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Nom : ELIONTA UNIVERSITE : Marien NGOUABI

Prénom : DARCHY Ecole : ENAM


Année Académique : 2023-2024
Date et lieu de naissance : 06/02/1990
Filière : Magistrature
Tél :066554243/056300807

THEME DE MEMOIRE

LE REGIME JURIDIQUE DU CLASSEMENT SANS SUITE


EN PROCEDURE PENALE CONGOLAISE

INTRODUCTION
CE REGIME JURIDIQUE PROTEGE-T-IL LE PLAIGNANT FACE AU
POUVOIR DE CLASSEMENT SANS SUITE DU PROCUREUR DE LA
REPUBLIQUE ? QUELLES PROCEDURES PALLIATIVES RESTE-T-Il
AU SERVICE DU PLAIGNANT POUR FAIRE FACE AU CLASSEMENT
SANS SUITE DECIDE PAR LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE ?
CES PROCEDURES PALLIATIVES SONT-ELLES EFFICACES POUR
ASSURER LES DROITS DU PLAIGNANT ?
QUELLE EST L’EFFICACITE DU REGIME JURIDIQUE DE
CLASSEMENT SANS SUITE DANS LE SYSTEME REPRESSIF
CONGOLAIS ?
CE REGIME SOUFFRE D’UN PROBLEME D’EFFICACITE A CAUSE
DE NOMBREUSES FAIBLESSES PREJUDICAIBLES AU PLAIGNANT
TELLES L’ABSENCE D’ENCADREMENT DU POUVOIR DU
PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE L’EXPOSANT A L’ARBITRAIRE
DE CE DERNIER, L’EXCLUSION DE VOIE DE RECOURS.
NEANMOINS, LA LOI A PREVU D’AUTRES PROCEDURES DONT

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L’EFFICACITE EST MESUREE POUR FAVORISER
L’ABOUTISSEMENT DE L’ACTION PUBLIQUE DU PLAIGNANT.
ELLES CONSTITUENT DES PROCEDURES PALLIATIVES A CAUSES
D’OBSTACLES QU’ELLES PEUVENT RENCONTRER DE LA PART
DU MP ET DE SES ACTEURS NUISANT A LEUR ABOUTISSEMENT.

PREMIERE PARTIE
LES FAIBLESSES DU REGIME JURIDIQUE DU CLASSEMENT SANS SUITE

CHAPITRE I : L’ABSENCE D’ENCADREMENT JURIDIQUE DU POUVOIR DE


CLASSEMENT SANS SUITE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE

SECTION 1 : LE CLASSEMENT SANS SUITE : UNE DECISION RELEVANT DU


POUVOIR DISCRETIONNAIRE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE

PARAGRAPHE 1 : La liberté de choix du motif de classement sans suite par le


Procureur de la République
A-Une liberté de choix dicté par les éléments du dossier
B-Une liberté de choix laissant libre cours à la subjectivité du Procureur de la
République

PARAGRAPHE 2 : La liberté de choix de la forme du classement sans suite par le


Procureur de la République
A-Le classement matérialisé par un avis de classement sans suite
B-Le classement sanctionné par un silence indéterminé du parquet

SECTION 2 : Le non-assujettissement de la décision de classement sans suite aux


obligations liées à une décision de justice respectueuse des droits du plaignant

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PARAGRAPHE 1 : L’obligation de motivation de la décision
A-La suppléance de l’absence de motivation par l’indication d’un motif par le
parquetier
B-L ’absence d’une motivation suffisante : une ouverture à l’arbitraire

PARAGRAPHE 2 : L’obligation de communication de la décision


A- La forme de communication de la décision aux parties décidée par le parquetier
B- Les délais de communication de la décision décidés par le parquetier

CHAPITRE II : L’EXCLUSION DU DROIT DE RECOURS POUR LE PLAIGNANT


DU CLASSEMENT SANS SUITE

SECTION 1 : La justification de l’exclusion du droit de recours pour le plaignant

PARAGRAPHE 1 : Une justification fondée sur la nature de la décision


A-Le classement sans suite : une décision administrative
B-Le classement sans suite : une décision provisoire

PARAGRAPHE 2 : Une justification discutable en raison du droit en vigueur


A-Le silence du code de procédure pénal justifie un possible recours
B-Une possible transposition du régime des recours des actes administratifs

SECTION 2 : Les droits du plaignant : un impératif à prendre en compte en


redéfinissant l’autorité incarnant l’opportunité des poursuites

PARAGRAPHE 1 : L’instauration d’un juge d’opportunité des poursuites placé sous


l’autorité de la chambre d’accusation
A-Le juge d’opportunité des poursuites : une autorité indépendante investie des pouvoirs
d’appréciation de l’opportunité des poursuites
B- Le juge d’opportunité des poursuites : une autorité indépendante investie des pouvoirs
juridictionnels

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PARAGRAPHE 2 : La relégation du Procureur de la République à sa fonction de
poursuite plutôt que d’opportunité en vertu du statut régissant le Ministère Public
A-L ’absence d’indépendance du Ministère Public
B-L ’irresponsabilité et l’irrecusabilité du Ministère Public

DEUXIEME PARTIE : LES PROCEDURES PALLIATIVES AU CLASSEMENT


SANS SUITE

CHAPITRE : L’EFFICACITE MESUREE DES PROCEDURES PALLIATIVES AU


CLASSEMENT SANS SUITE

SECTION 1 : Les voies de contournement du classement décidé par le parquet

PARAGRAPHE 1 : La brève présentation des procédures palliatives au classement sans


suite
A- La plainte avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction
B- La citation directe devant le tribunal

PARAGRAPHE 2 : L’étendue de l’efficacité des procédures palliatives au classement


sans suite
A-La plainte avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction
B-La citation directe devant le tribunal

SECTION 2 : Les procédures palliatives : les contrepoids du pouvoir de classement du


Ministère Public

PARAGRAPHE 1 : Les procédures palliatives : une limite au pouvoir de classement du


Ministère Public
A-La perte par le Ministère public du pouvoir de classement sans suite
B-La perte par le Ministère Public de l’initiative du déclenchement des poursuites

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PARAGRAPHE 2 : Procédures palliatives : une garantie pour les droits du plaignant
face à l’éventuel arbitraire du parquet
A- Une garantie liée à l’indépendance des procédures palliatives vis-à-vis du parquet
B- Une garantie liée à l’absence d’effet du classement sans suite à l’égard des procédures
palliatives

CHAPITRE : LES OBSTACLES DES PROCEDURES PALLIATIVES AU


CLASSEMENT SANS SUITE

SECTION1 : L’inféodation des procédures palliatives au pouvoir du Ministère Public

PARAGRAPHE 1 : L’intervention obligatoire du Ministère Public pour la mise en


mouvement des procédures palliatives
A-La nécessité des réquisitions du Ministère Public dans la procédure palliative devant
le juge d’instruction
B-La nécessité du visa du Ministère Public dans la procédure palliative de citation
directe devant le tribunal

PARAGRAPHE 2 : Une possible paralysie des procédures palliatives en cas d’inertie du


Ministère public
A-L ’inertie du Ministre Public : un obstacle pour l’aboutissement des procédures
palliatives
B-L ’inertie du Ministère Public : un mécanisme voilé de prescription des affaires

SECTION 2 : Le recours aux procédures palliatives, loin d’être une garantie de


satisfaction des attentes du plaignant

PARAGRAPHE 1 : Les enjeux liés à l’observation des exigences légales des procédures
palliatives
A-Les exigences de fond
B-Les exigences de forme

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PARAGRAPHE 2 : Les enjeux liés aux résultats finaux des différentes procédures
palliatives
A-Les résultats s’apparentant au classement sans suite
B-Les résultats soumis aux aléas des diligences des acteurs des différentes procédures
palliatives

Objectifs de recherche :
-Encadrer le pouvoir du PR, étendre la recusabilité aux magistrats du parquet, restreindre
l’instruction à la politique pénale et non aux affaires individuelles, imposer un délai de
réponse pénale.
-Autoriser les voies de recours pour contrôler le bien-fondé de la décision
-Renforcer l’efficacité des procédures pour qu’elles deviennent des véritables contrepoids au
pouvoir du PR et les alternatives à la décision de css.
-Mettre en place un juge d’opportunité de poursuites qui va rendre les ordonnances de
poursuite ou de css contestée devant la chambre d’accusation. Abandonner au parquet qui ne
jouit pas d’indépendance pour décider sur la suite des affaires pénales, il y a un danger. S’il y
a lieu à poursuivre, le dossier est transmis au parquet pour mettre en mouvement l’action
publique en décidant de la procédure. Le parquet tombe dans la légalité de poursuite car il est
un organe de poursuite et non de css.

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Présentation du thème de mémoire en vue de sa validation par la commission
Un bref discours :
-se présenter
-civilités aux membres de la commission
-chuter par l’objet de la rencontre
Titre du thème : Les faiblesses du régime juridique du classement sans suite en procédure
pénale congolaise
Définition des termes du sujet :
-les faiblesses :
-régime juridique :
-classement sans suite :
-procédure pénale :

Pratiquement, bon nombre d’affaires sont classées sans suite sans que les plaignants sachent
le pourquoi (pas communication), comprennent la portée de la décision du pr (pas de
motivation en fait et en droit en cas de communication), exerce les voies de recours contre une
décision prise pourtant par un organe judiciaire irrécusable, irresponsable de ses actes et ne
jouissant pas d’indépendance parce qu’il jouit d’un super pouvoir non règlementé, non
contrôlé et non assujetti à aucune obligation . Cependant, il existe des procédures palliatives
contre un css dont l’efficacité n’est pas garantie et absolue pour obtenir autrement la réponse
pénale à cause d’une part de leur inféodation au pouvoir invincible et incontournable de
l’organe de poursuite et de l’autre part d’un possible manque éventuel de diligence des acteurs
des procédures palliatives.
Esquisse de solution :
Quant à la première préoccupation, au regard de l’absence d’encadrement du pouvoir
de classement du PR susceptible d’ouvrir une brèche aux abus, et de l’impossibilité pour
le plaignant de contester la décision du PR par voie de recours, il est impérieux pour les
raisons de transparence des décisions du parquet :
-de définir les motifs spécifiques pouvant justifier un css pour éviter les css fantaisistes (sans
fondement), une vente aux enchères des décisions du parquet
- définir le délai d’attente de la réponse du parquet pour permettre au plaignant de prendre
d’autres dispositions s’il le juge nécessaire
-de soumettre la décision de css à l’obligation de motivation en fait et en droit comme
garantie d’une décision impartiale et digne de confiance,

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-soumettre le ccs à l’obligation de notification express dans un délai très court après l’examen
de l’affaire que de briller par un silence sans fin
-d’orienter le plaignant à d’autres procédures
-la saisine du parquet ou du juge d’instruction doit être interruptif des délais de prescription
jusqu’à la réponse formelle
-d’accorder la possibilité au plaignant de contester la décision devant le PG
- de mettre en place un véritable juge d’opportunité
Quant à la deuxième question, en absence d’une réponse pénale satisfaisante de la part du
parquet, le plaignant doit être en mesure de recourir sans crainte aux procédures palliatives
censées limiter le pouvoir d’opportunité de poursuites du MP et vaincre son inertie. Elles
devraient être à l’abri du pouvoir invincible et intournable de l’auteur du css et du manque de
diligence éventuel des acteurs de ces différentes procédures. Il est question de renforcer leur
efficacité :
-en les détachant de la nécessité de l’intervention du MP pour leur mise en œuvre,
-d’envisager les sanctions pénales pour un juge d’instruction qui prescrit un dossier dans son
bureau et de rendre les dossiers imprescriptible comme devant le juge de jugement
-de changer l’agent de la rédaction de la citation directe c’est-à-dire que cela soit un avocat
qu’un agent d’exécution pour éviter les nullités récurrentes des citations directes, de permettre
au plaignant de le faire lui-même.

L’imposition du délai de traitement des dossiers par le parquet comme


moyen de remédiation de son inertie décriée

Une inertie dictée par le flux des dossiers


le manque de diligence des agents enquêteurs
Une inertie justifiée par les pesanteurs de la nature de l’affaire
Une inertie préjudiciable au bon fonctionnement de la justice (le w du ji)
Une inertie préjudiciable aux intérêts de la victime
Une inertie révélatrice des défaillances du système répressif
Une inertie alimentant les soupçons de la corruption

L’inertie souvent délibérée du Pr dictée par les instructions reçues, l’amitié, la parenté, la
crainte, les pots-de-vin. Il va falloir imposer le délai de traitement :

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- Des plaintes reçues 3 mois par exemple pour éviter la prescription, permettre au
plaignant de chercher d’autres solutions dans les délais ou de solliciter l’explication du
silence du parquet …d’exercer les voies de recours gracieux ou hiérarchique.
Problème avec le flux des dossiers, le temps nécessaire d’instruction avec un problème
de moyens, les rapports entre le parquet et la police qui ne fait pas le retour des
dossiers ou parfois arrivent tardivement. Pourtant les dossiers complexent exigent
l’instruction. Cette raison ne tient pas.
- La CD, un délai de deux semaines car il s’agit d’un simple visa. Au-delà de ce délai, la
partie doit déposer directement sa citation au Tribunal pour engager les poursuites
- La communication du dossier par le JI. Le retour doit intervenir dans un délai d’un
mois pour l’ouverture d’une information. Au-delà, le JI doit passer outre en informant
le MP par une ordonnance.

A-L ’admission d’une voie de recours assurant le contrôle du caractère objectif du


classement
B-L ’admission d’une voie de recours limitant le pouvoir sans appel de classement du
Procureur de la République

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ELIONTA UNIVERSITE MARIEN NGOUABI
DARCHY ENAM
MAGISTRATURE Année académique 2023-2024
066554243

THEMES DE MEMEOIRE

THEME1 : LES FAIBLESSES DU REGIME JURIDIQUE DU


CLASSEMENT SANS SUITE EN PROCEDURE PENALE CONGOLAISE

THEME2 : LA REVOCATION DES MAGISTRATS CONGOLAIS : UNE


ARME REDOUTABLE DE DESTRUCTION DU VERS RONGEANT LE
FRUIT DE LA MAGISTRATURE

THEME3 : LES RAPPORTS ENTRE LES DIFFERENTS ORGANES DE LA


JUSTICE PENALE

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THEME : LE REGIME JURIDIQUE DU CLASSEMENT SANS SUITE EN
PROCEDURE PENALE CONGOLAISE

Intérêt du sujet : Contrairement au droit pénal qui est régi par le principe de la légalité
criminelle, la procédure pénale congolaise est gouvernée par le Principe de l’opportunité des
poursuites logé dans l’article 28 du CPP. Cet article dispose que Le PR recoit les plaintes et
les dénonciations et décide de la suite à leur donner. Autrement dit, chaque fois que le Pr
recoit une plainte, il est tenu de décider soit d’engager les poursuites soit de classer sans suite
la plainte. Le css est une décision qui relève de la libre appréciation du PR qui estime
inopportun de mettre en mouvement l’action publique et par conséquent met un terme à la
procédure engagée par le plaignant. Cependant, ce dispositif juridique qui consacre la
possibilité pour le PR de classer sans suite une plainte présente de nombreuses faiblesses qui
ouvrent une brèche aux abus de la part du PR, alimentent souvent les soupçons de la présence
du ver dans le fruit de la magistrature, témoignent l’inefficacité de notre système répressif et
portent atteintes aux droits des plaignants. Néanmoins, la loi a mis à la disposition de la
victime d’une infraction qui n’a pas obtenu une réponse pénale de la part du parquet quelques
procédures palliatives.

Problématique : Quelles sont alors les faiblesses du dispositif juridique liées au classement
sans suite ? La loi n’a-t-elle pas prévu les procédures palliatives pour y faire face ?

SOLUTIONS
Le régime juridique du classement sans suite présente un certain nombre de faiblesses lié
d’un côté par l’absence d’encadrement légal du pouvoir du PR (CHAPITREI) et de l’autre à
l’exclusion de voie de recours pour le plaignant (CHAPITRE II).
S’agissant de l’absence d’encadrement du pouvoir du Procureur de la République, cela se
justifie à quatre niveaux :
-la loi ne définit pas les motifs spécifiques de classement sans suite sur lesquels tous les
parquets peuvent s’en référer pour fonder et motiver leur décision. Ce vide ouvre une brèches
aux abus et aux classements fantaisistes. L’idéal serait de définir les motifs spécifiques
susceptibles de conduire le parquet à classer une plainte.
-la loi ne soumet pas la décision du PR à une obligation de motivation. Pourtant cette
obligation permet la clarification de la décision et le contrôle de son caractère objectif.
L’absence de cette obligation est une véritable marge accordée au parquet de décider sur base
de l’arbitraire. Cette exigence doit être de mise pour des raisons d’impartialité et de voie de
recours.
-La loi n’impose pas au ministère Public l’obligation de communiquer sa décision au
plaignant et dans un temps limité. La conséquence est que plusieurs plaintes restent des
années sans réponse du parquet et d’autres reçoivent la réponse après leur prescription. Cette
inertie tolérée devient un mode normal pour certains parquetiers véreux de fermer les portes
de la justice à certains congolais pour des raisons subjectives. La loi doit imposer au parquet

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de traiter les plaintes dans un délai de trois mois et de notifier expressément leur décision aux
intéressés pour fermer la porte à une inertie qui fait vivre les parquetiers véreux et protège
certaines personnalités.

Quant à l’exclusion de voie de recours pour le plaignant, les parquetiers estiment d’une part
que le css est une mesure administrative et non une décision de justice, et d’autre part que si le
plaignant n’est pas satisfait de leur décision, il n’à qu’à mettre lui-même en mouvement
l’action publique. Cette position adoptée par la pratique ne se justifie par aucun texte. Déjà, le
code de procédure pénal ne l’interdit pas et rien n’interdit la transposition du régime juridique
des voies de recours des actes administratifs étant donné que le css est une décision
administrative. Ce refus se justifie par la peur de voir certaines pratiques être mises à nues. Or
ce recours à sa raison d’être pour vérifier le bien-fondé de la décision du parquet et l’obliger à
revenir sur sa décision si le recours est fondé.
Pour garantir ce droit fondamental au plaignant, il va falloir mettre en place un juge
indépendant d’opportunité des poursuites qui s’occupera du traitement des plaintes reçues par
le parquet et décidera par ordonnance s’il faut engager les poursuites ou classer sans suite. Le
MP sera relégué à sa fonction de poursuite suite à une ordonnance de poursuite pour éviter
qu’il soit juge et partie. Il ne doit plus juger de l’opportunité des poursuites à cause de son
manque d’indépendance, de son caractère irrécusable et irresponsable ne garantissant pas les
droits du plaignant.
En dépit des garanties que pourrait incarner le juge d’opportunité des poursuites pour les
droits du plaignant, en cas de css, le plaignant dispose toujours des procédures alternatives
notamment la citation directe et la plainte avec constitution de partie civile s’il estime que sa
plainte à les chances d’aboutir. Ces différentes procédures alternatives sont dites palliatives à
cause de leur efficacité mesurée (CHAPITRE I) et des obstacles affectant leur aboutissement
(CHAPITREII).
Les procédures palliatives face au classement sans suite ont une efficacité mesurée sous trois
aspects : elles constituent les voies de contournement du classement décidé par le parquet,
empêchent au parquet de classer sans suite la plainte, elles sont indépendantes vis-à-vis du
parquet.
Cependant, elles sont exposées à des obstacles qui empestent leur dénouement. Le premier
obstacle est relatif à leur inféodation au pouvoir incontournable et invincible de l’auteur du
classement qui est le MP pour leur mise en œuvre. Donc en cas d’inertie de la part du MP,
elles s’arrêtent. La solution va consister à les soustraire du pouvoir du MP en renforçant leur
autonomie telle que le MP soit simplement tenu informer que de conditionner leur mise œuvre
par ses réquisitions ou ses visas.
Le deuxième obstacle est inhérent aux exigences de ces procédures qui doivent être observées
et de ses acteurs qui peuvent les affecter négativement par leur manque de diligence. La
rédaction de la citation directe doit être confiée à avocat ou à la partie elle-même tout en
vérifiant sa régularité dès son dépôt au secrétariat du parquet comme une formalité
administrative avant de citer les parties à comparaitre. Pour le juge d’instruction, si un dossier
est prescrit dans ses bureaux par manque de diligence, il doit être sanctionné et le dossier
confié à un autre magistrat. Ce changement doit relancer un nouveau délai de prescription.

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as garantie et absolue pour obtenir autrement la réponse pénale à cause d’une part de leur
inféodation au pouvoir invincible et incontournable de l’organe de poursuite et de l’autre part
d’un possible manque de diligence des acteurs de ces différentes procédures palliatives.

LES PERSPECTIVES D’AMELIORATION DU REGIME JURIDIQUE DU CSS

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Le Procureur de la République, une fois saisi d’une plainte dispose de l’opportunité de
poursuites c’est-à-dire de décider s’il faut engager les poursuites ou classer sans suite la
plainte. Cependant, le pouvoir du Procureur de la République de classer sans suite
présente des faiblesses à cause d’une part de l’absence de son encadrement ouvrant une
brèche aux abus et alimentant les soupçons de la présence du ver dans le fruit de la
magistrature (n’est pas encadré par la loi du fait qu’elle ne dit pas au Procureur quand « les
motifs » et comment « la forme » et la motivation » classer sans suite au point que ce système
favorise l’arbitraire et alimente les soupçons de la présence du ver dans le fruit de la
magistrature) et d’autre part de l’exclusion de voie de recours pour le plaignant ( Pire
encore, ce régime n’autorise pas au plaignant du css de contester la décision du Pr qui est

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pourtant un acteur irrécusable, irresponsable de ses actes et ne jouissant pas d’une
indépendance).
Néanmoins, la loi a prévu des procédures palliatives contre un css dont l’efficacité n’est pas
garantie et absolue pour obtenir autrement la réponse pénale à cause d’une part de leur
inféodation au pouvoir invincible et incontournable de l’organe de poursuite et de l’autre part
d’un possible manque éventuel de diligence des acteurs de ces différentes procédures
palliatives.

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I-LES RAPPORTS DESEQUILIBRES
LA PREEMINENCE DE L’ORGANE DE POURSUITE SUR D’AUTRES
UN ORGANE CENTRALISEUR, PRINCIPAL, INCONTOURNABLE
L’IMMIXTION DANS L’ORGANE D’INSTRUCTION
L’ORGANE DEFINISSANT LA PROCEDUIRE A SUIVRE
L’ORGANE REPARTITEUR DES DOSSIERS, PROGRAMMATEURS DES
AUDIANCES, EXECUTEUR DES SENTENCES
L’ORGANE INTERVENANT A TOUS LES NIVEAUX DU PROCES
LA DEPENDANCE D’AUTRES ORGANES AU MP
LES RAPPORTS FONCTIONNELS, COMPLEMENTAIRES : LA CHAINE PENALE
LES RAPPORTS POUR UN OBJECTIF COMMUN

LES LIMITES ENTRE LES DIFFERENTS ORGANES


LES LIMITES LIEES A LEURS FONCTIONS
LA COLLABORATION ENTRE LES DIFFERENTS ORGANES
L’ORGANE DE JUGEMENT POURSUIT ET INSTRUIT
LES RAPPORTS D’INTERPENETRATION

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.
Il est difficilement concevable que dans un système judicaire moderne qu’après le dépôt d’une
plainte, aucune suite ne soit donnée indéfiniment, un css soit décidé sans que le plaignant soit
informé ou soit informé sans que la décision soit suffisamment motivée, soit il intervient après
la prescription de l’action publique et de priver le plaignant du droit d’exercer les voies de
recours contre une décision prise par un acteur judiciaire irrécusable, irresponsable de ses
actes et ne jouissant pas d’indépendance. pour protéger les plaignants contre l’arbitraire du pr
et savourer les attributs d’une justice impartiale, indépendante et équitable en cas de
classement d’une affaire.
Ces faiblesses n’affectent pas seulement le dispositif juridique du classement sans suite mais
aussi les procédures palliatives censées proposer la réponse pénale autrement à cause d’une
part de leur inféodation au pouvoir invincible et incontournable de l’auteur du classement sans
suite et de l’autre part du manque éventuel de diligence des acteurs de ces différentes
procédures

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La solution

nombreuses affaires sont classées sans suite sans que les plaignants savent le pourquoi,
comprennent la portée de la décision du pr, exerce les voies de recours parce que le pr jouit
d’un super pouvoir non règlementé, non contrôlé et non assujetti à aucune obligation pour
protéger les plaignants contre l’arbitraire du pr et savourer les attributs d’une justice
impartiale, indépendante et équitable en cas de classement d’une affaire. Cependant il existe
des procédures palliatives dont l’efficacité n’est pas garantie et absolue pour obtenir
autrement la réponse pénale à cause d’une part de leur inféodation au pouvoir invincible et
incontournable du pr en matière pénale et de l’autre part du manque eventuel de diligence des
acteurs des procédures palliatives.
le procureur peut classer une affaire comme il entend sans qu’il soit soumis à aucune
obligation et sans que sa décision soit contrôlée. Ce pouvoir laisse beaucoup des plaignants
sans justice et développe un sentiment d’impunité de certaines personnes et nourrissent les
soupçons de corruptions dans le monde judiciaire. Disposant des procédures alternatives, les
plaignants trouvent inutiles de les utiliser par elles sont souvent heurtés au pouvoir invincible
du procureur et passent en cas de bonne humeur du Procureur de la République en l’absence
des dispositifs contraignants.

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( la communication (explicite ou implicite)éviter la prescription, délai de décider, de
communiquer après décision pour lutter contre les clss implicites) (l’autorité qui a pris la
décision n’est pas un juge(Elle ne crée aucun droit et ne peut être invoquée devant un
tribunal)) (Une possible transposition du régime des recours administratifs au classement
sans suite)
(La combinaison de l’action publique et civile, le bénéfice des preuves récoltées par le
Magistrat instructeur) La saisine directe de la formation de jugement de son choix,
l’organisation du procès dans les plus brefs délais définis par la partie citante) (L’obligation

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de poursuivre, pas de classement) (L’obligation d’accompagner la procédure enclenchée par
le plaignant et soutenir l’accusation)
( en raison du principe de la séparation des fonctions les procédures conduites par les acteurs
indépendants vis-à-vis du Ministère Public) Une plainte, une citation n’a rien à avoir avec la
plainte du parquet, avec l’enquête…L ’interdiction d’interférence du Ministère public dans les
procédures alternatives (en vertu du principe de la séparation des fonctions) (Décision prise
par le Procureur de la République ne s’impose pas sur) (L’avis obligatoire du PR susceptible
de paralyser ces procédures) (acquittement, non-lieu, relaxe) (JI par l’inertie, l’huissier
par la mauvaise rédaction de l’acte)

THEME
LES FAIBLESSES DU REGIME JURIDIQUE DU CLASSEMENT SANS
SUITE EN PROCEDURE PENALE CONGOLAISE

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE

L’ABSENCE D’ENCADREMENT JURIDIQUE DU CLASSEMENT SANS SUITE

CHAPITRE I : LE CLASSEMENT SANS SUITE : UNE DECISION RELEVANT DU


POUVOIR D’APPRECIATION DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE

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SECTION 1 : La notion du pouvoir d’appréciation du Procureur de la République dans
le classement sans suite

PARAGRAPHE 1 : La liberté de choix du motif de classement sans suite par le Procureur de


la République
A-Une liberté de choix dicté par les éléments du dossier
B-Une liberté de choix laissant cours à la subjectivité du Procureur de la République
Sujette aux abus : Les abus se traduisent par l’inertie, l’absence de communication et les
motifs fantaisistes de css, la prescription des dossiers en l’absence de motifs spécifiques défini
par la loi, chaque magistrat du parquet en l’absence de repère légal et de référence éthique est
libre de cocher un motif de son choix sans pouvoir à se justifier. Il apprécie en dernier ressort.
La notion d’appréciation souveraine.

PARAGRAPHE 2 : Les motifs de classement retenus souvent par la pratique judiciaire


A-Les motifs de droits
B-Les autres motifs de classement sans suite

SECTION 2 : Un pouvoir d’appréciation non assujetti aux obligations liées à une


décision de justice

PARAGRAPHE 1 : L’obligation de motivation


A-L ’existence d’un avis de classement sans suite pointant un motif à titre indicatif
B-L ’absence d’une motivation suffisante justifiant le soubassement de la décision

PARAGRAPHE 2 : L’obligation de communication et de formalisation de la décision


A- L’obligation de communication de la décision aux parties
B- L’obligation de formalisation de la décision (écrite, verbale, explicite ou implicite)

CHAPITRE II : L’EXCLUSION DU DROIT DE RECOURS POUR LE PLAIGNANT


DU CLASSEMENT SANS SUITE

LE DISPOSITIF JURIDIQUE DU CLASSEMENT SANS SUITE EST PRIVATF DU


DROIT DE RECOURS POUR LE PLAIGNANT

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SECTION 1 : La méconnaissance du droit de recours pour le plaignant du classement
sans suite

PARAGRAPHE 1 : La méconnaissance du droit de recours justifié par la nature de la


décision
A-Le classement sans suite : une décision non juridictionnelle (l’autorité qui a pris la décision
n’est pas un juge)
B-Le classement sans suite : une décision non revêtue de l’autorité de la chose jugée (Elle ne
crée aucun droit et ne peut être invoquée devant un tribunal)

PARAGRAPHE 2 : La méconnaissance du droit de recours justifié par le caractère


provisoire de la décision
A-La définition d’un classement provisoire
B-L ’exclusion du caractère provisoire à certains classements

SECTION 2 : La reconnaissance du droit de recours pour le plaignant : un impératif à


prendre en compte

PARAGRAPHE 1 : La nécessité de reconnaissance d’un droit à un recours en vertu du


dispositif juridique en vigueur
A-Le silence du code de procédure pénal justifie un possible recours
B-Lexistence d’un dispositif du recours administratif en droit positif Une possible
transposition du régime des recours administratifs au classement sans suite

PARAGRAPHE 2 : La nécessité de reconnaissance du droit à un recours en vue de


garantir les droits des plaignants face au pouvoir de classement du PR

LE DISPOSITIF JURIDIQUE DU CLASSEMENT SANS SUITE EST PRIVATF DU


DROIT DE RECOURS POUR LE PLAIGNANT
La méconnaissance du droit de recours pour le plaignant du classement sans suite

La nécessité de reconnaissance d’un droit à un recours en vertu de la nature de la


décision du classement sans suite
A-Le classement sans suite : une décision de nature administrative

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B-Une possible transposition du régime des recours administratifs au classement sans suite

PARAGRAPHE 2 : La nécessité de reconnaissance du droit à un recours en vertu des


principes défavorables aux droits des plaignants régissant le Ministère Public

A-L ’absence d’indépendance du Ministère Publique


B-L ’irresponsabilité et l’irrecusabilité du Ministère Public

A-La voie de recours est une voie assurant le contrôle du caractère objectif du css
B-La consécration d’une voie de recours est une limite du pouvoir sans appel de classement
du Pr

DEUXIEME PARTIE : LES ALTERNATIVES AU CLASSEMENT SANS SUITE

Tout détenteur du pouvoir est toujours tenté d’en abuser. Pour protéger les victimes des
classements sans suite fantaisiste, la loi a créé deux voies par lesquelles la victime peut
déclencher les poursuites en contournant le MP : la citation directe par voie d’huissier de
justice et par une pcpc. Nous allons exposer les mérites et malheureusement et les faiblesses
de ces voies mises à la disposition pour obtenir une réponse pénale.

CHAPITRE : LES MERITES DES ALTERNATIVES AU CLASSEMENT SANS


SUITE

SECTION 1 : Les voies de contournement du classement décidé par le parquet

PARAGRAPHE 1 : La brève présentation des alternatives au classement sans suite


A- La plainte avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction
B- La citation directe par voie d’huissier

PARAGRAPHE 2 : Les atouts des alternatives au classement sans suite


A-La plainte avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction

23
(La combinaison de l’action publique et civile, le bénéfice des preuves récoltées par le
Magistrat instructeur)
B-La citation directe par voie d’huissier
La saisine directe de la formation de jugement de son choix, l’organisation du procès dans les
plus brefs délais définis par la partie citante

SECTION 2 : Les procédures alternatives : les contrepoids du pouvoir de classement de


l’organe de poursuites

PARAGRAPHE 1 : Les procédures alternatives : une limite au pouvoir d’opportunité de


poursuites du Ministère Public
A-La perte par le Ministère public du pouvoir de classement sans suite
(L’obligation de poursuivre, pas de classement)
B-La perte par le Ministère Public de l’initiative du déclenchement des poursuites
(L’obligation d’accompagner la procédure enclenchée par le plaignant et soutenir
l’accusation)

PARAGRAPHE 2 : PROCEDURES ALTERNATIVES : UNE GARANTIE POUR LES


DROITS DES PLAIGNANTS FACE A L’ARBITRAIRE DU PARQUET

( en raison du principe de la séparation des fonctions les procédures conduites par les acteurs
indépendants vis-à-vis du Ministère Public)
A- L’indépendance des procédures alternatives vis-à-vis du parquet
L ’interdiction d’interférence du Ministère public dans les procédures alternatives
(en vertu du principe de la séparation des fonctions)
B- L’absence d’effet du classement sans suite à l’égard des procédures alternatives
(Décision prise par le Procureur de la République ne s’impose pas sur)

CHAPITRE : LES LACUNES DES DIFFERENTES PROCEDURES ALTERNATIVES


AU CLASSEMENT SANS SUITE

SECTION1 : Les procédures alternatives au classement inféodées au pouvoir du


Ministère Public

24
PARAGRAPHE 1 : L’intervention obligatoire du Ministère Public pour la mise en
mouvement des procédures alternatives au classement
A-La nécessité des réquisitions du Ministère Public dans la procédure alternative devant
le juge d’instruction
(le réquisitoire du procureur)
B-La nécessité du visa du Ministère Public dans la procédure alternative de citation
directe par voie d’huissier
(L’avis obligatoire du PR susceptible de paralyser ces procédures)

PARAGRAPHE 2 : Les possibles conséquences en cas d’inertie du Ministère public


A-L ’inertie du Ministre Public : un obstacle pour l’aboutissement des procédures alternatives
au classement
B-L ’inertie du Ministère Public : un mécanisme de prescription des dossiers

SECTION 2 : Le recours aux procédures alternatives, loin d’être une garantie de


satisfaction des attentes du plaignant

PARAGRAPHE 1 : Les enjeux liés à l’observation des exigences légales des procédures
alternatives
A-Les exigences de fond
B-Les exigences de forme

PARAGRAPHE 2 : Les enjeux liés aux résultats finaux des différentes procédures
alternatives
A-Les résultats s’apparentant au classement sans suite (acquittement, non-lieu, relaxe)
B-Les résultats faussés par les acteurs des différentes procédures alternatives (JI par l’inertie,
l’huissier par la mauvaise rédaction de l’acte)

DEUXIEME PARTIE : LES ALTERNATIVES AU CLASSEMENT SANS SUITE

CHAPITRE : LES MERITES DES ALTERNATIVES AU CLASSEMENT SANS


SUITE

25
SECTION 1 : Les voies de contournement du classement décidé par le parquet

PARAGRAPHE 1 : La brève présentation des alternatives au classement sans suite


A- La plainte avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction
B- La citation directe devant le tribunal

PARAGRAPHE 2 : Les atouts des alternatives au classement sans suite


A-La plainte avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction
B-La citation directe devant le tribunal

SECTION 2 : Les procédures alternatives : les contrepoids du pouvoir de classement Du


Ministère Public

PARAGRAPHE 1 : Les procédures alternatives : une limite au pouvoir de classement


du Ministère Public
A-La perte par le Ministère public du pouvoir de classement sans suite
B-La perte par le Ministère Public de l’initiative du déclenchement des poursuites

PARAGRAPHE 2 : Procédures alternatives : une garantie pour les droits des plaignants
face à l’éventuel arbitraire du parquet
A- Une garantie liée à l’indépendance des procédures alternatives vis-à-vis du parquet
B- Une garantie liée à l’absence d’effet du classement sans suite à l’égard des procédures
alternatives

CHAPITRE : LES LACUNES DES DIFFERENTES PROCEDURES ALTERNATIVES


AU CLASSEMENT SANS SUITE

SECTION1 : L’inféodation des procédures alternatives au classement au pouvoir du


Ministère Public

26
PARAGRAPHE 1 : L’intervention obligatoire du Ministère Public pour la mise en
mouvement des procédures alternatives au classement
A-La nécessité des réquisitions du Ministère Public dans la procédure alternative devant
le juge d’instruction
B-La nécessité du visa du Ministère Public dans la procédure alternative de citation
directe devant le tribunal

PARAGRAPHE 2 : Une possible paralysie des procédures alternatives au classement en


cas d’inertie du Ministère public
A-L ’inertie du Ministre Public : un obstacle pour l’aboutissement des procédures
alternatives au classement
B-L ’inertie du Ministère Public : un mécanisme voilé de prescription des affaires

SECTION 2 : Le recours aux procédures alternatives, loin d’être une garantie de


satisfaction des attentes des plaignants

PARAGRAPHE 1 : Les enjeux liés à l’observation des exigences légales des procédures
alternatives
A-Les exigences de fond
B-Les exigences de forme

PARAGRAPHE 2 : Les enjeux liés aux résultats finaux des différentes procédures
alternatives
A-Les résultats s’apparentant au classement sans suite
B-Les résultats soumis aux aléas des diligences des acteurs des différentes procédures
alternatives

27
UNE DECISION NON ASSUJETTIE AUX ELEMENTS GARANTISSANT UNE
DECISION DIGNE DE CONFIANCE

SECTION 1 : L’absence de définition légale des motifs spécifiques du classement sans


suite

Paragraphe1 : La liberté du MP de classer souverainement les dossiers pénaux


A-Un pouvoir sujet aux abus en absence de référence d’éthique : css fantaisiste, inertie
B-Un pouvoir motivé par la filtration des dossiers pour alléger les tâches des tribunaux

Paragraphe 2 : Les motifs de classement sans suite retenus par la pratique

28
A-Les motifs liés aux causes d’extinction de l’action publique
B-Les autres motifs de classement sans suite

SECTION 2 : L’absence d’obligations revêtant une décision prise par une autorité
judiciaire

Paragraphe 1 : L’obligation de motivation : gage d’une décision impartiale


A-Un avis de css indiquant le motif de façon lapidaire
détaillée (garantit l’impartialité : l’imprimé d’avis de css ne suffit pas)
B-Une motivation soutenue juridiquement

Paragraphe 2 : Une décision soumise à l’impératif des délais


A-Le délai de réponse de la décision de css
B-Le délai et la forme de notification

de décider dans un délai raisonnable (de prescription) (de communication) obligation de


notification et d’agir dans un délai raisonnable (obligation de communiquer dans un
délai raisonnable)

CHAPITRE II
UN REGIME MOINS PROTECTEUR DES DROITS DES PLAIGNANTS

SECTION 1 : Une décision insusceptible de voie de recours

Paragraphe 1 : Une décision à caractère administratif


A-Une décision non revêtue de l’autorité de la chose jugée (elle ne peut pas être invoquée
devant un juge, elle n’est pas un acte juridictionnel pris par un juge)
B-L ’existence d’un possible recours administratif méconnu en pratique(la
méconnaissance du droit de recours garantissant le contrôle de la régularité et la
légalité de la décision

29
Paragraphe 2 : Une décision à caractère provisoire
A-La nature des affaires justifiant le caractère provisoire du css
B-Les affaires excluant le caractère provisoire du css (revêtant le caractère définitif)

SECTION 2 : Un décision prise par un acteur soumis aux principes défavorables aux
droits des plaignants
Paragraphe 1 : La subordination hiérarchique
A-L ’absence d’indépendance du MP (absence d’objectivité)
B-L’obligation de se conformer aux instructions reçues (suivre les instructions en raison
du pouvoir de notation)

Paragraphe 2 : L’irresponsabilité et l’irrecusabilité


A-L ’irresponsabilité (il prescrit le dossier)
B-L’irrecusabilité (si il n’inspire pas confiance)

TITRE II
LES PALLIATIFS LEGAUX MIS A LA DISPOSITION DES PLAIGNANTS FACE
AU
CLASSEMENT SANS SUITE

CHAPITRE I
Avant de contourner le MP, faut-il se munir d’une décision de css ? La loi est restée muette.
En cas de silence prolongé du parquet, comment le plaignant doit-il procéder alors qu’il ne
peut pas se constituer partie civile ou saisir la formation de jugement alors que le dossier n’a
pas encore reçu la réponse du parquet ? En réalité, le silence ou l’inertie du parquet dépouille
le plaignant de tous les moyens de recours pour faire entendre sa prétention et conduit
surement l’affaire à la prescription. Face à ce dilemme, nous devons repenser les délais de
réponses du parquet après le dépôt de plainte et la possibilité de saisir directement d’autres
magistrats sans que les réquisitions du Pr soient provoquées. Une simple notification suffit. Il
faut reconnaitre la liberté d’agir pour vaincre l’inertie constatée suite au dépôt d’une plainte.

30
LES ENJEUX DE CES DIFFERENTES PROCEDURES : vaincre l’inertie,
l’empêchement à exercer l’opportunité de poursuite
LES PROCEDURES DE CONTOURNEMENT DU MINISTERE PUBLIC
Un contrepoids nécessaire au pouvoir de classement du parquet
Les voies de trouver une réponse pénale autrement
Les différentes procédures palliatives reconnues aux plaignants

SECTION 1 : La plainte avec constitution de partie civile devant le Magistrat


instructeur
Paragraphe 1 : Les exigences de la validité de la plainte
A-Une voie de contournement de la décision du css (dossier instruit : le ji ou de jugement
ne peut pas invoque le css pour ne pas instruire ou juger. Ils doivent faire leur travail
jusqu’à rendre une décision motivée)
B -La perte de l’exercice de l’opportunité de poursuite par le MP : la légalité de
poursuite (le MP ne peut plus classer. Il doit requérir le oui ou le non qui ne lie pas le ji.
Il peut relever appel en cas d’ordonnance de renvoi s’il estime que sa décision est
fondée/ Il doit viser simplement sans vouloir classer et est tenu de soutenir l’accusation.
Il peut requérir la relaxe s’il est convaincu que sa décision était fondée)
-Vaincre l’inertie du MP parce qu’il est tenu de décider
-Bénéficier des preuves récoltées par le magistrat instructeur
-Saisir directement la formation de jugement de son choix, fixé le jour de l’audience,
citer le prévenu
Paragraphe 2 : LES ENJEUX DE LA PROCEDURE D’INSTRUCTION :
A-contourner le mp et bénéficier des preuves
B-L’absence de diligence peut être préjuciable au justiciable,
-la rédaction mal faite de la citation directe,
-une procédure excluant les personnes jouissant des privilèges de juridiction, le mineur,
-l’exclusion de certaines infractions, l’inertie du MP à requérir ou à aviser
A-La conduite de l’information
B-La prescription de l’affaire

SECTION 2 : La citation directe par voie d’huissier de justice : les enjeux de la pcd
Paragraphe 1 : La saisine directe de la formation de jugement

31
A-L’initiave de l’action publique
B-La rapidité de la procédure
Paragraphe 2 : Une procédure dont l’aboutissement est aléatoire
A-Une procédure très formaliste
B-Une procédure excluant certaines personnes et infractions : les crimes, les crimes, les
personnes possédant un privilège de juridiction

CHAPITRE II
LES PROCEDURES INFEODEES AU POUVOIR DU PROCUREUR
DE LA REPUBLIQUE

SECTION 1 : L ’intervention obligatoire du Ministère Public consacrant la prééminence


du MP sur d’autres acteurs de la procédure pénale

Paragraphe 1 : Un intervention justifiée par le statut pénal du MP


A-Le rôle de garant de l’ordre public
B-L ’organe de poursuite et de l’exercice de l’action publique (soutenir l’accusation et
requérir)

Paragraphe 2 : Une intervention empiétant le principe de la séparation des fonctions


judiciaires
A-La raison de séparation est d’éviter les abus du MP : donner des injonctions aux ji et
jj
B-La prééminence du MP brisant les barrières des différents acteurs de la chaine pénale
dans le déclenchement des poursuites : les réquisitions

SECTION 2 : L’intervention obligatoire du MP est susceptible de paralyser le


fonctionnement normal des procédures de contournement du css

Paragraphe 1 : L’inertie du MP après communication du dossier

32
A-Les dossiers venant du cabinet d’instruction (L’inertie du MP lors de la communication
du dossier par le cabinet d’instruction : réquisitoire introductif conditionnant l’ouverture de
l’information (il dispose de l’opportunité de requérir l’ouverture d’une information
réquisitoire supplétif et définitif mettant fin à l’information,)
B-Les dossiers de citation directe par voie d’huissier de justice (L’inertie du MP lors de la
transmission du dossier par huissier de justice : viser le dossier et fixé l’audience)

Paragraphe 2 : Les effets de l’inertie du MP


A-Les effets à l’égard des justiciables (pas de justice rapide, dans les délais, favoriser la
destruction de certaines preuves, la prescription de l’affaire et la fuite du mis en cause)
B-Les effets à l’égard d’autres autorités pénales (les autorités d’instruction, les autorités de
jugement)

CONCLUSION

Faiblesse renvoie dans son acception moderne au manque de force, à la fragilité ou la


défaillance, à une carence, une insuffisance, une imperfection. L’intérêt de la thématique
retenue réside donc dans sa richesse.
Les lacunes du css expose le plaignant aux abus du PR : le défaut de règle.
Faiblesse du dispositif juridique et perspectives d’amélioration. Le dispositif jq actuellement
en vigueur permet-il au plaignant de recevoir la réponse du parquet de css sous une forme
bien définie, dans un délai circonscrit, de la comprendre, de la contester au besoin et de la
contourner efficacement ? N’est-il pas important d’attacher au css le régime juridique des
recours administratif des actes administratif ? De renforcer l’autonomie des procédures de
contournement du pouvoir de classement du MP ?
La gestion nécessite un cadre législatif et règlementaire clair. Ce cadre nous semble faire
défaut au regard.
Un cadre juridique peu lisible, obstacle à une gestion efficace du risque
Un cadre juriq en voie d’amélioration
Définir les règles de gestion de pouvoir, les limiter, créer les contrepouvoirs
La qualité du cadre juridique constitue une barrière aux abus et une garantie des droits
L’insuffisance du dispositif régissant la décision du css et son impact
Un dispositif juridique mettant en insécurité les plaignants ou défavorable au plaignant

33
Régime juridique est l’ensemble des regles de droit qui s’appliquent à une activité, une
personne, ou une institution, une situation, une notion précise.
Cadre juridique : un ensemble de disposition jq conçu pour une matière donnée, pour protéger
les individus contre les abus ou des pratiques illicites

Le css est l’arret d’une procédure sur décision du PR. Dans ce cas, l’affaire ne sera pas portée
devant aucun tribunal et ne donnera lieu à aucun proces. Des qu’une information est terminée,
le parquet doit décider de la suite qu’il va donner à celle-ci. Deux possibilités. Le parquet peut
décider de ne pas entamer de poursuites. La décision que le parquet peut prendre lorsqu’il
n’entame pas de poursuites, est de classer l’affaire sans suite ; il entame des poursuites et met
ainsi en mouvement l’action publique

Une volonté d’ameliorer les garanties offertes aux justiciables face aux clasemnts sans
suite
Le css est attribué au pop qui permet au procureur. Il peut apparaitre comme un choix
ou comme un obligation. Impunité pour les déliquants et insecurité pour les victimes
La mise en place d’un recours
La notification par ecrit et la motivation
Garantir l’impartialité des décisions des magistrats du parquet

Le but de dépôt d’une plainte au parquet est d’obtenir le déclenchement des poursuites, la
tenue du procès, le prononcé de la décision bref la réponse pénale. Malheureusement,
nombreux de dossier du parquet finissent sans suite. Les plaignants attendent longtemps et
finissent par abandonner leur démarche. Ils concluent que la justice est corrompue, reste aux
ordres de l’homme politique, de ceux qui ont l’argent et des relations parce que la plainte n’a
pas eu de réponse pénale. Les affaires sont classées silencieusement et les plaignants ne sont
pas informés de la suite de la procédure car il n’y a pas de délai légal d’attente de la réponse
du parquet pour chercher d’autres voies de mise en mouvement de l’action publique et
d’obligation de notification aux plaignants.
Pour certains le MP établi un avis de classement sans le notifier. Pour d’autres la notification
est faite mais le motif ne renseigne pas assez à cause de l’insuffisance de la motivation en
droit et en fait. Une telle décision bénéficie d’une immunité car elle ne peut être contestée
devant une autre autorité judiciaire supérieure pour vérifier son bien- fondé et sa régularité.
Le pouvoir de classer les affaires reconnu au Pr peut être une source d’abus à cause d’absence
d’encadrement juridique qui devrait entourer une telle décision pour garantir les droits des
plaignants et éviter l’arbitraire de la part du Pr car la poursuite est le principe et le classement
est l’exception. Mais dans la pratique, le classement est devenu le principe par rapport au
nombre de dossiers traités par le parquet.

34
Les plaignants deviennent les victimes du parquet. Peut-être on pourrait penser que la loi a
prévu les mécanismes pour contourner l’anaction du parquet. C’est difficile à le faire si le
parquet reste silencieux car on ne peut pas mettre l’action publique par d’autres voies alors
que le dossier se trouve au parquet sans réponse. Le silence devrait être considéré comme
celui de l’administration qui vaut refus ou rejet durant quatre mois. Il faut appliquer à cette
décision le caractère d’une décision ou recours administratif. En principe c’est la notification
du css dans les délais de prescription qui pourrait amener le plaignant à envisager d’autres
modes de déclenchement de poursuites. Si par coup de chance, le plaignant réalise que le
parquet à classer le dossier, il pourrait se conformer à la décision ou déclencher lui-même les
poursuites s’il estime que le classement n’est pas fondé. Mais ces moyens comportent des
faiblesses internes (le droit d’accès, les acteurs : huissiers et JI) et externes (parquet).
Ces moyens empêchent au Pr d’exercer l’opportunités de poursuites. Il tombe dans la légalité
de poursuite.
Le classement intervient après le dépôt de plainte qui permet de déclencher une enquête de
police. Une fois terminée, elle est transmise au PR qui dispose de l’opportunité de poursuites.
Il peut donc décider de poursuivre les personnes soupçonnées d’avoir commis une infraction
ou décider de classer sans suite. C’est à ce moment qu’intervient le classement sans suite. Il
peut intervenir si le magistrat considère que les faits ne constituent pas une infraction et pour
bien d’autres raisons. La loi ne définit pas les motifs spécifiques du css et confère au Pr le
pouvoir de décider souverainement sans être soumis à l’obligation de motivation et de
communication. La loi ne prévoit pas non plus un délai auquel la décision de classement doit
intervenir et la forme à laquelle cette décision doit revêtir et la possibilité de contester cette
décision. Généralement, le MP brille par un silence qui laisse le plaignant sans réponse de sa
plainte. Cette attitude ternit l’image de la justice et alimente les soupçons de corruption, de
trafic d’influence, crée un sentiment d’injustice, d’impunité et de méfiance à l’égard de
l’institution judiciaire. L’inertie, l’absence de communication, de formalisme du css, de
l’absence de l’obligation de motivation, de délai de réponse du MP, de la possibilité de voie
de recours constitue une véritable faiblesse du régime juridique du CSS. Ces déférents
éléments constituent une véritable garantie de la bonne administration de la justice, de la
transparence, de la neutralité de l’action judiciaire. Le dispositif actuel est moins protecteur
des droits du plaignant.
Néanmoins, la loi prévoit d’autres voies pour obtenir autrement la réponse pénale face au
silence du MP ou si on estime que le motif du css indiqué par le MP est fallacieux. Ces
moyens constituent une voie de contournement des abus du MP, pour vaincre son inertie et
l’empêcher d’exercer son pouvoir d’opportunité de poursuite pouvant le conduire à classer la
plainte.
Malheureusement, ces moyens présentent certaines faiblesses car ils sont inféodés au pouvoir
du MP et ont prouvé leur inefficacité dans la pratique dans certaines affaires.
Il doit être distingué du non-lieu (il est prononcé par une ordonnance de non-lieu rendue par le
juge d’instruction au terme de la phase de l’instruction c’est-à-dire avant la phase de jugement
qui déclare qu’il n’y a pas lieu de poursuivre la personne mise en cause. Art. ), de
l’acquittement ( c’est la décision de la cour d’appel qui déclare l’accusé non coupable des
faits qui lui ont été reprochés : art… Il est prononcé lorsque la preuve de la culpabilité n’est
pas établie), de la relaxe (une décision qui émane d’un tribunal correctionnel ou de police qui

35
déclare le prévenu c’est-à-dire la personne soupçonnée d’avoir commis un délit ou
contravention non coupable des faits qui lui ont été reprochés). Le css est une décision prise
par le ministère public c’est-à-dire de le PR de ne pas poursuivre l’auteur présumé de
l’infraction.

Le css fait l’objet d’un avis du parquet, ce qui implique à fortiori que l’affaire en
question ait fait l’objet d’un traitement, qu’elle ait été au minima instruite. Cet avis doit
indiquer d’ailleurs le motif pour lequel le PR a pris une décision de classement.
La mise à l’écart d’une affaire pénale doit être justifiée par des motifs spécifiques et
encadrés.
Les motifs de fait :
-défaut d’identification de l’auteur, pas assez d’indice ou de preuves pour elucider les
fais, la moindre gravité des faits, l’infraction insuffisamment caractériseé.
de droit : l’exctinction de l’action publique, l’irresponsabilité pénale de l’auteur
résultant soiot d’une cause subjective (trouble psychique, mineur de 13ans…) une cause
objective (légitime defense, état de nécessité, commandement de l’autorité légitime,
autorisation de la loi)
-l’immunité familliale ou diplomatique
-

THEME DE MEMOIRE : LES FAIBLESSES DU REGIME JURIQUE DU


CLASSEMENT SANS SUITE EN PROCEDURE PENEALE CONGOLAISE

Le css est la prérogative du pr quand il reçoit les plaintes et les dénonciations. Il n’est pas
seulement le corollaire de l’opportunité de poursuite mais est devenu une opportunité

36
d’enterrer les affaires pour des raisons politiques et financières et de les prescrire. Cette
décision trouve son fondement dans la non-légalité de poursuite. Le css s’étend implicitement
à d’autres autorités de la justice pénale comme les juridictions d’instruction et de jugement.
Classer sans suite signifie que le parquet n’a pas eu de suite positive à donner à la plainte. Il
existe en pratique des situations où le juge d’instruction n’a posé qu’un seul acte d’instruction
et le dossier est classé sans suite. Il en est de même pour le tribunal.
I-L ’absence d’encadrement légal du CSS
L’absence d’encadrement juridique qui gouverne généralement les décisions prises par
les autorités judiciaires : les voies de recours, l’obligation de motivation et de
notification
Un régime défini par le parquet
1-Une décision ne garantissant pas les droits du plaignant
-Une décision incontestable
-Une décision soumise à aucun formalisme légal (une décision écrite, motivée, notifiée,
dans un délai précis, pas de décision implicite)
Une décision moins protectrice en raison des prérogatives reconnues au PR
Il peut motiver ou pas, notifier ou pas
-Un css implicite : l’inertie
-Un css explicite : la notification
2-Une décision insusceptible de voie de recours
-Le caractère administratif
-La décision est provisoire
-La décision n’est pas revêtue de l’autorité de la chose jugée
*Une position contrariant le régime des actes administratifs
-Une décision susceptible de recours administratif
-Recours gracieux devant le PR
-Recours hiérarchique devant le PG
3-Une décision soumise à aucune obligation légale de publicité
4-Une décision aux motifs non spécifiés par la loi
5-Une décision soumise à aucune obligation de motivation
II-Les motifs retenus par la pratique
Les motifs ne sont pas cités par un texte particulier.
1-La prescription : les causes d’extinction de l’action publique

37
2-L’absence de légalité pénale des faits
3-La gravité des faits
4-La transaction
5-L’immunité
6- L’absence de motif
II-Une décision moins protectrice des droits du plaignant… raison du caractère du MP :
elle n’est pas contestable (pas de recours gracieux, hiérarchique, juridictionnel), l’absence de
responsabilité du PR (s’il fait prescrire l’affaire à cause de son inertie), l’absence de
recusabilité (la porte de tomber dans un css fantaisiste), l’absence d’indépendance ouvrant
droit aux instructions de la hiérarchie (la subordination hiérarchique), il est souverain dans le
choix des motifs de css (pas de définition des motifs. Il peut exister ou pas), l’absence
d’obligation légale pesant sur le mp en rapport avec le css (implicite ou explicite, délai,
notification, motiver ou pas)
Est-il logique qu’un acteur irresponsable de ses actes et ne jouissant pas de l’indépendance
fonctionnelle que sa décision ne soit pas motivée, contestable et publique ?
1-Le MP est dépendant de sa hiérarchie
2-Le MP est irrécusable
2-Le MP est irresponsable
III-Un pouvoir du PR sujet aux abus
1-Une décision relevant du pouvoir discrétionnaire du PR (il signifie le fait de dispenser d’un
pouvoir d’appréciation, l’état de prendre la décision en dernier, l’exercice de prérogative sans
être lié à des normes préexistantes)
2-Un mécanisme régulateur (filtrant le nombre de dossiers arrivant devant le parquet)
IV-Les palliatifs pour les plaignants face au CSS
1-Les procédures palliatives face au CSS
A-La PCPC
B-La CDVH
2-L’absence de garantie d’aboutissement de ces différentes procédures
A-L ’intervention obligatoire du Pr pour l’aboutissement
-Une intervention justifiée par son rôle de garant de l’ordre public et l’organe de
poursuite et de l’exercice de l’action publique
-Une intervention empiétant le pcp de la séparation des fonctions : la prééminence du
MP sur d’autres
-L’inertie du MP paralyse les autres et nuit aux actions des justiciables

38
B-Les différents acteurs peuvent devenir les obstacles : prescription à cause de l’absence
de diligence, citation mal rédigée : renforcer les obligations de ces acteurs
Face à l’inertie du Pr ou au css, il a fallu trouver d’autres voies pour limiter le pouvoir du Pr et
sa prééminence sur d’autres autorités de la chaine pénale.
Lorsque les poursuites sont déclenchées par voie de plainte cpc et CDVH, le PR ne peut pas
classer sans suite. Il perd l’opportunité pour tomber dans la légalité des poursuites. Mais la
réalité est tout autre par rapport au pouvoir dont il dispose pour la mise en œuvre de ces
procédures. Même s’il n’émet que des avis qui ne lient pas le magistrat instructeur ou
l’huissier de justice, mais sont obligatoire pour entamer ces procédures jusqu’à leur
aboutissement.
I-Les procédures inféodées au pouvoir du Pr (les réquisitions)
Les procédures n’échappant pas au pouvoir de l’auteur du CSS qui est tenu d’émettre ses avis
à toutes les étapes de la procédure pénale car il est considéré comme le moteur de la
procédure.
II-L ’intervention obligatoire du Pr affaiblit ces moyens de contournement
1-Son aval favorise l’aboutissement des procédures
2-Son inertie conduit au css implicite
Son inertie n’est pas coupable car elle est légale.
2-1-Les réquisitoires obligatoires du MP conditionnant la mise en mouvement de l’action
publique. C’est lui qui exerce l’action publique.
L’inertie du Pr pouvant paralyser la procédure à trois niveaux pour l’action publique
déclenchée devant le MI
-L’ouverture (RI) : il dispose de l’opportunité de requérir l’ouverture de l’information.
-Le R Supplétif
-Le RD
2-2-L’inertie en procédure de CDVH
Il doit aviser, programmer l’audience et soutenir l’accusation.

III-La saisine directe de la formation de jugement


-Une procédure excluant les victimes de crime
-Une procédure excluant toute personne bénéficiant du privilège de juridiction
-Une procédure nécessitant l’intervention d’un agent d’exécution
-Une procédure exigente sous peine de nullité

39
IV-La PCPC devant le MI
Une procédure ouverte à toutes les infractions de droit commun
-Une procédure excluant certaines personnes
-Une procédure dont l’aboutissement est aléatoire
A-Le manque de diligence du JI pouvant conduire à la prescription de l’action publique
B-

TITRE I : Les enjeux du classement sans suite


CHAPITRE I : La nature du CSS
SI : Le caractère administratif du css
P1 Une décision insusceptible de voie de recours
P2 Une décision non revêtue de l’autorité de la chose jugée
P3 Le Pr n’est pas habilité à rendre les décisions juridictionnelles
SII : Le caractère provisoire
P1 La justification du caractère provisoire
Limite du caractère provisoire du css
P2 Les poursuites peuvent être relancées : levée ou perte d’immunité, découverte
d’éléments nouveaux avant la prescription, l’identification de l’auteur introuvable
P3 L’exclusion du caractère provisoire pour d’autres causes : l’immunité absolue du
chef de l’Etat, la prescription, la mort du mis en cause
P4 La difficile relance des poursuites après css

CHAPITRE : L’ABSENCE D’ENCADREMENT DU CSS


S1 L’absence de définition légale des motifs justifiant un css
P1 Le css est fondé sur les causes d’extinction de l’action publique
P2 Le css est tiré des motifs de droit : immunité
P3 Le css est basé sur (la nature des faits) les circonstances de la commission de
l’infraction : les preuves, la légalité, l’auteur est resté inconnu, le caractère bénin des
faits
P4 Les raisons subjectives et de la subordination hiérarchique du Pr

S2 L’absence d’obligation dont sont soumises les décisions de justice

40
P1 L’obligation de motivation
Elle serait un rampart contre les css fantaisistes
P2 L’obligation de communication de la décision
- Elle se fait par un avis de css
- Elle se fait par un silence prolongé : La conséquence est la prescription de l’affaire sans
possibilité d’user d’autres voies de poursuite
P3 L’obligation d’agir dans un délai raisonnable
P4 Une décision insusceptible de contrôle

TITRE II : LES ALTERNATIVES AU CSS


Tout détenteur du pouvoir est toujours tenté d’en abuser. Pour protéger les victimes, la loi a
créé deux voies par lesquelles la victime peut déclencher les poursuites : la citation directe par
voie d’huissier de justice et par une pcpc

CHAPITRE I : LA CITATION DIRECTE PAR VOIE D’HUISSIER


L’objectif est d’être le maitre de l’action : choisir le jour et la chambre de jugement, d’obtenir
un jugement rapide et une justice dans un délai raisonnable. C’est le moyen le plus rapide
pour obtenir l’ouverture du procès et retirer le pr de son pouvoir d’opportunité de poursuite,
de vaincre son inertie pouvant prescrire l’affaire. L’inconvénient est que c’est lui qui soutient
l’acte d’accusation. Il est fort probable qu’il requiert la relaxe ou l’acquittement contre le
prévenu ou l’accusé pour rester constant et cohérent à sa décision de classement sans suite.
Tout comme il peut relever appel au cas où le siège n’a pas suivi ses réquisitions.
Heureusement qu’il ne donne qu’un avis. Il reviendra au tribunal de donner raison à la victime
ou au MP.

CHAPITRE II : LA CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE


Cette voie présente aussi deux obstacles pour parvenir au jugement : le mp et le ji.
Il n’y a pas d’instruction sans le RI du MP qui dispose de l’opportunité d’instruction qui n’a
pas un caractère obligatoire. Il suffit qu’il brille par un silence après l’ordonnance de soit
communiqué pour l’ouverture ou la clôture de l’information pour éteindre les chances de
l’action p car le ji ne peut s’autosaisir, étendre ou clôturer seul l’information. C’est une
manière de confirmer sa décision de css. Le législateur doit rendre certaines réquisitions
obligatoires ou facultatives pour l’instruction. L’obligation de requérir l’ouverture d’une
information via pcpc et la fermeture ou de passer outre, ou etre notifié pour éviter de paralyser
l’œuvre de l’instructeur et respecter le pcp de séparation de fonctions.

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L’objectif n’est pas d’obtenir une décision de justice réglant l’affaire mais une ordonnance de
renvoi devant la juridiction de jugement. Le mp a le pouvoir de bloquer l’ordonnance de
renvoi en refusant de requérir définitivement sur l’affaire.
Le 2 obstacle c’est le ji d’instruction. L’absence de diligence peut conduire inéluctablement à
la prescription de l’action p. Pour ce cas, le législateur ne doit pas prescrire les affaires en
instruction après le RI comme au tribunal de jugement une fois saisi l’affaire n,est plus
prescriptible jusqu’à la décision finale peu importe le temps que cela puisse prendre, ou doit
prévoir les sanctions disciplinaires pour dissuader les magistrats instructeurs de leur
nonchalance ou de considérer ce comportement de déni de justice, ou revoir les causes pour y
remédier par exemple le volume du travail qui absorbe les capacités d’un seul juge, ou
imposer les actes à prendre pendant certaines périodes pour couvrir la prescription. La
prescription imputable au service judiciaire doit être traitée comme une faute. On ne peut pas
s’asseoir sur un dossier pendant des années et prendre une ordonnance de non-lieu. Ce vide
juridique est une brèche aux abus et à la corruption en permettant au juge de jouer avec la loi.
Les bénéfices pour la victime : le pouvoir d’investigation, l’ordonnance motivée de règlement
et le droit de relevé appel.

Si le classement sans suite était basé sur les motifs légitimes, l’instruction va aboutir à un non-
lieu et à une relaxe ou acquittement devant le tribunal.

Solution :
-imposer plus d’obligation au MP : délai de décision, motivation, de notification, forme
-contrôler sa décision par voie de recours
-renforcer les mécanismes ou voies de contournement du MP après le css

Les éléments de l’introduction


Si le droit pénal est soumis au pcp de légalité, la pp est par contre soumise au pcp
d’opportunité. Pour arriver aux poursuites, le procureur se poser des questions : qui ?
quand ? où ? Comment ?
Le css sur le plan légal est le propre du MP. Il le fait de manière explicite ou implicite. Mais
en pratique, il n’est pas le propre du MP. Il se pratique à tous les niveaux de la procédure : la
police, le JI, le siège, le greffe
-La différence avec le non-lieu, la relaxe ou l’acquittement mais cela aboutit au même résultat
-Le css ne peut intervenir qu’à l’étape de l’enquête préliminaire et non d’une procédure
déclenchée devant le JI et jugement.
-Devant une formation de jugement, on ne peut pas invoquer le css car il n’a pas l’autorité de
la chose jugée.

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Sur quelles bases le PR peut décider de classer sans suite une plainte et sous quelle forme?
Quelles sont les obligations légales qui incombent au PR quand il décide de classer sans
suite ? Quels sont les droits dont dispose le plaignant face au css? Existe-t-il les procédures
alternatives au css? Sont-elles efficaces? Ne presentent-elles pas des lacunes?

Solution :
Définir clairement les éléments spécifiques pouvant justifier le css
-imposer plus d’obligation au MP : délai de décision, motivation, de notification, forme
-contrôler sa décision par voie de recours
-renforcer les mécanismes ou voies de contournement du MP après le css

2-L’absence de garantie d’aboutissement de ces différentes procédures


A-L ’intervention obligatoire du Pr pour l’aboutissement
-Une intervention justifiée par son rôle de garant de l’ordre public et l’organe de
poursuite et de l’exercice de l’action publique
-Une intervention empiétant le pcp de la séparation des fonctions : la prééminence du
MP sur d’autres
-L’inertie du MP paralyse les autres et nuit aux actions des justiciables
B-Les différents acteurs peuvent devenir les obstacles : prescription à cause de l’absence
de diligence, citation mal rédigée : renforcer les obligations de ces acteurs
Face à l’inertie du Pr ou au css, il a fallu trouver d’autres voies pour limiter le pouvoir du Pr et
sa prééminence sur d’autres autorités de la chaine pénale.
Lorsque les poursuites sont déclenchées par voie de plainte cpc et CDVH, le PR ne peut pas
classer sans suite. Il perd l’opportunité pour tomber dans la légalité des poursuites. Mais la
réalité est tout autre par rapport au pouvoir dont il dispose pour la mise en œuvre de ces
procédures. Même s’il n’émet que des avis qui ne lient pas le magistrat instructeur ou
l’huissier de justice, mais sont obligatoire pour entamer ces procédures jusqu’à leur
aboutissement.
I-Les procédures inféodées au pouvoir du Pr (les réquisitions)
Les procédures n’échappant pas au pouvoir de l’auteur du CSS qui est tenu d’émettre ses avis
à toutes les étapes de la procédure pénale car il est considéré comme le moteur de la
procédure.

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II-L ’intervention obligatoire du Pr affaiblit ces moyens de contournement
1-Son aval favorise l’aboutissement des procédures
2-Son inertie conduit au css implicite

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