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Analyse financière
Frédéric Perdreau
frederic.perdreau@univ-st-etienne.fr
1
Introduction
• Objectifs du cours
– Comment on utilise l’information comptable ou
les fondements de l’analyse financière
• Plan :
– 1 :Analyse des performances
– 2 :Analyse du risque de perte
– 3 :Analyse statique du risque de défaillance
– 4 :Analyse dynamique du risque de défaillance
2
Chapitre 1 : Analyse des
performance (1)
• 1) Retour sur le soldes des documents de
synthèse (compte de résultat)
– 1.1 Les différents niveaux de résultat
– 1.2 Le résultat net = Résultat exploitation +
Résultat financier + Résultat exceptionnel
– 1.3 Le résultat exceptionnel
• Incidence sur le résultat à supprimer si l’on veut mesurer la
capacité bénéficiaire d’une entreprise
3
Analyse des performance (2)
– Exemple : La situation de cette entreprise s’est elle
améliorée ou non en N/N-1?
N
N-1
4
Analyse des performance (3)
• 2] Affiner l’analyse de la formation du
résultat : les SIG (cf doc. de cours, p. 2)
– 2.1 Marge commerciale
= vente de marchandises – coût d’achat des marchandises vendues
Coût d’achat des marchandises vendues = achat de marchandises
(y.c les frais accessoires d’achat) + variation du stock de
marchandise (SI-SF)
– 2.2 Production de l’exercice
= ensemble de la production que celle-ci ait été vendue, stockée
(SF-SI) ou effectuée pour l’entreprise
C’est un indicateur d’activité de l’entreprise
Production globale = production de l’exercice + vente de march.
Question : le chiffre d’affaires de l’entreprise apparaît-il
directement dans le tableau des SIG? 5
Analyse des performance (4)
– 2.3 Valeur ajoutée (VA)
= production de l’exercice + marge com – consommations en provenance des
tiers
= supplément de valeur apporté par l’entreprise
NB : les consommations en provenance des tiers incluent outre les achats et frais
accessoires, les services extérieurs (comptes 61, donc 611 « sous-traitance » et
612 « loyers ou redevance de crédit bail ») et les autres services extérieurs
(comptes 62, donc 621 « personnel intérimaire »)…
6
Analyse des performance (5)
– 2.6 Résultat courant (avant impôts) (RCAI)
= RE +/-quotes-parts de résultat sur opé. faîtes en commun +
produits financiers – charges financières
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Tableau des soldes intermédiaires de gestion
PRODUITS CHARGES Solde intermédiaire des exercices N N-1
(Colonne 1) (Colonne 2) (Colonne 1 – Colonne 2)
Coût d’achat des
Vente de …. marchandises vendues………. …. Marge commerciale……………… …. ….
Marchandise………..
Production …
vendue…………..
Production … Ou destockage de production.. …
stockeé………….. …
Production
immobilisée……..
TOTAL……………………… …. Production de l’exercice………… …. ..
…
Production de …
l’exercice…….
Marge …
commerciale…………
Consommation de l’exercice
TOTAL…………………… … en provenance des tiers ….. … Valeur ajoutée…………………. … ….
…..
Valeur ajoutée … Impôts, taxes et versements
……………… assimilés …
Subvention … Charges de personnel …
d’exploitation…….
Excédent (ou insuffisance) brut
TOTAL …. TOTAL …………………. …. d’exploitation … ….
………………………….
( Ou Insuffisance brute
Excédent) brut …. d’exploitation) ….
d’exploitation
Reprise sur charges et Dotations aux amortissements
transfert de …. et provision………………… ……
charges……………………
Autres … Autres charges……………… …..
produits………………
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Analyse des performance (5’)
• Quelques retraitements souhaitables lors du calcul
des SIG :
– Objectif : pouvoir comparer (une même entreprise dans le temps;
ou différentes entreprises à un instant donné)
• Le personnel intérimaire (cpte 62) = c’est plutôt une charge de
personnel! A reclasser en charge de personnel (impact + sur la VA,
mais l’EBE ne bouge pas)
• La sous-traitance (cpte 61) = même traitement? (la CDB préconise de
les retirer de la production de l’exercice). C’est un choix
d’organisation, mais rend la comparaison dans le temps difficile
• Le crédit-bail (cpte 61) = c’est un mode de financement (équivaut à
une acquisition financée par emprunt) donc doit être traité comme tel
– Cf doc de cours 1, cas David p. 3.
9
Analyse de la performance (6)
• 3) Les indicateurs de performance lors d’un
diagnostic
– 3.1 Étude de l’activité : évolution du CA
CA (HT)= vente de marchandises + production
vendue
– 3.2 Étude des marges
Taux de marge com. = marge com./vente de
marchandises
10
Analyse de la performance (7)
Taux de valeur ajoutée = VA/niveau d’activité
Indicateur d’activité =
production (activité de production) ou
CAHT (négoce) ou
Production élargie =production + CA négoce (si les 2 ensemble)
NB : indique normalement une variation dans les coûts d’achat
des conso intermédiaires et/ou les prix de ventes des pdts
vendus, mais
Exprime aussi un taux d’intégration (de la filière) et Dépend des
conditions d’exploitation (appel à la sous-traitance,
performance des équipements de production…)
11
Analyse de la performance (8)
– Taux d’EBE (ou marge brute d’exploitation)
= EBE / niveau d’activité
– Taux de marge économique (taux de marge
nette d’exploitation ou taux de marge
opérationnelle)
= Résultat d’exploitation /niveau d’activité
12
Analyse de la performance (9)
– 3.3 Etude de la productivité
• Productivité apparente de la main d’œuvre
= VA / effectif
• Productivité apparente du capital (de l’équipement)
= VA / immobilisations brutes
13
Analyse de la performance (10)
– 3.4 Etude de la rentabilité
• Définition générale
• Ou
Résultat courant (après impôt)
Rentabilité financière =
Capitaux propres
14
Analyse de la performance (11)
• La rentabilité économique : la rentabilité pour les
actionnaires et créanciers financiers (soit la
rentabilité des actifs économiques de l’entreprise)
– Qui finance l’entreprise?
15
Analyse de la performance (12)
– Notion de BFRE : le besoin de financement qui naît du
cycle d’exploitation. Exemple dans une entreprise
industrielle :
Achats de biens
et de services Ventes
stockage stockage des
des biens production produits-finis
Flux réels
Temps
16
Analyse de la performance (13)
Actif Economique Capitaux Investis
capitaux
BFRE Dettes financières
(emprunts) investis
Disponibilités +
VMP
intérêts
résultat économique
= bénéfices
résultat
d’exploitation
+ impôts
produits financiers
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Analyse de la performance (14)
• Finalement,
– Résultat économique = Résultat d’exploitation + produits
financiers
Ou
– Résultat économique (avant impôts) = RCAI + charges
d’intérêts
Et
Résultat économique
rentabilité économique (avant impôt)
Actif économique
Résultat économique
Capitaux propres Dettes financières
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Analyse de la performance (15)
Actif Economique Capitaux Investis
• L’entreprise a un actif
économique d’une valeur de 1000
Actif immobilisé Capitaux propres k Euros
(Dont immo financières) 200 retour sur
• Qui dégage une rentabilité éco de
20%
capitaux
BFRE Dettes financières • Son résultat économique est donc
(emprunts)
800
à 10%/an investis de 1000*20%=200 /an
Disponibilités + • Sachant qu’elle se finance:
VMP
– Pour 800 par dettes financières à 10%
d’intérêts annuel
intérêts – Pour 200 par capitaux propres/
résultat économique
= bénéfices • QUESTIONS :
résultat
– Calculer la rentabilité économique et
d’exploitation
impôts financière
+
produits financiers – Refaites les calculs, en imaginant que,
suite à « la crise », la rentabilité
économique tombe à 1%.
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Analyse de la performance (16)
– La décomposition classique de la rentabilité économique
– Où
résultat économique
: taux de marge économique
CA HT
– Et
CAHT
: ratio de rotation des capitaux investis (ou ratio de rotation de l' actif investi)
Capitaux investis
20
Analyse de la performance (17)
– Conclusion :
– ne pas confondre rentabilité économique et rentabilité financière
– Évidemment, si pas de dettes (donc pas d’intérêts), rentabilité
financière = rentabilité économique
• Lien entre rentabilité économique et rentabilité financière
(effet de levier financier)
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Analyse de la performance (18)
• L’effet de levier financier, relation formelle :
– Soient :
– k : la rentabilité économique avant impôt de l'entreprise mesurée par le
rapport suivant : résultat d'exploitation avant impôt(on néglige les produits
financiers) / (capitaux propres + dettes financières);
– P : le montant des capitaux propres;
– D : le montant des dettes financières;
– t : le taux moyen de rémunération des dettes financières;
– T : le taux d'imposition des bénéfices
D
r k (k - t) (1 - T)
P
22
Analyse de la performance (19)
• 4) Autres indicateurs
– 4.1 La CAF (Capacité d ’autofinancement) (cf doc
de cours p. 4)
• Définition : La CAF représente le surplus monétaire (le flux de
trésorerie) potentiel sécrété globalement par l’entreprise au
cours de la période (hors + ou – values de cession)
23
Analyse de la performance (20)
• Méthodes de calcul de la CAF
24
Analyse de la performance (21)
• Calcul de la CAF par la méthode descendante
EBE
+ transferts de charges (exploitation)
+ Autres produits d’exploitation (encaissables)
- Autres charges d’exploitation (décaissables)
+/- Quotes-parts de résultat sur opérations faîtes en commun
+ Produits financiers (sauf reprises sur provisions)
- Charges financières (sauf dotations)
+ Produits exceptionnels (sauf cessions, quotes-parts de subventions et
reprises de prov.)
- Charges exceptionnelles (sauf VNC des cessions et dot. sur élément
exceptionnels)
- Participation des salariés
- Impôts sur les bénéfices
= CAF
25
Analyse de la performance (22)
• Une approximation simple (à retenir) :
CAF = Résultat net + Dotations aux amortissements
– 4.2 L’autofinancement
Autofinancement = CAF – distribution de dividendes
L’autofinancement peut être vu (comptablement) comme permettant :
Assurer le maintien du K productif existant (Dot. Amort); financer la
croissance de l’entreprise (Résultat mis en réserve); faire face aux pertes
et risques probables (Dot. Aux prov); rembourser ses emprunts.
Plus largement, il est : 1) Un financement interne de l’entreprise pour se
développer; 2) Une garantie du remboursement d’emprunt, de la capacité
de l’entreprise à rembourser ses emprunts
26
Analyse de la performance (23)
– 4.3 Différence CAF / Cash Flows
– l ’ETE :
• ETE (Excédent de Trésorerie d’Exploitation) = [EBE (Excédent Brut
d’Exploitation)] – [variation Créances Clients + variations Stocks –
variations dettes fournisseurs]
– Résultat net et excédent de trésorerie globale
• ETG = CAF – (variations des créances + variations des stocks –
variations des dettes)
• soit
• ETG = CAF – Variations du Besoin en Fonds de Roulement
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ILLUSTRATION différences Résultat/flux de trésorerie réel et potentiel.
Au cours de l'exercice, une entreprise industrielle a :
-Acheté 10 unités de matière première à 10€ l'unité.
-fabriqué 15 produits finis. En plus de la matière première (1 unité de MP par
unité de produit fini), cette production a nécessité la consommation de 75 de
charges de personnel et de 45 d'autres charges d'exploitation hors
amortissements. Les dotations aux amortissements se montent à 45 par
exercice.
-Vendu 12 produits finis au prix de 30€ l'unité.
Les stocks initiaux étaient de 15 unités de Matière première (valorisés pour 150€),
et de 10 unités de produits finis (valorisés pour 210 €). On ne constate pas en
fin d'exercice d'écart entre le stock théorique et le stock à l'inventaire.
En supposant que clients et fournisseurs règlent ou sont réglés comptant,
Calculer : 1- Le résultat de l'exercice; 2- le flux de trésorerie potentiel généré
par l'activité sur l'exercice; 3- le flux de trésorerie réel généré sur l'exercice.
28
Analyse de la performance (24)
30
Chapitre 2 : analyse du risque de
perte
• 2 principaux risques :
– 1. Risque de perte d’exploitation (ou risque éco, ou
risque d’exploitation ou risque opérationnel)
– 2. Risque de perte global (ou de perte nette)
• Risque de perte global = risque d’exploitation *
risque financier (du à l’endettement)
• 1. Le risque de perte d’exploitation
– Exprime la sensibilité du résultat d’exploitation à une
variation du CA
31
analyse du risque de perte : le risque de
perte d’exploitation
Illustration : soit A et B, 2 ent. Qui ne se distinguent que
par la structure de leurs charges (cf doc de cours 1 p.6) :
Entreprise A Entreprise B
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analyse du risque de perte : le risque de
perte d’exploitation
– Mesure du risque d’exploitation ( levier
d’exploitation ou levier opérationnel) : R
• C’est la sensibilité (élasticité) du résultat d’expl. au CA e R
CA
CA
• Avec R = CA – F et R = CA d’où
CA CA
• Ou encore : e
F CA - CA 0
CA -
• Application au cas précédent
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analyse du risque de perte : le risque de
perte Global
• 2. Le risque de perte globale (ou risque de perte
nette)
– exprime la sensibilité du résultat net aux variations de l'activité
mesurée par le chiffre d'affaires.
– Schématiquement, on a :
Chiffre d'affaires (CA)
- charges d'exploitation
= résultat d'exploitation (R1)
- charges financières ()
= résultat courant (R2)
- impôt (R2 T)
= résultat net (R3)
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analyse du risque de perte : le risque de
perte Global
– On peut exprimer le risque de perte globale « e » comme
l'élasticité du résultat net au chiffre d'affaires
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analyse du risque de perte : le risque de
perte Global
• e2 est l'élasticité du résultat courant au résultat d'exploitation :
R2 R1
R1 - R1
e 2 R2
R1 R1 R1 -
R1 R1
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analyse du risque de perte : le risque de
perte Global
• On montre facilement que e3 est égal à 1 (car taux d’imposition est
une constante)
• En définitive, le risque de perte globale est le produit du risque
d'exploitation et du risque financier : e = e1 * e2
risque de perte = risque d'exploitation * risque financier
Marge sur coûts variables Résultat d' exploitation
e
Résultat d' exploitation Résultat courant
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Chapitre 3 : Analyse statique du
risque de défaillance
• Risque de défaillance (faillite) = risque
(juridique) majeur
• L’analyste doit tenter de le prévenir
• Objet d’analyse pour évaluer ce risque : le
bilan
• 2 lectures (au moins) possible du bilan :
– 3.1 Lecture/analyse patrimoniale
– 3.2 Lecture/analyse fonctionnelle
40
3.1 L’analyse patrimoniale
• 3.1.1 Bilan patrimonial (ou liquidité ou
financier)
Bilan liquidité
Capitaux propres
Actifs longs (non exigibles) - principes de
(ou actifs à plus
d'un an) construction
42
Indicateur Sens définition commentaires
FDRP (fonds de roulement patrimonial) Indicateur de FDRP = actif circulant – Si FDRP >0 pas de risque de
risque de faillite à dettes à court terme faillite est faible à CT (pas de pb
CT, c’est Ou pour régler ses dettes dans le CT.
l’excédent des FDRP = Capitaux Mais FDRP=0 ne suffit pas
actifs à CT sur les permanents – valeurs (risque d’incident si non paiement
passifs à CT immobilisées nettes. d’un fournisseur…).
ratio de liquidité réduite : idem sans les Ratio de liquidité Idem, Ce ratio exclut les stocks
stocks au numérateur actifs à moins d' un an - stocks qui constituent le plus souvent
Dettes à moins d' un an l’élément de l’actif circulant dont
la valeur et la liquidité sont les
plus incertaines (ce ratio doit être
proche de 1).
le ratio d'endettement global : Le risque de Certaines banques considèrent
défaillance dépend Dettes L/MT dettes CT que l'endettement global ne
des frais fi et des capitaux propres devraient pas dépasser deux fois
rembt d’emprunt le montant de ses capitaux
donc dépend de propres. On observe cependant en
l’endettement pratique que ces normes bancaires
d'endettement sont assez souvent
transgressées.
le ratio d'endettement à terme : Dettes L/MT Certaines banques considèrent
que l'endettement à terme ne
capitaux propres devraient pas dépasser une fois le
montant de ses capitaux propres.
On observe cependant en pratique
que ces normes bancaires
d'endettement sont assez souvent
transgressées.
Le ratio de capacité de remboursement Complémentaire Ne doit pas être supérieur à 3 ou 4
des autres : C’est Dettes à L et MT suivant les auteurs
grâce à se CAF CAF
que l’entreprise
rembourse ses 43
dettes
3.2 L’analyse fonctionnelle
• Principe : analyse en termes d’emplois/ressources
NB : du coté des emplois on ne s’intéresse donc pas du tout à leur
valeur mais à la quantité de fonds qu’ils ont mobilisés lors de leur
entrée au bilan (on raisonne donc en valeur brute)
• Idée général qui guide l’analyse :
– Les emplois stables doivent être financés par des ressources
durables
– On distingue différents cycles ou fonctions (d’où le nom) : - le
cycle d’accumulation regroupe l’investissement (immo) et
financement; le cycle d’exploitation correspond au BFR.
44
• 3.2.1 Le bilan fonctionnel : emplois
– Les emplois liés au cycle d’investissement = montant
brut des immos, ils sont « stables »
– Les emplois liés au cycle d ’exploitation (BFRE
fonctionnel, tjs en valeur brute) : ils sont aussi stables
(mais non constants)
Achats de biens
et de services
Ventes
Temps
crédit-fournisseurs crédit-clients
naissance règlements naissance règlements
d’une dette aux fournisseurs d’une créance des clients
45
décalage des flux entre les décaissements et les encaissements
• 3.2.1 Le bilan fonctionnel : les
ressources stables
– Les capitaux propres
– Les amortissements en provisions
– Les emprunts et dettes auprès des
établissements de crédit (sauf concours
bancaires courant et soldes créditeur de banque)
46
– L ’affectation des ressources stables (CAF,
hausse de K, dettes fi) = application du principe
: « les ressources stables doivent financer les
emplois stables »
47
Bilan fonctionnel
IMMOBILISATIONS RESSOURCES STABLES
(emplois stables)
• ACTIFS D'EXPLOITATION
Stocks et en-cours
+ Avances et acomptes versés DETTES D'EXPLOITATION
+ Créances d’exploitation (créances clients + comptes
rattachés + EENE) Avances et acomptes reçus
+ Autres créances d'exploitation + Dettes fournisseurs et comptes rattachés
+ Charges constatées d’avance d’exploitation + Dettes fiscales et sociales (sauf IS)
(en valeur brute) + Autres dettes d'exploitation
+ Produits constatés d’avance d’exploitation
48
3.2.2 La logique de l’analyse
fonctionnelle
• La logique de l ’analyse fonctionnelle :
FDR, BFR et trésorerie nette
– Fonds de roulement (FR) = ressources stables -
immobilisations brutes
– BFR d'exploitation (BFRE) = actifs d'exploitation -
dettes d'exploitation
– Le FR a pour fonction de financer le BFR
d’exploitation (le FR doit couvrir le BFRE).
– TN = FR - BFR
– TN = actifs de trésorerie - passifs de trésorerie
49
3.2.2 La logique de l’analyse
fonctionnelle
Situation 1 Situation 2 Situation 3
BFR FR BFR FR FR
+ + + + +
TN+ TN- TN+ BF
R-
50
3.2.2 La logique de l’analyse
fonctionnelle
• Les causes d ’un possible déséquilibre
(dégradation de la trésorerie)
– - une réduction du FR;
– - une augmentation du BFR;
– - une conjonction de ces deux facteurs.
co
efficientd
e = Flux
annuel
entrant
dans
le
poste
structure CAHT
53
3.2.2 La logique de l’analyse fonctionnelle
P rin c ip a u x p o s te s T e m p s d ’é c o u le m e n t C o e ffic ie n t d e s tru c tu re
du B FR E
•
C ré a n c e s c lie n ts Créances
CA annuel
clients
TTC
360 CA annuel
CA annuel
TTC
HT
S to c k s d e m a tiè re s Stocks de matières 360 Coût d' achat des matières consommées
Coût d' achat des matières consommées CA annuel HT
CA
BFR
TN < 0
FR
temps
55
3.2.3 Analyse fonctionnelle : les scénarii de
dégradation de la Tie
CA
BFR
TN < 0
FR
temps
56
3.2.3 Analyse fonctionnelle : les scénarii de
dégradation de la Tie
L'accumulation de pertes
CA
BFR
TN < 0
FR
temps
57
3.2.3 Analyse fonctionnelle : les scénarii de
dégradation de la Tie
Le retard sur investissements : succès ou échec
- succès - échec
CA
CA
BFR
TN < 0
BFR
FR
TN < 0
FR
temps
temps
58
3.2.3 Analyse fonctionnelle : les scénarii de
dégradation de la Tie
CA
BFR
TN < 0
FR
temps
59
Chapitre 4 : Analyse dynamique du
risque de défaillance
• Objectif : dynamiser l'analyse du bilan en
s'intéressant directement aux variations entre 2
bilans (on s'intéresse aux flux et non aux stocks)
• Dans cette démarche, 2 possibilités :
– Soit on « dynamise » l'analyse fonctionnelle :
c'est l'optique des tableaux de financement
(fonctionnels) (ou tableau emplois/ressources)
– Soit on s'intéresse directement aux flux de
trésorerie : optique des tableaux de flux (TPFF)
60
4.1 Les tableaux de financement : le
tableau du PCG
• Principe : on raisonne en bilan fonctionnels
différentiels et la relation :
FRNG-BFR=Tie nette devient
ΔFRNG-ΔBFR=ΔTie Nette.
• Plus précisément, le tableau est construit
autour du fonds de roulement net global :
ΔFRNG=ΔBFR+ΔTie Nette
Cf doc de cours 2, p.3.
61
• NB : attention aux conventions de signes (+/-)
• Analyse/interprétation semblable à celle d'une
analyse fonctionnelle.
62
4.2 Les tableaux de flux de trésorerie
(et le TPFF de l'OEC)
• Principe :
– Faire apparaître la contribution de chaque type
« d'opération » (courante, investissement,
financement) à la variation de trésorerie globale.
– Donc une structure assez simple :
• 1- Flux de Tie lié aux opérations courantes; 2- Flux de Tie
liés aux opé d'investissement; 3- Flux de Tie liés aux opé
de financement
• Qui permet de comprendre comment se fait le passage de
la Tie initiale à la Tie finale
• Ex : Structure du TPFF, Cf doc de cours 2, p.5
63
• Quelques remarques :
– 2 façons de calculer le flux de Tie lié aux opérations
courantes (l'ETG) :
• A partir de l'EBE (et l'ETE) ou
• A partir du Résultat
• L'OEC préconise la seconde, mais elle ne passe pas par la CAF
pour arriver au flux de Tie, mais par une notion très proche : la
MBA (...d'où impact sur le calcul du BFR)
– Faire attention : le deltaBFR lié aux activités courante exclu les
variations liés aux opérations d'investisst et de financement (delta :
créances/dettes immos, et actionnaires CSANV)
– Une certaine « souplesse » dans le classement: produits financiers
et charges d'intérêt 64
• Interprétation d'un tableau de flux :
– L'ETG constitue une mesure du risque de défaillance (il
doit être, à tout le moins, positif) et
– Sur plusieurs périodes, l'ETG doit couvrir au moins les
besoins d'investissement (sauf si « grand » programme
d'investissement...avec mise en place de financements
correspondants)
– Permet donc de suivre le bon équilibrage de la structure
financière et la dépendance de l'entreprise vis-à-vis de
financements extérieurs.
65