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REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
7.2.5.3.2 - Remblayage aux abords des maçonneries des ouvrages d'art ................... 8
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- Rapport du Groupe d'Etude pour le jumelage des voies ferrées à grande vitesse et
des Routes et Autoroutes (G.E.F.R.A : fascicule de recommandations).
9850.
7.2.5.1.2 - GENERALITES
Les caractéristiques des rétablissements doivent être validées par les gestionnaires
concernés, en tracé, profil en long, profils en travers et gabarit, afin que ces ouvrages
puissent leurs être remis. Les délais de validation par ces gestionnaires d’infrastructure
devront être pris en compte par le Titulaire pour l’établissement du programme de
réalisation.
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En règle générale, les rétablissements routiers sont implantés en alignement dans la zone
de l'ouvrage. On s'efforcera d'avoir des angles de franchissements supérieurs à 70 grades
et multiples de 5 grades.
W = point d'intersection
Dans le cas d'implantation en courbe, le biais sera défini par les tangentes au(x) projet(s)
au point W.
- Le profil en travers sur ouvrage est caractérisé par sa Largeur Utile (LU) qui
correspond à la largeur droite entre nus intérieurs des garde-corps.
- Sous PRO, la hauteur libre à prévoir doit permettre le respect du gabarit, compte
tenu des tolérances d'exécution et des marges, et fonction de la vitesse sur LGV,
en zone courante ou en zone d'appareils de voie. Se reporter au CHAPITRE 6
GEOMETRIE DE LA VOIE.
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VUE EN PLAN
- Le profil en travers sous ouvrage est caractérisé par son Ouverture Droite (OD)
entre nus intérieurs des appuis de l'ouvrage dans le cas d'un ouvrage mono
travée.
- Sous PRA, la hauteur libre à prévoir correspond au gabarit routier majoré d'une
revanche d'entretien de chaussée de 0,10 m.
VUE EN PLAN
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Les caractéristiques et l'emploi des matériaux pour couche de forme routière sont définies
par le GTR et les spécifications des catalogues de structure de chaussées du SETRA.
Ces remblais suivent les principes définis au chapitre 7.2.2. OUVRAGES EN TERRE DES
PLATES-FORMES FERROVIAIRES.
7.2.5.4 - TERRASSEMENTS
7.2.5.4.1 - GENERALITES
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Les rechargements en matériaux sur radier de buses ou cadres fermés sont des remblais
méthodiquement compactés à 95 % de l'OPM. Le processus de compactage doit être
effectué le plus soigneusement possible de façon à ne causer aucun dommage à l'ouvrage
et à ne pas nuire à sa stabilité.
7.2.5.5.1 - GENERALITES
- les règles relatives aux ouvrages liés à la ligne nouvelle du chapitre 7.2.3
HYDRAULIQUE ET DRAINAGE DES PLATESFORMES FERROVIAIRES-
lorsqu'ils interfèrent avec les rétablissements routiers,
Les dispositions qui sont finalement retenues dépendant cependant dans une large
mesure de la concertation avec les services gestionnaires des voiries.
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Les ouvrages hydrauliques de traversée sont calculés en règle générale pour des débits
de projet décennaux. Pour des voiries de faible importance (certaines voies communales,
chemins d'exploitation ...), les débits de projet peuvent correspondre à des temps de retour
plus faibles, après concertation avec les riverains et les autorités administratives.
Lorsque les ouvrages hydrauliques sous rétablissement sont situés à l'amont ou à l'aval
immédiat d'une traversée sous la ligne nouvelle, leur incidence sur le fonctionnement de
l'ouvrage ferroviaire doit être pris en compte.
En plus de ceux définis pour les ouvrages sous ligne nouvelle, les ouvrages hydrauliques
sous rétablissements routiers peuvent être constitués des éléments suivants :
- 1,00 m x 0,60 m
- 1,50 m x 1,00 m
- 2,00 m x 1,00 m
- 2,50 m x 1,50 m
Les tuyaux rectangulaires coulés en place, particuliers aux ouvrages ferroviaires, ne sont
pas utilisés pour les rétablissements routiers.
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∗ adaptation des têtes à murs en ailes type TB2 pour ouvrages ferroviaires.
La géométrie des remblais contigus aux buses sous rétablissements routiers est identique
à celle utilisée pour les ouvrages sous voie ferrée, à la différence que la hauteur de
recouvrement est limitée à 0,60 m au lieu de 0,80 m.
La géométrie des remblais aux tuyaux rectangulaires doit être définie en tenant compte
des spécifications des fabricants, en accord avec les autorités gestionnaires des voiries.
Les chaussées de faible importance telles que les chemins d'exploitation ne comportent
pas obligatoirement de dispositifs de drainage.
En plus de ceux définis pour les ouvrages sous ligne nouvelle, les ouvrages sous
rétablissements routiers peuvent être constitués des éléments suivants :
- Caniveau à grille.
- Regard à avaloir.
Ces trois dispositifs sont en béton armé. Ils peuvent être coulés en place ou préfabriqués.
Ils sont posés sur un lit de béton maigre.
- Bourrelet en gravillons enrobés. Il est utilisé pour canaliser les eaux le long de la
chaussée.
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- Bordures en béton préfabriqué. Elles sont utilisées pour canaliser les eaux le long
de la chaussée.
- Fossés de sécurité: il s'agit d'un fossé dont le talus côté chaussée est en pente
douce (4H/l V à 6H/1V), en prolongation de l'accotement.
Il peut s'avérer nécessaire d'utiliser d'autres dispositifs suite à la concertation avec les
autorités administratives gestionnaires des chaussées.
Les chaussées peuvent être bordées de dispositifs (bourrelets, bordures, caniveaux ... )
destinés à diriger les eaux de ruissellement vers les descentes d'eau.
Les drainages longitudinaux sont constitués de dispositifs à ciel ouvert calés pour recueillir
les eaux de ruissellement de la chaussée.
Pour les autoroutes et routes à trafic important, un dispositif enterré complémentaire peut
être nécessaire pour drainer la structure de la chaussée.
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La continuité du drainage longitudinal de la ligne nouvelle sous les ponts-routes est traitée
au chapitre 7.2.3. HYDRAULIQUE ET DRAINAGE DES PLATES-FORMES
FERROVIAIRES.
Le drainage du tablier est traité dans le chapitre 7.2.4. OUVRAGES D'ART DES PLATES-
FORMES FERROVIAIRES.
Le transit des eaux au passage des PRA doit se faire en priorité sous l'ouvrage, sous les
chaussées et/ou trottoirs. En cas d'impossibilité géométrique, il doit être reporté sous le
bloc technique. L'ouvrage correspondant doit alors être considéré comme un ouvrage
hydraulique de traversée et est à étudier suivant les spécifications du chapitre 7.2.3.
HYDRAULIQUE ET DRAINAGE DES PLATES-FORMES FERROVIAIRES.
Les distances à respecter entre les maçonneries et les dispositifs de drainage (buses et
tuyaux rectangulaires) sont celles données au chapitre 7.2.3. HYDRAULIQUE ET
DRAINAGE DES PLATES-FORMES FERROVIAIRES.
Les rejets issus des plates-formes routières présentent un risque de pollution du fait des
circulations.
Les dispositifs à mettre en place si nécessaire doivent être étudiés en concertation avec
les gestionnaires des voiries.
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Les principes à respecter et les solutions possibles sont les mêmes que pour
l'infrastructure ferroviaire.
Les spécifications relatives aux études d'exécution travaux des drainages des
rétablissements routiers sont, par nature de travaux, identiques à celles relatives aux
études d'exécution et travaux des drainages des ouvrages ferroviaires telles que définies
dans le chapitre 7.2.3. HYDRAULIQUE ET DRAINAGE DES PLATES-FORMES
FERROVIAIRES.
7.2.5.6.1 - PRINCIPES
7.2.5.7.1 - GENERALITES
Les matériaux de chaussée, les essais et les différentes techniques, ainsi que les
équipements et dispositifs de sécurité sont normalisés.
Les dispositions à appliquer pour chaque type de structure concernant les différentes voies
rétablies doivent être conformes aux structures indiquées dans le tableau des structures
types du catalogue SETRA 1977.
- du manuel de conception des chaussées neuves à faible trafic, pour les trafics T3
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à T5 SETRA),
Les dispositions à appliquer seront définies en accord avec les gestionnaires des voiries.
Leur dimensionnement doit en général faire intervenir une classe de trafic inférieur de 1
(au sens du catalogue de dimensionnement du SETRA) à la classe de trafic de l'itinéraire
considéré.
Il sera fait usage des dispositifs de la classe "barrières" BN4 ou GC + GBA selon
l'importance des circulations de véhicules lourds et les négociations avec les gestionnaires
de voirie. La conception des équipement de sécurité sera conforme au GC 77 édité par le
SETRA (le garde corps seul est interdit au-dessus des LGV).
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GS = glissières simples métalliques constituées d'une lisse fixée sur une rangée de
supports.
BN = barrières normales.
Les dispositions utiles seront prises afin qu'aucun véhicule ne puisse s'échapper à l'arrière
du dispositif de protection.
- Toute protection sur ouvrage doit être prolongée jusqu'à une distance de 50 m
minimum de la crête du talus de la LGV, prise perpendiculaire par rapport à cette
dernière ou l'extrémité du tablier de pont-route si le rétablissement est en remblai.
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Les dispositifs (GS ou GBA) recommandés par le SETRA pour la protection des
circulations routières doivent être mis en oeuvre sous certains ponts-rails et aux abords
pour éviter le heurt éventuel d'une pile par un véhicule lourd.
Dans certains cas spécifiques, d'autres dispositifs peuvent être utilisés après accord de la
SNTF.
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