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M.

Ousmane SY
Enseignant Chercheur

Cadre de référence du Projet

3. Stratégie et structuration
3ie phase :
1ière phase : « en fin de
« en début Politique sociale période »

des CI
et sociétale
Système d’information comptable ou SOFT SIC

de période »

Politique de Politique
caractère stratégique

Politique
production financière commerciale
Décisions à

Patrimoine de l’E/se

Besoins de

patrimoine du
financement

2. Tactique

projet
Moyens de Moyens
Moyens commerciaux
production
financiers
2ie phase :
« en cours
Activité de la période

de période » Processus

Rentabilité du projet
financier

1. Opérationnel :
Résultat de l’activité
(Produits – Charges)
Charges
opérationnelles

Produits
Décisions

Charges Charges

Processus de Processus
production commercial

1ière phase : « en début de période » Réflexions et décisions à caractère stratégique concernant les
conditions de fonctionnement du processus de l’E/se durant l’année à venir et au-delà : prises de
décisions concernant l’évolution des moyens mises en œuvre, estimation des perspectives et des
conditions de réalisation de l’activité à venir. Par l’information comptable qui renseigne sur les charges
supportées par les composants de l’outil économique, la planification stratégique permettra d’apprécier la
structuration des capitaux et le levier d’endettement au besoin. Ainsi, au même titre que l’effectif, l’outil
économique détermine les choix stratégiques de l’entreprise en matière de politique économique.

2ie phase : « en cours de période » : Observation du déroulement du processus global du projet : Les
infos dans les documents financiers du projet serviront à orienter les différentes Parties Prenantes dans
leurs prises de décisions dans les relations qui les lient avec l’E /se. A ce niveau le comportement du
BFRE est excellent baromètre d’appréciation du coefficient de rotation du capital économique.

3ie phase : « en fin de période » : Analyse de la rentabilité du projet au cours de l’année écoulée :
l’information comptable renseigne sur les charges supportées par les composants de l’outil
économique et permettra d’apprécier la structuration des capitaux et le levier d’endettement Au besoin.
Au même titre que l’effectif, l’outil économique déterminent les choix stratégiques du projet en matière
de politique économique.
M. Ousmane SY
Enseignant Chercheur

Expression des besoins en financement à travers le processus économique

Cadre de référence des Appréciation de l’environnement


décideurs éco des décideurs

Cadre de référence de l’E/se

Politique de Politique Politique


production commerciale financière

Moyens de Moyens Moyens


production commerciaux financiers

Outil Outil
économique financier
Processus de
production

Processus de Processus Processus


production commercial financier
Processus de l’exploitation

Les besoins de financement sont


Besoins de financement
financés par contribution des
→ Immobilisations actionnaires et les organismes
→ BFR financiers. Cet ensemble de capitaux
mobilisés du fait des décalages
financiers, inclus par le
1. Cycle d’investissement fonctionnement économique constitue
la capital économique ; il comprend
2. Cycle d’exploitation
financières
Décisions

donc les immobilisations, le besoin en


→ Cycle de production fonds de roulement et la trésorerie
→ Cycle commercial positive.
M. Ousmane SY
Enseignant Chercheur

Identification des besoins de financement

induits par le processus économique


Besoins de financement Immobilisations
nettes Capitaux propres

Capital
économique
Ressources
financières
Besoins en fonds
de roulement
Dettes financières

Trésorerie
positive

La matérialisation du capital économique nécessite son financement par des ressources de


financement équivalentes, on ne peut donc jamais avoir un capital économique supérieur aux
ressources financières. A l’inverse, lorsque les ressources financières excèdent le montant des
immobilisations nettes et du BFR, la part résiduelle de ressources non utilisées se retrouvera
forcément dans la trésorerie. Ainsi à l’instar du bilan comptable, le bilan financier est
nécessairement équilibré.

Le leasing est un mode financement des immobilisations au même titre que l’emprunt et
l’autofinancement. Procédé: une société financière acquiert l’immobilisation pour le compte de
l’E/se utilisatrice et la met à sa disposition moyennant pour le paiement d’un loyer. A ce titre,
l’immobilisation ne figure au bilan de l’E:/se utilisatrice, puisque l’immobilisation appartient
toujours à la société financière. A l’issue d’une période donnée et souvent prédéterminée, l’E:/se
a la possibilité d’acquérir l’immobilisation moyennement le paiement d’une soulte. Ce mode
d’acquisition est légèrement plus coûteux qu’un emprunt ; il présente l’avantage pour le
financeur, en cas de défaillance de l’utilisateur, de rester propriétaire de l’immobilisation. Ainsi,
selon son mode de financement (emprunt, autofinancement ou leasing), l’immobilisation
apparaîtra ou non du bilan, faussant aussi l’appréciation de la politique d’investissement. Il
importe donc l’homogénéiser le traitement des immobilisations dans le bilan, indépendamment
de son mode de financement. Il est nécessaire de procéder à des retraitements.
M. Ousmane SY
Enseignant Chercheur

Pour apprécier l’importance des capitaux engagés par rapport au lien de causalité entre la
production et le capital économique, on utilise le ratio ‘’Production /capital économique ‘’ qui
détermine le montant de la production généré par une unité monétaire de capital économique ; il
s’agit du coefficient de rotation du CE. Ce coefficient traduit l’importance des capitaux engagés
pour réaliser l’activité. Plus les besoins de financement sont élevés, plus le coefficient de rotation
sera faible. Le coefficient de rotation a un effet multiplicateur sur la rentabilité d’exploitation

𝑅𝐸𝑋 𝑅𝐸𝑋 𝑃𝑟𝑜𝑑


= *
𝐶𝐸 𝑃𝑟𝑜𝑑 𝐶𝐸
Rentabilité Profitabilité Coefficient de
d’exploitation : d’exploitation : rotation du CE :

→ Lorsque le coefficient de rotation est > 1, le montant des KP engagés est < au montant de
la production réalisée et l’effet du coefficient de rotation sur la rentabilité d’exploitation
est alors amplificateur.
→ Lorsque le coefficient de rotation est < 1, le montant des KP engagés est > au montant de
la production réalisée et l’effet du coefficient de rotation sur la rentabilité d’exploitation
est alors réducteur
L’importance du coefficient de rotation est donc étroitement liée au métier et au secteur d’activité
de l’E/se.
M. Ousmane SY
Enseignant Chercheur

Appréciation de l’importance du coefficient de rotation du capital


économique
Pour caractériser et donc apprécier, l’importance de chacune des composants du
capital économique (immobilisations nettes, besoins de fonds de roulement,
trésorerie positive), on détermine une relation pertinente entre le besoin de
financement, dont on cherche à mesurer l’importance, et un critère d’activité
(production ou chiffre d’affaires).

Coefficient de rotation
du capital économique

𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏
𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍 é𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆

Coefficient de rotation Trésorerie en jours de CA :


des immobilisations
𝑻>𝟎
𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 ∗ 𝟑𝟔𝟎
𝑪𝑨
𝑰𝒎𝒎𝒐. 𝑵𝒆𝒕𝒕𝒆𝒔

BFR en jours de CA :

𝑩𝑭𝑹
∗ 𝟑𝟔𝟎
𝑪𝑨

→ S’agissant des immobilisations, le ratio P/IN évolue dans le même sens


que le ratio P/CE : une augmentation de P/IN se traduit par une
augmentation P/CE : les deux ratios évoluent dans le même sens.
→ S’agissant du BFR : le BFR est à la fois fonction d’un délai se référant au
cycle d’exploitation de l’entreprise et du volume d’activités :
(BFR/CA)*360 : une hausse de ce ratio se traduit par une baisse P/CE :
les deux ratios (BFR/CA)*360 et P/CE ont une évolution inversée.
→ S’agissant de la trésorerie : étant bien souvent le complémentaire des
fluctuations conjoncturelles du BFR, on l’apprécie également en le
convertissant en jours de CA : soit (T>0/ CA)*360 jours. Les deux ratios
(T/CA) * 360 jours et P/CE ont eux aussi des évolutions inversées
M. Ousmane SY
Enseignant Chercheur

L’importance du coefficient de rotation est fonction de l’importance de


chacune des composantes du capital économique :
→ l’appréciation globale de la politique d’immobilisations ;
→ l’appréciation globale du besoin en fonds de roulement ;
→ l’appréciation du niveau de trésorerie positive.

Appréciation globale de la politique d’immobilisations


Les immobilisations font partie intégrante de l’outil économique, au même titre que l’effectif.
Leur composition et leur importance résultent directement des choix stratégiques de l’entreprise
en matière de politique économique. Etant donné un besoin de financement, et devant donc à
ce titre mobilisé des ressources, la décision d’investir ne sera prise que si l’utilisation de
l’immobilisation est susceptible de générer à son tour des ressources jugées suffisantes pour la
renouveler et assurer la rentabilité demandée. L’investissement est un besoin de financement
périodique dont le renouvellement est fonction de sa durée d’utilisation. Chaque année,
l’activité de l’entreprise supportera une charge matérialisant l’utilisation de l’immobilisation en
fonction de sa durée de vie probable de l’immobilisation1. Grâce à cet investissement,
l’entreprise réalise une production marginale. A cette dernière se traduira par une
consommation de charges qui se rajouteront au montant de l’amortissement.
La problématique de l’investissement

1
S’il s’agit d’une immobilisation non amortissable (par exemple : Terrain), la période d’utilisation sera unique.
La fin du cycle sera alors, le montant de la réalisation de l’immobilisation concernée.

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