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La répartition sectorielle des investissements publicitaire au Maroc, est le reflet de son niveau de

développement économique.

En d'autres termes un pays jeune, en voie d'industrialisation, caractérisé par une prédominance du
secteur primaire, produisant peu de valeur ajoutée, grevant le revenu national total et par là
même le revenu annuel par tête d'habitant.
Dans une économie ayant cette structure, l'essentiel des dépenses des ménages se porte sur les
produits alimentaires et les biens de consommation courante.

Les investisseurs publicitaires, se répartissent à raison de 59.60% pour les grands médias et 40.4%
pour les hors médias. Le marché publicitaire dans sa globalité médias a bien évolué durant les
cinq dernières années, avec 20.3% de plus en 2008 par rapport à 2007. Plus précisément, la
publicité média a augmenté de 21.1% et la publicité hors média, dopée par l'affichage a
augmenté de 19.3%77(*)

Le nombre d'annonceurs intervenant régulièrement a augmenté et surtout ; les annonceurs présents


régulièrement à travers des campagnes de communication, qui s'est nettement accru entre 2008
et 2007, passant de 519 campagnes publicitaires au 30 juin 2008 contre 395 l'année
précédente78(*).
D'un côté une série d'entreprises, annonceurs classiques et anciens dans l'organisation desquels la
fonction de marketing occupe une place primordiale et son exercice, à travers toutes ses
composantes, établi et régulier. La pratique de la publicité n'est alors que la partie émergée d'une
gestion d'ensemble rigoureuse et le budget qui lu est dévolu progresse annuellement, de manière
à toujours accroître l'impact et l'efficacité de leur action de communication en faisant appel à des
spécialistes.

De l'autre, une myriade d'annonceurs, néophytes en la matière, sceptiques quant à la nécessité de


consacrer plus d'argent à une pratique qui n'a pas réellement prouvé son efficacité et de laquelle
ils se sont bien passés jusque-là. Ceux-là représentent la majorité des entreprises et ont pour
principale caractéristique une gestion à la veille école et demeurent hermétiques à l'introduction
de nouvelles méthodes de gestion81(*).

En définitive, la reconversion semble se poursuive, les budgets publicitaires des annonceurs


récemment arrivés sur le marché augmentent et se régularisent, reflétant pas là même l'évolution
de leur conception marketing et la croyance établie de la pratique publicitaire.

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