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l'immobilier ?
Le marché de l’immobilier résidentiel au Luxembourg ne cesse de voir ses prix augmenter d’année en
année, selon notamment les rapports établis par l’Observatoire de l’Habitat au Luxembourg et le
STATEC.
Cette flambée des prix des logements s’expliquerait, suivant les promoteurs du projet de loi sous
examen, notamment, par une demande qui ne cesserait de s’accroitre, couplée à une offre qui serait
insuffisante.
Si cette assertion est correcte, alors que les prix sont régis par les lois du marché, la réaction des
pouvoirs publics par rapport à ce décalage entre l’offre et la demande nous parait, depuis plus de dix
ans, fondamentalement erronée. En effet, ces dernières années, les gouvernements confondus sont
partis du postulat qu’il appartiendrait à la main publique de combler cette différence en lui permettant
à son tour de créer de l’habitat, par un grand renfort d’arsenal juridiques en tous genres :
augmentation des possibilités de recours au droit de préemption, réorganisations du Fonds du
Logement, création d’un Fonds spécial de soutien au développement du logement (cfr. Loi du 25
mars 2020), taxation des terrains à bâtir, etc.
Or, ce sont surtout les barrières à la création de nouveaux logements par l’initiative privée qui causent
aujourd’hui ce hiatus, cette distorsion entre l’offre et la demande. En effet, malgré les volontés
affichées d’une « simplification administrative », force est de constater que les contraintes légales et
administratives dans le secteur de la construction se sont très fortement renforcées ces dernières
années et les différentes administrations concernées (administrations communales, sites et
monuments, ministère de l’Environnement, etc.), portent une bonne part de responsabilité dans cette
complexification administrative. L’insécurité juridique, souvent induite, de manière involontaire
(nouvelle règlementation à appréhender, recours de tiers plus fréquents, précaution accrue et
complexité technique des dossiers) ou de manière volontaire (arrêtés de classement d’immeubles de
piètre importance historique ou architecturale comme « monument national » après obtention des
autorisations de construire, qui immobilisent le projet pour des années ; refus d’abattage d’un arbre
par le ministère de l’Environnement qui bloque la réalisation d’un projet de 37 unités de logements ;
reclassement de terrains constructibles en zone verte sur base de considérations urbanistiques ou
environnementales critiquables, etc. Nous pourrions citer des dizaines d’exemples.).
Ceci étant dit, fort du constat de l’envolée des prix (qui ne date cependant pas d’hier), le
gouvernement a voulu promouvoir, suivant ses termes, une véritable « politique du logement ». Il est
ainsi prévu de remodeler le « Pacte Logement » de 2008 et de modifier (une nouvelle fois) un certain
nombre de lois secorielles, notamment la loi modifiée du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement
communal et le développement urbain, en ce qui concerne le nombre de logements à réserver aux
« logements abordables » dans les futurs plans d’aménagement particulier nouveaux quartiers (PAP
NQ).
Nous analysons ci-après les conséquences probables sur le marché immobilier des principales
mesures envisagées dans le cadre de la refonte du « Pacte Logement ».
C’est par une loi du 22 octobre 2008 que le « Pacte Logement », a été créé.
Ces différents pactes logement « première génération » arrivent à échéance en fin de cette année
2020.
Récemment, l’autorité étatique a dû faire le constat que les financements octroyés aux communes – à
savoir approximativement 40 millions d’euros annuels - auraient essentiellement servis au
financement des infrastructures publiques et, donc, seulement marginalement à la création de
logements abordables (seuls 2,2 % des dépenses auraient soutenu directement la création de
logements).
Fort du constat que le Pacte Logement 1.0 avait failli largement à contribuer à la création de
logements abordables, le Pacte Logement 2.0. a pour objectif de « réorienter les moyens financiers
afin de mieux soutenir le développement de logements abordables, de préférence locatifs et en main
publique ».
Des ateliers interactifs – afin de discuter des grandes lignes du Pacte Logement 2.0 – se sont
déroulés en juin et juillet 2019, auxquels étaient conviés les élus et agents communaux.
Le Ministre du Logement, Henri Kox, fut autorisé, début août, par le Grand-Duc à déposer à la
chambre son projet de loi (n° 7648), lequel comporte 15 articles.
Concrètement, les communes désireuses d’adhérer au projet devront (article 3) signer, avec l’Etat,
une convention initiale (d’une durée de douze mois), laquelle ouvrira un droit dans le chef de l’autorité
communale d’obtenir une participation financière aux prestations d’un « conseiller logement ».
En échange, la commune doit s’engager à élaborer, avec ledit conseiller, un « Programme d’action
local logement ». Ce programme doit établir un état des lieux vis-à-vis des politiques du logement
retenues au niveau communal, fixer les priorités et les champs d’action que la commune entend
mettre en œuvre en vue de la réalisation des objectifs du Pacte logement. Enfin, il doit énumérer, à
titre indicatif, les projets que la commune entend entreprendre dans ce contexte (article 5).
Le programme d’action local logement devra ensuite être adopté par le conseil communal en vue de
conclure une deuxième Convention avec l’Etat, dite « Convention de mise en œuvre » (cette
convention n’est pas à confondre avec la convention de mise en œuvre d’un PAP).
Cette convention de mise en œuvre (article 4) donnera un droit à des participations financières de
l’Etat par rapport aux prestations du Conseil logement et aux projets mettant en œuvre le Programme
d’action local logement.
La commune s’engage, elle, en échange, à contribuer aux objectifs du Pacte logement par la
réalisation de son Programme d’action local logement.
Les Conventions de mise en œuvre viendraient donc à échéance de plein droit au plus tard le 31
décembre 2032.
- Les aspects financiers
Une fois la Convention de mise en œuvre signée, en l’état du projet de loi, chaque commune se verra
déterminer une dotation financière (article 7), définissant le plafond des participations financières pour
les projets qu’elles entendraient réaliser.
En principe, les communes ayant signé avant le 31 décembre 2021 une Convention initiale se verront
attribuer une dotation forfaitaire unique de 25,- euros par habitant résidant sur le territoire de la
commune, avec un minimum de 100.000,- euros et un plafond de 500.000,- euros.
Les communes ayant signé avant le 31 décembre 2021 se verront en outre attribuer une dotation de
10.000 euros pour tout logement se situant sur leur territoire et dont l’acquisition ou la réalisation
bénéficie d’une participation financière sur base d’une convention signée entre le 1ier septembre
2020 et le 31 décembre 2020 par le ministre dans le cadre des aides à la construction d’ensembles
prévues par la loi modifiée du 25 février 1979 concernant l’aide au logement.
A partir du 1ier janvier 2022, suivant le projet de loi, les communes ayant signé une Convention de
mise en œuvre se verront attribuer une dotation de 19.000,- euros pour tout logement se situant sur
leur territoire et dont l’acquisition ou la réalisation bénéficieraient d’une participation financière sur
base d’une convention signée entre le 1ier janvier et le 31 décembre de l’année précédente par le
ministre dans le cadre des aides à la construction d’ensembles prévues par la loi du 25 février 1979.
Également à partir du 1ier janvier 2022, les communes ayant signé une Convention de mise en œuvre
se verront en outre attribuer une dotation de 2500,- euros pour tout logement se situant sur leur
territoire et ayant affecté au cours de l’année précédente au régime de la gestion locative sociale,
telle que prévue à l’article 66-3 de la loi du 25 février 1979.
Les demandes de participations financières des communes doivent avoir obligatoirement comme
dessein la réalisation des objectifs du Pacte Logement et devront se situer dans une des trois
catégories prévues dans le projet de loi.
- La deuxième concerne le « cadre de vie et rénovation urbaine ». Elle regroupe des projets de
mise en valeur du cadre de vie des habitants et a pour objet, notamment, la création et le
réaménagement d’espaces publics, des équipements de locaux communs pour services de proximité,
etc (cfr. l’article 8.2.2°).
Elle regroupe des projets ayant pour objet, premièrement, les ressources et les compétences
nécessaires au niveau de l’administration communale en vue de la mobilisation des terrains ou de la
réalisation de projets de logements subventionnés dans le cadre des aides à la construction
d’ensembles prévues par la loi du 25 février 1979 mais aussi, deuxièmement, les projets ayant pour
objet les études à caractère stratégique, les études de faisabilité et les concepts d’aménagement,
ainsi que les mesures de conseil.
Cette catégorie ne concerne dont pas, en tant que tel, les projets mais plutôt les moyens mis en
œuvre pour concrétiser les projets.
Font également partie de cette troisième et dernière catégorie, les projets ayant pour but la
communication envers les citoyens portant sur les activités de la commune dans le cadre du Pacte
logement. Enfin, toujours dans cette catégorie, font partie les projets visant le renforcement de la
participation citoyenne dans le processus de réflexion et de décision au niveau communal que ce soit
de façon générale ou en vue d’un projet spécifique.
Les pourcentages par rapport à la dotation à accorder à chaque catégorie est fixé dans le projet de loi
et sont plus ou moins haut, en fonction des catégories.
Précisons enfin que les participations financières de l’Etat seront allouées par le Fonds spécial de
soutien au développement du logement, tel que créé par une loi du 25 mars 2020.
Le projet de loi n° 7648 prévoit encore de modifier une série de lois, dont notamment la loi modifiée
du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain, ainsi que la loi
du 17 avril 2018 concernant l’aménagement du territoire, ceci afin d’imposer la création de logements
à coûts modérés supplémentaires, dans le cadre du développement de PAP NQ, et afin d’imposer la
cession de ceux-ci aux autorités publiques.
V. Conclusion
Le Pacte Logement 2.0 instaure de nouveaux mécanismes en ce qui concerne la future politique du
logement.
On l’a exposé, divers contrats devront être conclus entre l’Etat et les communes et un conseiller
logement pourra alors épauler l’administration communale dans sa politique locale en matière de
création de logements.
Les autorités communales qui adhèreront se verront ainsi attribuer une dotation afin de financer un
certain nombre de projets concrets qui devront viser les objectifs du Pacte Logement.
Si le Pacte Logement 2.0. n’opère pas, en lui-même, une révolution fondamentale du marché
immobilier, les changements majeurs viendront des modifications des lois précitées de 2004 et 2018,
puisqu’ils permettront aux pouvoirs publics d’accroitre considérablement leurs patrimoines
immobiliers, et ce à moindre coût.
Le projet de loi sous examen risque de soulever de nombreuses questions et opposition de la part du
secteur privé. Il mériterait une analyse approfondie. Il conviendrait, par exemple, d’analyser si les
subventions accordées aux communes pour l’acquisition de logements, vaut par exemple dans le
cadre de la réalisation, par un promoteur privé, de logements à coût modéré dans le cadre d’un PAP
NQ qui, suivant le projet de loi, devraient ensuite être cédés « au prix de réalisation effectif », c’est-à-
dire, a priori, le « prix de revient » de la construction, à l’autorité publique. Dans une telle situation, le
promoteur serait doublement floué, alors qu’il serait tenu de réaliser sans possibilité de bénéfice des
logements à coût modéré (pour répercuter la différence de prix sur les autres logements du
lotissement qui subiraient eux, alors, une hausse importante), tandis que l’autorité communal pourrait
acquérir au prix de revient ledit logement tout en bénéficiant encore des subventions pour ce faire.
Le même type de question se pose par rapport au droit de préemption, alors qu’il n’est pas rare que
la commune ou le Fonds du Logement préemptent après que le promoteur ait fait lever la condition
suspensive dans son compromis de vente, portant sur l’obtention d’un permis de bâtir. Dans ce cas,
le promoteur a engagé des frais importants (architectes, urbaniste le cas échéant, frais généraux),
tandis que le pouvoir préemptant n’a plus qu’à cueillir le fruit et en tirer les bénéfices...
Nous ne manquerons pas de revenir sur ces questions suivant l’évolution du projet de loi.
La stratégie du
Logement abordable
Vers un droit au logement pour tous !
Explosion des prix sur le marché privé du loge- Un effort pour préserver
ment, croissance continue des taux d’efforts des la cohésion sociale
locataires et des jeunes acquéreurs, … nous vivons
une crise du logement renforcée par un contexte Par cet effort collectif, nous visons d’un côté,
de taux d’intérêts en hausse et d’une offre en loge- de renforcer massivement l’offre de logements
ments abordables largement insuffisante. Cette publics, abordables et durables, et de l’autre,
situation menace la cohésion sociale du pays en d’offrir un meilleur soutien aux particuliers et de
touchant tout particulièrement les ménages les mieux cadrer certains excès du marché privé.
plus vulnérables. L’implémentation de la « Stratégie nationale du
Dans l’objectif primordial de veiller à ce que toute Logement abordable » porte déjà ses premiers
personne au Luxembourg puisse vivre dignement fruits et ceci malgré les retards accumulés
et afin de réaliser un droit au logement pour tous, auparavant pendant des décennies. Ainsi les
le ministère du Logement, ensemble avec les ac- investissements du ministère du Logement ont
teurs du terrain, met en œuvre la « Stratégie na- augmenté massivement entre 2017 et 2022, de
tionale du Logement abordable ». 40 à une estimation de 200 millions d’euros –
une progression de 400 %.
À partir 2026, je cible un demi-milliard d’euros
par an investis pour la création de logements
abordables. Et à terme, nous visons 10 fois plus de
logements publics qu’il y en a aujourd’hui pour
disposer d’une offre abordable pour, au moins, les
20 % de la population qui en ont le plus besoin.
La mise en œuvre de cette stratégie se fait,
ensemble avec les autres ministères concernés par
le logement, en collaboration avec tous les acteurs
du terrain : les communes, les promoteurs publics,
les associations et fondations du secteur social,
les sociétés d’impact sociétal, les entreprises de
construction et les promoteurs privés.
Investir dans le logement abordable est un
investissement qui servira l’ensemble du pays, sa
cohésion sociale et son bien-être, maintenant et
à l’avenir.
Henri Kox
Ministre du Logement
Janvier 2023
Plus de transparence :
la réforme de la loi sur le logement
2.1 abordable renforce l'équité pour les
p.30
logements publics
Plus d’aides :
2.2 augmenter les aides individuelles p.31
pour le marché privé
Plus de protection :
mieux encadrer le marché privé
2.3 et lutter contre les loyers excessifs
p.33
du marché privé
Une augmentation
massive de logements
publics, abordables
et durables !
L’augmentation considérable de l’offre publique
de logements abordables est un levier central
pour remédier à la crise du logement.
En effet, les logements abordables publics sont
indispensables pour favoriser l’accès au logement
aux personnes à revenu modeste.
C’est pourquoi le ministère du Logement
y investit massivement, afin qu’à terme au
moins 20 % des logements soient durablement
abordables. Il s’agit d’un effort national qui
implique tous les acteurs du logement.
252 3.300
Projets Logements
1.1
MIR BAUE FIR IECH :
accélérer la réalisation des grands
projets publics de logements
abordables
Instauré en 1979, le régime d’aides couramment appelé
« Aides à la pierre » permet à l’État luxembourgeois
de promouvoir et soutenir la réalisation de logements
abordables en les finançant à hauteur de 70 % voire de 75 %.
Le projet de loi « logement abordable » en cours d’instance,
portant réforme à la loi de 1979, maintient ce principe des
participations financières étatiques mais opère une réforme
de toutes ces « Aides à la pierre ».
1
Logements
Logements
Logements
Logements
Sans SansSans
abrisme
abrisme
Logements
d’urgence
d’urgence
locatifs Logements
locatifs
abordables
abordables
Logements
Logements en ge
en
abrisme d’urgence locatifs abordables locative
locative
socia
so
3 2
Logements
Logements Logement
locatifs
en vente
abordables
Logements locatifs
Logements en gestion Logements locatif
e d’urgence
Logements en gestion abordable
privés locative
en sociale
Logements
Logements en gestion
vente privés
locative sociale locative
abordable ou sociale
modérée Logements en proprié
› Il s’agit des logements appartenant en règle gé- › Seule la gestion des logements peut être éligible
nérale à un propriétaire privé n’ayant pas béné- à une participation financière, à condition que
ficié d’Aides à la pierre mais qui sont mis en loca- l’organisme en charge de la gestion ait conclu au
tion à un loyer plafonné via un organisme agréé préalable une convention avec le ministre du Lo-
à cet effet. gement.
936
900
845
nombre de logements
800
714
700
Logements d’urgence
Logements locatifs abordables LOGEMENTS
BÉNÉFICIANT DES
Logements en vente abordables « AIDES À LA PIERRE »
LOGEMENTS NE
Logements de la GLS BÉNIFICIANT PAS DES
« AIDES À LA PIERRE »
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Actuellement, plus de 250 projets de tailles très lions d’euros, fait l’objet d’une loi de financement
diverses, représentant plus de 3.500 logements, votée par la Chambre des Députés. Entre 2020 et
sont financés à travers le Fonds spécial de soutien 2022, ont été votés 5 projets de grande envergure
au développement du logement du ministère du pour un montant de presque un milliard d’euros,
Logement. Parmi ceux-ci, certains sont des pro- pour la réalisation de plus de 3500 logements à
jets de grande envergure qui contribuent tout terme.
particulièrement à l’augmentation conséquente
de logements publics, abordables et durables. Le Les grands projets déjà votés par la Chambre des
financement des projets d’envergure, dont la par- députés, sont présentés sur les pages suivantes.
ticipation financière du ministère dépasse 40 mil-
1 Elmen PAP 1
Promoteur : SNHBM
Localité : Olm
© SNHBM / Banana Republic Office
Durée prévisionnelle
8 ans
des travaux :
Participation financière
76
totale estimée (en mio EUR) :
Logements abordables
800
© Médiathèque Commune de Kehlen
prévus à terme :
Fonds du
Promoteur :
Logement
Durée prévisionnelle
15 ans
des travaux :
Participation financière
286
totale estimée (en mio EUR) :
Logements abordables
833
prévus à terme :
3 Neischmelz
Fonds du
Promoteur :
Logement
Durée prévisionnelle
15-20 ans
des travaux :
Participation financière
507,5
totale estimée (en mio EUR) :
Logements prévus
dans les PAP de la loi 889
de financement :
Logements abordables
1.575
prévus à terme :
15
4 Weltgebond
©Fonds du Logment / BENG Architectes Associés / Schrœder & Associés / STUDIO E / Papaya urbanistes
Fonds du
Promoteur :
Logement
Durée prévisionnelle
7 ans
des travaux :
Participation financière
83
totale estimée (en mio EUR) :
Logements prévus
dans les PAP de la loi 162
de financement :
5 An der Schmëtt
Fonds du
Promoteur :
Logement
Localité : Wecker
Durée prévisionnelle
10 ans
des travaux :
Participation financière
108
totale estimée (en mio EUR) :
©Fonds du Logment / coeba
Il est estimé qu’avec les projets futurs - Cité Militaire, Elmen 2, Itzegerk-
nupp, JFK Sud et Val St André - soient créés plus de 1.000 logements
supplémentaires. Ces projets sont présentés sur les pages qui suivent.
1 Cité Militaire
Promoteur : SNHBM
Durée prévisionnelle
9 ans
des travaux :
Participation financière
65
totale estimée (en mio EUR) :
Logements prévus
dans les PAP de la loi 125
de financement :
© WW+
17
2 Elmen PAP 2
Promoteur : SNHBM
Durée prévisionnelle
9 ans
des travaux :
Participation financière
80
totale estimée (en mio EUR) :
© SNHBM / Banana Republic Office for both pictures
Logements prévus
dans les PAP de la loi 154
de financement :
3 Itzegerknupp
Promoteur : SNHBM
Durée prévisionnelle
10 ans
des travaux :
Participation financière
90
totale estimée (en mio EUR) :
Logements prévus
dans les PAP de la loi 484
de financement :
Image 3D © Jean-Luc Lambert
4 JFK Sud
Promoteur : SNHBM
Durée prévisionnelle
5 ans
des travaux :
© SteinmetzDemeyer / LEVS, © Simon Schmitt/globalview.be
Participation financière
50
totale estimée (en mio EUR) :
Logements prévus
dans les PAP de la loi 137
de financement :
© Dewey Muller Partnerschaft MBB Architekten Stadtplaner / Lill+Sparla Landschaftsarchitekten Partnerschaft MBB
5 Val St André
Fonds du
Promoteur :
Logement
Durée prévisionnelle
3 ans
des travaux :
Participation financière
61.5
totale estimée (en mio EUR) :
Logements prévus
dans les PAP de la loi 122
de financement :
19
1.2
PACTE LOGEMENT 2.0
une alliance avec les communes
pour une forte dynamique locale
Le Pacte Logement 2.0 constitue une nouvelle alliance entre
l’État et les communes, considérées comme des partenaires
privilégiées pour la création de logements abordables.
Amélioration de la qualité
résidentielle
9 9 une
s
m m
co sont
u r 102 es
s r
atai
sign L 2.0
du P
Janivier 2023
En bref:
> Une obligation de résultat :
à la différence du Pacte Logement 1.0, l’aide aux communes
est désormais directement liée à la création de logements
abordables et non plus, comme dans le passé, à la croissance
démographique. Il y a donc cette fois, une vraie obligation de
résultat.
1 3
25.000 € 2.500 €
COMMUNE
1 2 3
PAP :
5 à 9 logements
10 %
de logements
abordables
PAP :
>25 logements
20 %
de logements
abordables
PAP :
10 à 25 logements
15 %
de logements
abordables
23
1.3
SOUTIEN AUX DÉVELOPPEURS :
des outils étatiques pour assurer
le financement et la qualité
Afin de garantir une gestion efficace et responsable des mon-
tants engagés dans le cadre des « Aides à la pierre » et un
suivi régulier des projets entamés, le ministère du Logement
a introduit trois nouveaux instruments additionnels pour ac-
compagner les développeurs dans l’élaboration de projets de
logements abordables.
318
350
300
300
246
250
200
171
200
milion
150
96
84
71
100
50
40
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025
Dépenses prévisionnelles
Cahier
des charges
2 3
Le cahier des charges : il regroupe des recom- La Commission d’accompagnement des Aides à
mandations en matière d’urbanisation, d’architec- la pierre : est mise en place au niveau du minis-
ture et d’économicité, ainsi que des plafonds de tère du Logement pour conseiller les promoteurs
coûts pouvant bénéficier de participations finan- dans l’application du cahier des charges. Cette
cières de la part du ministère du Logement dans Commission évalue également les projets de lo-
le cadre de la création de logements abordables. gements soumis à une demande de participation
Cet outil contribue notamment à une gestion res- étatique et avise le Ministre à cet égard.
ponsable des deniers publics.
25
1.4
AUTRES LEVIERS INDISPENSABLES :
l’aménagement communal
et la fiscalité
En plus des instruments mis en place par le ministère
du Logement, d’autres ministères ont lancé des initiatives
en phase avec la politique du logement et en faveur de
la « Stratégie du Logement abordable ».
3 Fiscalité
Finalement, la note 30 de l’Observatoire de l’Habitat a
clairement relevé un impact inégal des politiques fiscales
et sociales en matière de logement actuellement en
vigueur. Or, la fiscalité est un levier important de la politique
du logement, et donc, pour l’augmentation massive de
logements abordables. Pour ces raisons, ont été déposés
plusieurs projets de loi pour:
Répartition des gains résultant des politiques sociales et fiscales liées au logement
Autres ménages
6.6 %
des gains pour
les locataires les
56.3 %
moins aisés, qui des gains pour
représentent 19 % les propriétaires
des ménages les plus aisés, qui
représentent 32 %
des ménages
18.5 %
des gains pour les
propriétaires les Source: Note 30 de
l'Observatoire de l'Habitat,
moins aisés, qui 2022
représentent
22 % des ménages
Plus de protection
pour le particulier et un
meilleur encadrement
du marché privé !
Afin de maintenir la cohésion sociale et de
protéger les populations les plus vulnérables, qui
sont toujours les plus touchées par la flambée
des prix, le ministère du Logement réagit en
encadrant mieux le marché et en protégeant
davantage les particuliers. Pour alléger leur taux
d’effort, la réforme de la loi de 1979 s’effectuera
via deux projets de loi : l’un relatif au « logement
abordable » et l’autre relatif aux « aides
individuelles ».
29
40% 37.3 %
34.4 %
32.5 %
35%
31.8 %
30%
30.7 %
29.5 %
25%
28.5 % 27.9 %
20%
15%
11.5 % 11 %
10.4 % 10.3 %
10%
2.1
PLUS DE TRANSPARENCE :
la réforme de la loi sur le logement
abordable renforce l’équité pour les
logements publics
Le ministère du Logement œuvre main dans la main avec
les promoteurs sociaux, les offices et bailleurs sociaux, ainsi
qu’avec les associations du secteur.
2.2
PLUS D’AIDES :
augmenter les aides individuelles
pour le marché privé
La réforme sur l’aide individuelle au logement prévoit des
extensions et des hausses substantielles des aides pour la
location et l’acquisition.
L’État soutient les ménages en leur facilitant l’accès au logement, notamment via
ces aides individuelles destinées à favoriser la location ou l’achat. La réforme pré-
voit une simplification administrative de l’attribution de ces aides financières, qui
seront par ailleurs plus généreuses que par le passé. Les plafonds des revenus de
l’éligibilité seront rehaussés et les sommes allouées augmentées.
Garantie locative
AIDES POUR LOCATAIRES
Subvention de loyer
Garantie de l’État
Prime d’accession à la propriété AIDES À L’ACCESSION
Prime d’épargne À LA PROPRIÉTÉ
Subvention d’interêt
Prime d’amélioration
AIDES À L’AMÉLIORATION
Prime pour amenagements spéciaux
KLIMABONUS
Garantie et Subvention d’intérèt
AIDES POUR
pour prêt climatique
RÉNOVATIONS
Topup KLIMABONUS ÉNERGÉTIQUES
2.3
PLUS DE PROTECTION :
mieux encadrer le marché privé
et lutter contre les loyers excessifs
du marché privé
Afin de renforcer les droits des locataires, de mieux les
informer et de mieux encadrer le marché privé, différentes
mesures sont prévues :
3 4 5
6 7
Le continuum du logement
12
35
communication@ml.etat.lu