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• Santé, n’est pas un état abstrait mais une ressource qui permet de mener
une vie productive sur le plan individuel, social et économique
• Ainsi, la volonté d’élargir le sens donné aux notions de santé et de maladie
est confirmée en 1978 lors de la conférence d’Alma-Ata. À cette occasion,
le caractère nécessairement intersectoriel des politiques de santé est mis
en avant, ces dernières devant inclure tous les acteurs susceptibles
d’influencer l’état de santé d’une population et non uniquement les
spécialistes du domaine médical. La déclaration qui est adoptée va même
au-delà en insistant sur le droit des individus à participer à l’élaboration et
à la mise en œuvre des politiques de santé (OMS, 1978), une évocation du
caractère transdisciplinaire de la santé dans la mesure où celle-ci vise
notamment l’intégration contextuelle des savoirs locaux (Klein, 2004).
• La santé est difficile à définir. Chacun y associe
des représentations différentes. Selon l’OMS « La
santé est un état de complet bien-être physique,
mental et social, et ne consiste pas seulement en
une absence de maladie ou d’infirmité. La santé
est une sensation agréable procurée par la
satisfaction de besoins physiques et l’absence
de tensions psychologiques ». Cette définition
décrit un état idéal auquel chaque humain aspire.
C’est aussi une tâche à laquelle nous pouvons
tous contribuer.
En resumé
• « la santé est un état de complet bien-être
physique, mental et social, et ne consiste pas
seulement en une absence de maladie et
d’infirmité » Organisation mondiale de la
santé, 1946
La santé englobe : des composantes
physiques, psychologiques et sociales.
• santé publique,
Approche collective et administrative des
problèmes de santé d’une population sous ses
aspects politiques, économiques, réglementaires,
institutionnels. Elle est définie et mise en œuvre
par les administrations compétentes au service
d’une population au travers de politique de santé.
=La priorité de la santé publique est la protection
de la santé de la collectivité
• comme c’est un concept social et politique qui
s’appuie sur différentes disciplines. Elle vise à:
–prolonger la vie
–donner une meilleure santé à des
populations entières
–en s’appuyant sur la prévention la
promotion de la santé
• promotion de la santé, n’est pas considérée comme
une condition abstraite mais comme la possibilité d’un
individu à atteindre son potentiel et à répondre
positivement aux défis de sa vie quotidienne. Dans
cette optique, la santé est un atout ou une ressource
utile à la vie quotidienne, plutôt qu’un standard ou un
objectif à atteindre.
• Cela implique que la capacité du secteur de la santé à
gérer la santé et le bien-être des populations est
limitée et qu’une collaboration étroite avec d’autres
secteurs est primordiale.
• La promotion de la santé « consiste à donner
aux personnes, aux communautés et aux
sociétés les moyens de prendre en main leur
santé et leur qualité de vie. »
• La promotion de la santé permet aux gens
d’améliorer la maîtrise de leur propre santé.
Elle couvre une vaste gamme d’interventions
sociales et environnementales conçues pour
favoriser et protéger la santé et la qualité de
vie au niveau individuel en luttant contre les
principales causes de la mauvaise santé,
notamment par la prévention, et en ne
s’intéressant pas seulement au traitement et à
la guérison.
• «La promotion de la santé a pour but de donner aux individus
davantage de maîtrise de leur propre santé et davantage de
moyens de l’améliorer. Pour parvenir à un état de complet bien-
être physique, mental et social, l’individu ou le groupe doit
pouvoir identifier et réaliser ses ambitions, satisfaire ses besoins
et évoluer avec son milieu ou s’y adapter. La santé est donc perçue
comme une ressource de la vie quotidienne, et non comme le but
de la vie; c’est un concept positif mettant l’accent sur les
ressources sociales et personnelles, et sur les capacités physiques.
La promotion de la santé ne relève donc pas seulement du secteur
de la santé : elle ne se borne pas seulement à préconiser
l’adoption de modes de vie qui favorisent la bonne santé, son
ambition est le bien-être complet de l’individu» (Charte d’Ottawa,
1986)..
• La promotion de la santé comporte 3 éléments essentiels:
1. Une bonne gouvernance
La promotion de la santé exige des responsables politiques de l’ensemble des
services ministériels de faire de la santé un axe central de la politique
gouvernementale. Cela signifie qu’ils doivent prendre en compte les implications
sanitaires dans toutes les décisions qu’ils prennent et donner la priorité aux
politiques qui évitent que les gens tombent malades et qui les protègent des
traumatismes.
Ces politiques doivent s’appuyer sur des réglementations harmonisant les
mesures d’incitation sécuritaires avec les objectifs de la santé publique, par
exemple en alignant les politiques fiscales concernant les produits nocifs et
mauvais pour la santé, comme l’alcool, le tabac ou les denrées alimentaires riches
en sel, en sucre et en lipides, sur les mesures stimulant le commerce dans d’autres
domaines.
La législation doit également favoriser un urbanisme sain ou environnement sain,
exemple:
la création de villes adaptées aux piétons,
la réduction de la pollution de l’air et de l’eau .
• 2. Des connaissances
• Les gens doivent acquérir les connaissances, les compétences et
bénéficier des informations pour faire les bons choix en matière de santé,
par exemple au niveau de la nourriture qu’ils consomment et des services
de soins dont ils ont besoin. Ils doivent avoir la possibilité de faire ces
choix. Et on doit leur garantir un environnement dans lequel ils peuvent
réclamer de nouvelles mesures politiques pour améliorer encore leur
santé.
• 3. Des villes ou environnements saines
• Les villes ont un rôle crucial à jouer dans la promotion de la santé. Une
direction puissante et un engagement fort au niveau municipal sont
essentiels pour un urbanisme sain et la mise en place de mesures de
prévention dans les communautés et les établissements de soins de santé
primaires. C’est à partir de villes saines que les pays, et au bout du compte
le monde entier, évolueront vers une meilleure santé.
• environnement, « L’environnement, c’est le milieu dans
lequel nous vivons, qu’il soit naturel, semi-naturel ou bâti.
On peut le définir par ses éléments (l’air, les sols, l’eau), ses
compartiments (les écosystèmes, les paysages, les villes, les
villages, l’intérieur de nos maisons, de nos écoles, de nos
lieux de travail, de nos moyens de transport…), ses
habitants (la flore et la faune), son climat (la température,
l’humidité, le vent…).
• On peut aussi inclure dans le terme environnement des
paramètres liés à la dégradation du milieu (la pollution de
l’air, des sols ou de l’eau, le bruit, les odeurs…) et
aux activités humaines (la pollution domestique, la
production des déchets, la violence dans les quartiers
urbains…
• Environnement :"les conditions dans
lesquelles toute personne ou organisme vit ou
se développe; l’ensemble des influences qui
modifient et déterminent le développement
de la vie et du caractère".
Environnement « environment is everything that
isn’t me » Albert Einstein
• Environnement naturel : ressources, faune,
flore, phénomènes naturels
• Environnement physique : eau, air, alimentation,
etc
• Environnement global : social, économique,
culturel
L’environnement englobe : des composantes
physiques, psychologiques et sociales.
• Aujourd’hui, on sait qu’un lien étroit existe
entre l’état de l’environnement et l’état de la
santé humaine. Pour désigner ce lien, on parle
de « santé environnementale ».
• santé environnementale et développement
durable
Or, ces deux concepts, s’ils partagent
certaines caractéristiques, n’en demeurent pas
moins irréductibles l’un à l’autre.
• En 1992, la Commission de l’OMS sur la santé et
l’environnement a déclaré que: "La santé humaine dépend
essentiellement de la capacité de la société à gérer
l’interaction entre les activités humaines et leur
environnement physique et biologique de manière à
sauvegarder et favoriser la santé sans compromettre
l’intégrité des systèmes naturels sur lesquels repose
l’environnement physique et biologique. Cela nécessite le
maintien d’un climat stable et la disponibilité durable des
ressources environnementales (sol, eau potable, air pur) et
aussi le bon fonctionnement des systèmes naturels qui
reçoivent les déchets produits par les sociétés humaines."
(Organisation Mondiale de la Santé, 1992)
• Santé environnementale :un concept
justement tiraillé entre, d’une part, sa
proximité avec celui de développement
durable et, d’autre part, une singularité
promouvant un rapport particulier de
l’homme à son environnement ;c’est
l’ interactions entre l’homme et son
environnement, insistant notamment sur la
difficulté à prendre en compte les pathologies
d’origine environnementale :
•
En 1987, les Nations-Unies utilisent pour la première fois le terme de
« développement durable » dans un rapport officiel, le Rapport
Brundtland. Ce dernier reste célèbre pour la définition qu’il donne du
développement durable :
« Le développement durable est un mode de développement qui répond
aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations
futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette
notion :
- le concept de "besoins", et plus particulièrement des besoins
essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande
priorité
- l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre
organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre
aux besoins actuels et à venir. » (Commission mondiale sur
l'environnement et le développement, 1987)
• De manière générale, l’importance accrue
accordée aux enjeux du développement
durable et de la santé environnementale est
fortement liée, dans les pays occidentaux, au
passage d’une société basée sur des principes
relatifs au bien-être matériel et à la sécurité
physique à une société visant à promouvoir
davantage la qualité de vie (Inglehart, 1977).
• la santé devient une sous-catégorie de la
dimension sociale du développement
durable c’est donc à partir de la fin des années
1980 que la santé environnementale commence
à être davantage considérée comme une
composante du développement durable, c’ est
d’ailleurs « [Les ministres de l’environnement et
de la santé des États membres de la Région
européenne de l’OMS sont] conscients de ce que
le maintien et l’amélioration de la santé et du
bien-être exigent un développement systématique
et durable. »
• Lawrence (2001) a défini la santé comme : « une condition
ou un état de l’être humain qui résulte de ses interactions
avec son environnement biologique, chimique, physique et
social. » Toutes les composantes d’un environnement
résidentiel devraient être compatibles avec les besoins
fondamentaux de l’être humain et avec une activité
fonctionnelle intégrale y compris la reproduction
biologique à long terme. La santé est le résultat des effets
pathologiques directs des produits chimiques, de certains
agents biologiques et de radiations ainsi que de l’influence
des dimensions physiques, psychologiques et sociales de la
vie quotidienne à l’instar du logement, du transport et
d’autres caractéristiques des zones métropolitaines. .
• Ainsi nous considérons la santé de l’être
humain comme un état résultant de
l’interrelation de l’ensemble de ses
environnements, notamment biologique,
chimique, physique ou socio-économique
(Lawrence, 2004 : 490).
Déterminants environnementaux de
la santé
les déterminants environnementaux de la santé sont :
« Facteurs définissables qui influencent l’état de santé, ou qui y sont
associés. La santé publique se rapporte essentiellement aux
interventions et aux activités de plaidoyer qui visent l’ensemble des
déterminants de la santé modifiables, non seulement ceux liés aux
actions sur les individus, tels les comportements en matière de
santé et le mode de vie, mais également les facteurs tels que le
revenu et le statut social, l’instruction, l’emploi et les conditions de
travail, l’accès aux services de santé appropriés et l’environnement
physique. Les déterminants de la santé interagissent entre eux et
engendrent des conditions de vie qui influent sur la santé. »
(Agence de la santé publique du Canada, 2007)
.
Principaux déterminants de la santé
:environnementaux- Environnement physique
• Les facteurs environnementaux ou facteurs
écologiques sont des facteurs, abiotique ou
biotique, qui influencent les organismes
vivants. Les facteurs environnementaux
déterminent tous les changements qui
modifient la vie, à la fois végétale et animale,
et donc l'équilibre de l'environnement naturel,
des biomes et des écosystèmes.
• En théorie, l’équation est simple. Plus une
personne possède des « déterminants »
positifs, meilleures sont ses chances d’être en
santé.
• Malheureusement, encore aujourd’hui, il
existe des iniquités entre les personnes. Les
acteurs et actrices en promotion de la santé
travaillent à diminuer cet écart.
L’environnement physique: un déterminant
incontournable pour un milieu de vie
sécuritaire :salubre : hygiénique ………
Environnement extérieur
Qualité de l'air, de l'eau et du sol
La qualité de l’environnement physique (qualité de l’eau
potable, des eaux de baignade, de l’air et des sols, qualité
et sécurité des produits de consommation) a un lien étroit
avec la santé des populations. On associe, par exemple,
l’exposition aux rayons ultraviolets au cancer de la peau. De
même, les liens entre la présence de pollen et la rhinite
allergique sont connus. les changements climatiques qui
affectent déjà la planète risquent d’amplifier les problèmes
de santé. Les répercussions des conditions climatiques sur
la santé sont en recrudescences.
Environnement intérieur ou BATI
Logement
Un logement insalubre, comportant de la moisissure, ou surpeuplé
présente un risque pour la santé des personnes.
Aménagement du territoire
L’aménagement du territoire renvoie à la manière dont les
infrastructures (routes, parcs, transport en commun, services de
proximité, etc.) d’une communauté sont organisées. Cet
aménagement influence, entre autres, l’accès de la population à des
services (ex. : services de santé, alimentation), à des
environnements (ex. : parcs) ou des activités (ex. : activités sociales
ou sportives) favorables à la santé.
Entreprises ; Crèches, Ecoles;…………….
III -Impacts sanitaires des risques
environnementaux
- Impacts sanitaires des risques
environnementaux
• La pollution atmosphérique et la pollution de l'air à l'intérieur des
habitations, la contamination de l'eau, l'absence de système
d'assainissement, les substances toxiques, les vecteurs de maladie,
le rayonnement ultraviolet et la dégradation des écosystèmes sont
autant de facteurs de risque environnementaux pour les enfants et,
la plupart du temps, pour leurs mères.
• Dans les pays en développement notamment, la pollution et les
dangers liés à l'environnement sont responsables de maladies
respiratoires aiguës, de maladies diarrhéiques, de traumatismes
physiques, d'intoxications, de maladies transmises par les insectes
et d'infections périnatales qui en font des causes importantes de
mortalité, de morbidité et d'incapacité chez l'enfant.
• Les décès et les pathologies infanto-juvéniles sont également
associés à un développement mal maîtrisé et à la dégradation de
l'environnement urbain ou rural.
on pourrait éviter pratiquement le quart de la charge
mondiale de morbidité
• en évaluant et en gérant les risques (tels que la pollution
atmosphérique et la pollution de l’air intérieur, les
substances chimiques, l’eau présentant des risques
sanitaires, le manque d’assainissement, les rayonnements
ionisants et non ionisants, pour n’en citer que quelques-
uns) et en élaborant des normes et des recommandations
fondées sur des données factuelles concernant les
principaux dangers environnementaux pour la santé;
• en élaborant des recommandations, et des outils et en
mettant en place des initiatives pour faciliter l’élaboration
de politiques de santé et leur mise en œuvre dans les
secteurs prioritaires.
• En se concentrant sur la réduction des
facteurs de risque environnementaux, Par
exemple: la promotion du stockage de l’eau
domestique dans de bonnes conditions, de
meilleures mesures d’hygiène, l’amélioration
de la gestion des substances toxiques à la
maison et sur le lieu de travail.
• D’où une promotion de politiques et
d’interventions préventives efficaces sur la
base d’une meilleure connaissance
scientifique des déterminants
environnementaux de la santé humaine
S’avère nécessaire.
Quelle est l’importance de l’impact de
l’environnement sur la santé?
En santé publique, l’environnement et la santé
sont considérés comme intrinsèquement liés
parce que la source de nos maux se trouve dans
notre environnement
On estime que 24% de la charge mondiale de
morbidité et 23% des décès peuvent être
attribués à des facteurs environnementaux.
En théorie, l’équation est simple. Plus une
personne possède des « déterminants » positifs,
meilleures sont ses chances d’être en bonne
santé.
• Malheureusement, encore aujourd’hui, il
existe des iniquités entre les personnes. Les
acteurs et actrices en promotion de la santé
travaillent à diminuer cet écart afin d’évoluer
dans un écosystème stable, à la stabilité de
l’accessibilité des ressources .
Comment l’environnement a –t-il un
impact sur notre santé
IV- Charge de mortalité et de morbidité liée à
l’environnement
Charge de mortalité et de morbidité
Morbidité / charge de morbidité
• La morbidité mesure la fréquence de la maladie (mais aussi
par extension;: de la déficience, de l'incapacité, du handicap
ou de la dépendance) dans une population donnée. Les
indicateurs de morbidité, taux d'incidence, de prévalence, en
sont des outils de base.
• On peut distinguer :
- la morbidité diagnostiquée, enregistrée, codée au cours
du parcours de soins ;
- la morbidité ressentie, auto-déclarée par l'individu selon
sa perception de son état de santé, évaluée par des enquêtes
de santé ;
- la morbidité objective correspondant à l'état de santé réel
d'un échantillon de population mesuré par des examens
systématiques de dépistage.
• La charge de morbidité est un indicateur de santé
développé par la Banque mondiale, l'OMS et
l'université de Harvard. Il quantifie la perte de
vies ou d'activité humaines pour cause de décès
précoce, de maladie et d'incapacité. La charge de
morbidité est exprimée en "années de vie
ajustées sur l'incapacité" (Disability-adjusted life
years / DALYs) mesurant la charge globale d'une
maladie (ou de toutes les maladies) en
rapprochant les années de vie potentielle
perdues et les années de vie productive perdues
selon les cas.
Charge de mortalité et de morbidité
liée à l’environnement
• L’OMS (2009) propose une mesure des problèmes de santé
environnementale affectant la population d’un pays, la
« charge de morbidité environnementale » ("environmental
burden of disease"). Cette charge est calculée en Années de
Vie Corrigées du facteur d’Invalidité (AVCIs),
• soit la combinaison des années de vie perdues en raison
d’un décès prématuré et des années vécues en mauvaise
santé ou avec une invalidité.
• Le nombre d’AVCIs imputable aux maladies
environnementales s’échelonne alors entre 13 AVCIs/1 000
hab. en Islande et 289 AVCIs/1 000 hab. au Niger.
• CME: la charge de morbidité imputable à
l’environnement ou à la fraction attribuable à
l’environnement.
• Exp: Les maladies et décès potentiellement
évitables résultant de l’exposition aux
contaminants environnementaux
• Exp: La pollution atmosphérique et les problèmes
de salubrité de l’eau, d’assainissement et
d’hygiène seraient, toujours selon l’OMS,
responsables d’environ 7 % du nombre total de
décès évitables.
Comparaison des ordres de grandeur de la principale charge de
morbidité imputable aux facteurs de risque environnementaux dans
les régions développées et en développement
.Activités analytiques :
L'eau salée est une eau qui contient une certaine quantité de
sels. Cela signifie que sa conductivité est plus haute et elle a
un goût beaucoup plus salée quand on la boit. L'eau salée
n'est pas considérée comme une eau potable, ceci car le sel
draine l'eau hors du corps humains. Quand les hommes
boivent de l'eau salée ils risquent la déshydratation. L'eau
salée est présente partout à la surface de la terre, dans les
océans, dans les fleuves et dans des étangs d'eau de mer.
Environ 71% de la surface de la terre sont recouverts d'eau
salée.
• L'eau douce est une eau dont la concentration en sel dissous est
inférieure à 1%. Il y a deux sortes de réservoirs d'eau douce: des
réservoirs dans lesquels:
- l'eau ne se déplace pas : les lacs, les étangs et les marais et des
réservoirs dans lesquelles
- l'eau douce se déplace les rivières et les fleuves.
Ces réservoirs ne couvrent qu'une petite partie de la surface de la
terre.
A peine 1% de l'eau disponible sur terre est de l'eau douce, alors
que 41% des espèces connues de poissons vivent dans cette eau.
Les zones d'eau douce sont habituellement proches des terres;
donc elles sont souvent menacées par un ajout permanent de
matière organique, de nutriments inorganiques et de polluants.
Comment la qualité de l'eau est-elle évaluée?
Pour déterminer la qualité de l'eau des agences certifiées
prélèvent des échantillons, c'est à dire de petites quantités
d'eau qui peuvent être analysées en laboratoire. Les
laboratoires testent différents facteurs sur ces échantillons,
et vérifie s'ils répondent aux normes de qualité de l'eau.
Un de ces facteurs est le nombre de colonies de la bactérie
coliforme, c'est un indicateur de qualité pour l'eau potable
et l'eau de baignade. Un autre facteur est la concentration
de certains polluants et d'autres substances telles que les
agents d'eutrophication.
• La croissance démographique, l'urbanisation et la
production industrielle (le rythme du développement
rapide) affectent la qualité de l'eau
La qualité de l'eau se détériore lorsque les
infrastructures existantes de traitement des eaux
municipales et industrielles et/ou d'assainissement
sont surchargées, qu'il n'existe pas d'infrastructures
appropriées ou que celles qui existent sont archaïques
et que les déchets et les eaux usées sont déversés
directement dans l'environnement d'où ils passent
dans les eaux de surface ou souterraines.
Différentes causes sont à l'origine de l'altération
de la qualité de l'eau :
• charge organique (par exemple eaux usées),
• organismes pathogènes, notamment présence de virus dans les flux
de déchets provenant des êtres humains et des animaux domestiques,
ruissellement dans le domaine de l'agriculture et déchets humains chargés
de nutriments (par exemple nitrates et phosphates) qui provoquent
l'eutrophisation et la désoxygénation des voies fluviales,
• salinisation due à l'irrigation et aux dérivations de l'eau, métaux lourds,
pollution par les hydrocarbures, les produits chimiques de synthèse et les
polluants persistants (par exemple matières plastiques et pesticides),
• résidus de produits pharmaceutiques, hormones mimétiques et leurs
sous-produits,
• pollution radioactive et même pollution thermique provenant de la
libération des eaux de refroidissement d'installations industrielles et de
réservoirs.
• Conséquence =La dégradation de la qualité de
l'eau peut avoir pour résultat la détérioration du
fonctionnement des écosystèmes et conduire à
des changements brusques et non linéaires.
• Ainsi, une charge excessive de nutriments dans
les eaux douces et les écosystèmes côtiers peut
provoquer des changements brusques et
considérables, conduisant éventuellement à des
floraisons d'algues et à un appauvrissement en
oxygène qui rend pratiquement impossible la vie
animale.
• Les changements climatiques et la qualité de l'eau
Les changements climatiques et en particulier la hausse des
températures et les changements des schémas
hydrologiques tels que sécheresses et inondations auront
une incidence sur la qualité de l'eau et exacerberont sa
pollution provenant de sédiments, de nutriments, de
carbone organique dissous, d'agents pathogènes, de
pesticides et de sel, de même que de la pollution
thermique. En outre, l'élévation du niveau de la mer devrait
provoquer une extension des zones de salinité des eaux
souterraines et des estuaires et, partant, avoir une
incidence sur la disponibilité d'eau douce pour les êtres
humains et les écosystèmes dans les zones côtières.
• Vers une protection accrue de notre capital
eau… L’eau est indispensable à la vie... on
pourrait ajouter que pour être vitale, elle doit
surtout être potable. Quand il s’agit d’un bien
aussi universel que l’eau, il ne faut pas hésiter
à prendre toutes les précautions.
• Rôle des experts : des communes productrice
et distributrice.
Les types de contrôles et leur fréquence
L’eau destinée à la consommation humaine subit un grand nombre
de contrôles. Il s’agit avant tout d’éviter les problèmes de santé et
d’hygiène en garantissant à chacun l’accès à une eau potable,
propre et de qualité. Il existe deux sortes de contrôles :
• les contrôles de routine
• les contrôles complets Les paramètres observés grâce à ces
contrôles couvent trois catégories :
microbiologique
chimique
indicateurs
On établi annuellement la fréquence des contrôles
en fonction de la capacité du captage :
• < 100 m³ d’eau / jour
- 5 contrôles de routine
- 1 contrôle complet
• > 100 m³ d’eau / jour et 1000 m³ d’eau / jour et <
3 300 m³ d’eau / jour
- 22 contrôles de routine
- 2 contrôles complets
• 4-2- Normes marocaines relatives à la qualité de
l’eau de boisson :LES NORMES DE L'EAU
POTABLE
•
Les normes de qualité de l'eau potable sont très
rigoureuses.
C'est la garantie d'une eau de qualité.
Les normes s'appuient en général sur les travaux médicaux
établissant les doses maximales admissibles (DMA),
.
• En effet, un dépassement temporaire ne
menace en rien la santé des consommateurs,
puisque la norme est fixée par rapport à un
risque à long terme
donc
MILIEU MATERIEL
INSTALLATION
Atelier
Préparation Glace
Rayon
Sanitaires EAU EQUIPEMENTS DE
SURVEILLANCE
LOCAUX AERATION ENTRETIEN
MILIEU MATERIEL
INSTALLATION
Atelier
Préparation Glace
Rayon
Sanitaires EAU EQUIPEMENTS DE
SURVEILLANCE
LOCAUX AERATION ENTRETIEN
Materiel:
équipement
installation
2-1- Hygiène des locaux
L'hygiène du milieu est définie comme un
ensemble des mesures qui visent à prévenir
des maladies d'origine environnementale et à
créer un environnement favorable à la santé.
ü Risque : c'est le fait de s'exposer à un
danger.
ü Insalubrité : c'est ce qui a une action non
favorable sur l'organisme.
2-2- Hygiène du matériel
• Hygiène globale
• Entretien
• Matériaux imputrescibles
2-2- Hygiène du matériel
Tout ce qui entre en contact avec les aliments doit-être
• propre
• dur
• lisse
• lavable
• non absorbant
• non toxique
• Les équipements sont adaptés et uniquement destinés à
l’usage alimentaire
Chambre froide et surgélateur
Tout doit-être propre et nettoyé régulièrement selon le plan de
nettoyage
La vitesse de nettoyage
dépend des conditions
suivantes :
-la concentration du
détergent
-La température
-L’état de surface à
nettoyer
-L’action mécanique
Contrôle à la réception
•
• Au niveau local
• La répartition des missions entre les services dépend de l’habilitation de
leurs agents et de la spécificité des règles à contrôler. Une coopération est
organisée afin d’assurer une efficacité globale du système de contrôle.
• En département : au sein des directions départementales chargées de la
protection des populations (DDPP et DDCSPP)
• En région : au sein des directions régionales de l’alimentation, de
l’agriculture et de la forêt (DRAAF), des directions régionales des
entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de
l’emploi (DIRECCTE), des agences régionales de santé (ARS) et des
directions régionales du service de santé des armées (DRSSA)
• En plus des actions de la DGAL, les maires ont la mission d’assurer « la
sécurité et la salubrité publique ». En ce sens, certaines mairies disposent
d’un service communal d’hygiène et de santé (SCHS). Les inspecteurs de
salubrité de ce service interviennent dans le cadre de la santé publique.
• Ils appliquent la réglementation relative à la protection
de la population en matière d’hygiène et de santé
(hygiène alimentaire, hygiène publique, nuisibles,
assainissement des eaux…) et travaillent parfois en
collaboration avec la DDPP et/ou avec des agents de la
police municipale formés au contrôle d’hygiène
alimentaire.
• La Direction départementale des territoires et de la
mer (DDTM) procède également, sur les produits de la
mer issus de la pêche ou des exploitations de cultures
marines, à des contrôles en vue de préserver la
sécurité alimentaire.
• En complément des missions de sécurité sanitaire
des aliments, les contrôles portent également sur
la qualité et à la loyauté des transactions tout au
long de la chaîne alimentaire. Les vérifications
portent notamment sur le respect de la
règlementation relative aux signes européens de
qualité (AOP, IGP, agriculture biologique).
• IGP: indication géographique protégée
• AOP: appellation d’origine protégée
• Les agents en charge des contrôles sont habilités à exercer les
vérifications, rechercher et constater les manquements et les
infractions. Dans ce cadre, ils peuvent pénétrer dans les
établissements entre 8h et 20h et à toute heure lorsque ces lieux
sont ouverts au public ou en cours d’activité et réaliser des
prélèvements.
• Les professionnels de la restauration ont l'obligation de donner
accès à tous les bâtiments, locaux, installations ou infrastructures
qui composent leur établissement et doivent présenter les
documents, registres ou cahiers, si l'inspecteur le demande.
• Sous l’autorité des préfets (ou du ministre de la défense pour le
SSA), les agents peuvent prendre des mesures de police
administrative pour prévenir un risque pour la santé publique :
mise en conformité, retrait de produits, suspension ou arrêt
d’activité, etc.
• Le gouvernement vient de missionner les inspections
générales de leurs ministères (Solidarités et Santé,
Economie et Finances, Intérieur, Agriculture) pour
améliorer l’organisation du contrôle de la sécurité
sanitaire des aliments.
La sécurité sanitaire de notre alimentation est une
mission de service public majeure, que le
Gouvernement souhaite renforcer. Il s’agit à la fois d’un
enjeu de santé publique, mais aussi de développement
économique et de rayonnement international explique
le Gouvernement.
• La sécurité sanitaire des aliments fait intervenir de
nombreux acteurs, au premier rang desquels:
- la direction générale de la concurrence, de la
consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF),
-la direction générale de l’alimentation (DGAL),
- les services déconcentrés de l’Etat,
- les entités publiques chargées de la vigilance, de
l’évaluation, de l’élaboration des politiques publiques et de
la réglementation ainsi que de la mise en œuvre des
contrôles et de la gestion des alertes et des entreprises.
Centre d’enfouissement
technique
• Une cause principale de la pollution :
--c'est l'existence des décharges qui
contiennent des déchets en grande quantité. -
--C'est un mélange entre
les déchets organiques et l'eau, ce qui
provoque un gaz à l'effet de serre.
Ainsi, les décharges deviennent une
cause de la pollution de l'air.
2- Aspects sanitaires
Ordures ménageres :nids de maladies
Les dépôts d’ordures ménagères représentent non
seulement une pollution « esthétique » du cadre de
vie, mais ils sont surtout une source très diverse de
maladies. Paludisme, intoxications alimentaires,
fièvre typhoïde, choléra…
Le SPANC contrôle :
-la conception, l’implantation et la réalisation des systèmes neufs ;
-la conception technique et la conformité des systèmes existants ;
-le bon fonctionnement des installations et leur entretien régulier.
Assainissement collectif :
• Le 1er janvier 2001, l’assainissement collectif est entré dans le champ des
compétences de la Communauté Le mode de gestion le plus présent est celui de
la régie, même si certaines prestations sont sous-traitées et d’autres déléguées à
des entreprises privées.
• prestations de services sont :
• l’exploitation du réseau de collecte des eaux usées et des eaux pluviales, des
postes de refoulement et des stations d’épuration,
• la gestion clientèle, éventuellement relayée par les services de l’eau potable pour
la facturation,
• le curage des réseaux et des ouvrages annexes aux voiries de compétence
communautaire (marché public de prestations de services);
• la déshydratation des boues des stations d’épuration du territoire ;
• l’épandage et les suivis agronomiques des boues d’épuration de la commune
(marché public de prestations de services).
• Un rapport annuel sur le prix et la qualité du service assainissement est établi
chaque année afin de protéger notre environnement et notre cadre de vie.
• transmettre les rapports.
Règlement d’assainissement
• · Textes généraux
• · Déchets
• · Eau
• · Air
• · Plastiques
3- Classification des déchets d’activités de soins
Définition des DAS : Les déchets issus des activités de
diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif
ou palliatif dans les domaines de la médecine humaine
et vétérinaire
Art. R. 1335-1 du code de la santé publique
5 catégories de DAS
: Déchets assimilables aux déchets ménagers (DADM)
Déchets à risques chimiques et/ou toxiques (DRCT)
Déchets radioactifs Déchets à risques infectieux
(DASRI) Pièces anatomiques d ’origine humaine (PAOH)
L
CLASSIFICATION DES DMP ET LEUR EMBALAGE
• Les déchets d’activités de soins sont “les déchets issus des
activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif,
curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine
humaine ou vétérinaire”.
• La responsabilité de leur élimination incombe à
l’établissement producteur, à la personne morale pour le
compte de laquelle un professionnel de santé exerce
l’activité productrice de déchets. Dans tous les autres cas,
elle incombe à la personne physique qui exerce l’activité
productrice de déchets dans le cadre de son activité
professionnelle.
4- Risques sanitaires et
environnementaux
Risques sanitaires et
environnementaux
• L’ensemble des risques des déchets médicaux
et pharmaceutiques sont: risques infectieux,
mécaniques, radioactifs, chimiques et
toxiques. Il en est de même des maladies
graves d’origine virale ou bactérienne causées
par les déchets médicaux et pharmaceutiques:
SIDA, hépatites B et C, Gastro-entérites,
infections respiratoires, infections sanguines,
infections générales.
• ces déchets ont un effet désastreux sur
l’environnement par pollution du sol, de l’eau et de
l’air, évoque la gestion intra-hospitalière des déchets
médicaux et pharmaceutiques, basée sur des modalités
de tri, de conditionnement, de collecte et
d’entreposage.
Il traite également de la collecte et le transport des
déchets médicaux et pharmaceutiques en maîtrisant
toutes les opérations se rapportant à l’emballage, au
chargement, au transport et au déchargement de la
marchandise dangereuse, ainsi que les techniques les
plus adéquates pour le traitement des déchets
hospitaliers.
5- Filière d’élimination des déchets
d’activités de soins Perspectives
la filière de gestion et d’élimination comprend 3étapes :
Etape de gestion intra-hospitalière
1) Tri
2) Conditionnement
3) Ramassage
4) Stockage
Etape du transport extra hospitalier
5) Collecte
6) Transport jusqu'aux unités de traitement
Etape de traitement et d'éliminations
7) Traitement
8) Elimination finale
conclusion
Le domaine « santé et environnement » est au
cœur d’enjeux intersectoriels nationaux et
internationaux.
Le plan national d’action en santé
environnement (PNSE) en est un exemple.
Pourquoi une refonte de la
réglementation ?
Des limitations de l’Harmonisation aux
::Exigences essentielles
• la protection de la santé publique,
• La protection et défense du consommateur
• La loyauté des transactions commerciales
• La protection de l’environnement
MERCI DE VOTRE ATTENTION
« Aucune mesure ne serait plus efficace pour
combattre la maladie et pour sauver des vies
dans le monde en voie de développement,
qu'apporter une eau sûre et une hygiène
adaptée à tous»