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Brouillon

Fiction : Géant, Pantagruel, comique gigantal, antiquité, passage invraisemblable ( Premiers chapitre
la naissance, 38,17)

Réalité : 1534, Charlequin VS François 1er , Humanisme, guerre, protestantisme, imprimerie, censure,
médecine, (25, Sorbonne, combat frère Jean)

Déf : Vraisemblance , la vraisemblance est quand il y de la vérité et des traces de la vérité

Fictionnel : C’est l’opposé de la vérité, c’est l’invention du quelque chose qui vient de notre
imaginaire , dans notre cas c’est l’invention d’un univers entier.

Problématique : Comment Rabelais a-t-il créé un univers fictionnel tout en gardant de la


vraisemblance ?

Partie 1 : L’œuvre de Gargantua se base principalement de faits irréels.

Sous partie 1 : Figure divines et la naissance de Gargantua

Sous Partie 2 : Alcofribas Nasier un narrateur charlatan

Sous Partie 3 : L’univers des géants de Rabelais

Partie 2 : Gargantua un conte philosophique qui mixte le réel et la fantaisie

Sous Partie 1 : Le prologue et avis au lecteurs

Sous Partie 2 : Le contexte historique

Sous Partie 3 : Comment les personnages de Rabelais incarnent les principes de l’humanisme et
comment les sujets abordés dans Gargantua sont liés à l’actualité de son époque.

Conclusion : Mélange de la réalité et de la fiction afin de communiquer ses opinions et ses principes

Critères d’évaluation : Je ne sais pas du tout. J’ai l’impression que j’ai mal repartie mes parties , mais
le sujet n’est pas un sujet qui m’inspirais grand-chose. J’ai amélioré mon vocabulaire comparé à la
première dissertation que j’ai faite.
Dans Gargantua , Rabelais crée de toute pièces un univers fictionnel que certains ont critiqué pour
son manque de vraisemblance. Partagez-vous ce regard sur l’œuvre de Rabelais ?

Gargantua, est une œuvre qui a été écrite par François Rabelais et qui parue en 1534, au XVIème
siècle. François Rabelais était un personnage unique pour son époque, sa vie fut très variée au niveau
de ses occupations. En effet, il fut moine, étudia et enseigna la médecine, travailla dans une
imprimerie, et par la suite fut écrivain. Rabelais était le parfait portrait d’un humaniste à son époque
qu’était la Renaissance. On retrouvera cet esprit de savant humaniste dans son œuvre Gargantua qui
est sa seconde œuvre après Pantagruel. Cette œuvre où nous suivons le parcours d’un géant nommé
Gargantua et suivons tout au long du roman : son enfance, son éducation, ses aventures et ses
nombreux compagnons parfois excentriques…

Comment Rabelais a-t-il créé un univers fictionnel tout en gardant de la vraisemblance ?

En premier lieu, nous traiterons des différents faits qui font de Gargantua une œuvre de fiction. Puis
en second lieu, nous observons comment Gargantua est un conte philosophique qui mélange la
fantaisie et le vraisemblable.

Dans cette première partie nous nous intéresserons aux figures antiques cité dans l’œuvre et à la
naissance de notre personnage principal. A l’époque de la Renaissance pendant le mouvement
humaniste, les savants s’interrogent sur l’antiquité grecs, et s’en inspirent. Tout aussi bien dans l’art,
que dans la science que dans la philosophie. Rabelais qui faisait donc partie de ce mouvement
s’inspira fortement de ce temps antique. En effet, lors de la naissance improbable de Gargantua, il
cite multiples exemples de divinités Grecs qui sont nés de manière improbable. Il cite le fait que
Achille naquit de la cuisse de Zeus par exemple. Rabelais cite tant bien que même la naissance de
Jésus, qui est improbable puisque la Vierge Marie, était vierge et fut tout de même enceinte de cet
être divin qu’est Jésus. Puisque nous avons citer la naissance de Gargantua, parlons donc de cela.
Gargantua naquit par l’oreille gauche de sa mère Gargamelle. Cette naissance est donc étrange. Mais
ce n’est pas tout, Gargamelle fut enceinte de Gargantua pendant onze mois, ce qui est de nature
complètement irréaliste puisque qu’une femme n’est enceinte que neuf mois. Et la raison pour
laquelle elle accoucha étant le fait qu’elle eut mangé trop de tripes est encore un autre fait
surréaliste. On peut donc affirmer grâce à ce passage de l’œuvre que Rabelais à complètement
inventé les faits dans son ouvrage.

Dans cette deuxième partie nous nous attarderons sur le sujet du narrateur et « auteur » : Alcofribas
Nasier. Alcofribas Nasier est le nom et prénom de l’auteur sous lequel l’œuvre Gargantua fut paraitre.
François Rabelais avait en fait, crée un faux nom afin de publier cet ouvrage dans l’anonymat. Ce qui
est, en fait une anagramme utilisant les mêmes lettres qu’il y a dans son vrai nom « François
Rabelais ». Mais pouvons nous faire confiance à ce narrateur ? Non, ne pouvons pas. Car Rabelais fait
en fait une parodie d’un charlatan. Il se moque donc de certaines personnes à travers même la
narration de son ouvrage. A plusieurs reprises, la narrateur Alcofribas poussera le lecteur à croire à
ses mensonges. On le voit par exemple quand il conte la naissance extraordinaire de Gargantua, où il
affirme avec ferveur que c’est une histoire vraie, ce qui décrédibilise toute la scène. Il dit que si le
lecteur ne le croit pas, qu’il aille consulter les textes bibliques et de ne pas lui tracasser les pieds. Eh
bien même quand il dit aux lecteurs qu’il faut « croire en tout ce qui est écrit ». Ce narrateur étant
donc un complet charlatan on peut se demander si Gargantua est vraiment réel ou non. Cela est donc
un autre élément qui nous prouve que Gargantua est une œuvre de fiction.

Dans ce dernier paragraphe de cette première grande partie, nous allons traiter l’univers des géants
de Rabelais. En effet, Rabelais fut paraitre un premier ouvrage nommé Pantagruel. Cette œuvre
retraçait l’histoire d’un géant qui la plupart de son temps s’amusait et faisant preuve d’espièglerie.
Pantagruel qui s’avère être en fait, le fils de Gargantua. Effectivement, Rabelais a fait des géants son
univers de fiction , c’est-à-dire un univers qui sort de la réalité et du vraisemblable et provient de
l’imagination. Tout au long de Gargantua, il utilisera comme registre : le comique gigantal. Le
comique gigantal qui a pour propre de faire rire grâce l’énormité de la taille, des gestes et des actions
des géants. C’est en effet la marque de fabrique de Rabelais qui a plusieurs reprise l’utilisa. Nous
allons donc citer quelques exemples afin d’illustrer ce fait. Par exemple, dans le chapitre dix-sept,
Gargantua étant de passage à Paris, les Parisiens qui furent preuve de vile curiosité et remarques à la
gigantesque taille de Gargantua, se retrouvèrent noyer sous l’urine de Gargantua. Car, Gargantua eu
l’idée de les punir en se soulageant sur eux. Ce chapitre est donc un bon exemple de l’utilisation du
comique gigantal car ce chapitre nous fait rire. Qualifiant l’urine de Gargantua comme les « noyant »
comme si cette urine était un torrent sans fin et Rabelais qui au cours de cette « catastrophe »
enchaina hyperbole sur hyperbole et multiple exagération afin de faire sourire le lecteur. En second
exemple, nous pouvons citer la fois ou Gargantua avait failli manger six pèlerins dans sa salade dans
le chapitre trente-huit. En effet, tellement Gargantua est gigantesque il n’aperçut pas qu’il y avait
dans son assiette, six pèlerins qui s’étaient égarer afin de se reposer mais finnisèrent par être
engouffré dans la bouche de Gargantua. Tout cela relève donc de l’imaginaire, car jamais dans de
conditions réelles une personne pourrait en ingurgiter six autres, ou noyer des passants sous son
urine. Ce sont donc toutes des histoires complètement invraisemblables et non scientifiquement
possibles.

Gargantua est donc une œuvre remplie d’évènements imaginaires et impossible à l’échelle humaine,
mais il y a-t-il des messages cachés dans cette ouvrage comique et extraordinaire ? C’est ce que nous
allons démontrer.

Tout d’abord, nous allons nous interroger sur le prologue et l’avis au lecteur. L’avis aux lecteurs est
très important car Rabelais interpelle ses lecteurs dès les premières pages. Effectivement, il nous
annonce qu’il ne faut pas prendre le livre trop au sérieux et que « le rire est le bien fait de
L’Homme ». Puis, il cible ses lecteurs les nommant de « buveurs très illustres aux vérolés précieux »
ce qui peut être vu comme vulgaire puisque qu’être un vérolé est dégradant et boire énormément
revient à être un ivrogne. Mais le mot « illustres » qui suit le mot «buveurs » désignant une personne
cultivée nous interroge sur le vrai sens de ce prologue et est un oxymore. Au fil et à mesure de son
discours dans l’avis au lecteurs, Rabelais développe l’idée que ses ouvrages qui peuvent paraitre
vulgaire à première vue, peuvent être comme les silènes que l’on retrouve chez l’apothicaire,
contenant un contenu précieux. Il cite aussi Socrates, qui en apparence était laid comme un pou mais
possédait un savoir illustre. Il finit ensuite par cité ses différents ouvrages, il avait donc fait une triple
analogie. Cette triple analogie et cette interpellation de Rabelais était donc présente afin de rappeler
à ses lecteurs qu’il fallait allez au-delà des apparences. Cette œuvre qui est donc basé sur un univers
fictif semble cachés des faits et messages vraisemblable à son époque. C’est ce que Rabelais avait
voulu transmettre à travers cet avis au lecteur.

Maintenant , nous allons contextualiser l’œuvre dans cette seconde partie. Rabelais vivant pendant
l’époque de la Renaissance fut face à plusieurs événements. Il vécu sous le règne de François 1er et
était l’un de ses proches. François 1er était en guerre contre le Roi nommé Charlequin qui possédait
une grande puissance à cette époque. François 1er est vu, pour Rabelais, comme un Roi idéal car il
encourageait les humanistes et savants à développer leurs savoir et leurs recherches. Alors, qu’en
revanche, Charlequin était un Roi conquérant en quête de plus de pouvoir. C’est aussi le début du
protestantisme qui est une nouvelle branche dans le christianisme qui marque le renouveau et le
détachement à l’Eglise et au Pape. Rabelais était un auteur qui faisant polémique à cause des sujets
dont abordait ses livres, qui ont parfois été censuré au près de la Sorbonne. Il avait aussi pour idée de
transmettre ses opinions plus que polémiques au plus de personne possible et c’est pour cela que
l’œuvre Gargantua parut en Français ce qui était une inclusivité pour la Renaissance où la plupart des
livres étaient écrit en Latin. Tous ses événements qui ont eu cours lors de la Renaissance sont
présents dans Gargantua et nous allons voir comment.

Dans cette dernière partie, nous allons faire le lien entre l’époque de Rabelais et son ouvrage. Dans
Gargantua plusieurs personnages jouent des rôles importants afin de comprendre la morale que
Rabelais veut nous transmettre. Par exemple, les sophistes et plus particulièrement le précepteur
Thubal Holopherne qui enseigna Gargantua, était une critique des précepteurs de l’époque qui
apprenait tout et n’importe quoi à ceux qu’il enseignait. Car Gargantua pris cinq années et neuf mois
à apprendre l’alphabet à l’endroit et à l’envers ce qui remonte de l’absurde. Rabelais fait aussi une
critique de la Sorbonne et de ses théologiens, les tournant au ridicule à travers le personnage de
Janotus. Janotus qui fut une longue tirade à Gargantua qui avait volé les cloches de Notre Dame pour
sa jument. La tirade de Janotus était longue et semé de mots latins qui n’avait aucun sens et n’avaient
servi à rien puisque Gargantua avait déjà rendu les cloches. Cela est une critique que Rabelais a faite
afin de se moquer de ses théologiens qui avait auparavant juger qu’il fallait censurer ses œuvres.
Pour prendre un autre exemple, Grandgousier incarne les valeurs humanistes que Rabelais voulait
transmettre. En effet, c’est un roi sensé, qui a incité Gargantua à étudier et l’a remis aux mains de
Ponocrates, un humaniste et précepteur qui inculqua à Gargantua un grand nombre de valeurs.
Grandgousier privilégiait la paix au conflit, on le voit pendant l’épisode de la guerre contre Picrochole.
Grandgousier est en réalité une personnification de François 1er et Picrochole de Charlequin , deux
ennemis que Rabelais voyait : l’un, comme un fou colérique (Charlequin/Picrochole) et l’autre comme
un roi idéal et pacifique (François 1er/Grandgousier). Un des outils qui reste vraisemblable sont les
connaissances de Rabelais en tant que médecin, il utilise plusieurs fois le champ lexical de la
médecine. Il l’utilise lors de la naissance de Gargantua ou il situe exactement par quels organes et
chemin passe Gargantua pour traverser par l’oreille de sa mère. Il l’utilise aussi lors des combats
sanglant contre les armées de Picrochole. En décrivant Frère Jean « écrabouillant la cervelle » de
certains et par quels moyens il massacrait les soldats de Picrochole. Frère Jean était un moine qui
était une parodie d’un chevalier et qui était un personnage qui paraissait comme le moine idéal
comparé à l’autre moine de l’époque qui paraissait oisif et inutile aux yeux de Rabelais. C’est une
autre critique de son époque qui reste réelle. Maintenant nous finirons avec la fin de l’histoire. La fin
de l’œuvre Gargantua se passe dans une abbaye, l’abbaye de Thélème. Cette abbaye est en fin de
compte l’utopie et l’abbaye « parfaite » du point de vue de Rabelais, incarne toutes les valeurs que les
humanistes avaient à l’époque. En effet, les thélémites : jouent, apprennent, boive, lisent et prient.
Mais il n’y a aucune obligation dans cette abbaye. A l’entrée de celle-ci est écrit « Fais ce que tu
veux ». Cette abbaye qui est diriger par Frère Jean et Gargantua est donc le rêve de tout humanistes
et peut-être qualifier comme la « morale » de ce conte.

Nous pouvons donc conclure que Gargantua est un conte philosophie qui mélange vraisemblable et
fiction, c’est un conte où l’on accompagne le personnage principal à travers multiples aventures qui
ont pour but de nous faire rire mais aussi de se poser des questions et qui se conclut par une morale.
En effet, Rabelais mélange valeurs humanistes et satire en se basant sur ses connaissances savantes
afin de nous plonger dans cet ouvrage qu’est Gargantua. François Rabelais nous pousse à tout
remettre en question, la religion, l’éducation, la guerre et les problèmes qu’il a subit à son époque,
tout en utilisant l’univers fictifs des géants afin de nous distraire et nous intéressés.

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