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Dans son arrêt du 12 décembre 2008 une employée de la société Petit Bateau a
été licencié par son employeur pour avoir porté atteinte à son obligation de con dentialité
suite à une photo divulgué sur sa page Facebook concernant la nouvelle collection
printemps/été 2015 de la société Petit Bateau.La salariée en question a décidé de
réclamer une juridiction de prud'homme a n de contester sur son licenciement pour
plusieurs raisons:La première raison est que l'employeur ne peut avoir accés au compte
Facebook privé de la salariée, l'information de cette publication n'a donc été rapporté que
par d'autres salariée ayant eu l'autorisation de voir son compte. Cependant, la preuve de
la publication rapportée par une autre salarié est considéré comme irrecevable en justice.
La deuxième raison de la contestation de la salarié est que l'employeur ne peut se mêler
dans les publication privé dans les réseaux social de la salariée. Cependant l'employeur
af rme toujours qu'il n'a commis aucun procédé déloyal a n de parvenir à la publication
litigieuse de la salariée vu que celui-ci a prit connaissance de la publication par
l'intermédiaire d'autre salariée autorisée à regarder les publications dans le compte privé,
de plus celui-ci considéraient que ces salarié ayant prit connaissance de la photo font parti
d'entreprise concurrente mettant en danger le devoir de con dentialité de l'entreprise
Petit Bateau. Ce qui prouve également que la Cour d'appel a violé l'article 9 du code de
procédure civile énonçant que « Il incombe à chaque partie de prouver conformément à la
loi les faits nécessaires au succès de sa prétention. »
Toute fois, est-ce qu'une publication publié sur les réseaux sociaux à l'insu de
l'employeur peut-il constitué une preuve venant d'un procédé loyal a n de justi er le
licenciement de la salariée ?
La vie privé de la salariée a été atteinte par l'employeur notamment car l'employeur
n'a pas le droit d'avoir accès au compte privé de la salariée et que cela n'a pas été
spontanément communiqué a lui mais que c'était bien l'une des autres salariée qui lui a
communiqué cette publication litigieuse. Cette atteinte à la vie privée de la salariée est
susceptible d'enter en con it avec le droit à la preuve dont l'employeur aura besoin a n de
prouver ce qu'il avance en application avec l'article 1353 énonçant que « celui qui avance
un foit doit le prouver » . Le con it entre ces droits a donc été arbitré par la cour de
cassation en essayant de savoir si le procédé d'obtention de preuve du demandeur à la
preuve était loyal ou pas. Ils ont donc évalué sur l'indispensabilité de la preuve au bon
fonctionnement du droit ainsi que sur la proportionnalité de l'acte effectué par rapport au
but recherché. Étant donné que l'obtention de la preuve de l'employeur satisfaisait toutes
les conditions permettant de quali er son procédé de loyal. Donc le con it entre le droit à
la preuve de l'employeur et l'atteinte à la vie privé de la salariée. Atteinte à la vie privé
obligatoire, atteinte à vie privé compte privé et employeur n'a pas accès
amis faisant parti de la concurrence, touché de la sphère intime, con it avec le droit à la
preuve les 2 raisons pour contrer à l'atteinte de la vie privé, indispensable à l'exercice du
droit à la preuve action proportionnelle au but recherché
Fiche d’arrêt 2 :
Monsieur (B) a été engage le 14 octobre 2013 par la société Abaque bâtiment
service (la société ABS). Le 28 septembre 2016 dans un entretien informel Monsieur (B) a
été mus a pied et le 16 octobre 2016, Monsieur (B) va être licencie pour faute grave.
Monsieur (B) conteste le licenciement et saisi le conseil de prudhommes puis la Cour
d’appel d’Orleans. L’employeur va établir une preuve, notamment un enregistrement
sonore qui justi ait le licenciement de Monsieur (B). Cet enregistrement a été réalisée a
l’insu de Monsieur (B). La cour d’appel d’Orléans va estimer que cet enregistrement
sonore est donc une preuve irrecevable puisqu’elle a été réalisée de façon clandestine. Le
licenciement est donc sans cause réelle et sérieuse.
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Peut-on af rmer qu’un enregistrement sonore d’un entretien entre un employée et
un employeur soit réalisé sans qu’une des parties ne soit consentante soit une preuve
irrecevable au moment d’un jugement ?
La cour de cassation va statuer et casser et annuler l’arrêt rendu par la cour d’appel
d’Orléans mais seulement en ce qu’il déclare irrecevables les éléments de preuve obtenus
par l’employeur au moyen d’enregistrements clandestins.
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