». Cette définition
décrit un état idéal auquel chaque humain aspire.
C’est aussi une tâche à laquelle nous pouvons
tous contribuer.
En resumé
• « la santé est un état de complet bien-être
physique, mental et social, et ne consiste pas
seulement en une absence de maladie et
d’infirmité » Organisation mondiale de la
santé, 1946
La santé englobe : des composantes
physiques, psychologiques et sociales.
• santé publique,
Approche collective et administrative des
problèmes de santé d’une population sous ses
aspects politiques, économiques, réglementaires,
institutionnels. Elle est définie et mise en œuvre
par les administrations compétentes au service
d’une population au travers de politique de santé.
=La priorité de la santé publique est la protection
de la santé de la collectivité
• comme c’est un concept social et politique qui
s’appuie sur différentes disciplines. Elle vise à:
–prolonger la vie
–donner une meilleure santé à des
populations entières
–en s’appuyant sur la prévention la
promotion de la santé
• promotion de la santé, n’est pas considérée comme
une condition abstraite mais comme la possibilité d’un
individu à atteindre son potentiel et à répondre
positivement aux défis de sa vie quotidienne. Dans
cette optique, la santé est un atout ou une ressource
utile à la vie quotidienne, plutôt qu’un standard ou un
objectif à atteindre.
• Cela implique que la capacité du secteur de la santé à
gérer la santé et le bien-être des populations est
limitée et qu’une collaboration étroite avec d’autres
secteurs est primordiale.
• La promotion de la santé « consiste à donner
aux personnes, aux communautés et aux
sociétés les moyens de prendre en main leur
santé et leur qualité de vie. »
• La promotion de la santé permet aux gens
d’améliorer la maîtrise de leur propre santé.
Elle couvre une vaste gamme d’interventions
sociales et environnementales conçues pour
favoriser et protéger la santé et la qualité de
vie au niveau individuel en luttant contre les
principales causes de la mauvaise santé,
notamment par la prévention, et en ne
s’intéressant pas seulement au traitement et à
la guérison.
• «La promotion de la santé a pour but de donner aux individus
davantage de maîtrise de leur propre santé et davantage de
moyens de l’améliorer. Pour parvenir à un état de complet bien-
être physique, mental et social, l’individu ou le groupe doit
pouvoir identifier et réaliser ses ambitions, satisfaire ses besoins
et évoluer avec son milieu ou s’y adapter. La santé est donc perçue
comme une ressource de la vie quotidienne, et non comme le but
de la vie; c’est un concept positif mettant l’accent sur les
ressources sociales et personnelles, et sur les capacités physiques.
La promotion de la santé ne relève donc pas seulement du secteur
de la santé : elle ne se borne pas seulement à préconiser
l’adoption de modes de vie qui favorisent la bonne santé, son
ambition est le bien-être complet de l’individu» (Charte d’Ottawa,
1986)..
• La promotion de la santé comporte 3 éléments essentiels:
1. Une bonne gouvernance
La promotion de la santé exige des responsables politiques de l’ensemble des
services ministériels de faire de la santé un axe central de la politique
gouvernementale. Cela signifie qu’ils doivent prendre en compte les implications
sanitaires dans toutes les décisions qu’ils prennent et donner la priorité aux
politiques qui évitent que les gens tombent malades et qui les protègent des
traumatismes.
Ces politiques doivent s’appuyer sur des réglementations harmonisant les
mesures d’incitation sécuritaires avec les objectifs de la santé publique, par
exemple en alignant les politiques fiscales concernant les produits nocifs et
mauvais pour la santé, comme l’alcool, le tabac ou les denrées alimentaires riches
en sel, en sucre et en lipides, sur les mesures stimulant le commerce dans d’autres
domaines.
La législation doit également favoriser un urbanisme sain ou environnement sain,
exemple:
la création de villes adaptées aux piétons,
la réduction de la pollution de l’air et de l’eau .
• 2. Des connaissances
• Les gens doivent acquérir les connaissances, les compétences et
bénéficier des informations pour faire les bons choix en matière de santé,
par exemple au niveau de la nourriture qu’ils consomment et des services
de soins dont ils ont besoin. Ils doivent avoir la possibilité de faire ces
choix. Et on doit leur garantir un environnement dans lequel ils peuvent
réclamer de nouvelles mesures politiques pour améliorer encore leur
santé.
• 3. Des villes ou environnements saines
• Les villes ont un rôle crucial à jouer dans la promotion de la santé. Une
direction puissante et un engagement fort au niveau municipal sont
essentiels pour un urbanisme sain et la mise en place de mesures de
prévention dans les communautés et les établissements de soins de santé
primaires. C’est à partir de villes saines que les pays, et au bout du compte
le monde entier, évolueront vers une meilleure santé.
• environnement, « L’environnement, c’est le milieu dans
lequel nous vivons, qu’il soit naturel, semi-naturel ou bâti.
On peut le définir par ses éléments (l’air, les sols, l’eau), ses
compartiments (les écosystèmes, les paysages, les villes, les
villages, l’intérieur de nos maisons, de nos écoles, de nos
lieux de travail, de nos moyens de transport…), ses
habitants (la flore et la faune), son climat (la température,
l’humidité, le vent…).
• On peut aussi inclure dans le terme environnement des
paramètres liés à la dégradation du milieu (la pollution de
l’air, des sols ou de l’eau, le bruit, les odeurs…) et
aux activités humaines (la pollution domestique, la
production des déchets, la violence dans les quartiers
urbains…
• Environnement :"les conditions dans
lesquelles toute personne ou organisme vit ou
se développe; l’ensemble des influences qui
modifient et déterminent le développement
de la vie et du caractère".
Environnement « environment is everything that
isn’t me » Albert Einstein
• Environnement naturel : ressources, faune,
flore, phénomènes naturels
• Environnement physique : eau, air, alimentation,
etc
• Environnement global : social, économique,
culturel
L’environnement englobe : des composantes
physiques, psychologiques et sociales.
• Aujourd’hui, on sait qu’un lien étroit existe
entre l’état de l’environnement et l’état de la
santé humaine. Pour désigner ce lien, on parle
de « santé environnementale ».
• santé environnementale et développement
durable
Or, ces deux concepts, s’ils partagent
certaines caractéristiques, n’en demeurent pas
moins irréductibles l’un à l’autre.
• En 1992, la Commission de l’OMS sur la santé et
l’environnement a déclaré que: "La santé humaine dépend
essentiellement de la capacité de la société à gérer
l’interaction entre les activités humaines et leur
environnement physique et biologique de manière à
sauvegarder et favoriser la santé sans compromettre
l’intégrité des systèmes naturels sur lesquels repose
l’environnement physique et biologique. Cela nécessite le
maintien d’un climat stable et la disponibilité durable des
ressources environnementales (sol, eau potable, air pur) et
aussi le bon fonctionnement des systèmes naturels qui
reçoivent les déchets produits par les sociétés humaines."
(Organisation Mondiale de la Santé, 1992)
• Santé environnementale :un concept
justement tiraillé entre, d’une part, sa
proximité avec celui de développement
durable et, d’autre part, une singularité
promouvant un rapport particulier de
l’homme à son environnement ;c’est
l’ interactions entre l’homme et son
environnement, insistant notamment sur la
difficulté à prendre en compte les pathologies
d’origine environnementale :

En 1987, les Nations-Unies utilisent pour la première fois le terme de
« développement durable » dans un rapport officiel, le Rapport
Brundtland. Ce dernier reste célèbre pour la définition qu’il donne du
développement durable :
« Le développement durable est un mode de développement qui répond
aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations
futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette
notion :
- le concept de "besoins", et plus particulièrement des besoins
essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande
priorité
- l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre
organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre
aux besoins actuels et à venir. » (Commission mondiale sur
l'environnement et le développement, 1987)
• De manière générale, l’importance accrue
accordée aux enjeux du développement
durable et de la santé environnementale est
fortement liée, dans les pays occidentaux, au
passage d’une société basée sur des principes
relatifs au bien-être matériel et à la sécurité
physique à une société visant à promouvoir
davantage la qualité de vie (Inglehart, 1977).
• la santé devient une sous-catégorie de la
dimension sociale du développement
durable c’est donc à partir de la fin des années
1980 que la santé environnementale commence
à être davantage considérée comme une
composante du développement durable, c’ est
d’ailleurs « [Les ministres de l’environnement et
de la santé des États membres de la Région
européenne de l’OMS sont] conscients de ce que
le maintien et l’amélioration de la santé et du
bien-être exigent un développement systématique
et durable. »
• Lawrence (2001) a défini la santé comme : « une condition
ou un état de l’être humain qui résulte de ses interactions
avec son environnement biologique, chimique, physique et
social. » Toutes les composantes d’un environnement
résidentiel devraient être compatibles avec les besoins
fondamentaux de l’être humain et avec une activité
fonctionnelle intégrale y compris la reproduction
biologique à long terme. La santé est le résultat des effets
pathologiques directs des produits chimiques, de certains
agents biologiques et de radiations ainsi que de l’influence
des dimensions physiques, psychologiques et sociales de la
vie quotidienne à l’instar du logement, du transport et
d’autres caractéristiques des zones métropolitaines. .
• Ainsi nous considérons la santé de l’être
humain comme un état résultant de
l’interrelation de l’ensemble de ses
environnements, notamment biologique,
chimique, physique ou socio-économique
(Lawrence, 2004 : 490).
Déterminants environnementaux de
la santé
les déterminants environnementaux de la santé sont :
« Facteurs définissables qui influencent l’état de santé, ou qui y sont
associés. La santé publique se rapporte essentiellement aux
interventions et aux activités de plaidoyer qui visent l’ensemble des
déterminants de la santé modifiables, non seulement ceux liés aux
actions sur les individus, tels les comportements en matière de
santé et le mode de vie, mais également les facteurs tels que le
revenu et le statut social, l’instruction, l’emploi et les conditions de
travail, l’accès aux services de santé appropriés et l’environnement
physique. Les déterminants de la santé interagissent entre eux et
engendrent des conditions de vie qui influent sur la santé. »
(Agence de la santé publique du Canada, 2007)
.
Principaux déterminants de la santé
:environnementaux- Environnement physique
• Les facteurs environnementaux ou facteurs
écologiques sont des facteurs, abiotique ou
biotique, qui influencent les organismes
vivants. Les facteurs environnementaux
déterminent tous les changements qui
modifient la vie, à la fois végétale et animale,
et donc l'équilibre de l'environnement naturel,
des biomes et des écosystèmes.
• En théorie, l’équation est simple. Plus une
personne possède des « déterminants »
positifs, meilleures sont ses chances d’être en
santé.
• Malheureusement, encore aujourd’hui, il
existe des iniquités entre les personnes. Les
acteurs et actrices en promotion de la santé
travaillent à diminuer cet écart.
L’environnement physique: un déterminant
incontournable pour un milieu de vie
sécuritaire :salubre : hygiénique ………
Environnement extérieur
Qualité de l'air, de l'eau et du sol
La qualité de l’environnement physique (qualité de l’eau
potable, des eaux de baignade, de l’air et des sols, qualité
et sécurité des produits de consommation) a un lien étroit
avec la santé des populations. On associe, par exemple,
l’exposition aux rayons ultraviolets au cancer de la peau. De
même, les liens entre la présence de pollen et la rhinite
allergique sont connus. les changements climatiques qui
affectent déjà la planète risquent d’amplifier les problèmes
de santé. Les répercussions des conditions climatiques sur
la santé sont en recrudescences.
Environnement intérieur ou BATI
Logement
Un logement insalubre, comportant de la moisissure, ou surpeuplé
présente un risque pour la santé des personnes.
Aménagement du territoire
L’aménagement du territoire renvoie à la manière dont les
infrastructures (routes, parcs, transport en commun, services de
proximité, etc.) d’une communauté sont organisées. Cet
aménagement influence, entre autres, l’accès de la population à des
services (ex. : services de santé, alimentation), à des
environnements (ex. : parcs) ou des activités (ex. : activités sociales
ou sportives) favorables à la santé.
Entreprises ; Crèches, Ecoles;…………….
III -Impacts sanitaires des risques
environnementaux
- Impacts sanitaires des risques
environnementaux
• La pollution atmosphérique et la pollution de l'air à l'intérieur des
habitations, la contamination de l'eau, l'absence de système
d'assainissement, les substances toxiques, les vecteurs de maladie,
le rayonnement ultraviolet et la dégradation des écosystèmes sont
autant de facteurs de risque environnementaux pour les enfants et,
la plupart du temps, pour leurs mères.
• Dans les pays en développement notamment, la pollution et les
dangers liés à l'environnement sont responsables de maladies
respiratoires aiguës, de maladies diarrhéiques, de traumatismes
physiques, d'intoxications, de maladies transmises par les insectes
et d'infections périnatales qui en font des causes importantes de
mortalité, de morbidité et d'incapacité chez l'enfant.
• Les décès et les pathologies infanto-juvéniles sont également
associés à un développement mal maîtrisé et à la dégradation de
l'environnement urbain ou rural.
on pourrait éviter pratiquement le quart de la charge
mondiale de morbidité
• en évaluant et en gérant les risques (tels que la pollution
atmosphérique et la pollution de l’air intérieur, les
substances chimiques, l’eau présentant des risques
sanitaires, le manque d’assainissement, les rayonnements
ionisants et non ionisants, pour n’en citer que quelques-
uns) et en élaborant des normes et des recommandations
fondées sur des données factuelles concernant les
principaux dangers environnementaux pour la santé;
• en élaborant des recommandations, et des outils et en
mettant en place des initiatives pour faciliter l’élaboration
de politiques de santé et leur mise en œuvre dans les
secteurs prioritaires.
• En se concentrant sur la réduction des
facteurs de risque environnementaux, Par
exemple: la promotion du stockage de l’eau
domestique dans de bonnes conditions, de
meilleures mesures d’hygiène, l’amélioration
de la gestion des substances toxiques à la
maison et sur le lieu de travail.
• D’où une promotion de politiques et
d’interventions préventives efficaces sur la
base d’une meilleure connaissance
scientifique des déterminants
environnementaux de la santé humaine
S’avère nécessaire.
Quelle est l’importance de l’impact de
l’environnement sur la santé?
En santé publique, l’environnement et la santé
sont considérés comme intrinsèquement liés
parce que la source de nos maux se trouve dans
notre environnement
On estime que 24% de la charge mondiale de
morbidité et 23% des décès peuvent être
attribués à des facteurs environnementaux.
En théorie, l’équation est simple. Plus une
personne possède des « déterminants » positifs,
meilleures sont ses chances d’être en bonne
santé.
• Malheureusement, encore aujourd’hui, il
existe des iniquités entre les personnes. Les
acteurs et actrices en promotion de la santé
travaillent à diminuer cet écart afin d’évoluer
dans un écosystème stable, à la stabilité de
l’accessibilité des ressources .
Comment l’environnement a –t-il un
impact sur notre santé
IV- Charge de mortalité et de morbidité liée à
l’environnement
Charge de mortalité et de morbidité
Morbidité / charge de morbidité
• La morbidité mesure la fréquence de la maladie (mais aussi
par extension;: de la déficience, de l'incapacité, du handicap
ou de la dépendance) dans une population donnée. Les
indicateurs de morbidité, taux d'incidence, de prévalence, en
sont des outils de base.
• On peut distinguer :
- la morbidité diagnostiquée, enregistrée, codée au cours
du parcours de soins ;
- la morbidité ressentie, auto-déclarée par l'individu selon
sa perception de son état de santé, évaluée par des enquêtes
de santé ;
- la morbidité objective correspondant à l'état de santé réel
d'un échantillon de population mesuré par des examens
systématiques de dépistage.
• La charge de morbidité est un indicateur de santé
développé par la Banque mondiale, l'OMS et
l'université de Harvard. Il quantifie la perte de
vies ou d'activité humaines pour cause de décès
précoce, de maladie et d'incapacité. La charge de
morbidité est exprimée en "années de vie
ajustées sur l'incapacité" (Disability-adjusted life
years / DALYs) mesurant la charge globale d'une
maladie (ou de toutes les maladies) en
rapprochant les années de vie potentielle
perdues et les années de vie productive perdues
selon les cas.
Charge de mortalité et de morbidité
liée à l’environnement
• L’OMS (2009) propose une mesure des problèmes de santé
environnementale affectant la population d’un pays, la
« charge de morbidité environnementale » ("environmental
burden of disease"). Cette charge est calculée en Années de
Vie Corrigées du facteur d’Invalidité (AVCIs),
• soit la combinaison des années de vie perdues en raison
d’un décès prématuré et des années vécues en mauvaise
santé ou avec une invalidité.
• Le nombre d’AVCIs imputable aux maladies
environnementales s’échelonne alors entre 13 AVCIs/1 000
hab. en Islande et 289 AVCIs/1 000 hab. au Niger.
• CME: la charge de morbidité imputable à
l’environnement ou à la fraction attribuable à
l’environnement.
• Exp: Les maladies et décès potentiellement
évitables résultant de l’exposition aux
contaminants environnementaux
• Exp: La pollution atmosphérique et les problèmes
de salubrité de l’eau, d’assainissement et
d’hygiène seraient, toujours selon l’OMS,
responsables d’environ 7 % du nombre total de
décès évitables.
Comparaison des ordres de grandeur de la principale charge de
morbidité imputable aux facteurs de risque environnementaux dans
les régions développées et en développement

(Source : Kay et al.,


2000)
VI - Situation national de la santé
environnementale
Situation national de la santé
environnementale
• Dans le domaine de la santé environnementale,
le Maroc fait face d’une part aux facteurs de
risques « traditionnels » liés au déficit dans
l’accès aux services de base dans certains
endroits (assainissement, eau potable, gestion
des déchets), et d’autre part, à des risques
émergents liés aux pollutions générées par les
activités industrielles, l’urbanisation croissante,
l’agriculture intensive, etc).
D’importants efforts sont déployés pour réduire les
différentes pressions exercées sur l’environnement. Ainsi,
plusieurs programmes et projets d’envergure nationale
sont menés dans différents domaines portant notamment
sur :
- l’approvisionnement des populations en eau de boisson
saine,
- la gestion des déchets solides,
- la mise en place des décharges contrôlées,
- le traitement des eaux usées urbaines,
- la réduction et la prévention de la pollution industrielle,
- la lutte contre les conditions favorables à la prolifération
des vecteurs de maladies, etc.
Contraintes a l’action nationale
Cependant, malgré l’ampleur et la diversité de ces activités,
plusieurs contraintes subsistent et ralentissement l’amélioration de
la santé environnementale. Parmi ces contraintes, on peut citer :
-Une coordination ponctuelle et limitée entre les différents acteurs,
d’où une approche souvent sectorielle qui souvent ne permet pas
de tenir compte des enjeux environnementaux et sanitaires.
-Le manque de programmes permanents de surveillance et de suivi
de l’état de dégradation des milieux ainsi que de l’exposition des
populations.
- les échanges d’informations entre les partenaires concernant les
programmes ou projets de santé environnementaux sont limités.
-Le manque d’expertise pour l’évaluation des risques et la réalisation
d’étude rétrospective et prospective pour étayer la prise de
décision
• C’est dans ce cadre, que le Département de l’Environnement a
lancé en collaboration avec le Ministère de la Santé et l’OMS, la
préparation d’un Programme national en santé et environnement.
Les objectifs assignés à ce Programme se résument comme suit :
• Identifier les risques sanitaires prioritaires liés à la dégradation de
l’environnement.
• Renforcer les actions de maîtrise et de prévention de ces risques
environnementaux, au niveau national, régional et local.;
• Promouvoir l’intégration de la promotion de la santé
environnementale dans les politiques sectorielles de
développement.
• Les priorités retenues pour le Programme sont :
-Améliorer les mécanismes de gestion en développant
une approche intégrée qui améliore les moyens pour
prévenir et réduire les risques, et favorise les mesures
permettant d’agir en amont.
-Tenir compte des spécificités locales et renforcer la
collaboration entre le niveau national, régional et local
de manière à s’assurer que les responsabilités sont
définies au niveau approprié et que les mesures
identifiées sont adaptées aux besoins locaux.
-Réduire les expositions à fort impact sur la santé et
protéger les personnes vulnérables.
VI- Acteurs nationaux responsables de la
santé environnementale
VI- Acteurs nationaux responsables
de la santé environnementale
• Les principaux acteurs sont :
- Acteurs institutionnels Au plan
institutionnel, plusieurs acteurs sont
directement ou indirectement concernés par
les questions d’assainissement, et contribuer à
l’amélioration de la qualité du cadre de vie des
populations.
-Secteur public étatique et structures rattachées
• Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement Il a pour mission, d’élaborer
et de mettre en œuvre la Politique Nationale de l’Environnement. Le Ministère
dispose de structures qui lui permettent de concevoir et d’appliquer la politique
nationale de protection de l’environnement :
la Direction Nationale de la Conservation de la Nature (DNCN),
la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des
Nuisances (DNACPN),
le Secrétariat Technique Permanent (STP) chargé des questions
environnementales
• Ministère de la Santé Au niveau du Ministère de la Santé, la mission d’hygiène
publique et de salubrité est attribuée à la Direction Nationale de la Santé (DNS).
• Ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Eau En matière d’approvisionnement en
eau potable et d’assainissement, le Ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Eau
intervient à travers la Direction Nationale de l’Hydraulique.
Ministère de l’Administration Territoriale et des
Collectivités Locales La loi confère aux collectivités
territoriales de larges compétences, notamment dans
les domaines de l’hydraulique, de l’hygiène et de
l’assainissement.
Il est prévu un transfert progressif de certaines
compétences, en ce qui concerne les domaines
précités, de l’État vers les collectivités décentralisées
qui seront autonomes et responsabilisées.
le citoyen ………
VII- Actions de santé environnementale
incombent au ministère de la santé
VII- Actions de santé environnementale
incombent au ministère de la santé

• la responsabilité de la protection de la Santé


Publique incombe en premier lieu à l’Etat.
• Au Maroc, le premier article de la Loi 34-09 sur le
système de santé et l’offre de soins annonce
clairement que le «le droit à la protection de la
santé est une responsabilité de l’Etat et de la
société». La nouvelle constitution de 2011 a
consacré ce droit à la protection de la santé, à
l’accès aux soins et à la couverture médicale dans
de nombreux articles
• . Avec la mondialisation des échanges, les
migrations et l’urbanisation anarchique, le risque
de prolifération de menaces sanitaires nouvelles
et réémergentes, susceptibles de se propager très
rapidement d’un pays à l’autre et d’avoir une
incidence notable sur la population et les
économies, est de plus en plus présent ; la
dernière pandémie à virus Ebola en est une
parfaite illustration. Les transitions
démographique, sanitaire et sociale que connait
le Maroc ont.
• engendré de nouveaux défis qui mettent à
rude épreuve le système national de santé.
C’est dans ce contexte qu’a été organisé, en
juillet 2013, la 2ème Conférence Nationale sur
la Santé sous le Haut Patronage de Sa Majesté
le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, pour
approfondir le diagnostic et soutenir la
dynamique de réforme en cours
• Fonction essentielle de santé publique
• - Protection de la santé, y compris la gestion de la salubrité de
l’environnement, de la sécurité sanitaire des aliments, de la sécurité
toxicologique et au travail
• – examen de la législation existante en matière de protection de la
santé, en cohérence avec les politiques de santé plus générales;
• - surveillance et application de la législation existante en matière
de protection de la santé, particulièrement dans les domaines de la
salubrité environnementale, de la santé au travail et de la sécurité
routière, notamment par le biais du renforcement des systèmes de
notification et d’information ;
• - et renforcement des capacités des ressources humaines, aux
niveaux provincial et régional, nécessaires à la protection de la
santé du personnel et aux organismes civils d’application
- Communication et mobilisation sociale pour la
santé
- Adoption d’une approche systématique de la
communication sur la santé (y compris la
communication sur les risques) conforme aux
objectifs nationaux en matière de santé
environnementale;
- Financement des activités de communication (y
compris celles qui sont confiées au secteur privé)
; et évaluation des efforts de communication
-Faire avancer la recherche en santé publique pour avoir une
influence sur les politiques et les pratiques
- élaboration d’un programme national de recherche en
santé publique ;
identification d’un organisme/une entité de coordination pour
la recherche en santé publique ;
définition d’une approche systématique de la gestion et de la
gouvernance de la recherche en santé, en ce qui concerne :
l’identification des priorités, la coordination du
financement, l’intégration aux systèmes d’information, la
hiérarchisation des projets et l’utilisation des données
probantes dans l’élaboration des politiques et la prise de
décisions
• Élaboration d’un système de surveillance
intégrée des maladies (et des facteurs de
risque) et utilisation des données de
surveillance pour la planification, la prévision,
la promotion de la santé, la communication et
la transmission du savoir pour des politiques
fondées sur des bases factuelles.
- Renforcement de la capacité du pays à surveiller, détecter et
prévenir de manière prévisible les maladies et d’autres menaces
pour la santé émergentes ou aiguës par le biais d’une surveillance
épidémiologique et en laboratoire intégrée, et à réagir rapidement
et efficacement aux menaces pour la santé grâce à une meilleure
coordination, à l’élaboration de stratégie d’atténuation et à
l’amélioration de la résilience.
-. Élaboration d’une enquête sur la santé de la population à réaliser
tous les 3 à 5 ans à l’aide de questionnaires et méthodes de mesure
des marqueurs biologiques validés couvrant entre autres les
maladies non transmissibles, les facteurs de risque et les
déterminants de la santé, le vieillissement de la population, la santé
maternelle et infantile, les prestations de services et les dépenses
de santé des ménages.
• Le ministère de la Santé dispose de 40
laboratoires d’hygiène du milieu dont 16 sont
à vocation régionale. Ils assurent le contrôle
analytique des eaux et des denrées
alimentaires. Les échantillons analysés par ces
laboratoires sont prélevés par des techniciens
d’hygiène provinciaux dans le cadre de leur
mission de contrôle des déterminants
environnementaux. Pour le domaine de l’eau
potable,
• les interventions du Ministère de la santé sont
encadrées par le décret n°2-05-1326 du 25
juillet 2006 relatif aux eaux à usage
alimentaire, qui stipule notamment que des
agents commissionnés par le ministère de la
santé sont habilités à recueillir des
échantillons dans le cadre du contrôle et de
l’inspection des systèmes
d’approvisionnement en eau potable.
• Le ministère de l’Environnement a aussi une
mission sanitaire, qui est de mieux
comprendre l’impact des polluants et
contaminants présents dans l’environnement
et de mettre en œuvre des stratégies de
prévention et de surveillance de la salubrité
de l’environnement.
- protection de la sante, y compris la gestion de la
salubrité de l’environnement, de la sécurité
sanitaire des aliments, de la sécurité
toxicologique et au travail
Au Maroc, la législation est favorable à la
protection de la santé, particulièrement en ce qui
concerne la sécurité sanitaire des aliments, la
salubrité de l’environnement (pollution de l’air et
de l’eau, gestion des déchets, radiations
nucléaires et produits chimiques
• En 2011, l’inscription dans la Constitution
marocaine d’un « droit à la protection de la
santé » a porté cette exigence au plus haut
niveau et créé une dynamique. Plusieurs
mesures de la stratégie de santé sectorielle de
ce plan (2012-2016) sont consacrées au
renforcement de la protection de la santé.
• Elles portent sur de nouvelles normes ou
mesures opérationnelles qui seront mises en
œuvre par le ministère de la Santé ou par les
autorités régionales ou provinciales de l’État à
un niveau national ou territorial. Les
dimensions multisectorielles de la protection
de la santé sont bien définies dans la loi-cadre
34-09 et reflétées dans plusieurs lois relatives
à la sécurité sanitaire des aliments,……..
VIII- Eau de boisson
1- Eau dans la nature
2- Eau et santé
3- Approvisionnement en eau de boisson
3-1- Systèmes et risques de contamination
3-2- Procédés de protection de la qualité de l’eau
3-3- Méthodes d’amélioration de la qualité de l’eau
4- Contrôle et surveillance de la qualité de l’eau de boisson
4-1- Facteurs de la qualité de l’eau de boisson
4-2- Normes marocaines relatives à la qualité de l’eau de boisson
4-3- Analyse et contrôle
4-4- Inspection des systèmes d’approvisionnement en eau de boisson
VIII- Eau de boisson
1- Eau dans la nature :
Plus de la moitié de la surface de la Terre est recouverte d’eau .
L’ensemble des réserves d’eau de la Terre est appelé l’hydrosphère .
L’eau est répartie dans 5 grands réservoirs :
Les océans et les mers (97,2%)
Les glaciers et les calottes glacières (2,1%)
Les eaux souterraines (0,6%)
Les lacs et les rivières (0,01%)
L’atmosphère (0,001%)
L’eau douce ne représente que 3% de la masse d’eau totale
solide
solidification neige
vent nuage
liquide glacier solide
liquide
fusion
pluie liquéfaction
liquide
liquéfactionatmosphère gaz ruisselemen
gaz t torrent
évaporation
évaporation lac
fleuve infiltration
liquide rivière
océan
Nappe
phréatique
2- Eau et santé :
L’OMS a produit des directives d’ordre sanitaire
relatives à la qualité de l’eau de boisson, dont la
stratégie des plans de gestion de la sécurité
sanitaire de l’eau (PGSSE) constitue d’ailleurs l’un
des principaux fondements. L’Organisation
considère cette stratégie comme le moyen le plus
efficace d’assurer l’approvisionnement en eau
potable.
3- Approvisionnement en eau de boisson
un domaine hautement exigeant
• Du captage d'eau brute aux robinets, il y a tout un parcours. Elle
subit plusieurs traitements avant d’être distribuée dans les circuits
d’eau potable. Tamisage, clarification, désinfection.
• L’eau potable doit être irréprochable à tous les niveaux, d’un point
de vue hygiénique en particulier. Cela relève de la question de la
santé publique.
• Les normes et les contrôles en la matière sont stricts.
• L'OMS a mis en place un certain nombre de directives qui servent
de base à l'élaboration de réglementations et de normes dans les
pays développés et en développement du monde entier
3-1- Systèmes et risques de contamination
Une installation inadéquate peut contaminer
le réseau d’eau potable de votre municipalité
ou votre puits, ce qui entraîne des
conséquences potentiellement désastreuses
pour la santé. Boire de l’eau contaminée peut
entraîner des maux de ventres, de la diarrhée,
des boutons cutanés et même causer la mort.
• Les risques pour la santé sont liés à la
présence d'agents infectieux, de produits
chimiques toxiques ou encore à des dangers
de nature radiologique. L'expérience acquise
dans ce domaine fait ressortir l'intérêt de
démarches reposant sur une gestion
préventive, englobant l'ensemble de
l'approvisionnement, de la source d'eau au
consommateur.
3-2- Procédés de protection de la qualité de l’eau
L’eau potable distribuée répond à un besoin vital et ne présente aucun
risque pour la santé.

Etapes de traitement de l'eau pour la rendre potable


1- Dégrillage : les grosses particules sont éliminées.
2- Coagulation - floculation - décantation : formation des flocs cohésifs,
volumineux et lourds donc faciles à décanter.
3- Filtration : les toutes petites particules présentes dans l'eau sont
arrêtées par le sable.
4- Désinfection : une petite quantité de chlore est ajoutée.
3-3- Méthodes d’amélioration de la qualité de
l’eau
L’eau potable répond à de très grandes exigences
de qualité. Cependant, les eaux brutes qu’elles
soient souterraines ou superficielles ne
remplissent pas toujours les critères requis en
termes de qualité chimique et microbiologique.
C’est la raison pour laquelle l’eau doit être traitée
avant d’être consommée.
Cause des maladies à transmission
hydrique
• La surveillance de la conformité des normes
au niveau du robinet du consommateur pour
définir un niveau de risque acceptable pour la
population.
• application des axes de stratégie politique du
Plan national d’actions pour l’environnement
et le développement durable (PNAE-DD)
• priorité en matière de protection et
promotion de la santé, par: LA PREVENTION
4- Contrôle et surveillance de la qualité de l’eau de boisson
CONTROLE DE LA QUALITE DES EAUX

• Pour répondre aux attributions de l’office sur le plan qualité, un


Laboratoire à l’échelle nationale a été créé en 1968 dont les
principales tâches étaient :
• • la surveillance de la qualité des eaux produites et distribuées,
• l’exécution des essais et des analyses d’études lors de
l’élaboration des projets d’AEP et d’Assainissement,
• le contrôle de la pollution des eaux susceptibles de servir à
l’alimentation humaine,
• la prestation d’assistance technique aux tiers.
• La mission du Laboratoire Central de la Qualité des
Eaux qui s’est érigé en une Direction de Laboratoire en
1991 a été d’ailleurs amplifiée par tout un réseau de
Laboratoires régionaux, actuellement constitué de 57
Laboratoires Décentralisés.
• Les moyens humains des Laboratoires de l’Office (plus
de 200 agents dont plus d’une cinquantaine de cadres)
et matériels (équipement de pointe : Chromatographes
en phase gazeuse et liquide, spectromètre de masse,
absorption atomique, unités mobiles de laboratoire,…)
mis en œuvre pour l’exécution desdites tâches étaient
à la mesure de leur importance.
ACTIVITES DE CONTROLE DE LA QUALITE DE L’EAU

.Activités analytiques :

• Les opérations d’enquêtes, de diagnostics, de prélèvements, d’essais et


d’analyses sont réalisées avec :
- plus de 460 méthodes analytiques (Analyses biologiques, physico-
chimiques et contrôle des substances en contact avec l’eau etc…),
- plus de 300 paramètres déterminés dans les eaux, les sédiments et les
matériaux en contact avec l’eau,
Ces opérations couvrent :
- un réseau de plus de 4600 points de prélèvement,
- un nombre d’échantillons supérieur à 70.000/an,
- un nombre de déterminations / an s’élèvent à 1, 5 millions.
En 2008, le volume global des analyses a atteint 3.143. 845 unités d’œuvre contre
3.176.063 unités d’œuvre en 2007.
La fiabilité de l’information analytique produite par la
Direction du Contrôle de la Qualité des Eaux de
l’office lui a permis l’obtention de l’ accréditations
selon le référentiel international ISO 25 .
Le renouvellement de l’accréditation du Laboratoire
Central selon le référentiel relatif à l’assurance qualité
ISO 17025 a eu lieu en Avril 2005 par le Ministère de
l’Industrie et du commerce/ Maroc et en Septembre
2005 par le Ministère de Développement Durable,et
de l’Environnement .
• Méthodes d’analyses utilisées par la Direction
Contrôle Qualité des Eaux :

• 1- Paramètres biologiques effectués par la Direction


Contrôle Qualité des Eaux ;
• 2-Paramètres physico-chimiques effectués par la
Direction Contrôle Qualité des Eaux ;
• 3-Activités de prélèvements, d’analyses sur site et
d’analyses effectuées au Laboratoire Mobile de la
Direction Contrôle Qualité des Eaux.

• .Surveillance de la qualité des eaux produites et distribuées
La surveillance de la qualité de l’eau produite et distribuée par
l’Office porte sur toutes les étapes d’approvisionnement en eau
(depuis la source de prélèvement jusqu’au robinet du
consommateur ou au point de livraison).
• Cette surveillance destinée à protéger la santé du consommateur se
base sur des normes et règlements nationaux en vigueur régissant
la qualité de l’eau potable avec recours au besoin aux Directives
Internationales et aux règles de bonnes pratiques.
• En 2008, l’activité de surveillance des ouvrages de production d’eau
potable a atteint les chiffres suivants : 577 centres regroupant 4181
Points de prélèvement répartis en : 849 Centres, 1077 Réservoirs
et 2255 points de réseau.
• .Définition et Suivi des filières de traitement de l’eau potable
Cette activité concerne la caractérisation des ressources en projet pour la
production de l’eau potable, le suivi des stations de traitement en
fonctionnement aussi bien pour le traitement classique que
spécifique. Quelques chiffres 2008 sur les réalisations relatives à ces
activités sont présentés ci-dessous :
- Étude des ressources destinées à la production d’eau potable : 36 points
d’eau de surface et 2 sites d’eau de mer contrôlés;
- Contrôle et suivi des performances de
56 stations de traitement d’AEP (36 stations de traitement classique dont
4 monoblocs et 20 stations de traitement spécifique dont 4 monoblocs <<
5 stations de déminéralisation-déssalement,
12 stations de déferrisation-démanganisation,
1 station de désulfurisation et élimination d’ammonium,
1station de désulfurisation et élimination du Fer et Mn et 1 station de
correction de l’équilibre calco-carbonique>>).
• .Contrôle de pollution
Cette activité porte sur :
- Enquêtes de pollution au niveau des prises et autour
des captages d’eau,
- Contrôle de pollution des eaux souterraines et
superficielles,
- Inventaire des menaces de pollution des systèmes
d’alimentation en eau potable,
- Interventions en cas de pollution accidentelle,
- Alerte des pouvoirs publics sur les risques de
dégradation de la ressource en eau et de sécurité
d’AEP.
• .Définition et Suivi des filières d’épuration des eaux usées
Les activités réalisées pour ce volet concernent d’une part, la
caractérisation des rejets liquides urbains et industriels en vue de
définir les technologies d’épuration appropriées pour les projets
futurs, que le suivi des performances des stations dépuration en
fonctionnement.
des activités ont été réalisé dans ce sens les suivantes :
-La caractérisation quantitative et qualitative des eaux usées dans le
cadre des études d’assainissement de 23 rejets urbains et 5 rejets
industriels caractérisés,
-Le suivi des performances de 26 Stations d’Epuration << STEP>> :
21 STEP de type lagunage, 1 STEP de type infiltration/percolation, 1
STEP mixte lagunage /infiltration/percolation, 2 STEP de type boues
activées et 1 STEP de type lit bactérien.
Autres activités
D’autres activités sont assurées par la Direction Contrôle
Qualité des Eaux, à savoir :
- Développement et suivi de l’application de la stratégie du
contrôle de la qualité des eaux en milieu rural,
- Recherche et Développement,
- Normalisation des procédures et méthodes de travail,
- Encadrement des stagiaires office et extra-office et
participation aux manifestations scientifiques nationales et
étrangères,
- Publication régulière sur l’état de la qualité des ressources
en eaux utilisées pour l’AEP
4-1- Facteurs de la qualité de l’eau de boisson
La qualité de l'eau dépend de la présence de
polluants et de leur quantité, de facteurs physiques
et chimiques tels que le pH et la conductivité, de la
quantité de sels présente et de la présence ou non
d'engrais. Les hommes ont beaucoup d'influence sur
ces facteurs, car ils rejettent leurs déchets dans l'eau
et ajoutent toutes sortes de substances et de
polluants qui ne sont pas présents naturellement
dans l'eau.
Eau douce / Eau salé

• Quelle est la différence entre l'eau salée et l'eau douce?

L'eau salée est une eau qui contient une certaine quantité de
sels. Cela signifie que sa conductivité est plus haute et elle a
un goût beaucoup plus salée quand on la boit. L'eau salée
n'est pas considérée comme une eau potable, ceci car le sel
draine l'eau hors du corps humains. Quand les hommes
boivent de l'eau salée ils risquent la déshydratation. L'eau
salée est présente partout à la surface de la terre, dans les
océans, dans les fleuves et dans des étangs d'eau de mer.
Environ 71% de la surface de la terre sont recouverts d'eau
salée.
• L'eau douce est une eau dont la concentration en sel dissous est
inférieure à 1%. Il y a deux sortes de réservoirs d'eau douce: des
réservoirs dans lesquels:
- l'eau ne se déplace pas : les lacs, les étangs et les marais et des
réservoirs dans lesquelles
- l'eau douce se déplace les rivières et les fleuves.
Ces réservoirs ne couvrent qu'une petite partie de la surface de la
terre.
A peine 1% de l'eau disponible sur terre est de l'eau douce, alors
que 41% des espèces connues de poissons vivent dans cette eau.
Les zones d'eau douce sont habituellement proches des terres;
donc elles sont souvent menacées par un ajout permanent de
matière organique, de nutriments inorganiques et de polluants.
Comment la qualité de l'eau est-elle évaluée?
Pour déterminer la qualité de l'eau des agences certifiées
prélèvent des échantillons, c'est à dire de petites quantités
d'eau qui peuvent être analysées en laboratoire. Les
laboratoires testent différents facteurs sur ces échantillons,
et vérifie s'ils répondent aux normes de qualité de l'eau.
Un de ces facteurs est le nombre de colonies de la bactérie
coliforme, c'est un indicateur de qualité pour l'eau potable
et l'eau de baignade. Un autre facteur est la concentration
de certains polluants et d'autres substances telles que les
agents d'eutrophication.
• La croissance démographique, l'urbanisation et la
production industrielle (le rythme du développement
rapide) affectent la qualité de l'eau
La qualité de l'eau se détériore lorsque les
infrastructures existantes de traitement des eaux
municipales et industrielles et/ou d'assainissement
sont surchargées, qu'il n'existe pas d'infrastructures
appropriées ou que celles qui existent sont archaïques
et que les déchets et les eaux usées sont déversés
directement dans l'environnement d'où ils passent
dans les eaux de surface ou souterraines.
Différentes causes sont à l'origine de l'altération
de la qualité de l'eau :
• charge organique (par exemple eaux usées),
• organismes pathogènes, notamment présence de virus dans les flux
de déchets provenant des êtres humains et des animaux domestiques,
ruissellement dans le domaine de l'agriculture et déchets humains chargés
de nutriments (par exemple nitrates et phosphates) qui provoquent
l'eutrophisation et la désoxygénation des voies fluviales,
• salinisation due à l'irrigation et aux dérivations de l'eau, métaux lourds,
pollution par les hydrocarbures, les produits chimiques de synthèse et les
polluants persistants (par exemple matières plastiques et pesticides),
• résidus de produits pharmaceutiques, hormones mimétiques et leurs
sous-produits,
• pollution radioactive et même pollution thermique provenant de la
libération des eaux de refroidissement d'installations industrielles et de
réservoirs.
• Conséquence =La dégradation de la qualité de
l'eau peut avoir pour résultat la détérioration du
fonctionnement des écosystèmes et conduire à
des changements brusques et non linéaires.
• Ainsi, une charge excessive de nutriments dans
les eaux douces et les écosystèmes côtiers peut
provoquer des changements brusques et
considérables, conduisant éventuellement à des
floraisons d'algues et à un appauvrissement en
oxygène qui rend pratiquement impossible la vie
animale.
• Les changements climatiques et la qualité de l'eau
Les changements climatiques et en particulier la hausse des
températures et les changements des schémas
hydrologiques tels que sécheresses et inondations auront
une incidence sur la qualité de l'eau et exacerberont sa
pollution provenant de sédiments, de nutriments, de
carbone organique dissous, d'agents pathogènes, de
pesticides et de sel, de même que de la pollution
thermique. En outre, l'élévation du niveau de la mer devrait
provoquer une extension des zones de salinité des eaux
souterraines et des estuaires et, partant, avoir une
incidence sur la disponibilité d'eau douce pour les êtres
humains et les écosystèmes dans les zones côtières.
• Vers une protection accrue de notre capital
eau… L’eau est indispensable à la vie... on
pourrait ajouter que pour être vitale, elle doit
surtout être potable. Quand il s’agit d’un bien
aussi universel que l’eau, il ne faut pas hésiter
à prendre toutes les précautions.
• Rôle des experts : des communes productrice
et distributrice.
Les types de contrôles et leur fréquence
L’eau destinée à la consommation humaine subit un grand nombre
de contrôles. Il s’agit avant tout d’éviter les problèmes de santé et
d’hygiène en garantissant à chacun l’accès à une eau potable,
propre et de qualité. Il existe deux sortes de contrôles :
• les contrôles de routine
• les contrôles complets Les paramètres observés grâce à ces
contrôles couvent trois catégories :
microbiologique
chimique
indicateurs
On établi annuellement la fréquence des contrôles
en fonction de la capacité du captage :
• < 100 m³ d’eau / jour
- 5 contrôles de routine
- 1 contrôle complet
• > 100 m³ d’eau / jour et 1000 m³ d’eau / jour et <
3 300 m³ d’eau / jour
- 22 contrôles de routine
- 2 contrôles complets
• 4-2- Normes marocaines relatives à la qualité de
l’eau de boisson :LES NORMES DE L'EAU
POTABLE

Les normes de qualité de l'eau potable sont très
rigoureuses.
C'est la garantie d'une eau de qualité.
Les normes s'appuient en général sur les travaux médicaux
établissant les doses maximales admissibles (DMA),

c'est-à-dire la quantité de telle ou telle substance qu'un


individu peut absorber sans danger quotidiennement tout au long de
sa vie
• Sur cette base, on calcule quelle quantité
maximale peut être apportée par l'eau, en
prenant une confortable marge de sécurité. Tout
dépassement de la norme ne comporte pas
nécessairement un risque pour le consommateur.
Par exemple, lorsque la teneur maximale de
l'eau en argent est fixée à 10 µg par litre, cela ne
signifie pas qu'une teneur de 11 µg comporte un
risque immédiat d'intoxication.
Que se passe-t-il lorsque la norme est
dépassée ? et Qui doit agir ?
Les responsables de la distribution sont les présidents
des organismes intercommunaux.
En cas de dépassement des normes, la loi précise qu'il
leur appartient "de prendre ou de faire prendre toute
mesure appropriée pour protéger l'utilisateur contre
les risques encourus" et décider d'un "programme
d'amélioration de la qualité des eaux distribuées".
• Les préfets disposent d'un "pouvoir d'injonction"
qui leur permet de fixer des délais aux
responsables pour prendre les mesures
nécessaires.
Le directeur de la Direction départementale des
affaires sanitaires et sociales (DDASS) dispose des
éléments d'appréciation ; il coordonne les
actions, en liaison avec l'exploitant (société de
distribution ou régie municipale).
Quelles sont les modalités d'action ?
Les modalités d'action doivent être déterminées en fonction
de la nature du problème.
- une interruption de la distribution, avec bouclage du
réseau et interdiction de boire l'eau jusqu'à nouvel ordre.
** mesure ultime, qui n'est prise qu'en cas
d'absolue nécessité.
** inconvénients :
- la protection contre les incendies n'est plus assurée,
- les conditions d'hygiène de la vie quotidienne se trouvent
remises en cause (évacuation des sanitaires, notamment), ce
qui peut entraîner des risques sanitaires.

.
• En effet, un dépassement temporaire ne
menace en rien la santé des consommateurs,
puisque la norme est fixée par rapport à un
risque à long terme
donc

- les consommateurs devront être impérativement


informés, dans la mesure où il existe un risque à court
terme pour les femmes enceintes et les nourrissons.
-les autorités municipales sont tenues d'engager des
programmes d'amélioration de la qualité
(modification des processus de traitement, mesures de
diminution de la pollution de la ressource).
?
• D'où proviennent les dépassements de normes ?
Les dépassements de normes en France ont
fréquemment pour origine des problèmes
d'organisation des services d'eau. C'est en particulier le
cas pour certaines unités de très petites dimensions
desservant un petit nombre d'habitations en zone
rurale.
Pour leur part, les sociétés de distribution ont engagé
des démarches d'optimisation de la qualité du service
(procédures, systèmes de contrôle, etc.). Ceci constitue
un facteur déterminant pour la qualité de l'eau
produite.
La liste des normes françaises

Décret n° 89-3 du 3 janvier 1989 modifié (Annexe I.1)


Limites de qualité des eaux destinées à la consommation humaine
A) Paramètres organoleptiques
L'eau ne doit pas présenter :
1. Une coloration dépassant 15 mg/l de platine en référence à
l'échelle Platine/Cobalt.
2. Une turbidité supérieure à une valeur équivalente à 2 unités
Jackson.
3. D'odeur, de saveur, pour un taux de dilution de 2, à 12 °C et de 3,
à 25 °C.
B) Paramètres physico-chimiques en relation avec la
structure naturelle des eaux
1. la température ne doit pas dépasser 25 °C.
2. Le pH doit être supérieur ou égal à 6,5 unités pH et inférieur ou égal à 9
unités pH ;
3. Pour les substances suivantes, les valeurs des concentrations doivent
être inférieures aux valeurs indiquées ci-après :
chlorures 200 mg/l (Cl)
sulfates 250 mg/l (SO4 )
magnésium 50 mg/l (Mg)
sodium 150 mg/l (Na) avec un percentile de 80
potassium 12 mg/l (K)
aluminium total 0,2 mg/l (Al)
4. La quantité de résidus secs, après dessiccation à 180 °C, doit être
inférieure ou égale à 1 500 mg/l.
• C) Paramètres concernant des substances
indésirables
1. Pour les substances suivantes, les valeurs des concentrations doivent être
inférieures ou égales aux valeurs indiquées ci-après :
nitrates 50 mg/l (NO3 )
nitrites 0,1 mg/l (NO2 )
ammonium 0,5 mg/l (NH4 )
azote Kjeldahl 1 mg/l (en N) N de NO3 et NO2 exclus
2. L'oxydabilité au permanganate de potassium (KMnO4 ), mesurée après 10
minutes en milieu acide, à chaud, doit être inférieure ou égale à 5 mg/l en
oxygène.
3. La teneur en hydrogène sulfuré doit être telle que ce composé ne soit pas
détectable organoleptiquement.
• 4. La valeur de la concentration en hydrocarbures
dissous ou émulsionnés, après extraction au CCl4
, doit être inférieure à 10 microgrammes par litre.
5. La teneur en phénols doit être telle que les
composés ne soient pas détectables
organoleptiquement après ajout de chlore. En cas
de détection, la concentration en phénols,
exprimés en indice phénol C6 H5 OH, doit être
inférieure ou égale à 0,5 µg/l, les phénols
naturels ne réagissant pas au chlore étant exclus.
• 6. Pour les substances suivantes, les valeurs de
concentrations doivent être inférieures ou égales
aux valeurs indiquées ci-après :
agents de surface réagissant au bleu de
méthylène 200 µg/l (exprimés en lauryl-sulfate)
fer 200 µg/l (Fe)
manganèse 50 µg/l (Mn)
cuivre 1 mg/l (Cu)
zinc 5 mg/l (Zn)
phosphore 5 mg/l (P2O5 )
argent 10 µg/l (Ag)
• 7. La teneur en fluor doit être inférieure à 1 500
microgrammes par litre (F) pour une température
moyenne de l'aire géographique considérée
comprise entre 8 °C et 12 °C et à 700
microgrammes par litre (F) pour une température
moyenne de l'aire géographique considérée
comprise entre 25 °C et 30 °C. Pour les
températures moyennes comprises entre 12 °C et
25 °C, la teneur limite en fluor est calculée par
interpolation linéaire.
• D) Paramètres concernant des substances toxiques
Pour les substances suivantes, les valeurs des concentrations doivent être
inférieures ou égales aux valeurs indiquées :
arsenic 50 µg/l (As)
cadmium 5 µg/l (Cd)
cyanures 50 µg/l (CN)
chrome total 50 µg/l (Cr)
mercure 1 µg/l (Hg)
nickel 50 µg/l (Ni)
plomb 50 µg/l (Pb)
antimoine 10 µg/l (Sb)
sélénium 10 µg/l (Se)
hydrocarbures polycycliques aromatiques (H.P.A.) :
- pour le total des 6 substances suivantes : 0,2 µg/l fluoranthène,
benzo (3,4) fluoranthène, benzo (11,12) fluoranthène, benzo (3,4) pyrène, benzo
(1,12) pérylène, indéno (1, 2, 3-cd) pyrène,
- benzo (3,4) pyrène 0,01 µg/l
• E) Paramètres microbiologiques
• 1. L'eau ne doit pas contenir d'organismes pathogènes, en
particulier de salmonelles dans 5 litres d'eau prélevée, de
staphylocoques pathogènes dans 100 millilitres d'eau prélevée, de
bactériophages fécaux dans 50 millilitres d'eau prélevée et
d'entérovirus dans un volume ramené à 10 litres d'eau prélevée.
2. 95 % au moins des échantillons prélevés ne doivent pas contenir
de coliformes dans 100 millilitres d'eau.
3. L'eau ne doit pas contenir de coliformes thermotolérants et de
streptocoques fécaux dans 100 millilitres d'eau prélevée.
• 4. L'eau ne doit pas contenir plus d'une spore de bactéries
anaérobies sulfito-réductrices par 20 millilitres d'eau prélevée.
5. Lorsque les eaux sont livrées sous forme conditionnée, le
dénombrement des bactéries aérobies revivifiables, à 37 °C et après
24 heures, doit être inférieur ou égal à 20 par millilitre d'eau
prélevée ; à 22 °C et après 72 heures, il doit être inférieur ou égal à
100 par millilitre d'eau prélevée. L'analyse est commencée dans les
12 heures suivant le conditionnement.
(Décret n° 90-363 du 5 avril 1995)
6. "Lorsque les eaux sont livrées sous forme conditionnée, l'eau ne
doit pas contenir de Pseudomonas aeruginosa dans 100 millilitres".
(Décret n° 90-330 du 10 avril 1990)
• F) Pesticides et produits apparentés
Pour les insecticides organochlorés persistants,
organophosphorés et carbamates, les herbicides, les
fongicides, les P.C.B. et P.C.T., les valeurs des concentrations
doivent être inférieures ou égales aux valeurs indiquées ci-
après :
a) par substance individualisée 0,1 µg/l à l'exception des
substances suivantes :
aldrine et dieldrine 0,03 µg/l (Décret n° 95-363 du 5 avril
1995)
Heptachlore et époxyde d'heptachlore 0,03 µg/l
b) pour le total des substances mesurées 0,5 µg/l
(Décret n° 95-363 du 5 avril 1995)
• G) Paramètres concernant les eaux adoucies livrées à
la consommation humaine
Les eaux adoucies livrées à la consommation humaine
doivent satisfaire, en outre, aux exigences suivantes :
1. La dureté totale ne doit pas être inférieure à 15
degrés français.
2. L'alcalinité ne doit pas être inférieure à 2,5 degrés
français.
Ces dispositions ne sont pas applicables aux eaux
adoucies ayant subi un traitement thermique pour la
production d'eau chaude.
4-3- Analyse et contrôle
Options d’analyse de la qualité de l’eau de boisson
Historiquement, les laboratoires conventionnels
étaient surtout utilisés pour effectuer des analyses de
qualité de l’eau. Aujourd’hui on dispose d’un large
éventail de bons kits et produits sur le marché,
permettant d’effectuer des analyses par soi-même.
Les sections suivantes présentent les cinq
différentes méthodes d'analyse de qualité de
l'eau disponibles :
1. Observation
2. Utilisation de kits d'analyse portables
3. Utilisation d'un laboratoire mobile
4. Envoi de vos échantillons à un laboratoire
commercial
5. Installation d’un propre laboratoire de projet
Kits d’analyses
Les kits d’analyse de l’eau portables doivent
avoir les caractéristiques suivantes :
• Facile à utiliser et instructions simples
• Petit et facile à transporter
• Résultats rapides
• Besoins limités en eau distillée ou déionisée
• Robuste (ex : incidence limitée de la lumière UV, des
chocs, de l’humidité ou de la température)
• Peut tester différents paramètres
• Peu de consommables, ou consommables faciles à
obtenir
• Coût raisonnable de l’équipement et des
consommables
• 4-4- Inspection des systèmes
d’approvisionnement en eau de boisson
La surveillance de l’eau de boisson est le processus continu et
vigilant d’évaluation et d’examen sous l’angle sanitaire de la
salubrité et de l’acceptabilité de l’eau de boisson (OMS, 1976).
Cette surveillance contribue à la protection de la santé publique à
travers la promotion de l’amélioration des approvisionnements en
eau, en termes de qualité, de quantité, d’accessibilité physique, de
couverture, d’accessibilité économique et de continuité
(paramètres connus sous le nom d’indicateurs de service) et
complète le contrôle de la qualité exercé par le fournisseur d’eau de
boisson.
• La surveillance de l’approvisionnement en eau de
boisson ne décharge pas le fournisseur de la
responsabilité qui lui incombe de garantir une qualité
acceptable de l’approvisionnement et sa conformité
avec des objectifs sanitaires prédéterminés et d’autres
objectifs de performance. Tous les membres de la
population reçoivent l’eau de boisson par un moyen ou
un autre :
---- réseau canalisé, bénéficiant ou non d’un traitement,
avec ou sans dispositif de pompage
(approvisionnement par un raccordement domestique
ou par une borne-fontaine) ;
--livraison par camion-citerne ou transport par bête de
somme ; ou encore extraction à partir de sources
souterraines (sources ou puits) ou de sources de
surface (lacs, rivières et cours d’eau).
Il importe pour l’organisme de surveillance de se faire
une idée de la fréquence d’utilisation des différents
types d’approvisionnement, notamment en tant
qu’étape préliminaire dans la planification d’un
programme de surveillance. Il y a peu d’intérêt à
surveiller uniquement les réseaux d’eau canalisés s’ils
ne sont accessibles qu’à une faible proportion de la
population ou s’ils ne représentent qu’une minorité
des fournisseurs
- La collaboration entre les organismes de santé
publique et les fournisseurs d’eau de boisson lors
de la surveillance des approvisionnements en eau
de boisson est gérés par les communautés.
Les autorités responsables de la surveillance de
l’approvisionnement en eau de boisson peuvent
être le ministère de la santé publique ou un autre
organisme (services d’expert accrédités)
Maladie à transmission hydriques
Conséquence d’ne ingestion d’eau
insalubre
IX- Hygiène alimentaire
IX- Hygiène alimentaire
1- Considérations générales
1-1- Importance de l’hygiène alimentaire
1-2- Maladies d’origine alimentaires
1-3- Origine de la contamination des aliments
2- Principes de l’hygiène alimentaire
2-1- Hygiène des locaux
2-2- Hygiène du matériel
2-3- Le personnel
2-4- Hygiène des denrées alimentaires
2-5- Hygiène alimentaire à domicile
3- Organisation du contrôle des aliments
4- Activités d’hygiène alimentaire
Hygiène alimentaire
1- Considérations générales
Vivre dans un environnement sain et conserver une bonne santé est une
nécessité pour notre monde d’aujourd’hui et pour les êtres humains que
nous sommes. Pour ce faire il est donc important d’adopter des
comportements qui vont dans le sens de préserver cette santé et cet
environnement.
hygiene :Hygiaine en1550, Hygieinon, Signifie SANTE en grec.
• Selon « Le Petit Robert » c’est l’ensemble des principes et des pratiques
tendant à préserver, à améliorer la santé. C’est également l’ensemble des
procédés destinés à donner à l’individu une meilleure santé ainsi que des
règles de vie harmonieuses.
• Elle est aussi la science qui nous enseigne les moyens de conserver et
d’améliorer notre santé, d’éviter les maladies et de vivre le plus longtemps
possible. L’hygiène est donc après la morale qui nous apprend nos devoirs
et nos droits, la plus utile de toutes nos sciences, celle dont personne ne
devrait ignorer les principes.
Hygiène alimentaire
 Hygiène alimentaire =
ensemble de mesures prises pour garantir la
sécurité alimentaire du consomateur

 Hygiène alimentaire - toutes les conditions et


les mesures nécessaires pour garantir la sécurité
sanitaire et la qualité des aliments à toutes les
étapes de la chaîne alimentaire,
 HACCP - système identifiant, évaluant et
contrôlant les risques majeurs d’hygiène
alimentaire.
 Autres définitions:
 Sécurité alimentaire - garantie que le produit ne
nuira pas au consommateur s’il est préparé et/ou
consommé conformément à l’utilisation prévue.
 Salubrité des aliments - garantie que le produit est
propre à la consommation humaine selon
l’utilisation prévue.
Importance de l’hygiène alimentaire
Voilà, vous savez maintenant à quoi
correspond l'hygiène des aliments. C'est la
mise en place de gestes ;d’actions ; de
mesures HACCP dans le but de maîtriser les
dangers et ainsi garantir aux consommateurs
la salubrité des denrées alimentaires .
La réglementation définit l’hygiène des
aliments comme étant des « mesures et
conditions nécessaires pour maîtriser les
dangers et garantir le caractère propre à la
consommation humaine d’une denrée
alimentaire compte tenu de son utilisation
prévue » (extrait du Règlement CE n°
852/2004, article 2 – Définitions).
• En reprenant la définition de l’hygiène des aliments donnée
par la réglementation :
• « Les mesures et conditions nécessaires pour maîtriser les
dangers… »,
• cela sous-entend que vous devez maîtriser tous ces
dangers…

• Ces dangers, que l’on peut considérer comme des


menaces, peuvent survenir à tout moment, c’est-à-dire
aussi bien chez vos fournisseurs que chez vous, et ceci sans
prévenir, tout en entraînant des conséquences plus ou
moins graves chez le consommateur, voire sa mort.
Cela peut être :
• le danger chimique dus à la présence des substances suivantes : produits
de nettoyage ou désinfectants, pesticides, bisphénol A (BPA), métaux
toxiques, nitrites et nitrates, résidus de médicaments pour animaux, etc.
esence de substances comme:
• le danger microbiologique : les salmonelles, les moisissures, les
streptocoques, les bactéries E.coli, Staphylokoccus aureus, etc.
• le danger physique lorsque l'alimentation contient des corps étrangers
tels que : verre, bois, métal, pierres, insectes, cheveux, etc(ici un petit
objet tranchant).
• Allergènes sont des substances susceptibles de causer des intolérances
et des réactions allergiques et, dans le pire des cas, des chocs
anaphylactiques : Les allergènes les plus connus sont : u les céréales
contenant du gluten, les crustacés, les œufs, le poisson, les arachides, le
soja, le lait (y compris le lactose), les fruits à coque, le céleri, la moutarde,
les graines de sésame, le sulfite, le lupin, les crustacés, les mollusques
• Quels sont ces moyens pour une hygiène des aliments
satisfaisantes ?
Il en existe plusieurs :
-l’utilisation d’un guide des bonnes pratiques
d’hygiène (GBPH) ;
-la formation en hygiène et sécurité
alimentaire des personnes travaillant avec les denrées
alimentaires ;
-la mise en place de norme(s) qualité
comme l’HACCP ;
-et les contrôles de la salubrité des aliments (les
autocontrôles et les officiels).
1-1- Importance de l’hygiène
alimentaire
La salubrité des aliments est devenue un enjeu de
santé publique important
Une diminution importante de l’incidence de
plusieurs infections d’origine alimentaire, peut-être
attribuable à l’adoption d’initiatives de salubrité

ENJEU DE SANTE PUBLIQUE


diminution des infections et danger
1-2- Maladies d’origine alimentaire
Les maladies d’origine alimentaire englobent un grand
nombre de maladies et elles constituent un problème de
santé publique croissant dans le monde.

Elles résultent de l’ingestion de denrées alimentaires


contaminées par des micro-organismes ou des produits
chimiques.
Les contaminations peuvent survenir à n’importe quel
stade entre la production et la consommation des denrées
alimentaires. L’environnement peut être à l’origine de ces
contaminations, y compris la pollution de l’eau, du sol ou
de l’air.
Maladies d’origine
alimentaire
• Botulisme
• Campylobacter
• Encéphalopathies spongiformes transmissibles
• Infections à Escherichia coli
• Infections à Salmonella (non typhiques)
historique
Le nombre de cas déclarés d’infections
entériques, dont la plupart sont d’origine
alimentaire, a augmenté dans de nombreux pays
dans les années 1990 . De nouveaux pathogènes
(Cryptosporidium, Cyclospora, calicivirus et
norovirus) ont émergé ou leur origine alimentaire
a été établie .
De plus, la population de patients
immunocompromis hautement susceptibles aux
pathogènes entériques a augmenté .
historique
La responsabilité de pathogènes d’origine alimentaire
dans de graves maladies extra-intestinales est
également établie . L’infection par l’Escherichia
coli O157 est une cause importante de syndrome
hémolytique et urémique Au Royaume-Uni, la
variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob est reliée à
du bœuf contaminé . Une arthrite réactionnelle après
une infection par des pathogènes bactériens
entériques, le syndrome de Guillain-Barré après une
entérite à Campylobacter et la Listeria disséminée chez
les nouveau-nés de femmes infectées pendant la
grossesse en sont d’autres exemples .
historique
D’ordinaire, les vecteurs de transmission des infections d’origine
alimentaire sont la viande, la volaille ou les fruits de mer mal cuits
ainsi que le lait non pasteurisé. On avait l’habitude de considérer les
œufs non fêlés comme sécuritaires.
On sait maintenant que la Salmonella endémique au sein des
troupeaux pondeurs peut contaminer des œufs intacts, et pour
cette raison, les œufs mal cuits sont devenus une importante cause
d’infection. Les fruits et légumes frais sont de plus en plus mis en
cause dans les flambées d’origine alimentaire. La luzerne, les
framboises importées, les tomates, les cantaloups, les oignons verts
et les feuilles de laitue contaminés, de même que le jus de pomme
non pasteurisé, le cidre, le jus d’orange et le jus de carotte ont tous
été responsables de telles flambées
• 3 décembre 2015 -- Les premières estimations mondiales de l'OMS
sur les maladies d’origine alimentaire montrent que, chaque année,
1 personne sur 10 tombe malade en consommant des aliments
contaminés et que 420 000 en meurent. Les enfants de moins de 5
ans sont particulièrement exposés et chaque année 125 000
décèdent en raison de de ces maladies. C'est en Afrique et l’Asie du
Sud-Est que la charge de morbidité imputable à ces maladies est la
plus élevée.
• Maladies d’origine alimentaire: près d’un tiers des décès
surviennent chez les enfants de moins de 5 ans

• Résumé d'orientation sur la charge mondiale des maladies d'origine


alimentaire
• 1-3- Origine de la contamination des aliments
• Avant la récolte
Les principales bactéries à l’origine des contaminations alimentaires vivent dans les intestins
des animaux, dont les animaux d’élevage. Elles peuvent donc se retrouver dans l’eau
d’irrigation des cultures, quand celle-ci entre en contact avec les matières fécales des
troupeaux broutant près des champs. Les engrais biologiques utilisés pour fertiliser les sols
où poussent les fruits et les légumes peuvent aussi être porteurs si les bactéries pathogènes
n’ont pas été détruites durant le compostage nécessaire à leur production. « En principe, on
n’épand pas de matières fécales fraîches », fait remarquer Mme Jean.

• Pendant et après la récolte


Les personnes qui effectuent la récolte les mains souillées peuvent aussi transférer des
bactéries pathogènes sur les légumes et les fruits durant la cueillette et le ramassage. Ces
micro-organismes peuvent ensuite poursuivre leur croissance sur ces produits frais.
La contamination peut survenir à diverses étapes de la manipulation des produits récoltés,
notamment durant leur entreposage et leur transport. Des récipients entachés peuvent
devenir le vecteur de contaminants. Même à la maison, la contamination peut se propager
quand des aliments crus infectés entraînent la contamination croisée d’autres vivres présents
sur la même surface du frigo, y compris d’aliments cuits.
Les principaux suspects
• Escherichia coli « Seulement certaines souches, comme la souche O157
H7, sont pathogènes pour l’humain, la plupart ne le sont pas », précise la
professeure Julie Jean. La sévérité des problèmes de santé entraînés par
cette souche dépend de l’état du système immunitaire de la personne
ayant consommé l’aliment contaminé. « Les jeunes enfants et les
personnes âgées sont plus à risque d’être malades et d’avoir des
complications », indique Mme Jean. La souche O157 H7, qui vit dans les
intestins des animaux et des humains, a été à l’origine d’épidémies de
gastro-entérite, caractérisées par la présence de sang dans les selles.
Particulièrement vulnérables, les enfants de moins de cinq ans peuvent
souffrir de complications hépatiques et rénales. En 2011, des concombres
provenant d’Espagne, contaminés par une autre souche d’E. coli (O104 :
H4), ont entraîné une épidémie d’infections, essentiellement en
Allemagne.
• Listeria monocytogenes Présente dans l’intestin des
animaux, cette bactérie, dont certaines souches sont
pathogènes pour l’humain, se retrouve aussi ailleurs dans
l’environnement. À l’origine de gastro-entérites peu
symptomatiques, elle entraîne des complications bien plus
graves, même la mort, beaucoup plus souvent qu’avec E.
coli., chez les personnes plus à risque, dont les personnes
âgées. Chez les femmes enceintes, elle peut provoquer un
avortement spontané et la mort du foetus. Bien que la
listériose soit connue au Québec en raison des infections
associées aux fromages et à certaines viandes
froides, Listeria monocytogenes peut aussi contaminer les
fruits et les légumes.
• La salmonelle et la
bactérie Campylobacter Présentes dans le système
digestif des oiseaux, ces deux bactéries sont plus susceptibles de
contaminer les viandes de volailles et les oeufs. La cuisson est
essentielle pour éliminer ces bactéries. Il est recommandé de ne
pas consommer d’oeufs crus.
• Les norovirus, qui ne vivent que dans l’intestin humain, se
retrouvent sur les aliments mis en contact avec les matières fécales.
« Contrairement aux bactéries qui se multiplient, les virus ne
prolifèrent pas dans les aliments. Ils ne sont qu’un véhicule pour
rencontrer un autre être humain chez qui ils pourront provoquer
une gastro-entérite. De 10 à 100 virus suffisent pour induire une
gastro-entérite », précise Mme Jean. Légumes et fruits peuvent être
exposés aux norovirus par le biais d’eau d’irrigation souillée par des
matières fécales humaines.
• Les petits fruits cueillis manuellement, comme les
fraises et les framboises, sont aussi plus susceptibles
d’être porteurs de ces virus en raison du contact avec
les mains potentiellement souillées d’un cueilleur.
• En 2017, des framboises de Chine contaminées aux
norovirus ont fait l’objet d’un rappel.
• Au Québec, les intoxications alimentaires aux norovirus
découlent le plus souvent d’infections entraînées par
les mains souillées d’une personne, notamment après
avoir changé la couche d’un bébé.
Le virus de l’hépatite A
• Présent surtout dans les pays chauds, ce virus prospère dans les
matières fécales des humains qui en sont infectés.
• Des aliments lavés ou arrosés avec de l’eau corrompue par des
matières fécales peuvent donc être contaminés par l’hépatite A.
• En avril 2018, des fraises congelées en provenance d’Égypte
contaminées à l’hépatite A
• Les moules et les huîtres, des mollusques bivalves qui se
nourrissent de phytoplancton en filtrant l’eau, peuvent aussi être
infectées par le virus de l’hépatite A.
• « Lors de très grosses pluies torrentielles, par exemple, des eaux
usées peuvent être relâchées dans l’environnement en raison du
débordement des systèmes d’épuration des eaux usées », rappelle
la professeure Julie Jean.
2- Principes de l’hygiène alimentaire
-La mise en œuvre et le respect du règlement (CE) n° 852/2004 s
- la mise en pratique du système HACCP (Hazard Analysis Critical
Control Points): Système qui définit, évalue et maîtrise les dangers
qui menacent la salubrité des aliments. Ce système d'autocontrôle
fait partie du recueil de règles relatives à la sécurité alimentaire «
Codex Alimentarius » (OMS) et sert à identifier, évaluer,
comprendre et maîtriser les dangers provoqués par les denrées
alimentaires aux différentes étapes du processus (exploitation
;distribution ;consommation).
Par « danger », on entend tous les événements non désirés
qui surviennent lors de la fabrication d'aliments et qui sont
susceptibles de causer un danger pour la santé du consommateur.
ANALYSE DES DANGERS
ANA
Principe des 5 m

MILIEU MATERIEL
INSTALLATION
Atelier
Préparation Glace
Rayon
Sanitaires EAU EQUIPEMENTS DE
SURVEILLANCE
LOCAUX AERATION ENTRETIEN

Finition DECHETS NETTOYAGE


Conception
ENTRETIEN
ORGANISATION NETTOYAGE DANGER MICROBIO
- Contamination
ETAT DE SANTE RESPECT CHAINE FROID - Multiplication
- Survie
INSTRUCTIONS
MAT 1ère
REFROIDISSEMENT RAPIDE
PROPRETE
PRODUITS CORPORELLE FORMATION PROCEDURE VEGETAUX
INTERMEDIAIRES RENOUVELEE
TENUE VEST VERIFICATIONS
ET CONTROLES
PROD. FINIS DETERMINATION DLC

MATIERE MAIN- D’OEUVRE METHODE


ANALYSE DES DANGERS
ANA
Principe des 5 m

MILIEU MATERIEL
INSTALLATION
Atelier
Préparation Glace
Rayon
Sanitaires EAU EQUIPEMENTS DE
SURVEILLANCE
LOCAUX AERATION ENTRETIEN

Finition DECHETS NETTOYAGE


Conception
ENTRETIEN
ORGANISATION NETTOYAGE DANGER MICROBIO
- Contamination
ETAT DE SANTE RESPECT CHAINE FROID - Multiplication
- Survie
INSTRUCTIONS
MAT 1ère
REFROIDISSEMENT RAPIDE
PROPRETE
PRODUITS CORPORELLE FORMATION PROCEDURE VEGETAUX
INTERMEDIAIRES RENOUVELEE
TENUE VEST VERIFICATIONS
ET CONTROLES
PROD. FINIS DETERMINATION DLC

MATIERE MAIN- D’OEUVRE METHODE


Milieu
• Marche en avant
• hygiène globale : mur, sol, plafond…
• Environnement des locaux
Main d’oeuvre
• Tenue de travail
• Lave- mains
• Suivi médical
• Formation à l’hygiène
Matière
• Hygiène globale
• Entretien
• Matériaux imputrescibles
Methode
Chaine de froid: réchauffement
/refroidissement/congelation
vérification
Notification
Retrait/rappel

Materiel:
équipement
installation
2-1- Hygiène des locaux
L'hygiène du milieu est définie comme un
ensemble des mesures qui visent à prévenir
des maladies d'origine environnementale et à
créer un environnement favorable à la santé.
ü Risque : c'est le fait de s'exposer à un
danger.
ü Insalubrité : c'est ce qui a une action non
favorable sur l'organisme.
2-2- Hygiène du matériel
• Hygiène globale
• Entretien
• Matériaux imputrescibles
2-2- Hygiène du matériel
Tout ce qui entre en contact avec les aliments doit-être
• propre
• dur
• lisse
• lavable
• non absorbant
• non toxique
• Les équipements sont adaptés et uniquement destinés à
l’usage alimentaire
Chambre froide et surgélateur
Tout doit-être propre et nettoyé régulièrement selon le plan de
nettoyage

• Poignée de porte, grille de ventilateur, joints des portes


• Étagères
• Sol
• ...
• Les poubelles Elles sont munies d’un couvercle et vidées
régulièrement
LES PLANS
Plan à 3 étapes Plan à 5 étapes

 Préparation : rincer, démonter,  Préparation :rincer, démonter,


racler pour enlever les souillures les racler pour enlever les souillures les
plus importantes plus importantes
 Nettoyage : emploi d’un détergent
dont l’action est complétée par
 Nettoyage et désinfection : emploi
une action mécanique
d’une solution détergente et
désinfectante  Rinçage intermédiaire : permet
d’éliminer le mélange détergent
salissures
 Rinçage : permet d’éliminer le
 Désinfection : emploi d’une
mélange détergent-désinfectant-
solution désinfectante
salissures et les traces du
détergent-désinfectant  Rinçage final : permet d’éliminer
toute trace du désinfectant.
CHOIX D’UN PRODUIT

 Le choix d’un produit doit être


fait en fonction de la nature de
la salissure et de la nature du
support à entretenir
PRINCIPAUX PARAMETRES DETERMINANT
L’EFFICACITE D’UN NETTOYAGE

La vitesse de nettoyage
dépend des conditions
suivantes :
-la concentration du
détergent
-La température
-L’état de surface à
nettoyer
-L’action mécanique

Ces 4 actions sont


nécessaires et
interdépendantes. On peut
diminuer l’un des facteurs
à condition d’augmenter
proportionnellement un,
deux ou trois des autres
facteurs
2-3- Le personnel
 Réduire la contamination des aliments par le contact
direct ou indirect des personnes.
 Réduire les risques de contamination des aliments et
de transmission de maladies par des personnes
n’ayant pas une hygiène personnelle suffisante,
atteintes de certaines maladies ou dont le
comportement n’est pas approprié
2-3- Le personnel
-Il est indispensable de veiller à avoir une bonne
hygiène du corps et des cheveux.
-Les ongles des doigts sont coupés, propres et sans
vernis. Les ongles artificiels sont à éviter.
- Pas de bijoux, pas de piercing, pas de montre.
- Les alliances sont autorisées si elles ont une
surface lisse et qu’elles sont facile à nettoyer.
- Les cheveux et barbes longues sont couverts.
- Les cheveux longs sont attachés.
- En cas de blessures, il faut utiliser des pansements
propres et étanches et, éventuellement, des gants
jetables.
- L’utilisation de parfum ou de lotion après-rasage à
forte odeur est à éviter.
- Tenue de travail du personnel de cuisine : Le
personnel de cuisine dispose de vestiaires adéquats. Le
personnel enfile sa tenue de travail complète et propre
(chaussures, pantalon, veste, (ou) tablier et couvre-
chef lorsqu'il arrive dans les locaux de productions et il
la porte uniquement au sein de l'établissement.
Les vêtements de rue et la tenue de travail sont séparés et rangés en
dehors de la cuisine dans un endroit propre.
Cet endroit est à nettoyer régulièrement. La tenue de travail doit
être changée régulièrement en fonction de la saleté et être lavée à
90°C. La veste/tablier doit être changé(e) tous les jours. Le
personnel fumeur est tenu d'enlever sa tenue de travail pendant les
pauses-cigarettes ou de porter un tablier de protection à manches
longues par-dessus. Les chaussures de travail doivent toujours être
ôtées avant de sortir.
-Tenue du personnel : il faut veiller à ce que les vêtements de tous
les participants soient propres et que des tabliers soient mis à
disposition. Pour les activités de cuisine qui se déroulent dans la
cuisine de production, il faut porter un couvre-chef.
• lorsqu'il arrive dans les locaux de productions et il la porte
uniquement au sein de l'établissement.
• Les vêtements de rue et la tenue de travail sont séparés et
rangés en dehors de la cuisine dans un endroit propre. Cet
endroit est à nettoyer régulièrement.
• La tenue de travail doit être changée régulièrement en
fonction de la saleté et être lavée à 90°C. La veste/tablier
doit être changé(e) tous les jours. Le personnel fumeur est
tenu d'enlever sa tenue de travail pendant les pauses-
cigarettes ou de porter un tablier de protection à manches
longues par-dessus. Les chaussures de travail doivent
toujours être ôtées avant de sortir.
EN RESUME
• Hygiène du personnels
• Hygiène corporelle irréprochable
• Tenue adaptée et propre
• Cheveux propres, si longs: attachés et relevés
• Mains propres, ongles courts, sans vernis ni faux
ongles
• Bijoux ou piercings interdits
• Plaies pansées et protégées
Lavage des mains
Après avoir
-Manipulé des denrées sales, crues…
-Manipulé les poubelles
-Éternué
-Fumé
-Été aux toilettes
-Après s’être mouché

Comment bien se laver les mains ?
1. Mouiller avec de l’eau potable chaude
2. Savonner avec du savon liquide
3. Frotter 20 secondes
4. Nettoyer les ongles
5. Rincer
6. Sécher avec du papier
Santé du personnels doivent se présenter
avec une ;
--Certificat/Attestation médical d’aptitude à
travailler au contact des denrées alimentaires
2-4- Hygiène des denrées alimentaires

Contrôle à la réception

• de l’étiquetage (date, origine,


composition,…)
• de l’emballage
• de la température
• de l’état de fraîcheur
Il s’agit de s’assurer que les aliments sont sans danger pour le
consommateur.
Faites preuve de vigilance en tout temps et assurez-vous d’éliminer :
tout aliment altéré (odeur, couleur ou texture) devenu impropre à
la consommation
En ce qui concerne l’entreposage, assurez-vous que la rotation des
aliments est appropriée. Utilisez le principe « premier entré,
premier sorti ». Aussi, veillez à ce que la durée de conservation
indiquée sur les produits soit adéquate.
Vérifiez régulièrement la température de l’équipement de
conservation des aliments en utilisant un thermomètre fiable et
calibré.
maintien de la chaîne de froid :Le maintien de la chaîne de
froid fait référence à l’ensemble des opérations ayant pour
but de maintenir les aliments réfrigérés (4 °C ou moins) ou
congelés (-18 °C ou moins) à une température interne
sécuritaire, et ce, à toutes les étapes, depuis la
manutention jusqu’à l’entreposage et au service.

Le respect de la chaîne de froid contribue à assurer


l’innocuité des aliments et à conserver leurs qualités
puisque toute hausse de température accélère la
croissance des microorganismes et réduit la durée de vie de
l’aliment. Celui-ci peut alors devenir nuisible à la santé des
consommateurs.
Ce principe s’applique également aux aliments qui
doivent être servis chauds en les gardant à une
température supérieure à 60 °C en utilisant un
réchaud par exemple. De plus, après la cuisson ou
le réchauffage, les aliments doivent être
maintenus, en tout temps, à une température au-
dessus de 60 °C jusqu’à la livraison ou jusqu’au
service aux consommateurs
• Étiquetage:
L’étiquette des produits alimentaires doit comporter les
renseignements suivants :
la dénomination (le nom du produit);
la composition, c’est-à-dire la liste des ingrédients par ordre
décroissant, avec l’indication des allergènes présents dans l’aliment;
la quantité nette;
le nom et l’adresse de l’autorité responsable du produit (le fabricant,
le préparateur, le conditionneur, l’emballeur, le fournisseur ou le
distributeur); l’origine; l’utilisation; l’état du produit (par exemple,
lorsqu’ils sont décongelés, les viandes, les produits marins et leurs
sous-produits doivent porter la mention « produit décongelé »);
toute autre particularité du produit; la date limite de conservation
(obligatoire pour les aliments qui ont une durée de conservation de
90 jours ou moins).
2-5- Hygiène alimentaire à domicile
réduire les risques de contamination des aliments par l’environnement tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur du bâtiment.
• EXTÉRIEUR DU BÂTIMENT
Placer les déchets dans un endroit réservé à cette fin, dans des contenants propres,
fermés, étanches et inaccessibles pour les insectes et les autres animaux.
L’enlèvement des ordures doit se faire fréquemment pour éviter tout
débordement
• INTÉRIEUR DU BÂTIMENT
Les installations de lavage des mains doivent être en nombre suffisant et
disposées adéquatement. Elles doivent être approvisionnées en eau courante
potable, chaude et froide, et pourvues d’un évier, d’un robinet mélangeur, d’un
distributeur de savon et de serviettes individuelles à usage unique. Il faut aussi
qu’elles soient munies, aux endroits stratégiques, d’un système de récupération ou
d’évacuation des eaux usées.
Les planchers, les murs, les portes et les plafonds doivent être lavables, lisses et
sans fissures; ils ne doivent pas être en état ou en voie de putréfaction et ils
doivent être exempts d’aspérités ou d’écailles.
• Les fenêtres, les portes moustiquaires et les bouches d’aération doivent être
ajustées de façon à empêcher l’entrée de toute espèce d’animaux, y compris les
insectes et les rongeurs.
• Le lieu doit être exempt de contaminants, de polluants, de toute espèce
d’animaux, y compris les insectes et les rongeurs, ou d’excréments de ces animaux.
• Les locaux d’entreposage ou de préparation d’aliments ainsi que les autres
installations et locaux sanitaires doivent être propres.
• Les locaux doivent être ventilés et bien aérés.
• Les dispositifs d’aération et de ventilation doivent être installés de façon à
empêcher une éventuelle contamination des aliments.
• Les dispositifs d’éclairage doivent être protégés des bris dans les aires de
préparation ou d’entreposage des aliments.
• Des poubelles doivent être prévues pour entreposer des déchets temporairement
à l’intérieur. Ces récipients à déchets doivent être étanches, non absorbants,
rigides et munis d’un couvercle. Il faut les maintenir propres et assainis dès qu’ils
sont vidés.
• L’eau utilisée pour la préparation des aliments, le nettoyage et l’assainissement de
l’équipement, ainsi que pour la fabrication de glace, doit être potable.
3- Organisation du contrôle des
aliments ?
• Au niveau central
• MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT
(MAAF);
• Direction générale de l’alimentation (DGAL);
• MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES (MEF);
• Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la
répression des fraudes (DGCCRF);
• MINISTÈRE DES SOLIDARITES ET DE LA SANTÉ (MASS);
• Direction générale de la santé (DGS);
• Institut national de l’origine et de la qualité (INAO);
• MINISTÈRE DE LA DÉFENSE;
• Service de santé des armées (SSA).
• La restauration et la distribution au consommateur final
constituent les secteurs de contrôle partagés entre ces quatre
autorités compétentes.
• De plus, sur le plan national, des agents de la brigade nationale
d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) et du service
national des enquêtes (SNE) interviennent notamment en matière
de lutte contre la délinquance organisée dans le domaine sanitaire.
• Enfin, la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI)
collabore avec les autorités compétentes à la réalisation des
contrôles officiels par le biais des postes d’inspection aux frontières
(PIF).


• Au niveau local
• La répartition des missions entre les services dépend de l’habilitation de
leurs agents et de la spécificité des règles à contrôler. Une coopération est
organisée afin d’assurer une efficacité globale du système de contrôle.
• En département : au sein des directions départementales chargées de la
protection des populations (DDPP et DDCSPP)
• En région : au sein des directions régionales de l’alimentation, de
l’agriculture et de la forêt (DRAAF), des directions régionales des
entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de
l’emploi (DIRECCTE), des agences régionales de santé (ARS) et des
directions régionales du service de santé des armées (DRSSA)
• En plus des actions de la DGAL, les maires ont la mission d’assurer « la
sécurité et la salubrité publique ». En ce sens, certaines mairies disposent
d’un service communal d’hygiène et de santé (SCHS). Les inspecteurs de
salubrité de ce service interviennent dans le cadre de la santé publique.
• Ils appliquent la réglementation relative à la protection
de la population en matière d’hygiène et de santé
(hygiène alimentaire, hygiène publique, nuisibles,
assainissement des eaux…) et travaillent parfois en
collaboration avec la DDPP et/ou avec des agents de la
police municipale formés au contrôle d’hygiène
alimentaire.
• La Direction départementale des territoires et de la
mer (DDTM) procède également, sur les produits de la
mer issus de la pêche ou des exploitations de cultures
marines, à des contrôles en vue de préserver la
sécurité alimentaire.
• En complément des missions de sécurité sanitaire
des aliments, les contrôles portent également sur
la qualité et à la loyauté des transactions tout au
long de la chaîne alimentaire. Les vérifications
portent notamment sur le respect de la
règlementation relative aux signes européens de
qualité (AOP, IGP, agriculture biologique).
• IGP: indication géographique protégée
• AOP: appellation d’origine protégée
• Les agents en charge des contrôles sont habilités à exercer les
vérifications, rechercher et constater les manquements et les
infractions. Dans ce cadre, ils peuvent pénétrer dans les
établissements entre 8h et 20h et à toute heure lorsque ces lieux
sont ouverts au public ou en cours d’activité et réaliser des
prélèvements.
• Les professionnels de la restauration ont l'obligation de donner
accès à tous les bâtiments, locaux, installations ou infrastructures
qui composent leur établissement et doivent présenter les
documents, registres ou cahiers, si l'inspecteur le demande.
• Sous l’autorité des préfets (ou du ministre de la défense pour le
SSA), les agents peuvent prendre des mesures de police
administrative pour prévenir un risque pour la santé publique :
mise en conformité, retrait de produits, suspension ou arrêt
d’activité, etc.
• Le gouvernement vient de missionner les inspections
générales de leurs ministères (Solidarités et Santé,
Economie et Finances, Intérieur, Agriculture) pour
améliorer l’organisation du contrôle de la sécurité
sanitaire des aliments.
La sécurité sanitaire de notre alimentation est une
mission de service public majeure, que le
Gouvernement souhaite renforcer. Il s’agit à la fois d’un
enjeu de santé publique, mais aussi de développement
économique et de rayonnement international explique
le Gouvernement.
• La sécurité sanitaire des aliments fait intervenir de
nombreux acteurs, au premier rang desquels:
- la direction générale de la concurrence, de la
consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF),
-la direction générale de l’alimentation (DGAL),
- les services déconcentrés de l’Etat,
- les entités publiques chargées de la vigilance, de
l’évaluation, de l’élaboration des politiques publiques et de
la réglementation ainsi que de la mise en œuvre des
contrôles et de la gestion des alertes et des entreprises.

l’organisation de cette mission permet de mieux répondre


aux attentes légitimes des consommateurs et des citoyens.
• Par l’analyse des risques et l’établissement des
réglementations, l’organisation et la mise en
oeuvre des contrôles, et la gestion des
alertes .
• voire mener des contrôles officiels. C’est
pourquoi le Gouvernement lance cette
mission inter-inspections dont le rapport
devra être remis au responsable;
Rôle des gouvernements, des professionnels et des consommateurs :
---Les gouvernements peuvent décider de la manière optimale
d’encourager l’application des Principes généraux d’hygienes afin de :
---protéger convenablement les consommateurs contre les maladies et
accidents provoqués par les aliments; les politiques d’action devront tenir
compte de la vulnérabilité de la population ou de divers groupes de
population visés;
--- donner la garantie que les aliments sont propres à la consommation
humaine; t maintenir la confiance à l’égard des aliments faisant l’objet
d’un commerce international; et
--- établir des programmes d’éducation sanitaire qui inculquent
effectivement des principes d’hygiène alimentaire aux professionnels et
aux consommateurs.
----Les professionnels devraient appliquer les pratiques d’hygiène
4- Activités d’hygiène alimentaire
 4- Activités d’hygiène alimentaire
 Production primaire.
 Installations: conception et locaux.
 Installations: entretien et assainissement.
 Contrôle des opérations (de l’exploitation
jusqu’au consommation)
 hygiène personnelle.
 Transport.
 Information sur le produit et sensibilisation des
consommateurs.
 Formation.
Activites d’hygienne alimentaires
Formation du personnel à l'hygiène
• -Fiche de contrôle des marchandises entrantes
• -Contrôles de température
• -Fiche de contrôle de la cellule de refroidissement
rapide
• -Liste d'entretien et de remise en état
• -Plan de nettoyage et de désinfection
• -Plan d'élimination des déchets
• -Plan de lutte contre les nuisibles
• - Certificat annuel de l'administration communale relatif à la
qualité de l'eau potable.
• - Étant donné que les communes sont désormais responsables de
la qualité de l'eau jusqu'à l'établissement, l'exploitant doit, selon le
règlement (UE) 852/2004, aussi prouver à l'aide d'analyses d'eau
régulières que l'eau de l'établissement répond à la norme.
• - Liste des fournisseurs et conservation des bons de
livraison/factures
• - Fiche d'information pour la nourriture apportée
• - Formulaire relatif à l'obligation de signalisation dans le cadre de la
traçabilité des aliments
• - Enregistrement en tant qu'exploitant du secteur alimentaire
auprès du ministère de la Santé
-fournir des aliments sans danger et propres à la
consommation;
- faire en sorte que les consommateurs reçoivent une
information claire et facile à comprendre, par des mentions
d’étiquetage et d’autres moyens appropriés, qui leur
permettent de protéger leurs aliments contre la
contamination et la croissance/survie d’agents pathogènes
d’origine alimentaire, grâce à des méthodes correctes
d’entreposage, de manutention et de préparation;
-et maintenir la confiance à l’égard des aliments faisant
l’objet d’un commerce international.
X- Déchets solides (assainissement solide)
1- Considérations générales
1-1- Origine et nature
1-2- Intérêt d’une évacuation hygiénique
1-3- Systèmes d’évacuation des déchets solides
2- Aspects sanitaires
3- Modes d’évacuation et d’élimination des déchets
solides
3-1- Position du problème en milieu urbain et en
milieu rural
3-2- méthodes et procèdes d’amélioration en milieu
urbain, rural et suburbain
X- Déchets solides (assainissement
solide)
1- Considérations générales
ENJEUX Dans les pays en développement, les pratiques
en matière de gestion des déchets liquides et solides
contredisent plus encore que dans les pays
industrialisés,
les principes de prudence écologique et de
développement durable s’avérent nécessaires. Ces
pratiques de gestion de déchets solides ou liquides mal
attentionnées ont des impacts désastreux, à court et
long terme, pour l’état sanitaire et la santé des
populations, les sols et les ressources, etc.
• La situation est particulièrement critique dans
les villes où les densités élevées de population
entraînent des concentrations de déchets qui
compliquent encore la situation. Les besoins
en assainissement ne sont que très rarement
couverts de manière satisfaisante.
L’urbanisation se poursuit, débordant les
capacités des autorités urbaines qui ne
parviennent pas à la gérer et la maîtriser.
• La gestion des déchets solides plus
particulièrement les déchets urbains est l'une
des questions environnementales les plus
préoccupantes pour les pays en
développement.
• la recherche de solutions a besoin d’être
soutenue pour en accélérer le développement
• Ainsi, l'enlèvement des ordures ménagères est en effet
considéré comme le plus “ municipal ” des services
urbains. Tout nouveau responsable local joue une
partie de sa crédibilité sur les résultats qu’il obtiendra
dans ce domaine. Pourtant l’organisation et le
financement de la gestion des déchets sont des
équations de plus en plus difficiles à résoudre pour les
municipalités.
• Le défi est d’envergure pour les villes , qui manquent
de moyens d’infrastructures d’équipements et ne
peuvent s’offrir les solutions techniques des pays
industrialisés.
?
• Les politiques publiques aussi se rénovent et
deviennent plus offensives face à l'invasion des
déchets. On observe le développement de nouvelles
pratiques, de nouveaux modes de financement et de
nouvelles activités économiques liées à la gestion des
déchets. Une impression de confusion se dégage
actuellement, ce qui déroute les autorités nationales et
locales autant que les bailleurs de fonds. Un flou et de
grandes interrogations entourent la coordination de
ces initiatives et surtout leur pérennité. Partout, on est
à la recherche d'un cadre général pour la gestion des
déchets urbains, d'autant plus que tous ont l'intuition
que les enjeux sont énormes.
Les stratégies opérationnelles de gestion et
d’élimination des déchets doivent intégrer quatre
principes de base en dehors de toute
considération de responsabilité locale et de
financement :
• la réduction à la source (plastiques, toxiques) ;
• la collecte généralisée à tous les quartiers ;
• la promotion de la valorisation de certaines
catégories de déchets (FFOM, plastiques, autres
matériaux) ;
• le stockage éco-compatible
1-1- Origine et nature
Définition de déchet solide. Un déchet est un
matériau qui est rejetée après qu'il ait accompli
un travail ou qu'il ait rempli sa mission. ...
La notion de déchets solides municipaux (ou
urbains) est utilisée pour faire référence à ceux
qui sont générés dans les centres urbains (les
villes)
LES PRINCIPAUX TYPES DE DÉCHETS ?
sont classés en 4 grandes catégories, pour lesquelles des modes de
collecte et de traitements spécifiques sont mis en oeuvre.

Les déchets ménagers :


On distingue trois types de déchets ménagers
– les ordures ménagères, tels que les aliments, les plastiques non recyclables,
les emballages souillés... les journaux / magazines
- emballages recyclables ménagers, tels que les bouteilles en verre, les
cartons, bouteilles et flacons plastique, canettes et boites de conserves
- les déchets ménagers spéciaux tels que les ampoules, batteries, piles, pot
de peintures... . (voir déchets dangereux).
Les déchets industriels :
• Les déchets dits industriels sont les déchets non
produits par les ménages et
• sont tout déchet produit en dehors du foyer.
On les appelle les déchets industriels banals tels que
le bois, chutes diverses, papiers, cartons, ferraille,
déchets verts, polystyrène, gravats... destinés aux
filières classiques de traitement et recyclage
• Les déchets dangereux :
Certaines industries et particuliers génèrent des déchets dits
dangereux, car hautement polluants et susceptibles de
présenter un danger pour l'homme ou pour l'environnement,
tels que les solvants, peintures, produits chimiques et pour
lesquels il faut mettre en œuvre des traitements spécifiques.

• Les déchets liquides :


Les déchets liquides requièrent des interventions
d'assainissement spécifiques – et qui peuvent concerner des
réseaux d'eaux usées et pluviales, des fosses septiques, des
canalisations autres ou encore des réservoirs.
1-2- Intérêt d’une évacuation hygiénique
réduire leurs effets sur la santé humaine
et environnementale et le cadre de vie. Un
accent est mis depuis quelques décennies sur
la réduction de l'effet des déchets sur la
nature et l'environnement et sur leur
valorisation dans une perspective d'économie
circulaire (déchets- ressources-valorisation).
• 1-3- Systèmes d’évacuation des déchets
solides
Il comprend la collecte, le traitement et
l'évacuation des déchets solides et des
excréments. L'objectif principal est la
prévention du contact humain avec des
substances dangereuses, spécialement les
fèces en mettant en place des systèmes de
traitement et d'évacuation des déchets.
• Plusieurs principes guident la gestion des déchets,
dont l'usage varie selon les pays ou les régions.
• Le principe de responsabilité
• La hiérarchie des stratégies et des usages.
• Ressource à valoriser.
• Recyclage.
• Collecte des déchets.
• Décharge (site d'enfouissement)
• Incinération.
• Compostage et fermentation.
• Plus…
Schéma de gestion des déchets
commun aux PED

Centre d’enfouissement
technique
• Une cause principale de la pollution :
--c'est l'existence des décharges qui
contiennent des déchets en grande quantité. -
--C'est un mélange entre
les déchets organiques et l'eau, ce qui
provoque un gaz à l'effet de serre.
Ainsi, les décharges deviennent une
cause de la pollution de l'air.
2- Aspects sanitaires
Ordures ménageres :nids de maladies
Les dépôts d’ordures ménagères représentent non
seulement une pollution « esthétique » du cadre de
vie, mais ils sont surtout une source très diverse de
maladies. Paludisme, intoxications alimentaires,
fièvre typhoïde, choléra…

Les ordures ménagères : ensemble des déchets


et détritus de la vie quotidienne, ceux dont on se
débarrasse tous les jours parce qu’ils sont devenus
encombrants ou indésirables.
• Or l’accumulation des ordures ménagères dans
une ville, quelle qu’en soit la cause, porte
préjudice à la santé. Elles peuvent être à l’origine
de la prolifération de microbes, parasites et
autres vecteurs de maladies. Par ailleurs, la
putréfaction engendre des odeurs
incommodantes et vapeurs irritantes,
susceptibles de provoquer des phénomènes
allergiques voire des pneumonies. En effet lors de
la putréfaction, les ordures ménagères dégagent
des gaz toxiques, comme l’hydrogène sulfureux,
le méthane, le dioxyde de carbone…
• Cependant le principal risque de l’accumulation des
ordures, c’est la prolifération des microbes et parasites de
toutes sortes, ainsi que des animaux qui vivent de ces
reliefs : salmonelles, mouches, moustiques, rats, souris.
Autant de compagnons à l’origine de parasitoses diverses :
paludisme, intoxications alimentaires, fièvre typhoïde,
choléra mais aussi la peste…
• Ce n’est pas tout. De récentes études ont montré que les
décharges paraissaient impliquées dans la survenue de
malformations génétiques, parmi des enfants nés de
parents résidant à moins de 3 km d’un site. Rappelons que
selon l’OMS, l’insalubrité de l’environnement tue chaque
année 3 millions d’enfants dans le monde.
3- Modes d’évacuation et d’élimination des déchets
solides
• La gestion des déchets, une des branches de la rudologie ::c’est
l'étude systématique des déchets, des biens et des espaces
déclassés. Elle a été créée en 1985 par Jean Gouhier, géographe à
l'université du Maine. Les praticiens de la discipline sont des
« rudologues » appliquée, regroupe la collecte, le négoce et
courtage, le transport, le traitement (le traitement des rebuts),
la réutilisation ou l'élimination des déchets, habituellement ceux
issus des activités humaines. Cette gestion vise à réduire leurs effets
sur la santé humaine et environnementale et le cadre de vie. Un
accent est mis depuis quelques décennies sur la réduction de l'effet
des déchets sur la nature et l'environnement et sur leur valorisation
dans une perspective d'économie circulaire.
• Tous les déchets sont concernés (solides, liquides ou
gazeux, toxiques, dangereux, etc.), chacun possédant sa
filière spécifique. Les modes de gestion diffèrent selon que
l'on se trouve dans un pays développé ou en
développement, dans une ville ou dans une zone rurale,
que l'on ait affaire à un particulier, un industriel ou un
commerçant. Les déchets non dangereux sont
habituellement gérés sous la responsabilité des autorités
locales, alors que les déchets des commerces et de
l'industrie tendent à l'être sous leur propre responsabilité.
• Enfin :« Tout producteur ou détenteur d’un déchet est
responsable de ce déchet : c’est-à-dire qu’il est tenu d’en
assurer ou d’en faire assurer la gestion. Cette responsabilité
s’étend jusqu’à l’élimination ou la valorisation finale du
déchet ».
les grands principes relatifs à l’élimination des déchets
et à la récupération des matériaux.
• 1° "De prévenir ou réduire la production et la nocivité des déchets,
notamment en agissant sur la fabrication et sur la distribution des
produits;
• 2° D'organiser le transport des déchets et le limiter en distance et en
volume;
• 3° De valoriser les déchets par réemploi, recyclage ou toute autre action
visant à obtenir à partir des déchets des matériaux réutilisables ou de
l'énergie;
• 4° D'assurer l'information du public sur les effets pour l'environnement et
la santé publique des opérations de production et d'élimination des
déchets, …/…,
• ainsi que sur les mesures destinées à en prévenir ou à en compenser les
effets préjudiciables."
• Ces principes s’inscrivent en complément des principes généraux définis à
l’article L.110-1.- II du même code, et notamment :
• 3° "Le principe pollueur-payeur, selon lequel
les frais résultant des mesures de prévention,
de réduction de la pollution et de lutte contre
celle-ci doivent être supportés par le pollueur;
• 4° Le principe de participation, selon lequel
chacun doit avoir accès aux informations
relatives à l’environnement, y compris celles
relatives aux substances et activités
dangereuses
• ." Ce dernier est explicité à l’art. L.124-1.-I-
"Toute personne a le droit d'être informée sur
les effets préjudiciables pour la santé de
l'homme et l'environnement du ramassage, du
transport, du traitement, du stockage et du
dépôt des déchets ainsi que sur les mesures
prises pour prévenir ou compenser ces effets."
• I.2 Obligations pour le producteur/détenteur de
déchets ƒ
• Prévention : "Toute personne qui produit ou détient des
déchets est tenue d'en assurer ou d'en faire assurer l'élimination
conformément aux dispositions de la présente loi, dans des
conditions propres à éviter les effets préjudiciables à la santé de
l'homme et à l'environnement." (Art. L.541-2)
• ƒValorisation, tri : "L'élimination des déchets comporte les
opérations de collecte, transport, stockage, tri et traitement
nécessaires à la récupération des éléments et matériaux
réutilisables ou de l'énergie, ainsi qu'au dépôt ou au rejet dans le
milieu naturel de tous autres produits dans des conditions propres
à éviter les nuisances." (Art. L.541-2) ƒ
• ,
- Transparence : "Les producteurs, doivent justifier
que les déchets engendrés sont de nature à être éliminés
dans les conditions prescrites à l'article L.541-2.
L'administration est fondée à leur réclamer toutes
informations utiles sur les modes d'élimination et sur les
conséquences de leur mise en œuvre." (Art. L.541-9)
"Les entreprises qui produisent, éliminent, se livrent à des
opérations de courtage ou de négoce des déchets , sont
tenues de fournir à l'administration toutes informations
concernant l'origine, la nature, les caractéristiques, les
quantités, la destination et les modalités d'élimination des
déchets qu'elles produisent, remettent à un tiers ou
prennent en charge."(Art. L.541-7) ƒ
• Responsabilité : "Au cas où les déchets sont
abandonnés, déposés ou traités contrairement aux
prescriptions du présent chapitre et des règlements pris
pour son application, l'autorité titulaire du pouvoir de
police peut, après mise en demeure, assurer d'office
l'élimination desdits déchets aux frais du responsable."
(Art. L.541-3)
« Toute personne qui remet ou fait
remettre des déchets appartenant à certaines catégories
(comme les déchets industriels spéciaux) à tout autre que
l’exploitant d’une installation d’élimination agréée est
solidairement responsable avec lui des dommages causés
par ces déchets." (Art. L.541-23)
« Déchets : tous résidus résultant d’un
processus d’extraction, exploitation,
transformation, production, consommation,
utilisation, contrôle ou filtration, et d’une
manière générale, tout objet et matière
abandonnés ou que le détenteur doit éliminer
pour ne pas porter atteinte à la santé, à la
salubrité publique et à l’environnement »
• • Gestion des déchets : toute opération de
• de précollecte,
• de collecte,
• de stockage,
• de tri,
• de transport,
• de mise en décharge,
• de traitement,
• de valorisation,
• de recyclage et d’élimination des déchets
• y compris le contrôle de ces opérations
• ainsi que la surveillance des sites de décharges pendant la période
de leur exploitation ou après leur fermeture ;
• Collecte des déchets : toute action de ramassage des déchets par la commune, par
un groupement de communes ou par tout autre organisme habilité à cet effet ;
• • Décharge contrôlée : installation ou site, répondant aux caractéristiques et
prescriptions techniques réglementaires où sont déposés d’une façon perma-
nente les déchets ;
• • Stockage des déchets : dépôt provisoire des déchets dans une installation
autorisée à cet effet ;
• • Traitement des déchets : toute opération physique, thermique, chimique ou
biologique conduisant à un changement dans la nature ou la composition des
déchets en vue de réduire dans des conditions contrôlées, le potentiel polluant
ou le volume et la quantité des déchets, ou d’en extraire la partie re- cyclable ;
• • Elimination des déchets : toute opération d’incinération, de traitement, de mise
en décharge contrôlée ou tout procédé similaire permettant de stocker ou de se
débarrasser des déchets conformément aux conditions assurant la prévention des
risques pour la santé de l’homme et de l’environnement ;
• • Valorisation des déchets : toute opération de recy- clage, de
réemploi, de récupération, d’utilisation des déchets comme source
d’énergie ou toute autre action visant à obtenir des matières
premières ou des produits réutilisables provenant de la
récupération des déchets, et ce, afin de réduire ou d’éliminer l’im-
pact négatif de ces déchets sur l’environnement ;
• • Exportation des déchets : sortie de déchets du terri- toire national
soumis aux lois et règlements douaniers ;
• • Importation des déchets : entrée des déchets provenant de
l’étranger ou de zones franches au territoire national soumis aux
lois et règlements douaniers ;
• • Mouvement transfrontière des déchets : tout mouvement de
déchets en provenance d’une zone relevant de la compétence d’un
Etat à destination d’une zone relevant de la compétence d’un autre
Etat et transitant par le territoire national.
Principe de gestion
• Prévenir ou réduire la production et la nocivité des
déchets, notamment en agissant sur la fabrication et sur la
distribution des produits
• Organiser le transport des déchets et de le limiter en
distance et en volume
• Valoriser les déchets par réemploi, recyclage ou toute
autre action visant à obtenir des matériaux réutilisables ou
de l’énergie
• Assurer l’information du public sur les effets pour
l’environnement et la santé publique des opérations de
production et d’élimination des déchets
• Principe du pollueur payeur
Gestion des déchets
-Principe de responsabilité : toute entreprise,
quelques soit sa taille et la nature de ses déchets,
est responsable de leur traitement.
-Principe pollueur= payeur : tous les coûts liés
au tri, stockage, transport, traitement/élimination
des déchets reviennent (devraient revenir…) à
l'entreprise
Démarches d’optimisation de la gestion des déchets

L’importance capitale d’un accompagnement de la démarche

• Réalisation indispensable d’un diagnostic préalable

• Identification des flux générés (type, traçabilité, quantité, mode de


traitement)

• Calcul des coûts de la gestion des déchets

• Définition de la politique environnementale (cadre de la démarche)

• Accompagnement, communication et signalisation

• Amélioration continue par l’évaluation régulière des différentes filières


car une solution non économiquement rentable aujourd’hui peut le
devenir demain
3-1- Position du problème en milieu urbain et en milieu rural
La mauvaise maîtrise de ces fonctions qui relèvent de la
responsabilité des municipalités (que celles-ci l’assument
directement ou en délèguent tout ou partie de
l’exploitation) peut avoir des conséquences sanitaires ;
environnementales et économiques désastreuses, qu’elles
soient directes ou indirectes. Or, aujourd'hui, dans la
plupart des villes des pays en développement, ces services
publics ne sont pas assurés de manière satisfaisante. La
situation est d'autant plus inquiétante que les quantités
d’ordures, d’eaux usées et d’excreta ne cessent de croître
avec la croissance urbaine et la mutation des modes de
production et de consommation. Des plans de gestion
cohérents et durables sont donc largement attendus.
• Le tableau ci-dessous présente l’évolution des
principales catégories des déchets solides.
• Les déchets: tous résidus résultant d'un processus
d'extraction, exploitation, transformation, production,
consommation, utilisation, contrôle ou filtration, et
d'une manière générale, tout objet et matière
abandonnés ou que le détenteur doit éliminer pour ne
pas porter atteinte à la santé, à la salubrité publique et
à l'environnement.
• Les déchets industriels: tous déchet résultant d’une
activité industrielle , agro- industrielle, artisanale ou
d'une activité similaire.
• Au Maroc, la production des déchets solides
est passée de 5 315 mille tonnes en 1992 à 7
486 milles tonnes en 2000, soit un taux de
croissance annuel d’environ 5%. Cette forte
croissance est liée essentiellement à
l’accélération du processus d’urbanisation, à
l’amélioration du niveau de vie, à la
modification des modes de vie des habitants,
et à l’extension des activités touristiques et
industrielles, etc
• Sur le plan spatial, la production des déchets est
fortement concentrée dans les régions de Rabat et
Casablanca. Ceci est dû essentiellement à leur forte
concentration démographique (21% de la population
urbaine nationale), et à la localisation des principales
activités industrielles (plus de 50% du chiffre total de
production industrielle)… Près de 70% des déchets
municipaux sont produits dans le milieu urbain, soit
l’équivalent de 4,5 millions tonnes/an.
• Cette quantité correspond à une moyenne par
habitant de l’ordre de 0,75 kg/ jour contre 0,3 kg/jour
dans le milieu rural.
• La composition des déchets municipaux est fortement
conditionnée par les modes de consommation qui
reflètent le niveau des revenus des ménages et leur
lieu de résidence (urbain/ rural). La composition des
déchets municipaux constitue un élément déterminant
en matière d’élaboration des stratégies nationales
relatives à la gestion de ce secteur.
• Les quantités des déchets municipaux sont estimées à
partir des données collectées par le biais de
questionnaires envoyés aux communes urbaines. Au
niveau rural, l’estimation est faite en extrapolant une
moyenne de 0.3 kg/hab./jour, obtenue à partir
d’enquêtes sur certaines régions.
C/C
La collecte, puis l’élimination ou le recyclage des
déchets solides sont essentiels, non seulement en
terme d’aménagement urbain, mais aussi de salubrité
publique et de préservation de l’environnement. Les
déchets produits quotidiennement et disséminés dans
toute la ville doivent être collectés, transportés et, s’ils
ne sont pas récupérés pour un autre usage, stockés
durant de nombreuses années sur des sites de
décharge appropriés : surveillés et controlés,. Le
recyclage et la valorisation d’une partie des déchets
pourraient permettre une minimisation des coûts de
transport ou de mise en décharge, par des activités de
compostage par exemple.
C/C
• Dechet = ressource/ la filière des déchets comme
activité économique créatrices d’emploi
• Gestion cohérente des déchets: de la collecte et
transport, à la valorisation et à l’élimination.
• Production locale : gestion de la filaire doit être locale
• La transparence dans le cadre légal et institutionnel de
la gestion
• La gestion des déchets est Une priorité
• Durabilité = financement permanent et transparence

LES risques sanitaires liés à la
mauvaise gestion des déchets solides
• 3-2- méthodes et procèdes
d’amélioration en milieu urbain,
rural et suburbain
En général le milieu urbain apparaît aujourd’hui comme
le plus affecté par les phénomènes de dégradation, car en
plus de la dégradation de l’environnement au sens stricto-
sensu (eaux usées, déchets, voirie urbaine, infrastructure
d’assainissement, branchement où l’eau potable et mode
de collecte des ordures ménagère), c’est surtout le
phénomène d’extension de la ville qui constitue le facteur
majeur de cette dégradation
En effet, la péri-urbanisation qui absorbe une part
de plus en plus importante de la croissance de la
population urbaine échappe à tout contrôle, et
accentue les différentes formes de marginalités
urbaines. C’est dans ces espaces que
s’enregistrent les densités les plus élevées et le
niveau le plus faible de couverture en divers
services. Le tissu productif qui s’y développe
contribue à accélérer cette dégradation
d’équipements (ateliers de productions
artisanales et services arquaique).
• Le Maroc traverse actuellement une phase de
transition sociétale. Cet événement se lit à travers
plusieurs aspects, l’émergence et l’extension rapide des
espaces urbains et la transition des sociétés
principalement rurales à des sociétés principalement
urbaines. Cette évolution a engendré de nombreux
problèmes étroitement liés à la population, au devenir
des ressources naturelles et à la dégradation de
l’environnement. A cet égard, l’une des principales
caractéristiques de la population marocaine, est sa
répartition fort disproportionnée, marquée par le
glissement démographique et des activités vers le
littoral.
• Un tel établissement a provoqué un déséquilibre
flagrant entre les différentes régions marocaines,
une extension anarchique du tissu urbain et une
densité grandissante des agglomérations
humaines, notamment les plus importantes, où
l’habitat insalubre abrite une large proportion de
ménages. Cette situation se trouve aggravée par
l’intensité des flux migratoires, notamment
l’exode rural qui alimente les villes qui, par leur
dimension et leur mode de gestion souffrent
d’une dégradation continue de leur
environnement
• . On estime les coûts de dégradation de
l’environnement à près de 20 milliards de
dirhams par an, soit 8,2% du PIB marocain. Si rien
n’est fait pour arrêter cette dégradation, son
incidence pourrait freiner, voir arrêter le
développement du pays. De ce fait, une stratégie
nationale pour la protection de l’environnement
et le développement durable, est l’affaire de tous
(Etat et société civile). La participation de tous
n’est pas un simple souhait, mais une condition
nécessaire et impérative pour réaliser le
maximum d’objectifs.
• Maroc : Améliorer la gestion des déchets
solides municipaux par des prêts à l’appui des
politiques de développement
• Perspectives
La réussite de ce programme de prêts tient entre autres au
dialogue entre la Banque et les autorités marocaines, à la
définition des principaux axes de la réforme (cadre
institutionnel et financier), au soutien apporté aux
autorités locales dans le domaine des finances et du
renforcement des capacités, de même qu’aux campagnes
de sensibilisation/communication conduites autour du
programme. Ces actions se poursuivront sous l’égide de la
troisième opération, laquelle mettra plus nettement
l’accent sur les aspects sociaux puisqu’elle sera notamment
axée sur le développement du recyclage et la
professionnalisation de la gestion des déchets solides en
accord avec la politique de régionalisation en cours.
• Bénéficiaires
Le gouvernement marocain a principalement bénéficié de ce
programme de prêts grâce aux transformations institutionnelles
que celui-ci a introduites. Pour ce qui est des avancées sur le plan
social, la modernisation des services de gestion des déchets
municipaux a été conduite surtout via la participation du secteur
privé et profite aujourd’hui à environ 66 % de la population urbaine.
Les contrats conclus avec le secteur privé reposent sur des normes
communes de prestation des services (en termes de qualité et de
couverture) et, par conséquent, les communautés pauvres
auparavant non desservies et/ou ayant accès à des services de
mauvaise qualité ne sont plus désavantagées et bénéficient
désormais de services de collecte des ordures ménagères de qualité
correcte.
• La responsabilité de la gestion des déchets
solides urbains est une compétence reconnue
aux collectivités locales, mais celles-ci se
trouvent en difficulté pour l’assumer
pleinement. Dans les grandes villes, l’État s’est
souvent substitué aux communes, passant
directement des marchés de concession avec
l’aide des financements internationaux.
• Les politiques de décentralisation ont remis les
collectivités locales au centre de la gestion des
services de proximité, l’un des plus proches des
populations étant sans nul doute celui de la
gestion des déchets. Parallèlement, l’implication
de nouveaux acteurs (entreprises privées,
associations, bénéficiaires des services), associée
à l’utilisation de technologies alternatives dans le
ramassage des ordures, ont permis d’étendre le
service à une plus grande partie de la population,
en particulier celle vivant dans les périphéries.
La municipalité est bien le premier acteur
responsable de la gestion des déchet, dans un
rôle de coordination de l’intervention des
multiples acteurs impliqués et de régulation.
Elles sont amenées à concevoir et gérer un
schéma technique, financier et
organisationnel global et cohérent de la filière
ainsi que l’ensemble du territoire municipal.
XI - Déchets liquides (eaux usées et excréta)
(assainissement liquide)
1- Origine, nature et caractéristiques des
déchets liquides
2- Problèmes de santé liés aux déchets
liquides
3- Systèmes d’assainissement liquide
4- Modes d’évacuation des déchets
liquides
XI - Déchets liquides (eaux usées et
excréta) (assainissement liquide)
1- Origine, nature et caractéristiques
des déchets liquides
origines diverses. Elles comprennent les
eaux pluviales, les eaux usées domestiques,
les excréta et les ordures ménagères.
• déchet =substances ou objets qu’on élimine,
qu’on a l’intention d’éliminer ou qu’on est tenu
d’éliminer
• toute substance ou tout objet dont le détenteur
se défait ou dont il a l'intention ou l'obligation de
se défaire
• Les déchets liquides: peuvent concerner des
réseaux d'eaux usées des fosses septiques, des
canalisations autres ou encore des réservoirs, et
des eaux pluviales et requièrent
des interventions d'assainissement spécifiques
• Selon le Code de l’Environnement (art. L541-
1), un déchet est « tout résidu d'un processus
de production, de transformation ou
d'utilisation, toute substance, matériau,
produit ou plus généralement tout bien,
meuble abandonné ou que son détenteur
destine à l'abandon ».
2- Problèmes de santé liés aux déchets
liquides
• 2- Problèmes de santé liés aux déchets
liquides
• déchets ménagers peuvent entraîner la
pollution de l'environnement exemple:
– Dommages à la végétation
– Odeurs
– Peut former des mélanges explosifs
• maladies endémiques et épidémiques qui
frappent les populations
• des maladies à transmission fécale-orale
(diarrhée, typhoïde, hépatites, choléra), ou
liées à un vecteur
(paludisme, filariose, dengue)5. D'autres
maladies sont également liées à un mauvais
assainissement de base et en particulier à
des latrines défectueuses ou
inexistantes : bilharziose, nématodes ou
autres vers
• A noter que les maladies hydriques fréquentes sont : le
choléra, la dysenterie, la fièvre typhoide, la bilharziose
(toutes ces maladies sont liées essentiellement aux micro-
organismes) et le goitre qui favorise l'hyperthyroïdie due à
l'absence d'iode dans l'eau.
• Les diarrhées aigues sont presque toujours d'origine
infectieuse
• Dans les pays en développement, elles présentent la
première cause de mortalité infantile. Sous nos climats,
l'immense majorité des diarrhées aigues sont bénignes et
guérissent spontanément.
• Elles entraînent surtout des complications chez les jeunes
enfants, les sujets âgés ou immunodéprimés
• Suite à l’ensemble des problèmes soulevés dans
notre contexte, nous constatons à quel point
l’augmentation de nos déchets et la manière de les
recycler ou de les stocker est devenu un enjeu vital
pour l’environnement et la qualité de vie de notre
planète, si nous voulons éviter un jour que celle-ci
soit totalement et irrémédiablement invivable pour
l’homme. Donc aujourd’hui nous devons urgemment
commencer à prendre des mesures concertées et
globales pour éviter que ce problème ne continue à
se reproduire dans le futur.
.
Principes de l'assainissement
• L'assainissement est une démarche visant à
améliorer la situation sanitaire globale de
l'environnement en supprimant toute cause
d'insalubrité. Il est composé de différentes
phases allant de la collecte à l'évacuation
• L'assainissement est une question de santé
publique puisqu'un grand nombre de maladies
se développent en milieu insalubre.
principes d’assainissement
L'assainissement est l'ensemble des techniques
d'évacuation et d'épuration des eaux usées.
L'assainissement a pour fonction de collecter les
eaux usées, puis de les débarrasser des pollutions
dont elles se sont chargées avant de rejeter l'eau
épurée dans le milieu naturel
Elles comprennent les eaux pluviales, les eaux
usées domestiques, les excréta et les ordures
ménagères.
• recueil des eaux usées et excreta : Le maillon «
amont » regroupe toutes les installations qui
permettent le recueil des déchets liquides et
leur stockage temporaire (éventuellement
pour un traitement partiel). Les déchets
liquides concernés sont les eaux usées et
excreta domestiques (eaux des toilettes, de la
douche, de la cuisine, de la lessive), ou issus
des activités administratives, commerciales,
artisanales et industrielles
• Les objectifs de ce maillon sont :
– hygiéniques et sanitaires : isoler les eaux usées et excreta ; maîtriser les
risques de contamination (le « péril fécal ») ;
– urbains : au sens de l’urbanité, c’est-à-dire de l’apprentissage de la vie
ensemble, notamment en termes de propreté visuelle et symbolique ; –
environnementaux : réduire les risques de pollution liés au rejet des eaux
usées et excreta dans le milieu naturel.
• Les équipements correspondants sont les latrines, les fosses
septiques, les puisards, etc. Ces équipements peuvent être autonomes ou
raccordés à un réseau, individuels ou partagés. Pour une réelle
amélioration sanitaire, en termes surtout de réduction de la morbidité
diarrhéique,
les ménages doivent non seulement se doter d'ouvrages à domicile, mais
également adopter des comportements adaptés (bonne utilisation des
toilettes, entretien des ouvrages, lavage des mains avec du savon).
Maillon intermédiaire : évacuation hors du milieu
domestique
• Ce maillon consiste en l’évacuation des résidus non traités sur place
: eaux usées ou boues de vidange (issues des fosses de latrines ou
des toilettes à chasse d’eau).
• • Les objectifs de ce maillon sont :
• – sanitaires : éloignement des matières représentant un risque pour
la santé des usagers ;
• – et environnementaux : transport des matières polluantes dans un
lieu d’entreposage adéquat, c’est-à-dire qui limite ou réduise à
néant la charge polluante et son impact sur les ressources en eau.
• :
• • L'évacuation est assurée :
• – soit par un réseau d’égouts conventionnel ;
• – soit par des mini-égouts ;
• – soit par une flotte de véhicules mécanisés : les fameux «
camions vidangeurs » qui proposent leurs services dans
toutes les capitales africaines ;
• – soit manuellement : par des micro-opérateurs ou les
usagers eux-mêmes.
Maillon aval : dépotage et traitement (+ réutilisation et
valorisation éventuelle) Le maillon aval regroupe les
technologies qui assurent le dépôt des eaux usées et des
boues de vidange ainsi que leur traitement (avec ou sans
valorisation).
Les objectifs de ce maillon sont
• sanitaire : « hygiénisation » des effluents pour limiter la
transmission des germes pathogènes ;
• environnemental : réduction des pollutions et de leurs impacts sur
les ressources en eau.
• • Les équipements pour traiter les boues de vidange sont des lits de
séchage, le compostage, etc. Pour les eaux usées, on recourt à des
stations de lagunage (plantées ou non), des filtres anaérobies, des
réacteurs anaérobies, etc. De nombreuses villes souffrent de
pénurie de ces équipements ou, lorsqu’ils existent, ceux-ci ne
fonctionnent pas toujours correctement. D’où le dépotage sauvage
en périphérie des agglomérations ou le rejet d’eaux non traitées
dans le milieu naturel, aux conséquences particulièrement néfastes.
3- Systèmes d’assainissement liquide
les deux principales filières
• L’assainissement individuel non collectif, ou autonome,
désigne la situation où les équipements sanitaires (latrines, toilettes à
chasse, éviers, douches, etc.) ne sont pas reliés à un réseau d’égout, mais
aboutissent à des fosses ou des puisards qui nécessitent des solutions
d’évacuation et de traitement spécifiques.: c’est la technique la plus
abordable en termes d’investissements et généralement les compétences
nécessaires existent localement.
• l’assainissement collectif, les usagers sont connectés à un réseau
d’égout qui évacue les déchets liquides. On distingue le réseau
conventionnel (gros diamètre) du mini-égout (petit diamètre) : le premier
nécessite de gros investissements et un opérateur de grande envergure; le
second concerne des infrastructures moins coûteuses et une ingénierie
technique, sociale et financière plus adaptée .
3- Systèmes d’assainissement liquide

• l’assainissement des eaux usées et excreta produits au


niveau des ménages et des lieux publics (écoles,
centres de santé, marchés, gares routières, etc.).
• L'assainissement vise à assurer l'évacuation et le
traitement des eaux usées et des excréments en
minimisant les risques pour la santé et pour
l'environnement.
On entend par eaux usées et excreta :
– les eaux grises, qui résultent du lavage de la vaisselle,
des mains, des bains ou des douches ;
– les eaux noires, qui proviennent des toilettes, chargées
en urines et matières fécales.
perspectives
• la prise en charge des déchets liquides est devenue une
préoccupation vis-à-vis de la prévention des risques et
du développement durable. La gestion des déchets fait
d’ores et déjà l’objet de démarches afin d’améliorer la
sécurité des personnes ainsi que la qualité des vies et
le développement durable.
• Ainsi, la nécessité d’une gestion adaptée de ces
déchets liquides figure dans la convention portant
engagements mutuels pour le développement durable
entre notamment les ministères chargés de
l’Environnement et de la Santé .
4- Modes d’évacuation des déchets
liquides
• Les eaux usées domestiques sont colletées
soit dans des ouvrages individuels (les latrines,
les puisards, les fosses septiques) ou collectifs
ou semi collectifs (les égouts classiques)
• Après avoir consommé et utilisé l’eau chez soi, toute
une organisation se met en place pour le traitement
des eaux usées. Il faut la transporter et l’assainir avant
de la rendre à la nature. Ainsi, derrière les actes
simples de prendre une douche ou de tirer la chasse
d’eau, il y a beaucoup de savoir-faire, de technologie
et de professionnalisme pour votre service, votre
confort et la préservation du milieu naturel.
• L'assainissement correspond aux lignes marrons de ce
schéma : ce sont les eaux usées que vous rejetez de
chez vous en tirant la chasse d'eau, en vous douchant,
en lançant une machine à laver... Voir schemas
Quelles sont les missions de contrôle
incombant au SPANC ?
• Une fois la construction de l’assainissement effectuée, le SPANC contrôle la bonne exécution de
l’ouvrage (avec photos de chaque étape à l’appui), vérification complétée par une visite avant
remblayage sur site pour constater l’accessibilité, la sécurisation des ouvrages, le
dimensionnement, le respect des prescriptions techniques réglementaires. A l’issue de ces
vérifications, le SPANC délivre une attestation de conformité de travaux.
• Les ouvrages d’assainissement des eaux usées doivent être délimités par une clôture sauf dans le
cas d’une installation enterrée dont les accès sont sécurisés et leur accès interdit à toute personne
non autorisée. Le SPANC doit également vérifier l’existence d’un procès-verbal des travaux rédigé
suite aux essais effectués par l’entreprise.
• Par la suite, il est aussi tenu de réaliser deux contrôles :
• Le contrôle périodique qui consiste à vérifier le bon fonctionnement et l’entretien de l’installation,
notamment par la mise en place d’un programme d’auto-surveillance et la tenue du cahier de vie :
vérification de fonctionnement, d’entretien et d’un programme d’exploitation sur dix ans.
• Le contrôle annuel de la conformité qui ne fait pas l’objet d’une visite systématique sur site. C’est
un contrôle administratif basé sur une analyse documentaire, réalisé chaque année avant le 1er juin,
à partir du cahier de vie et de tests éventuels. En cas d’anomalie, une visite sur site peut avoir lieu,
en présence de la DEAL (Police de l’Eau)

• Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC)


Quels sont les missions ?

Le SPANC de la Communauté de Communes assure


en régie :
• diagnostic et contrôle de bon fonctionnement
des ouvrages d’assainissement non collectif,
• contrôle de conception et d’implantation des
ouvrages d’assainissement non collectif,
• contrôle de bonne réalisation des ouvrages
d’assainissement non collectif,
• conseil et accompagnement des programmes
d’aide de l’Agence de l’eau.
COMMENT FONCTIONNE LE SYSTÈME
D'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ?
-La collecte
Les eaux usées, produites à différents endroits de la
maison, doivent être évacuées via des canalisations
externes au bâtiment et acheminées vers le dispositif de
prétraitement.
-Le pré-traitement
La fosse toutes eaux est destinée à la collecte et à la
liquéfaction partielle des matières polluantes contenues
dans les eaux usées domestiques. Elle retient les matières
solides et les déchets flottants.
Cette fosse doit être régulièrement vidangée (tous les
quatre ans en moyenne) car la hauteur des boues ne doit
pas dépasser 50 % du volume utile.
-Le traitement
Il assure l’épuration des eaux prétraitées grâce à
l’action des micro-organismes présents dans le sol. Il doit
être adapté au sol (tranchée filtrante, filtre à sable...).
L’évacuation des effluents après traitement est
réalisée soit par infiltration dans le sol, soit par rejet dans le
milieu hydraulique.
Votre installation d'assainissement non collectif doit
respecter des normes pour que le rejet des eaux usées ne
pollue ni le milieu naturel, ni votre cadre de vie. Les eaux
usées traitées par ce système ne doivent pas être rejetées
dans les réseaux d’eaux pluviales.
installation
LE CONTRÔLE DE VOTRE INSTALLATION
-Votre installation d’assainissement non collectif doit être contrôlée,
qu’il s’agisse d’une création, d’une réhabilitation ou d’une
modification apportée à votre installation. Ce contrôle est effectué
par le Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC), qui
dépend de votre commune.

Le SPANC contrôle :
-la conception, l’implantation et la réalisation des systèmes neufs ;
-la conception technique et la conformité des systèmes existants ;
-le bon fonctionnement des installations et leur entretien régulier.
Assainissement collectif :

• Le 1er janvier 2001, l’assainissement collectif est entré dans le champ des
compétences de la Communauté Le mode de gestion le plus présent est celui de
la régie, même si certaines prestations sont sous-traitées et d’autres déléguées à
des entreprises privées.
• prestations de services sont :
• l’exploitation du réseau de collecte des eaux usées et des eaux pluviales, des
postes de refoulement et des stations d’épuration,
• la gestion clientèle, éventuellement relayée par les services de l’eau potable pour
la facturation,
• le curage des réseaux et des ouvrages annexes aux voiries de compétence
communautaire (marché public de prestations de services);
• la déshydratation des boues des stations d’épuration du territoire ;
• l’épandage et les suivis agronomiques des boues d’épuration de la commune
(marché public de prestations de services).
• Un rapport annuel sur le prix et la qualité du service assainissement est établi
chaque année afin de protéger notre environnement et notre cadre de vie.
• transmettre les rapports.
Règlement d’assainissement

Un règlement de l’assainissement mis en


place sur le territoire de l’agglomération
édicte l’ensemble des obligations de l’usager
et du particulier.
Assainissement individuel :

• Les techniciens du Service Publique d’Assainissement Non Collectif


sont chargés d’effectuer des visites chez les particuliers afin
d’étudier leur installation, d’en contrôler le fonctionnement et de
les informer sur la réglementation.
Ce travail se décompose en plusieurs missions :
• La réalisation d’un diagnostic du parc des installations
d’assainissement non collectif afin de vérifier que le dispositif
n’engendre pas de problème de salubrité et de pollution, d’évaluer
la nécessité d’une réhabilitation et de hiérarchiser le niveau de
priorité des actions à mener par rapport à plusieurs critères.
• Le contrôle périodique de bon fonctionnement consiste à s’assurer
que les installations sont correctement entretenues par leurs
propriétaires ou leurs utilisateurs en cas de location. Ce contrôle est
effectué selon une périodicité de six ans.
• Les contrôles lors de transactions immobilières, obligatoires à partir
du 1er janvier 2011, avec obligation de mise en conformité des
installations dans un délai d’un an à partir de la date de signature
de la vente.
• Le contrôle des installations neuves ou réhabilitées afin de délivrer
un certificat de conformité aux propriétaires. Une première visite
est effectuée pour valider le projet et un second contrôle à
tranchée ouverte afin de vérifier la mise en œuvre.
Ces missions de contrôle se doublent d’une mission de conseils
auprès des usagers, des professionnels, des élus.
Un rapport annuel sur le prix et la qualité du service assainissement
est établi chaque année dans lequel vous pourrez juger du travail
réalisé ainsi que de celui restant à faire afin de protéger notre
environnement et notre cadre de vie.
• transmettre les rapports .
• Eaux pluviales : ( chaque commune a une
compétence qui concerne exclusivement les
réseaux reconnus comme «communautaires», à
savoir les réseaux enterrés permettant le
raccordement des eaux pluviales des particuliers
et des voiries. Le raccordement sur le collecteur
principal est à la charge de chacun des
producteurs d’eaux pluviales : le particulier pour
sa parcelle, le concessionnaire de la voirie pour
les eaux de voirie.
Service Public d'Assainissement Non
Collectif (SPANC)
• La réglementation impose à tout usager ne
pouvant pas se raccorder à un réseau
d’assainissement collectif, la mise en place
d’un Assainissement Non Collectif (ANC).
• La loi sur l'eau du 3 janvier 1992, renforcée par la
loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30
décembre 2006, oblige les communes à vérifier
l'assainissement non collectif (toutes les
constructions qui ne sont pas raccordées au tout-
à-l'égout) en leur demandant de créer un Service
public d’assainissement non collectif (SPANC).
• L’action du SPANC s’inscrit dans la démarche de
développement durable, en concourant à
protéger la qualité des eaux souterraines qui
reçoivent les eaux usées des ménages.
Quand faire appel au SPANC ?

• Pour la création ou la réhabilitation d’un dispositif


d’assainissement non collectif
• Avant les travaux (ou avant le dépôt d’une demande de permis de
construire).
• Le propriétaire doit effectuer une demande de contrôle de
conception ayant pour objet de vérifier l’adéquation de la filière
proposée au contexte environnemental de la parcelle (partie d’un
terrain ) lot de terrains bati ou à batir, ainsi que sa conformité vis-à-
vis des prescriptions techniques applicables aux systèmes
d’assainissement non collectif (arrêté du 7 mars 2012, DTU 64-1
d'août 2013). Attention : le propriétaire doit attendre la réception
de cet avis avant de commencer ses travaux.
• Démarche à suivre : remplir dûment le formulaire de demande
d’installation complété par les documents annexes.
Par contre!!!!
• En milieu rural, compte tenu du faible accès à
l’assainissement, la défécation dans la nature
est la plus répandue. Les eaux résiduaires
d’origine artisanale et industrielle sont en
général déversées dans les caniveaux et les
cours d’eau, sans traitement préalable.
!!!!!!
• Eaux usées et excreta Dans toutes les villes du
monde, même les plus modernes, il existe, à
côté et en complément du système d'égouts,
des dispositifs d'assainissement individuel
(latrines à fosse sèche, fosses septiques ou
supposées telles, etc.) ou semi-collectifs (mini-
réseaux avec lagunage, réseaux égouts etc.).
La gestion des déchets et l’assainissement
partagent les objectifs communs suivants

• - améliorer la santé publique, le confort et le bien-être des habitants ;


-protéger l’environnement et notamment les ressources en eau ;
- améliorer la gestion urbaine.
• La mauvaise maîtrise de ces fonctions qui relèvent de la responsabilité
des municipalités (que celles-ci l’assument directement ou en délèguent
tout ou partie de l’exploitation) peut avoir des conséquences sanitaires et
économiques désastreuses, qu’elles soient directes ou indirectes.
• Or, aujourd'hui, dans la plupart des villes des pays en développement, ces
services publics ne sont pas assurés de manière satisfaisante. La situation
est d'autant plus inquiétante que les quantités d’ordures, d’eaux usées et
d’excreta ne cessent de croître avec la croissance urbaine et la mutation
des modes de production et de consommation.
Des plans de gestion cohérents et durables sont donc largement attendu
• En effet, lorsque les stations sont bloquées, les eaux usées
non traitées sont déversées directement dans la rivière. Les
conséquences sont aussi importantes pour l’assainissement
collectif (maison raccordée à un service d’assainissement)
que pour l’assainissement non collectif (maison en
assainissement individuel
• Ainsi, les eaux usées sont le plus souvent déversées dans
les rues, les caniveaux, collecteurs et les puisards surtout
en milieu rural et peri-urbain.
• Parmi les ouvrages collectifs, il existe des stations
d’épuration ;des stations de traitement de boues de
vidange et plusieurs mini stations de prétraitement et de
traitement pour la plupart non fonctionnelles.
• La politique nationale d'hygiène a été adoptée en
janvier 1996. Elle était prévue par le schéma
directeur et partie intégrante du Plan d'Action
National Environnemental (PANE). Elle s'est
assigné les objectifs suivants : améliorer les
comportements individuels et collectifs de la
communauté, augmenter le financement des
programmes d'hygiène publique, améliorer les
taux de couverture en assainissement, mettre en
place une banque de données sur l'hygiène. La
priorité est accordé à l'I.E.C surtout des femmes
et des enfants.
Hygiène (IEC)
XII- Gestion des déchets médicaux et
pharmaceutiques
1- Définition et nomenclature
2- Cadre juridique
3- Classification des déchets d’activités de
soins
4- Risques sanitaires et environnementaux
5- Filière d’élimination des déchets
d’activités de soins Perspectives
XII- Gestion des déchets médicaux et
pharmaceutiques
INTRODUCTION :
Les activités liées aux soins de santé permettent de protéger et de rétablir la
santé, et aussi de sauver des vies. Mais qu’en est-il des déchets et des
sous-produits de ces activités?
• 85% environ des déchets liés aux soins de santé sont comparables aux
ordures ménagères et ne sont pas dangereux.
• Les 15% restants sont considérés comme dangereux et peuvent être
infectieux, chimiques ou radioactifs.
• On estime que, chaque année, 16 milliards d’injections sont effectuées
dans le monde mais toutes les aiguilles et les seringues usagées ne sont
pas correctement éliminées.
• Dans certains cas, les déchets liés aux soins de santé sont incinérés,
parfois à ciel ouvert, et leur combustion peut entraîner l’émission de
dioxines, de furanes et de particules.
Introduction - définition

• Les mesures assurant une gestion des déchets liés


aux soins de santé qui soit sûre et rationnelle
pour l’environnement peuvent éviter des
répercussions indésirables pour la santé et le
milieu, par exemple des rejets involontaires de
substances chimiques ou biologiques
dangereuses, dont des micro-organismes
résistants, dans l’environnement, et ainsi
protéger la santé des patients, des personnels de
santé et du grand public.
1- Définition et nomenclature

Les établissements de soins, tout en assurant


les fonctions d’hébergement, de soins,
d’analyses, et de restauration des patients,
sont de gros producteurs de déchets d’origines
diverses. Les Déchets Médicaux et
Pharmaceutiques (DMP) générés par ces
établissements sont les types de déchets les
plus dangereux
• Les Déchets Médicaux et Pharmaceutiques
comprennent les objets pointus et tranchants, le
matériel orthopédique, le sang, les déchets
anatomiques, les produits chimiques, les produits
pharmaceutiques, les dispositifs médicaux, les
matières radioactives… Ces déchets proviennent
de générateurs multiples : hôpitaux publiques,
cliniques, centres de transfusion sanguine,
laboratoires d’analyse médicale, centres
d’hémodialyse, centres de santé, consultations
médicales, centres et laboratoires de recherche….
• La gestion et l'élimination des déchets médicaux et
pharmaceutiques ne concernent pas seulement les
générateurs que nous venons de citer, mais aussi les
collectivités locales (BMH, Division de l’environnement,…),
les autorités gouvernementales, les responsables de la
protection de la santé publique et de l’environnement,
notamment les ministères de la santé (DHSA, DELM,
DRC,…), et de l’environnement (DSPR, DRC,…). De ce fait,
cette gestion nécessite non seulement une politique
d'hygiène appropriée, des moyens humains, matériels et
financiers suffisants et une réglementation adéquate, mais
aussi une documentation capable d’assurer une
sensibilisation et une formation correctes.
Définition des déchets médicaux et pharmaceutiques
• 2.1. Différentes nomenclatures des déchets
En fonction des activités humaines réalisées, on
distingue différentes nomenclatures des déchets :
Déchets ménagers; Déchets assimilés aux déchets
ménagers; Déchets industriels; Déchets médicaux et
pharmaceutiques; Déchets dangereux; Déchets inertes;
Déchets agricoles Déchets ultimes; Déchets
biodégradables.
Parmi ces déchets, trois catégories sont principalement
produites par les établissements de soins : les déchets
ménagers, les déchets assimilés aux déchets ménagers et
les déchets médicaux et pharmaceutiques.
• 2.2. Déchets ménagers et assimilés
La Loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets
et à leur élimination définit les déchets assimilés
aux déchets ménagers comme étant : « tout
déchet provenant des activités économiques,
commerciales ou artisanales et qui par leur
nature, leur composition et leurs caractéristiques,
sont similaires aux déchets ménagers ». Il s’agit
donc des déchets non dangereux, sans nuisance
et sans risque sur l'environnement.
• Dans le cas des établissements de soins, les déchets
ménagers et assimilés sont constitués par :
Les déchets de l’activité hôtelière et de préparation
alimentaire, des emballages de conditionnement
(papier, carton, etc.), des déchets administratifs, de
jardinage, des travaux, des services généraux, etc.
Les déchets non dangereux qui proviennent de
l’activité de soins et qui ne présentent pas de risques
différents de ceux présentés par les déchets ménagers
(matériel orthopédique non souillé, emballages vides
de médicaments, flacons de sérum non contaminés,
langes et similaires non tâchés de sang, etc.).
2.3. Déchets médicaux et pharmaceutiques
Il s’agit de tout déchet issu des activités de
diagnostic, de suivi et de traitement préventif,
palliatif ou curatif dans les domaines de la
médecine humaine ou vétérinaire et de tous les
déchets résultant des activités des hôpitaux
publics, des cliniques, des établissements de la
recherche scientifique, des laboratoires
d'analyses opérant dans ces domaines et de tous
établissements similaires .
• Cette nomination : « Déchets médicaux et
pharmaceutiques » est celle adoptée
récemment par les textes de la législation
marocaine ; d’autres nomenclatures des DMP
peuvent également être utilisée
Déchets d’activités de soins ;
Déchets hospitaliers;
Déchets médicaux;
Déchets sanitaires.
Types de déchets
• Les déchets et les sous-produits sont très divers, comme le montre la liste
ci-dessous:
• Déchets infectieux: déchets contaminés par du sang et d’autres liquides
corporels (p. ex. venant d’échantillons prélevés dans un but diagnostique
puis éliminés), cultures et stocks d’agents infectieux utilisés en laboratoire
(p. ex. déchets d’autopsies et animaux de laboratoire infectés) ou déchets
de patients hospitalisés placés en isolement et matériels (p. ex.
écouvillons, bandages et dispositifs médicaux jetables).
• Déchets anatomiques: tissus et organes du corps humain ou liquides
corporels et carcasses d’animaux contaminées.
• Objets pointus et tranchants: seringues, aiguilles, scalpels et lames de
rasoir jetables, etc.
• Produits chimiques : par exemple, solvants utilisés pour des préparations
de laboratoire, désinfectants et métaux lourds présents dans des
dispositifs médicaux (mercure dans des thermomètres cassés) et piles.
• Produits pharmaceutiques: médicaments, vaccins et
sérums périmés, inutilisés et contaminés.
• Déchets génotoxiques : très dangereux, cancérogènes,
mutagènes ou tératogènes,1 par exemple les
médicaments cytotoxiques utilisés dans le traitement
du cancer, et leurs métabolites.
• Déchets radioactifs: par exemple, produits contaminés
par des radionucléides, y compris matériel de
diagnostic radioactif ou matériel de radiothérapie.
• Autres déchets qui ne présentent aucun danger
biologique, chimique, radioactif ou physique
particulier.
Schéma récapitulatif de la
classification des DMP selon le Décret
n° 2-09-139
2- Cadre juridique
• le Maroc est doté d’une véritable politique en
matière de traitement des déchets médicaux
et pharmaceutiques (DMP),
Le cadre juridique relatif à la gestion
des déchets
L’arsenal juridique relatif à la gestion des déchets solides s’est
renforcé en 2006 par l’adoption de la loi n° 28-00 relative à la
gestion des déchets et à leur élimination.
Cette loi arrête les règles et les principes fondamentaux qui se
rapportent à la gestion des déchets et à leur élimination. Les
apports les plus importants de ce texte se déclinent comme suit :
- Il définit les règles d’organisation des décharges existantes et
appelle à leur remplacement par des décharges contrôlées en
classant ces dernières en trois catégories distinctes en fonction des
types de déchets qu’elles sont autorisées à recevoir ;
- Il incite à la planification de la gestion des déchets en
prévoyant l’établissement de plans directeurs adaptés au niveau
territorial et au plan des catégories de déchets.
• - Il confirme la responsabilité de la commune en matière de gestion des
déchets ménagers et assimilés ;
- Il instaure le principe d’une redevance d’enlèvement et d’élimination
des déchets ménagers et assimilés. Le conseil communal concerné fixe le
taux de cette redevance dans les formes et conditions prévues par la loi ;
- Il prévoit la possibilité de commercialisation et de réutilisation par
les communes des produits des déchets valorisés ;
- Il met en place un système de responsabilisation des générateurs
des déchets (principe du pollueur - payeur) ;
- Il fixe par voie réglementaire les délais de mise en place des
installations de tri, de traitement, d’élimination ou de valorisation des
déchets ;
- Il fixe par voie réglementaire les prescriptions techniques
concernant le tri, l’emballage, la collecte, le transport, le stockage, le
traitement et l’élimination des déchets ainsi que leur classification.
• Pour la mise en œuvre de cette loi, un ensemble de décrets d’application
ont été adoptés. Il s’agit en l’occurrence du :Décret n° 2-09-253 du 18
juillet 2008 portant classification des déchets et fixant la liste des déchets
dangereux.
• Décret n° 2-07-139 du 21 mai 2009 relatif à la gestion des déchets
médicaux et pharmaceutiques.
• Décret n° 2-09-284 du 8 décembre 2009 fixant les procédures
administratives et les prescriptions techniques relatives aux décharges
contrôlées.
• Décret n° 2-09-538 du 22 mars 2010 fixant les modalités d’élaboration du
plan directeur national de gestion des déchets dangereux.
• Décret n° 2-09-285 du 6 juillet 2010 fixant les modalités d’élaboration du
plan directeur préfectoral ou provincial de gestion des déchets ménagers
et assimilés et la procédure d’organisation de l’enquête publique afférente
à ce plan.
• Textes juridiques en relation avec les DMP
• · Loi n° 28-00 du 22 novembre 2006 relative à la gestion des déchets et à
leur élimination
• · Décret n°2-07-253 du 18 juillet 2008 portant classification des déchets
et fixant la liste des déchets dangereux
• · Décret n° 2-09-139 du 21 mai 2009 relatif à la gestion des déchets
médicaux et pharmaceutiques
• · Loi n° 30-05 du 02 juin 2011 relative au transport par route de
marchandises dangereuses
• · Décret n° 2-14-85 du 20 janvier 2015 relatif à la gestion des déchets
dangereux
• Textes juridiques en relation avec les déchets
et l’Environnement

• · Textes généraux
• · Déchets
• · Eau
• · Air
• · Plastiques
3- Classification des déchets d’activités de soins
Définition des DAS : Les déchets issus des activités de
diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif
ou palliatif dans les domaines de la médecine humaine
et vétérinaire
Art. R. 1335-1 du code de la santé publique
5 catégories de DAS
: Déchets assimilables aux déchets ménagers (DADM)
Déchets à risques chimiques et/ou toxiques (DRCT)
Déchets radioactifs Déchets à risques infectieux
(DASRI) Pièces anatomiques d ’origine humaine (PAOH)
L
CLASSIFICATION DES DMP ET LEUR EMBALAGE
• Les déchets d’activités de soins sont “les déchets issus des
activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif,
curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine
humaine ou vétérinaire”.
• La responsabilité de leur élimination incombe à
l’établissement producteur, à la personne morale pour le
compte de laquelle un professionnel de santé exerce
l’activité productrice de déchets. Dans tous les autres cas,
elle incombe à la personne physique qui exerce l’activité
productrice de déchets dans le cadre de son activité
professionnelle.
4- Risques sanitaires et
environnementaux
Risques sanitaires et
environnementaux
• L’ensemble des risques des déchets médicaux
et pharmaceutiques sont: risques infectieux,
mécaniques, radioactifs, chimiques et
toxiques. Il en est de même des maladies
graves d’origine virale ou bactérienne causées
par les déchets médicaux et pharmaceutiques:
SIDA, hépatites B et C, Gastro-entérites,
infections respiratoires, infections sanguines,
infections générales.
• ces déchets ont un effet désastreux sur
l’environnement par pollution du sol, de l’eau et de
l’air, évoque la gestion intra-hospitalière des déchets
médicaux et pharmaceutiques, basée sur des modalités
de tri, de conditionnement, de collecte et
d’entreposage.
Il traite également de la collecte et le transport des
déchets médicaux et pharmaceutiques en maîtrisant
toutes les opérations se rapportant à l’emballage, au
chargement, au transport et au déchargement de la
marchandise dangereuse, ainsi que les techniques les
plus adéquates pour le traitement des déchets
hospitaliers.
5- Filière d’élimination des déchets
d’activités de soins Perspectives
la filière de gestion et d’élimination comprend 3étapes :
Etape de gestion intra-hospitalière
1) Tri
2) Conditionnement
3) Ramassage
4) Stockage
Etape du transport extra hospitalier
5) Collecte
6) Transport jusqu'aux unités de traitement
Etape de traitement et d'éliminations
7) Traitement
8) Elimination finale
conclusion
Le domaine « santé et environnement » est au
cœur d’enjeux intersectoriels nationaux et
internationaux.
Le plan national d’action en santé
environnement (PNSE) en est un exemple.
Pourquoi une refonte de la
réglementation ?
Des limitations de l’Harmonisation aux
::Exigences essentielles
• la protection de la santé publique,
• La protection et défense du consommateur
• La loyauté des transactions commerciales
• La protection de l’environnement
MERCI DE VOTRE ATTENTION
« Aucune mesure ne serait plus efficace pour
combattre la maladie et pour sauver des vies
dans le monde en voie de développement,
qu'apporter une eau sûre et une hygiène
adaptée à tous»

Kofi Annan, Secrétaire Général de l'ONU


Année internationale de l’eau douce 2003
MERCI DE VOTRE ATTENTION
« Pour approfondir la médecine; il faut
considérer d’abord les saisons, connaitre la
qualité des eaux, des vents, étudier les divers
états du sol , et le genre de vie des habitants »
Hippocrate Traité :« Des airs, des eaux et des
lieux », vers 420 av. J.-C.
MERCI DE VOTRE ATTENTION
Différents facteurs environnementaux
Comment l'eau est-elle contaminée ?

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