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EPI

Manu : Bonjour, je suis ravi de vous rencontrer. Pouvez-vous vous présentez


s’il vous plaît ?

Baptiste : Bonjour, bien sûr. Je m'appelle Baptiste Larché j'ai 26 ans et je viens
de terminer mes études de lettres, suivies d'un master en enseignement, le
MEEF et j’ai ensuite passé mon CRPE (Le concours de recrutement de professeurs des
écoles). J'ai récemment effectué un stage dans l’école primaire de Blanche de
Castille où j'ai eu l'opportunité de mettre en pratique mes connaissances.
Cette expérience m'a permis d'affiner mes compétences pédagogiques et de
découvrir ma passion pour l'enseignement.

Sahara : Bonjour, je m'appelle Sahara Koko-Mica. J'ai commencé ma carrière


d'enseignante après avoir obtenu mon diplôme en mathématiques appliquées
en 2018, suite à l'obtention de mon baccalauréat en sciences en 2015, j’ai
obtenu mon CRPE. J'ai eu la chance d'enseigner à l'école primaire Sainte-Marie
pendant deux ans, où j'ai travaillé avec des élèves de différents niveaux et
développé des méthodes d'enseignement adaptées à leurs besoins spécifiques.
Ensuite, j'ai eu l'opportunité d'enseigner au lycée Victor Hugo pendant trois
ans, où j'ai encadré des classes de mathématiques avancées pour les élèves de
terminale. Cette expérience m'a permis de relever de nouveaux défis et
d'affiner mes compétences pédagogiques en travaillant avec des élèves plus
âgés et plus autonomes.

Mathurin : Merci pour ces réponses. Passons à la suite. Pourquoi avez-vous


décidé de devenir enseignant ?
Baptiste : J'ai toujours été passionnée par l'idée d'inspirer et de guider les
élèves dans leur apprentissage. C'est cette passion qui m'a conduit à devenir
enseignant et à contribuer au développement des jeunes esprits.

Sahara : Pour moi être enseignante, c'est participer à la construction de la


société en transmettant son savoir et en valorisant les compétences des
élèves. C'est un métier qui offre la possibilité de se renouveler chaque jour et
d'être acteur d'un système éducatif en évolution.

Manu : Très bien. Qu'est-ce qui fait de vous un bon enseignant ou une bonne
enseignante ?

Sahara : Je pense que mes capacités à donner le goût et le plaisir d’apprendre


aux élèves et à m’adapter aux élèves font de moi une bonne enseignante.

Baptiste : Pour ma part, je dirais que j’ai un talent pour stimuler la curiosité des
élèves et mon habilité à savoir communiquer font de moi un bon enseignant

Mathurin : Intéressant. Et à vous deux, qu'est-ce qui vous plaît le plus dans
l'enseignement ?

Baptiste : Ce qui me passionne le plus, c'est de voir les élèves illuminés


lorsqu'ils comprennent quelque chose pour la première fois, lorsqu'ils font des
connexions et découvrent le plaisir d'apprendre.

Sahara : Pour moi, c'est quand je vois mes élèves surmonter des défis, gagner
en confiance et cultiver un amour pour l'apprentissage. C'est vraiment
gratifiant.
Manu : Merci pour ces perspectives positives. D'un autre côté, qu'est-ce qui
vous plaît le moins dans l'enseignement ?

Sahara : Je fais de mon mieux pour élaborer des cours qui attirent et captent
l'attention. Il arrive parfois qu'un élève choisisse de ne pas participer, et je dois
dire que cette situation me frustre. Toutefois, il est de mon devoir de
m'assurer que chaque élève participe au cours, car c'est la seule façon
d'apprendre.

Baptiste : Pour être honnête je n’ai pas énormément d’expérience, j’ai


seulement eu un stage avec une professeur de français dans un lycée nantais.
bien que mes expériences ne soient pas très complètes, je dirais que ce qui
peut parfois être difficile dans l'enseignement, c'est de faire face à des défis
imprévus dans la salle de classe. Par exemple, la gestion de la discipline ou la
gestion du temps peut parfois être un défi, surtout lorsqu'on essaie de
s'assurer que chaque élève reçoit une attention adéquate. Cependant, je
trouve que ces défis sont également des occasions d'apprentissage et de
croissance professionnelle.

Manu : Compris. Passons à une question spécifique à notre établissement.


Pourquoi avoir choisi ce poste dans notre établissement ?

Baptiste : Votre engagement envers l'excellence et l'inclusion m'a


impressionné. Je suis convaincu que je pourrais contribuer positivement à
votre équipe.

Sahara : Votre approche innovante et l'environnement stimulant que vous


offrez aux enseignants m'ont attiré. Je pense que je pourrais bien m'intégrer à
votre culture.
Manu : Merci pour ces parcours enrichissants. Qu'avez-vous à offrir à notre
établissement, chacun d'entre vous ?

Baptiste : En sortant du CPRE, je suis plein d'énergie et prêt à partager ma


passion pour l'enseignement et de nouvelles méthodes. J'ai appris beaucoup
sur comment enseigner efficacement pendant mes stages et travailler en
équipe. Je veux créer une classe où tout le monde se sent inclus et soutenu.

Sahara : J'ai enseigné pendant plusieurs années, travaillant avec des élèves de
divers horizons. Cette expérience m'a permis de développer des compétences
solides en adaptabilité, en personnalisation de l'enseignement et en
collaboration avec mes collègues. Je suis prêt à mettre ces compétences au
service de votre établissement pour favoriser la réussite de vos élèves.

Mathurin : Merci pour ces éclaircissements. En parlant de qualités, quelles


qualités, selon vous, font le succès d'un enseignant ?

Baptiste : À mon avis, un enseignant réussi doit être passionné par


l'enseignement, capable d'inspirer ses élèves et de les encourager à s'épanouir.
La patience et l'empathie sont également essentielles pour comprendre les
besoins individuels des élèves.

Sahara : En plus de la passion et de l'empathie, je crois que les compétences


pédagogiques solides sont indispensables. Un enseignant efficace doit être
capable d'adapter son enseignement pour répondre aux besoins diversifiés des
élèves et de maintenir un environnement d'apprentissage dynamique.
Mathurin : Merci pour ces explications. Comment maintenez-vous un
environnement d'apprentissage positif en classe ?

Sahara : Je veille à créer un environnement où chaque élève se sent valorisé et


respecté. J'encourage la collaboration, la participation active et la célébration
des réussites individuelles et collectives.

Baptiste : De mon côté, j'accorde une grande importance à la création d'un


climat de confiance et de soutien mutuel en classe. Je favorise les interactions
positives, la prise de risques dans l'apprentissage et la reconnaissance des
progrès de chacun.

Mathurin : Quelle est votre opinion sur la mixité dans le travail de professeur
des écoles ?

Baptiste : La mixité est essentielle pour apporter une diversité de perspectives


et de modèles aux élèves.

Sahara : Tout à fait, elle contribue à briser les stéréotypes de genre et à créer
un environnement éducatif plus inclusif.

Manu : Merci pour ces motivations. Pourquoi avoir décidé d'enseigner en


primaire ?

Baptiste : Enseigner en primaire représente pour moi une période cruciale


dans le développement des enfants. C'est là que se posent les bases de leur
éducation, et j'ai toujours été attirée par l'idée de participer activement à cette
phase fondamentale.
Sahara : L'enseignement primaire est important pour façonner la manière dont
les enfants appréhendent l'apprentissage. J'ai choisi d'enseigner à ce niveau
pour influencer positivement leur croissance intellectuelle

Manu : Comment pensez-vous que cela puisse bénéficier aux élèves ?

Sahara : Cela les inspire à explorer différents domaines d’intérêt et renforce-


leur estime de soi.

Baptiste : Exactement, cela leur montre que tout est possible,


indépendamment du genre.

Mathurin : Pensez-vous que le métier d’enseignant est mixte ?

Sahara : Le métier de professeur est pour tout le monde, peu importe le sexe.
Les femmes et les hommes peuvent être d'excellents enseignants. Ce qui
compte, c'est d'avoir de bonnes compétences pour aider les élèves à
apprendre, comme expliquer clairement les leçons et être patient. Les idées
selon lesquelles les hommes sont meilleurs pour enseigner sont fausses. Tout
le monde peut réussir dans ce métier, quel que soit son sexe.

Baptiste : Le métier d'enseignant a historiquement été dominé par les femmes


dans de nombreux pays. Cependant, cette tendance évolue et la profession
devient de plus en plus mixte, avec une présence croissante d'hommes
enseignants.

Mathurin : Merci pour ces approches. Cela conclut notre entretien. Nous vous
remercions pour votre temps et vos réponses détaillées. Nous vous
contacterons sous peu pour vous informer de notre décision.

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