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Collège de Réanimation

Thème : Procédures En Réanimation


Mars 2014

Drainage Thoracique
Indications Techniques
Indications, Techniques, Complications

Dr Ahlem Trifi
Dr.
AHU rea med CHU la Rabta
RAPPEL: ANATOMIE FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE

L cavité
La ité thoracique
th i

¾ Le sternum en avant
¾ Les vertèbres+ les muscles
intercostaux en arrière
¾ Les côtes latéralement
¾ Le diaphragme en dessous
RAPPEL: ANATOMIE FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE

• Elle
Ell contient
i :
– Le poumon droit
– Le poumon gauche
– Le Médiastin :
• Coeur
• Aorte et vaisseaux
• Oesophage
• Trachée
• Thymus
RAPPEL: ANATOMIE FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE

¾ Thorax‐Poumon : solidarisés par la plèvre

¾ Plèvre
lè : Mb.
b Séreuse
Sé délimitant
déli i un espace
virtuel entre Pm et T (vide normalement)

¾ 2 feuillets :
‐ Plèvre pariétale: contre paroi T.
‐ Plèvre viscérale : accolée aux Pm.

¾ Pas
P d de relation
l i entre cavités
i é pleurales
l l D et G
G.
RAPPEL: ANATOMIE FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE

¾ Rôle : ↓ Frottements causés par les mouvements respiratoires


(grâce au lubrifiant sécrété = Liquide pleural)

¾ Cavité pleurale : Pression intrapleurale (Pip) négative


(dépression )

¾ Pip ∼< à pression atmosphérique (‐ 5 cmH2O)

¾ Pip = maintien les 2 plèvres collées ll’une


une à l’autre
l autre
(comme Lame et Lamelles)
RAPPEL: ANATOMIE FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE
Thorax et Poumons
2 forces élastiques de rappel, mais opposées

FR mises
ses een évidence
é de ce si
s vide
de
pleural en contact avec
l’atmosphère
Selon : Physiologie humaine H. Guénard, 2009
RAPPEL: ANATOMIE FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE

Conditions pleurales:

Une dépression intra‐pleurale: pression negative, maintient les 2 plèvres


accolées et permet aux Pms de s’etendre et de se contracter

• Pd l’inspiration : P intrapleurale ~ ‐8 cmH20


• Pd ll’expiration
expiration : P intrapleurale ~ ‐4
4 cmH20
RAPPEL: ANATOMIE FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE

Pression Intrapleurale
p ‐8 cmH20

• En cas d
d’introduction
introduction dd’air
air ou de fluides dans
la cavité pleurale les pressions changent:

ttt pour assurer ces conditions pleurales

1. Drainer l’air et les fluides le plus vite possible


2. Prévenir
é i le l retour ded l’air
l’ i et des
d fluides
fl id dans
d l’ Es. pll
3. Restaurer la pression négative dans l’ESPression
pour intrapulmonaire
ré‐expandre: le Pm‐
4 cmH20
DÉFINITION ET BUT

L drainage
Le d i pleural
l l:
¾ Geste courant en réa

¾ Permet d’évacuer de façon continue des épanchements par la


restauration d’une pression négative dans l‘ EP : ré‐expansion
pulmonaire

¾ Se fait par la mise en place d'un drain ds l‘EP relié


à un système clos d’aspiration type Pleurevac®.
CONDITIONS NÉCESSITANT UN DRAINAGE THORACIQUE

Plèvre viscérale Cavité pleurale

Plèvre pariétale

1. Pneumothorax : 2. L’hémothorax : 3. L’effusion pleurale :


INDICATIONS
1 Pneumothorax
1. P th (PNO)
(PNO):

¾ PNO spontanés primaires (PSP) ou idiopathiques


¾ PNO secondaires:
» Post traumatique
» PNO iatrogéniques
‐ Thoracoscopie
Th i
‐ Accidentel geste dg : PB pl, PBH
‐ Accidentel gestes thérapeutiques : KT SC, MCE
‐ VMC par hyperpression.
» Pathologie pulmonaire sous‐jacente
Pneumothorax Ouvert / Fermé

Photo courtesy trauma.org

Pneumothorax ouvert : Pneumothorax fermé :


Ouverture dans la cavité thoracique •Rupture du Pm et de la plèvre viscérale
avec ou sans effraction du poumon •Paroi thoracique intacte
INDICATIONS
2. L’
L’hemothorax
hemothorax::
Origine souvent post chirurgicale thoracique ou traumatique

3. L’effusion pleurale :
Accumulation de fluides dans la cavité pleurale :
Transsudat Exsudat
Aspect du liquide Très clair Blanc
Numération pleurale <300 >500
(éléments par mm3)
Protéines pleurales (g/l) <20 >30
Etiologies
g Malnutrition Cancer
Insuffisance rénale Tuberculose
Insuffisance hépatique Pneumonie
Diagnostic (préalable au DT)
¾ Clinique + ¾ RX THORAX:+++
Diagnostic (préalable au DT)

• Pris en défaut en cas de PNO partiel ou patient allongé


• Piège:
g bulle d’emphysème
p y
Diagnostic (préalable au DT)
¾l’échographie pleurale au lit du malade ou la
q p
TDM thoracique peuvent être indiqués
q
Diagnostic (préalable au DT)

• EPL:
¾ la clinique et la RX thorax sont la base du dg d’un EPL
EPL.
¾ L’écho pleurale et le scanner permettent de lever les doutes
dg et orientent la voie d d’abord
abord et ll’analyse
analyse du parenchyme
pulmonaire sous‐jacent.
CRITÈRES DE DRAINAGE
¾ PSP :
» Symptomatique: dyspnée
» PNO complet
» Caractère compressif : CPA

¾ PNO secondaire:
» Tolérance clinique
» Sévérité de l’atteinte du Pm sous‐jacent
» + que l’importance
l’i t du
d décollement
dé ll t pleural
l l

¾ Chez le patient ventilé:


» Retentissement sur la mécanique ventilatoire ou les
échanges gazeux
Critères de drainage
¾EPL :
– Importance++Retentissement clinique
– > 1/3 d’un hémithorax
– Présence de germes

¾Hémothorax:
– Le DT vise à confirmer le dg et à guider la conduite thérapeutique
en fct de l’importance de l’hémothorax

– Si ramenant > 1l ou > 300 ml/h:


/ exploration
p chirurgicale
g

Landreneau RJ, Keenan RJ, Hazelrigg SR, Mack MJ, Naunheim


KS. Thoracoscopy for empyema and hemothorax. Chest 1996;109:18—24.
DRAINAGE THORACIQUE
Q

Tableau I. Matériel nécessaire à la pose d'un


drain thoracique.
¾ Voie d’insertion?

Gants et champs perforés stériles ¾ Technique?


Compresses, antiseptiques (bétadine,
hibitane)
Seringue avec un embout à vis
Anesthésie locale : seringue de 10 mL,
lidocaïne à 1 %, aiguille de 22 G
Bistouri, pince type Kelly ou Kocher
¾ Calibre du drain?
Drain thoracique stérile
Valve antiretour, système d'aspiration
réglable
Fil de suture, porte‐aiguille et pansement
¾ Direction?
Voies d’abord
d abord
1. Voie antérieure:
¾ 2ème ou 3ème EIC en dehors de la ligne médio
claviculaire, position semi assisse ou en DD: voie de
choix pr PNO

¾ L’abord pleural en dedans de la +


ligne médioclaviculaire expose au
risque de blessure de ll’ AMI.
Voies d’abord
d abord
2 Voie axillaire
2.
¾ 4ème et 5ème EIC sur la ligne axillaire moyenne entre le bord postérieur du grand
pectoral
t l ett le
l bord
b d antérieur
té i du
d grand dd
dorsal,
l en DL ou DD
DD, le
l bras
b en haut
h t ett en
arrière.

¾ La ligne horizontale passant par le mamelon chez l’homme délimite le 5ème ou


6ème EIC sur la LAM.

¾ Risque: plaie diaphragmatique+ blessure d’organes


abdominaux+
abdominaux

¾ Préférer
coup.diaph
p
4ème
p chez le p
EIC en cas d’ascension d’une
patient traumatisé
+
Voies d’abord
d abord
3 Voie postérieure ( EPL)+
3.

¾ EEn pleine
l i matité,
tité à 1 travers
t d la
de l maini d des apophyses
h
épineuses et à 2 travers de doigt sous la pointe de l’omoplate

¾ Patient en position assise ou à défaut en DL.

¾ Ponction pleurale +
Le choix de la voie d
d’abord
abord
V i antérieure?
Voie té i ? V
Voie
i axillaire?
ill i ? V
Voie
i postérieure?
té i ?

¾ Exsufflation manuelle d’un PNO: VOIE ANTÉRIEURE


Evacuation d’un EPL sans laisser de drain en place: VOIE POSTÉRIEURE.

¾ Si mise en place d’ un drain pleural, la voie antérieure est privilégiée


pour les PNO (probabilité > que l’extrémité du drain soit placée en haut
et en avant dans la cavité pleurale).
p )

¾ La voie axillaire est privilégiée pour les EPL: probabilité > que l’extrémité
du drain soit placée en bas et en arrière dans la cavité pleurale.

Marquette CH, Marx A, Leroy S, Vaniet F, Ramon P, Caussade S,et al. Simplified stepwise management of primary
spontaneous pneumothorax: A pilot study. Eur Respir J 2006;27:470—6, 12.
DRAINAGE THORACIQUE
Q

Choi d
Choix du calibre du
d drain
Choix du calibre du drain
¾ PNO:
– Les drains de petit calibre (≤14 F)
– 1ère intention qq soit l’importance du PNO sauf en cas
d’ EPL associé ou de fuite aérienne majeure.

¾ Hémothorax ou p pleurésies purulentes:


p un drain
de gros calibre (36 F) est recommandé.

D. Makris, C.‐H. Marquette‫ כ‬Medical ICU, University Hospital of Thessaly, Mezourlo‐41110, Larisa,
Grèce Drainage of the pleura: Techniques and their traps (2009) 18, 163—169
Faut‐‐il diriger le drain et comment ?
Faut

¾ Là où l’épanchement a une tendance à se collecter


– PNO : en haut et en avant +
– Liquide : en bas et en arrière +

¾ A l’exception des drains sous contrôle


contrôle, diriger un drain n’est pas aisé

¾ Les drains à mandrin: avantage


g théorique
q

Il est difficile de ne pas drainer correctement un PNO par voie


antérieure direction en haut et une collection liquidienne par voie
axillaire direction en bas
Quelle Technique?
™ Exsufflation manuelle
™ Pleurocath
™ Technique de Seldinger
™ Mini‐drain
™ Drainage à mandrin
™ Drainage chirurgical
Techniques d’insertion
d insertion
Ponction pleurale
¾ Plan/ plan à la paroi
¾ Bord sup de la cote inf+
¾ Le reflux massif d’air ou de liquide signe que l’on est bien
d
dans lla CP est un préalable
é l bl iindispensable
di bl à l’insertion
l’i i

¾ En son absence, il faut ponctionner à un autre endroit ou


s’aider d’un repérage par écho ou scanner thoracique.

¾ Technique d’exploration+
Techniques d’insertion
d insertion
E ffl ti
Exsufflation:
¾ Ambulatoire: taux de succès > 50 %.
¾ Différents matériels:
matériels a ll’aiguille/
aiguille/ cathéters de VVC/pleurocathéters/ petits
drains en queue de cochon
¾ Evacuation de l’air
• – exsufflation manuelle à la seringue
• – ou aspiration murale
¾ Indications :
– – pneumothorax compressif (geste de sauvetage)
– – pneumothorax partiel
– – 1er épisode PNO complet idiopathique

¾ Complications six fois moins fréquentes / drain thoracique

[Arda 2002][Laws 2003][Rozenman 1996] [Moritz 2004]


Techniques d’insertion
d insertion
T h i
Technique chirurgicale
hi i l

¾ Large incision (2 à 3 cm) parallèle à


ll’axe
axe des côtes
¾ Dissection de l’EIC à la pince courbe
ou aux ciseaux Franchissement de la
plèvre (pince fermée)
¾ Insertion d’un doigt dans la CP pour
vérifier
é ifi l’
l’absence
b d’
d’adhérences
dhé
pleurales et palper le Pm
¾ Insertion du drain par la pince
Techniques
q d’insertion
Technique à mandrin:

Choose site

Suture tube to chest

Explore with finger

Place tube with clamp


Photos courtesy trauma.org
Techniques d’insertion
d insertion
Technique à
mandrin:

¾ Avantage: guider le drain sans


recours à une large incision

¾ Passage en force dans la CP par


l’ensemble drain et mandrin:
risque de plaie pulmonaire
Techniques d’insertion
d insertion
Technique
à mandrin:
di
¾ Fixation du drain à la peau
¾ Bourse : fil d’attente pour
fermeture de l’orifice
l orifice lors de
l’ablation
¾ Pansement occlusif avec cravate
de sparadrap autour du drain
¾ Rx pulm de contrôle
Techniques d’insertion
d insertion
Technique de
Seldinger

¾ Simple
p non invasive.
¾ Au lit du malade, drainage de
la plèvre même en cas de
cloisonnement
l i t pleural
pleural.
l l.
¾ Ne nécessite pas de large
dissection de ll’EIC
EIC
¾ Ì douleur lors de la pose
¾ Ì risque infectieux de l’orifice C
¾ Ì séquelles inesthétiques
Technique de Seldinger

1/ l’arrivée de bulles d’air dans la


seringue contenant la xylocaïne
témoigne
é i d
de l’
l’arrivée
i é dde l’
l’extrémité
é i édde
l’aiguille dans la cavité pleurale.

2/ Passage d’un fil guide à bout


mousse en « J » dans l’aiguillel aiguille.
Passage d’un dilatateur sur le fil guide.

3/ Introduction du mini‐drain dont


ll’extrémité
extrémité est en queue de cochon
dans l’espace pleural
Techniques d’insertion
d insertion
L pleurocath
Le l th
¾ Petit cathéter en polyéthylène passé au
travers d’une large aiguille connectée à
un fourreau en plastique
plastique.

¾ Le gonflement soudain du fourreau


signalant
i l t que la
l plèvre
lè a été franchie.
f hi

¾ En raison du caractère traumatique q de


l’aguille introductrice et du caractère
aveugle de la pénétration pleurale,
l’utilisation de ce système est à réserver
aux PNO complets+l
Différentes techniques de drainage des PNO
QUEL GESTE EN 1ÈRE INTENTION ?
Q
2 écoles: BTS/ ACCP
1) Recommandations de la BTS= approche la moins invasive
possible+++
¾ Exsufflation : Ts les PSP symptomatiques
¾ Répéter si volume exsufflé <2.5L
+ Hospitalisation 24h si PSS, dyspnée , âge < 50ans

¾ Drain thoracique :
¾ Non régression des symptômes après exsufflation

¾ Pleurodèse :
¾ bullage persistant ou non ré expansion pulmonaire dans les 3 à 5 jours.
jours

Guidelines British Thoracic Society 2003


2) R
Recommandations
d ti de
d l’ACCP
En fct du caractère primitif (PSP) ou secondaire (PSS)+
Æ PSP :
• Cliniquement stable : Drainage par Pleurocath
(Heimlich – Dispositif d’aspiration)

• Cliniquement instable ou échec : Drainage (Drains ‐ Dispositif d’aspiration)

• Persistance d’un bullage


g : Pleurodèse J4

Æ PSS :
PNO de grande taille : Drainage + pleurodèse après ré expansion

Consensus de l’ACCP 2005


QUEL GESTE EN 1ÈRE INTENTION ?

En France :
• Pneumologues : attitude mitigée
• Chirurgiens thoraciques : majoritairement partisans du
drainage en 1ère intention

•Etudes
Etudes
d de d terrain : montrent la l ffaisabilité
b l é et lla réalité
é l é dde
l’utilisation de l’exsufflation en 1ère intention
T
Taux d
de succès
è immédiats
i édi t ett à un an de
d 69 ett 51%
Needle aspiration as first line management of primary spontaneous pneumothorax Camuset j, Laganier J,
Brugière O, Dauriat G, Jebrak G, Thabut G.
Presse Med 2006;35:765‐8
Simplified stapwise management of primary spontaneous pneumothorax : a pilot study Marquette CH, Marx
A, Leroy S, Vaniet F, Ramon P, Caussade S, Smaiti N, Bonfils C. Eur Respir J 2006;27:470‐76
Technique
d’exsufflation
Au total
Exsufflation
¾ ttechnique
h i i té
intéressante
t aux urgences / en urgence
¾ prise en charge simplifiée du pneumothorax spontané (1er épisode)
¾ meilleure tolérance par le patient
¾ moindre coût et réduction du nombre de jours d’hospitalisation

Mais :
• sous employée
• manque d’évaluation
• absence de consensus
• manque de formation
Drainage of the pleura: Techniques and their traps D. Makris, C.‐H. Marquette‫ כ‬Medical ICU, University
Hospital of Thessaly, Mezourlo‐41110, Larisa, Grèce Réanimation (2009) 18, 163—169 MISE AU POINT
RÔLE DE L’ASPIRATION :

¾ Restaurer la pression négative dans l’espace pleural

¾ Drainer l’air et les fluides hors de l’espace pleural et


ramener le poumon contre la plèvre pariétale

¾ Des études
ét des récentes ont montré que q e l’aspiration pouvait
po ait
prolonger les fuites d’air, en aspirant l’air par l’ouverture
qui normalement se refermerait toute seule
Système
y d’ aspiration
p à 3 bouteilles
Du système 3 bouteilles à une valisette de
drainage thoracique
Scellé sous eau

Vers l’aspiration Du patient

Chambre Chambre
Tube pour Tube ouvert à Tube connecté de collecte
de contrôle
connexion à ll’air
air au patient d l’aspiration
de l’ i i
la source atmosphérique
d’aspiration

Tub
e Détecteur
é
sous de fuite d’air
20
cmH
Contrôle de Scellé sous eau Collecte des
2O
l’aspiration fluides
Système de drainage Pleur‐Evac
Pleur Evac ®
COMPLICATIONS du DT
CAT devant un saignement compliquant la pose
d’un drain pleural

¾ Issue d’un saignement abondant et coagulable: plaie du


cœur ou d’un
d un gros Vx
¾ La dysmorphie de certains patients peuvent conduire à une
plaie vasculaire ou cardiaque
p q
¾ Ds ts les cas Il convient de laisser en place le mandrin
¾ Si le drain est déjà
j mis ne p
pas mobiliser
¾ Clamper immédiatement
¾ Adrénaline+
Adrénaline+lidocaine
lidocaine IC

¾ La thoracotomie ne doit pas être différée


Trajets
j aberrants

contrast‐enhanced axial CT image of the intercostal drainage tube within the lung
Trajets
j aberrants

Traumatic rupture of the left diphragm, with the prolapse of stomach (visible after placement of left ‐
sided thoracic drainage tube)
MAINTENANCE DU DRAINAGE PLEURAL

¾ Keep drain below the chest for


gravity drainage

¾ This will cause a pressure gradient


with relatively higher pressure in
the chest

¾ Fluid, like air, moves from an area


off higher
hi h pressure to t an area off
lower pressure
MAINTENANCE DU DRAINAGE PLEURAL

¾ Le drain ne doit pas être réenfoncé


¾ Le niveau d’aspiration dépend de la nature de
l épanchement:
l’épanchement:

ƒ Drainage d’air:
— 10 et — 20 cmH20 avec débit
d’évacuation de 15 à 20 L/min

ƒ Drainage d’ un EPL:
— 20 et — 40 cm H2O.

Système de réglage du niveau et de contrôle


de la dépression d’un Pleur‐evac®.
MAINTENANCE DU DRAINAGE PLEURAL

À surveiller:
• Les oscillations du fluide : synchrones des cycles ventilatoires
– En cas de disparition: soit la vacuité du système est interrompue (caillot, coude)
soit le Pm est ré‐expandu=
ré expandu= drain exclu
– Si l’amplitude des oscillations est Ê: large espace pl. ( atélectasie ou ré‐expansion incomplète).

• Fuite
F it d’air:
d’ i
– VMC: éviter les grands VT, PEEP
– En VS: optimiser le nv de dépression en espérant une fermeture spontanée de la brèche.
– L ffuites
Les i massives:
i posent un réel
é l PB d
de débi
débit aspiratif
i if , PEC méd‐chir
éd hi spécifique
é ifi

9 Eviter les instillations intra‐pleurales par le drain ainsi que les déconnections

9 La «traite» du drain entraîne une dépression importante (‐400 cm H2O) réservée


g du drain
au caillotage
MAINTENANCE DU DRAINAGE PLEURAL

Transport :

¾ Dé
Déconnecter lle Pleurevac®
Pl ® (muni
( i d’une
d’ valve
l
anti‐retour) de la source d’aspiration murale

¾ Accrocher le Pleurevac® au brancard en dessous


du niveau du thorax du patient

¾ Transporter avec une pince à clamper de sécurité

On ne clampe jamais un drain qui bulle :


risque de PNO compressif
ABLATION DU DRAIN

¾ Disparation de bullage et Pm à la paroi

¾ Lorsque le drain est exclu: absence d


d’oscillations
oscillations lors de la ventilation.
ventilation

¾ Une production quotidienne < 100 à 150 mL en cas d’ EPL.

¾ Avant ablation : épreuve de clampage (inutile pour les EPL)

¾ Vérification radiologique et clinique

¾ Ablation 24 h après
p le clampage
p g si Rx à H24 satisfaisante
ABLATION DU DRAIN
¾ 75 % des chirurgiens nord‐américains sont favorables au clampage afin
d’identifier une fuite d’air minime persistante ou une réaccumulation de
liquide Munnell ER. Current concepts in thoracic drainage system. Ann Thorac Surg 1997;19:261‐268

¾ Une série de 205 : seule étude prospective randomisée en faveur du


clampage préalable du drain avant ablation
Simon BJ, Chu Q, Emhoff TA, Fiallo VM, Lee KF. Delayed hemothorax after blunt thoracic trauma:
an uncommon entity with significant morbidity. J Trauma 1998;45(4):673‐676

¾ Helling et al rapporte 24 % de récurrence du pneumothorax post‐traumatique


post traumatique
dont 20 % nécessitent un nouveau drainage
Eddy AC
AC, luna GK,
GK Copass M.
M Empyema thoracis in patients undergoing emergent closed tube
thoracostomy for thoracic trauma. Am J Surg 1989;157:494‐497

¾ Au total,
l ill paraît
î nécessaire
é d’effectuer
d’ ff une épreuve
é de
d clampage
l d DT
du
pendant 6 à 8 heures en vérifiant la persistance des critères d’ablation
ABLATION DU DRAIN
Technique:
¾ Requiert 2 opérateurs Asepsie rigoureuse

¾ L’aspiration est conservée pd le retrait du drain.

¾ Tiré au moment où la p pression pleurale


p est la plus
p élevée afin d’éviter
l’aspiration d’air de l’extérieur vers l’intérieur de la plèvre.

¾ En VMC la pression pleurale est la plus positive en fin d


d’inspiÆ
inspiÆ pause
inspiratoire durant le retrait et la fermeture cutanée++

¾ En VS la pression pleurale est rendue positive en demandant au


patient de réaliser un effort d’expiration forcée à glotte fermée
(manœuvre de Valsalva)
ABLATION DU DRAIN
Technique:

¾ Couper le fil qui fixe le drain à la paroi


¾ Tenir le fil de la bourse et préparer le
nœud
¾ Retirer rapidement le drain
¾ Serrer le nœud de la bourse dès que
l'extrémité du drain est retirée
Quelle utilisation de la retransfusion d
d’un
un
hémothorax récent en traumatologie ?
¾ Depuis les années 70

¾ Elle permet de retransfuser


immédiatement le sang
fraichement épanché dans la CPl
en EDC hgique sévère.

¾ Critiquée car générateur de


troubles
bl de
d l’hémostase
l’hé

¾ Des dispositifs spéciaux existent


(Pleur‐evac retransfusion bag)
Cas particulier: drainage de
pneumonectomie
¾ Jamais un drain
d aspiratif+++
f
¾ Risque: attraction médiastinale, plicature des VC avec chute du retour
veineux p pouvant conduire à l’ ACC.
¾ Le drainage permet d’éviter une compression médiastinale par le
comblement rapide de la cavité pleurale par du liquide de substitution, alors
que l’air
l air résiduel se résorbe plus lentement
lentement.

Siphonage simple par gravité exclusivement

¾ Un modèle destiné à cet usage exclusif: le Pleur‐evac®


« système pour pneumonectomie »
CONCLUSION
¾ Le drainage pleural : geste salvateur , permet la re‐expansion pulmonaire

¾ Une attention doit être apportée à la formation à ce geste d’urgence.

¾ L’exsufflation
L exsufflation en 1ere intention ? Mais absence de preuves formelles et
de consensus et opérateur dépendant

¾ On retiendra que la technique chirurgicale (à pince dissèquent ou à


mandrin) même si elle semble un peu lourde et délabrante, est
certainement la plus simple et la plus sûre pour le patient ventilé

¾ La technique de Seldinger offre les même avantages en termes de


sécurité tout en minimisant le traumatisme pariétal

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