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VEINEUSE
PROFONDE
Présenté par: Sous la supervision de:
KOUMAGNON Judicaelle Dr DOHOU Hughes
TCHANDO Georges
VIDAGBANDJI Hermione
PLAN
INTRODUCTION III. Recherche étiologiques
I. Généralités a. Examen clinique
a. Définition b. Examen paraclinique
b. Intérêt c. Etiologies proprement dites
c. Rôle du médecin IV. Traitement
d. Physiopathologie V. Surveillance et évolution
II. Reconnaissance CONCLUSION
e. Diagnostic positif
f. Diagnostic différentiel
INTRODUCTION
■ La thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inférieurs est indissociable de sa
complication immédiate qu'est l'embolie pulmonaire (EP) ce qui justifie le concept de maladie
thromboembolique veineuse (MTE).
■ 70 à 90 % des EP sont dues à une TVP des membres inférieurs. La MTE vient souvent
compliquer l'évolution d'une autre pathologie ou un geste chirurgical. De ce fait, il s'agit
fréquemment d'une pathologie acquise en milieu hospitalier.
■ La MTE présente un risque vital immédiat, l'EP, alors qu'à distance de l'épisode aigu le risque
est lié au développement d’une maladie post-thrombotique et plus rarement à l'évolution vers une
pathologie pulmonaire chronique.
I. GENERALITES
I. Généralités
a. Définition
La thrombose veineuse profonde (T.V.P.) est une inflammation veineuse en rapport avec une
oblitération partielle ou totale du réseau veineux profond d’un ou des deux membres pelviens par un
thrombus qui est le plus souvent fibrinocruorique (caillot).
b. Intérêt
■ Epidémiologique:
-forme plus fréquente des thromboses veineuses
-mais sous-estimée
■ Diagnostique:
-facile;
-porté par échodoppler veineux très accessible et peu couteux
■ Thérapeutique:
Basé essentiellement sur les anticoagulants
Place de choix pour les anticoagulants oraux
■ Pronostique
- Gravité liée à deux complications graves ( embolie pulmonaire, maladie veineuse post-phlébitique)
I. Généralités
c. Rôle du médecin
■ Poser le diagnostic
■ Soulager le patient
■ limiter l’extension du caillot en vue de sa destruction physiologique
■ Mettre le patient au repos strict au lit pour éviter la migration du caillot pouvant entraîner une
EP
I. Généralités
d. Physiopathologie
■ Les facteurs à l'origine d'une TVP sont résumés par la triade de Virchow : facteur pariétal,
hypercoagulabilité et stase veineuse.
■ Le thrombus naît en général dans un nid valvulaire souvent au niveau des veines du mollet. Il est
alors asymptomatique et peut le rester plusieurs jours.
■ Lorsque les capacités de lyse physiologique du patient sont dépassées, il y a un risque d'extension
qui se fait en amont et surtout en aval avec un thrombus non adhérent à la paroi comportant un
risque important d’EP.
■ Secondairement, le thrombus va adhérer à la paroi et obstruer complètement la lumière vasculaire
entraînant un syndrome obstructif responsable des phénomènes douloureux et des œdèmes.
■ Il y a alors suppléance par le réseau veineux superficiel.
■ L'évolution se fait ensuite vers une recanalisassions plus ou moins complète et le développement
d'une circulation veineuse collatérale.
■ La lyse du thrombus peut s'accompagner d’un remaniement des valvules à l'origine de la maladie
post thrombotique par incontinence valvulaire.
II.RECONNAISSAN
CE
II. Reconnaissance
a. Diagnostic Positif
Signes évocateurs
■ Terrain
■ œdème membres pelviens récent (surtout unilatéral et inflammatoire)
avec ou sans signe de HOMANS, étayé par le syndrome inflammatoire
biologique(CRP élevé)
■ D-DIMERES > 500 ng/l, confirmé par l’échodoppler veineux des MP.
■ Dans les situations difficiles et fait de la non spécificité des signes de la
TVP, l’on établit souvent un score de probabilité clinique. Le plus
couramment utilisé est le score de wells.
II. Reconnaissance
Etablissement du score de wells
Paramètres Points
Cancer +1
Paralysie ou immobilisation récente +1
Alitement >3 jours ou chirurgie/trauma <4 semaines +1
Douleur à la palpation des veines profondes +1
Œdème de la cuisse ou du mollet +1
Œdème prenant le godet (du côté symptomatique) +1
Veines superficielles dilatées sans varices (du côté symptomatique) +1
Différence de diamètre de >3 cm avec l’autre jambe +1
Diagnostic alternatif au moins aussi probable que celui de TVP -2
Probabilité clinique de TVP :
• Faible ≤0
• Intermédiaire +1-2
• Elevée ≥ +3
II. Reconnaissance
II. Reconnaissance
b. Diagnostic différentiel
■ Myosite : infection sous aponévrotique touchant les muscles et les faciès
syndrome suppuration avec forte fièvre
œdème unilatéral douloureux avec signe de la fluctuation
CPK et LDH
hyperleucocytose franche
écho : veines normales, œdème musculaire collection
■ Erysipèle : infection streptococcique, rarement staphylococcique
œdème unilatéral évoluant dans un contexte de fièvre en général entre 39 et 40°C
lésions cutanées +++ : érythème cutanée, rougeur délimitée en carte géographique,
desquamation. Rechercher une porte d’entrée notamment les lésions inter orteils.
syndrome inflammatoire, hyperleucocytose.
II. Reconnaissance
b. Diagnostic différentiel
■ Lymphangite : inflammation du réseau lymphatique
Œdème progressif, ascendant, distal des pieds et des jambes avec
aspect en peau d’orange. Il peut exister au niveau du membre des trainées
lymphatiques(cordons érythémateux, douloureux avec des adénopathies)
• Oedèmes non infectieux des membres pelviens ( Fièvre discrète, signes
inflammatoires discrets).
Hématome : mollet traumatique ou spontané ou prise
d’anticoagulant(Echo +++)
Rupture ou fissure du kyste poplitée : douleurs vives siégeant dans le
creux poplité avec un œdème peu important.
III.RECHERCHE
ETIOLOGIQUE
III. Recherche étiologique
a. Examen clinique
■ Interrogatoire:
-Début
-Facteurs de risque
• Âge avancé (>65 ans)
• Chirurgie récente
• Traumatisme d’un membre
• Antécédents de TVP ou d’EP
• Immobilisation ou alitement de toute origine
• Néoplasie
• AVC Obésité
• Femmes sous contraception orale (surtout 1 ère et 3ème générations) ou hormonothérapie substitutive
Grossesse et période post-partum
• Tabagisme chronique
• Traitement médicamenteux : modulateurs des récepteurs des œstrogènes, thérapie oncologique
immunosuppressive ou cytotoxique
• Thrombophilies acquises : syndrome des anticorps antiphospholipides (présence de lupus
anticoagulant, anticorps anticardiolipines, β2 glycoprotéine1) Autres maladies associées :
• Syndrome néphrotique
• Insuffisance rénale terminale
• Insuffisance cardiaque
• Maladies induisant une hyperviscosité (myélome multiple, polycythemia vera, leucémie, anémie
falciforme, etc.)
• Thrombopénie induite par l’héparine
• Purpura thrombotique thrombocytopénique
• Hémoglobinurie paroxystique nocturne
• Hyperhomocystéinémie
• Maladies auto-immunes (Behçet, lupus, maladie de Crohn, RCUH, etc.)
• Présence de pacemaker transveineux ou de cathéters centraux (TVP du membre supérieur)
Toxicomanie IV
• Pollution (risque proportionnel à l’augmentation de la concentration des particules fines)
III. Recherche étiologique
■ Examen Physique
-Signes fonctionnels :
Douleur du mollet, plus ou moins violente,
spontanée, mais majorée par la palpation.
-Signes cliniques :
o Signes généraux (signes de « pancarte ») : fièvre
modérée (38°C), en règle retardée, avec pouls
dissocié (plus rapide que ne le voudrait la
fièvre : pouls de Mahler).
III. Recherche étiologique
o Signes Physiques :
- Douleur à la palpation du mollet, ou provoquée par la dorsiflexion du pied (signe de
Homans bien peu spécifique en réalité, ne permettant pas de différencier une TVP d'une
atteinte musculo-squelettique ).
- Dilatation des veines superlïcielles, diminution du ballottement du mollet par rapport au
côté controlatéral.
- Augmentation de la chaleur locale; érythème.
- Œdème de la cheville (tardif) ; cyanose déclive.
A l'extrême est réalisé le tableau de phlegmatia alba dolens: il existe une impotence
absolue, les douleurs sont très violentes, la jambe est livide, infiltrée par un œdème
important et dur (ne prenant pas le godet), blanc. Il existe en général des signes généraux
importants (fièvre) et une adénopathie inguinale
III. Recherche étiologique
b. Examens paracliniques