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• Pneumothorax
Son étude revêt trois (03) grands
intérêts
• C’est une pathologie fréquente, de diagnostic
positif souvent facile reposant sur des
arguments cliniques et radiologiques.
• Le traitement est presque toujours
symptomatique et étiologique et repose sur
des moyens médico chirurgicaux et
mécaniques.
• L’évolution est souvent émaillée de
complications.
OBJECTIFS
• 2ème stade :
Il existe une accentuation des éléments (eau , fibrine)
et surtout de l’épanchement.
Le malade est vu le plus souvent à ce stade.
DIAGNOSTIC
Circonstance de découverte
• Signes fonctionnels évocateurs :
– douleurs thoraciques homolatérale ;
– toux sèche augmentée par les changements de position
(toux positionnelle) et parfois douloureuse ;
– dyspnée en cas d’épanchement important, voire détresse
respiratoire aiguë
• Signes généraux associés : sueurs, fièvre,
amaigrissement ;
• Parfois au cours d’un bilan d’une maladie systémique ;
• Rarement une radiographie systématique du thorax
DIAGNOSTIC
Examen physique
Examen physique : qui doit être complet
• retrouve un syndrome d’épanchement liquidien
de la plèvre ;
• recherche également des signes de mauvaise
tolérance, des signes en rapport avec une
maladie générale, infectieuses ou néoplasiques ;
• La ponction pleurale confirme le diagnostic de la
pleurésie et apprécie l’aspect macroscopique du
liquide.
Différents plans que traverse l’aiguille
de ponction pleurale
• 1° tissu cellulaire sous cutané
• 2° intercostal
• 3° plèvre pariétale
Et atteint la cavité pleurale
RADIOGRAPHIE
• En cas d’épanchement de moyenne
abondance :
– opacité dense, homogène, tonalité hydrique, sans
bronchogramme aérique de la base ; effacant la
coupole diaphragmatique
– à limite supérieure concave en haut et en dedans
(ligne de Damoiseau) ;
– se prolongeant souvent par une ligne bordante
axillaire.
Pleurésie 1
Pleurésie 2
Pleurésie 3 et 4
RADIOGRAPHIE
• En cas d’épanchement abondant :
– un hémithorax opaque,
– un déplacement controlatéral du médiastin.
• En cas d’épanchement minime :
– un simple comblement du cul de sac,
– parfois visible sur le profil, postérieur,
• le cliché en décubitus latéral fait apparaître
une ligne bordante
RADIOGRAPHIE
Parfois un épanchement localisé
• Inter lobaire (image en fuseaux), médiastinale
(élargissement du médiastin),
diaphragmatique (sur élévation d’une
coupole), enkystée (inversion de la courbe de
Damoiseau)
Evolution
• Avant la ponction
– à droite hépatomégalie,
– à gauche splénomégalie,
– à droite et à gauche atélectasie bien constituée.
• Après la ponction
La ponction permet d’éliminer les autres causes
d’épanchement pleuraux non sérofibrineux.
Bilan
• Clinique :
– état civil, HDM, antécédents personnels et familiaux,
examen complet de tous les appareils.
• Para clinique
– Etude du liquide pleural (cytologie, chimie,
bactériologie) ;
– IDR ;
– NFS-VS, CRP, Test sérologique selon l’étiologie ;
– Fibroscopie bronchique ;
Bilan
– Ponction : biopsie pleurale (Abrams ou Castelain) :
rendement 50 – 70 % selon l’étiologie ;
– Pleuroscopie avec biopsie dirigée , rendement =
90 % ;
– Médiastinoscopie en cas de lésion associée ;
– TDM et échographie :
• pouvant aider au repérage et à la ponction de certains
cas difficiles,
• ou révéler des lésions sous jacentes.
• DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
Tuberculose 1
• Contexte épidémiologie et clinique évocateurs :
– Notion de contage, absence de BCG ;
– Signes d’imprégnation tuberculeuse ;
– IDR fortement positive ou notion de virage récent ;
– VS accélérée, hyper leucocytose avec polynucléose ;
– La radiographie recherche des séquelles de primo
infection ou des images parenchymateuses évolutives ;
– Le liquide pleural est hyper cellulaire 200 éléments et
lymphocytaire ( 80 %) ; le taux de protéine est 50 g/l ;
– La biopsie pleurale (Abrams ou Castelain) montre dans 70
% des cas le follicule tuberculeux : épithélio-giganto
cellulaire avec nécrose caséeuse centrale et couronne
lymphocytaire.
Tuberculose 2
• Bactéries :
– GRAM+ (Strepto, Staphy)
– GRAM- (très nécrosant, exemple : bactéroïdes,
fragilis) anaérobie GRAM-
• Mycoses :
– Aspergillus (surtout fumigatus),
– candidoses
• Parasites : Amibe
Stades anatomo-cliniques
Buts
• Evacuer la collection,
• Stériliser les foyers infectieux,
• Eviter les récidives,
• Minimiser les séquelles.
Moyens
Médicaux
• Antibiothérapie précoce, utilisant de fortes doses
par voie intraveineuse et associant d’emblée
deux produits bactéricides à large spectre
(intérêt de l’orientation par la clinique): fétide
penser à des anaérobie, lésions bulleuses penser
à une staphylococcie.
NB : Il existe des collections pluri microbiennes.
• Rééquilibration hydro électrolytique et correction
des tares.
Moyens
Kinésithérapie respiratoire précoce
Chirurgicaux
• Ponction pleurale évacuatrice + lavage ;
• Drainage pleural + lavage,
• Décortication pleurale associée ou non à une
pneumonectomie partielle (lobectomie) ou
totale avec plasties ou greffes.
Indications du traitement 1
– Traitement médical
• Il doit être précoce et énergique (4 à 6 semaines).
Le traitement antibiotique général sera débuté
immédiatement dès le diagnostic de la pleurésie
purulente.
• Il pourra être réajusté avec les résultats de
l’antibiogramme (si c’est nécessaire)
– La kinésithérapie respiratoire doit être précoce dès
que l’état général du malade le permet
• Elle est pratiquement inutile en phase
d’enkystement.
Indications du traitement 2
– Traitement chirurgical
• Stade de diffusion : ponction évacuatrice +
lavage ;
• Stade de collection : drainage pleural +
lavage ;
• Stade d’enkystement : décortication pleurale,
pleuro exérèse, pneumonectomies, plasties ou
greffes.