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Partie 1: Atomes et molécules

Chapitre 3: Chimie nucléaire : Radioactivité


➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
1. Rappel : composition d’un atome
C
L’atome se compose :
H

I
A
Z X
T

E La physique nucléaire est la science qui étudie le noyau atomique en tant que tel et la façon dont il

interagit avec son environnement extérieur.


3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.1. Généralités
H

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.1. Généralités
H

A Le 8 Novembre 1895,

T
Wilhelm Roentgen.
R (1845-1923)
Prix Nobel de Physique
E en 1901

Première image par rayon X : La main d'Anna Bertha


Ludwig Röntgen prise le
3 22 décembre 1895.
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.1. Généralités
H
La radioactivité a été découverte en 1896 par Henri Becquerel.
A Pour la première fois, il observe qu’un minerai d’uranium laisse des
traces sur une plaque photographique dans obscurité, sans qu’on
P
lui apporte la moindre énergie.
I
Henri Becquerel Unité physique de la radioactivité,
(1852-1908)
T
Prix Nobel de
R Physique en 1903

3 Henri Poincaré
(1854-1912)
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.1. Généralités
H
La radioactivité a été découverte en 1896 par Henri Becquerel.
A Pour la première fois, il observe qu’un minerai d’uranium laisse des
traces sur une plaque photographique dans obscurité, sans qu’on
P
lui apporte la moindre énergie.
I
Henri Becquerel Unité physique de la radioactivité, a été appelée le becquerel (Bq).
(1852-1908)
T
Prix Nobel de
R Physique en 1903

Pierre Curie Prix Nobel de Prix Nobel de Chimie Marie Curie


3 (1858-1906) Chimie en 1903 en 1903 et 1911 (1867-1934)
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.1. Généralités
H
1 Ci 3,7.1010 Bq
A
Quelques Radio-Isotopes connus
P

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.2. Stabilité et instabilité des noyaux
H
Le noyau d’un atome contient des protons et des neutrons.
A

T Exemple:
12C
R 6
E

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.2. Stabilité et instabilité des noyaux
H

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.2. Stabilité et instabilité des noyaux
H

P N/Z = 1
I

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.2. Stabilité et instabilité des noyaux
H

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.2. Stabilité et instabilité des noyaux
H

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.2. Stabilité et instabilité des noyaux
H

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.2. Stabilité et instabilité des noyaux
H

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.3. Rayonnement radioactif
H

A Rayons gamma () constitués de


photons de très grande énergie (très
P
grande fréquence).
I

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.3. Rayonnement radioactif
H

A Radioactivité alpha (α)

P Se caractérise par une émission d’un noyau d’hélium 4. On parle de particule alpha.

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.3. Rayonnement radioactif
H
Rayonnement bêta (-β)
A Les noyaux avec un surplus de neutrons émettent un électron (𝑒−) qui provient de la décomposition d’un neutron en un
proton et un antineutrino suivant l’équation :
P

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.3. Rayonnement radioactif
H
Rayonnement bêta (+β)
A Les noyaux avec trop de protons (ou trop peu de neutrons) émettent un positron qui provient de la décomposition d’un
proton en un positron, un neutron et un neutrino.
P

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.3. Rayonnement radioactif
H
Règles de Fajans et Soddy
A Une émission α transforme un élément de numéro atomique Z en l’élément de numéro atomique Z-2 (recul de deux
cases sur le tableau périodique). En outre, le nombre de masse diminue de 4.
P

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.3. Rayonnement radioactif
H
Règles de Fajans et Soddy
A Une émission -β transforme un élément de numéro atomique Z en l’élément de numéro atomique Z+1 (avance d’une case
sur le tableau périodique), sans changement du nombre de masse.
P

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.3. Rayonnement radioactif
H
Règles de Fajans et Soddy
A Une émission -β transforme un élément de numéro atomique Z en l’élément de numéro atomique Z+1 (avance d’une case
sur le tableau périodique), sans changement du nombre de masse.
P

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.3. Rayonnement radioactif
H

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.4. Loi de décroissance radioactivité
H
Pour un échantillon radioactif contenant N atomes, le nombre moyen de désintégration dN pendant dt est
A donné par Nλ/dt, λ étant une constante appelée constante de radioactivité.

P Dans la pratique, l’évolution du nombre d’atomes radioactifs d’un échantillon suit une loi exponentielle
décroissante au cours du temps.
I

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.5. Demi-vie (Période radioactive)
H
Chaque radionucléide est caractérisé par sa « demi-vie » ou « période radioactive » = temps au bout
A duquel sa probabilité de s’être désintégré est de 50%.

P Si on examine une population de mêmes radionucléides, leur nombre est alors divisé par deux au bout de
cette demi-vie.
I

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
2. Décroissance radioactive
C
2.6. Activité d’un radioélément
H
L’activité moyenne d’un échantillon radioactif est le nombre moyen de désintégration qu’il produit par
A seconde : N étant le nombre d’atomes radioactifs de l’échantillon.

R
Le Becquerel (Bq) ; mesure le nombre de désintégrations radioactives par seconde au sein d’une certaine
E quantité de matière. Ex : le granite émet une radioactivité naturelle de l’ordre de 1Bq par gramme de granite.

Cette unité ne mesure pas la dangerosité des rayonnements.


3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
3. Application de la radioactivité
C

H Datation : Si l'on connaît le radioélément contenu dans l'objet (on


connaît alors λ), si l'on connaît l'activité A0 de l'échantillon et si l'on sait
A
mesurer A, alors il est possible de connaître la date d'origine t de
P l'objet.

R Au carbone 14

E Datation de la mort de matériaux organiques en remontant jusqu’à 40000 ans.


A0 représente l’activité du carbone 14 dans les organismes vivants en 1950.

3
➢ Chimie nucléaire : Radioactivité
3. Application de la radioactivité
C

H Médecine : Radiothérapie, Imagerie médicale…


Stérilisation des outils médicaux.
A

P Stérilisation de produits cosmétiques ou d’aliments


Purification de l’eau
I
Restauration d’objets anciens : destruction à froid d’insectes, larves et bactéries
T
sans endommager les matériaux ni la structure de l’objet traité (souvent appliqué aux
R objets en bois, aux livres, aux momies…)

3
Quelques exercices
Partie 1: Atomes et molécules
Chapitre 4: Structure électronique de l’atome
➢ Structure électronique de l’atome

H Les électrons sont des particules avec une charge négative, une masse et un volume
identiques pour tous, mais leur énergie change selon leur proximité avec le noyau.
A

P Orbitale
Electron
I
Proton
T
Neutron

E Niels Henrik David Bohr


(1885-1962)
Prix Nobel de Physique en 1922
4 Modèle des Orbitales
➢ Structure électronique de l’atome

H Il y a existence de niveaux d’énergie quantifiées dans l’atomes.

A
Comment déterminer ces divers niveaux d’énergie ?
P

I Pour cela nous allons nous focaliser dans un premier temps sur l’atome d’hydrogène qui
T possède électron.

4
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.1. Modèle corpusculaire du rayonnement
H
Une façon importante d'apprendre davantage sur les structures des atomes est d'étudier comment
A l'énergie, sous la forme d'un rayonnement électromagnétique, interagit avec la matière.

P
Le rayonnement ou onde électromagnétique est constitué de
I champs électriques et magnétiques oscillants, perpendiculaires, qui
traversent l'espace et peuvent transférer de l'énergie.
T
Les ondes sont caractérisés par la longueur d'onde (λ, mesurée en
R
mètres, m) et la fréquence (ν, mesurée en hertz, Hz ou s-1).
E
Dans le vide, le rayonnement électromagnétique se déplace à la vitesse de la lumière (c) :

4
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.1. Modèle corpusculaire du rayonnement
H
Le rayonnement électromagnétique se produit en petites quantités
A indivisibles d'énergie appelées photons. L'énergie d'un photon, Ephoton, peut
P être déterminée soit à partir de sa fréquence, soit à partir de sa longueur
d’onde :
I

R
La plupart des interactions entre le rayonnement électromagnétique et la matière impliquent beaucoup de
E
photons et beaucoup d'atomes. L'énergie totale transférée est proportionnelle au nombre de photons, N. Si
tous les photons ont la même fréquence,
4
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.1. Modèle corpusculaire du rayonnement
H

Spectre électromagnétique. La région visible ne constitue qu’une petite portion du spectre


4
électromagnétique.
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.2. Interaction matière rayonnement
H
Tout atome possédant une énergie E1 peut atteindre un état d’énergie E2>E1 par
A absorption d’un photon d’énergie hυ. Ce passage d’un état d’énergie à un autre est
appelé transition. Inversement, tout atome d’énergie E2 peut se désexciter vers un état
P
de d’énergie E1<E2 avec émission d’un photon d’énergie hυ. Par conservation d’énergie
I globale du système :

T Le spectre d’émission d’un élément chimique est ensemble des longueurs d’onde que

R celui-ci peut émettre. Il est constitué d’une série de raies colorées sur fond noir.

Les spectres d’émission et d’absorption sont complémentaires et caractéristiques de l’élément chimique.


E
Puisque les spectres sont constitués d’une série de raies discontinues, seules certaines longueurs d’onde
peuvent être émises ou absorbées. Seule certaines valeurs de l’énergie sont accessibles aux atomes : on dit
4
que l’énergie des atomes est quantifiée.
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.3. Spectres de l’atome d’hydrogène
H

P Lorsqu’on soumet de l’hydrogène H2 sous très

I faible pression (10-3 bar) à une décharge


électrique créée par un générateur à haute
T
tension, on observe une émission lumineuse
R qui constitue le spectre d’émission de l’atome

E d’hydrogène.

4
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.4. Insuffisances du modèle de Rutherford
H

T
D’une part, les lois de l’électromagnétisme imposent que l’électron en mouvement doit perdre
R
de l’énergie sous forme de rayonnement : par conséquent il finira par s’écraser sur le noyau.
E D’autre part, la diminution continue de la distance entre l’électron et le noyau implique la
variation continue de la fréquence de rayonnement et un spectre d’émission de l’atome continu.
4 Ceci est contradictoire avec les résultats expérimentaux (spectre discontinu).
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.4. Insuffisances du modèle de Rutherford
H Dès les années 1865, Balmer a remarqué que l’écartement entre les raies diminue régulièrement avec la
1
A longueur d’onde et qu’il existait une relation linéaire entre les quatre nombres d’onde 𝜐ҧ et . En 1888,
𝑛2

P Johannes Rydberg a proposé une équation empirique qui prédit les longueurs d'onde pour toutes les
lignes d'émission d’hydrogène :
I

Johann Jakob Balmer Johannes Robert Rydberg


4 1825 - 1898 1854 - 1919
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.5. Interprétation de Bohr
H
Le modèle de Bohr est un modèle de l’atome d’hydrogène qui prend en compte la quantification d’énergie :
A
l’unique électron de l’atome d’hydrogène décrit des orbites circulaires de rayons définis autour du noyau,
P avec une énergie définie (à une orbite correspond une énergie). L’électrons s’éloigne du noyau en absorbant

I un photon, et se rapproche du noyau en émettant un photon.

4
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.5. Interprétation de Bohr
H Le spectre de l’atome d’hydrogène étant discontinu entraine que l’énergie est quantifiée.

4
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.6. Energie d’ionisation
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
1. Modèle de la mécanique classique
C
1.7. Extension aux hydrogénoïde
H On appelle hydrogénoïde un édifice monoatomique ne renfermant qu’un seul électron. C’est le cas des ions

P Ici, l’énergie du niveau n est donnée par :

T Le rayon de trajectoire vaut :

E
Z est le numéro atomique de l’hydrogénoïde correspondant.

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.1. Hypothèse de Louis de De Broglie
H
En 1924 Louis de De Broglie émet l’hypothèse que la dualité onde-corpuscule est
A une propriété générale de la physique. Il énonça qu’à toute particule en

P mouvement est associée une onde de longueur d’onde  :

I Constante de Planck

T Louis de De Broglie
𝒉 𝒉
𝝀= 𝒐𝒖
R
(1825 – 1898) 𝒑 𝒎𝒗
Prix Nobel de
physique 1929
E Vitesse de la particule
Masse de la particule
Quantité de mouvement
de la particule
4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.2. Principe d’incertitude d’Heisenberg
H
il n’est pas possible de connaitre simultanément et avec précision la position x et la
A
quantification de mouvement p d’une particule. Le calcul d’incertitude sur ces deux
P grandeurs est donné par la relation :

T Werner Heisenberg
(1901-1976)
R Prix Nobel de
physique 1932
E

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.3. Equation de Schrödinger
H
Au lieu de considérer l’électron comme une particule, Schrödinger a appliqué les
A mathématiques appropriées aux ondes stationnaires tridimensionnelles
contraintes par le potentiel électrostatique (attraction de Coulomb entre l’électron
P
et le noyau). Pour chaque onde, il a dérivé une fonction mathématique pour
I
décrire l'onde, une fonction d'onde. La fonction d'onde est typiquement désignée
T Erwin Schrödinger par la lettre grecque ψ.
(1887-1961)
R Prix Nobel de Ce modèle quantique de l’atome est régi par l’équation de Schrödinger, dont
physique 1933 l’interprétation est délicate mais qui est adaptée aux particules de masse très
E
faible. La résolution de cette équation permet d’obtenir les valeurs d’énergie
accessibles à l’électron et les fonctions d’onde mathématiques pouvant régir le
4
comportement de l’électron.
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.3. Equation de Schrödinger
H

T Erwin Schrödinger
(1887-1961) Au niveau de l’énergie, l’équation de Schrödinger n’a de solutions que pour
R Prix Nobel de
certaines valeurs d’énergie ; ce sont donc des niveaux d’énergie quantifiée, appelés
physique 1933
E énergies propres. Les fonctions solutions associées, appelées fonctions propres ou
orbitales atomiques (OA), permettent d’accéder à la probabilité de présence de
4 l’électron en un point de l’espace (mais pas à une position exacte).
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.4. Les nombres quantiques
H
La résolution de l’équation de Schrodinger stationnaire pour les électrons dans les atomes donne un
A certain nombre de solutions , qu’on peut indexer par quatre entiers ou demi entiers n, l, ml et ms

P appelés nombres quantiques.

I ➢ Nombre quantique principal (n)

T ➢ Nombre quantique secondaire ou azimutal (l)

R ➢ Nombre quantique magnétique m ou ml

➢ Nombre quantique de spin s ou ms


E

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.4. Les nombres quantiques
H
➢ Nombre quantique principal (n) : C’est un nombre entier positif qui définit la couche électronique : n = 1,
A
2, 3, 4, ….. C’est lui qui définit la valeur de l’énergie En de l’atome. Chaque valeur de n définie une couche :
P

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.4. Les nombres quantiques
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.4. Les nombres quantiques
H
➢ Nombre quantique secondaire ou azimutal (l): Ce nombre caractérisé la sous-couche (ou le sous niveau)
A
occupée par l’électron. Il définit la forme du volume dans lequel se trouve l’électron, c’est-à-dire la forme
P des orbitales. L est un entier et prend des valeurs de 0  l  n-1.
L’électron porte un nom particulier selon la valeur de l de la fonction d’onde qui lui est associée.
I
Les sous couches nous renseignent sur la forme des orbitales atomiques (s, p, d, et f).
T

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.4. Les nombres quantiques
H ➢ Nombre quantique magnétique m ou ml : Ce nombre définit le nombre d’orientations dans l’espace que

A peut prendre l’électron lorsqu’il est soumis à l’action d’un champ magnétique. Il caractérise la case
quantique de l’électron. Il prend 2l+1 valeurs différentes, soit : soit -l  m  l. Pour symboliser les
P
différentes formes d’une orbitale, on utilise une case quantique représenter par un rectangle :
I

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.4. Les nombres quantiques
H ➢ Nombre quantique de spin s ou ms: Diverses expériences montrent que l’électron possède un moment

A magnétique intrinsèque et donc un moment cinétique propre : spin de valeur ½. On postule donc qu’il
existe une valeur maximale de la trajectoire de s sur l’axe Oy qu’on appelle nombre quantique s ou nombre
P
𝟏 𝟏
de spin qui ne peut prendre que deux valeurs + et -
𝟐 𝟐
I

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.4. Les nombres quantiques
H
Pour l’Hydrogène et dans un système hydrogénoïde, l’énergie de la couche dans laquelle il y a des sous-couche
A et des orbitales ne dépend que de la valeur de n.

R
Lorsqu’il y a 2 électrons, 3, 4,… la situation devient plus complexe. Le niveau d’énergie va dépendre de la
E
somme n + l.

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.5. Orbitales atomiques
H
Une orbitale atomique (OA) est une région de l’espace où l’électron a la grande probabilité d’existence.
A Elles sont décrites par la fonction d’onde n, l, m (r, , ) et sont construites à partir des fonctions d’états
correspondantes n, l, m 2.
P

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.5. Orbitales atomiques
H
Une orbitale atomique (OA) est une région de l’espace où l’électron a la grande probabilité d’existence.
A Elles sont décrites par la fonction d’onde n, l, m (r, , ) et sont construites à partir des fonctions d’états
correspondantes n, l, m 2.
P

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.5. Orbitales atomiques
H
Une orbitale atomique (OA) est une région de l’espace où l’électron a la grande probabilité d’existence.
A Elles sont décrites par la fonction d’onde n, l, m (r, , ) et sont construites à partir des fonctions d’états
correspondantes n, l, m 2.
P

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.5. Orbitales atomiques
H
Une orbitale atomique (OA) est une région de l’espace où l’électron a la grande probabilité d’existence.
A Elles sont décrites par la fonction d’onde n, l, m (r, , ) et sont construites à partir des fonctions d’états
correspondantes n, l, m 2.
P

4
➢ Structure électronique de l’atome
2. Le modèle quantique de l’atome
C
2.5. Orbitales atomiques
H
Une orbitale atomique (OA) est une région de l’espace où l’électron a la grande probabilité d’existence.
A Elles sont décrites par la fonction d’onde n, l, m (r, , ) et sont construites à partir des fonctions d’états
correspondantes n, l, m 2.
P

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C

I Les sous-couches se remplissent en commençant par


celle de plus basse énergie ; l’ordre croissante d’énergie
T
est donné par la règle de Klechkowski. D’autres règles
R interviennent dans l’établissement d’une configuration
E électronique notamment le principe

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.1. Règles de remplissage
H ➢ Règle de Klechkowski

A
La règle de Klechkowski stipule que l’énergie des sous-
P
couches augmente avec la somme (n+l) et lorsque ce
I dernier est identique pour deux sous-couches, la sous-
couche de plus basse énergie est celle pour laquelle n est
T
plus petit.
R
Les diagonales successives donnent l’ordre énergétique
E des différentes sous-couches : la couche 1s est celle de
plus basse énergie, puis arrivent dans l’ordre croissant les
4 OA 2s, 2p, 3s, 3p….
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.1. Règles de remplissage
H ➢ Principe d’exclusion de Pauli

A
La deuxième règle de remplissage est le principe d’exclusion de Pauli. Ce principe stipule que dans le même
P
atome, il ne peut pas y avoir deux électrons dont les quatre nombres quantiques sont identiques.
I En d’autres termes, une OA étant définie par un triplet (n, l, m), il n’y a que deux quadruplets de nombres

T quantiques pouvant être associés à un électron décrit par une orbitale atomique : (n, l, m, ms =+1/2), et (n, l,
m, ms = -1/2). Autrement dit, une OA ne peut donc décrire que deux électrons.
R
Pour une sous-couche s (1 OA), seuls 2 électrons peuvent avoir l’énergie correspondante. Pour une sous-
E couche p (3 OA), seuls 6 électrons au maximum peuvent avoir l’énergie correspondante. Pour une sous-couche
d (5 OA), il y a 10 électrons au maximum et pour une sous-couche f (7 OA), il y a 14 électrons au maximum.
4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.1. Règles de remplissage
H ➢ Principe d’exclusion de Pauli

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.1. Règles de remplissage
H ➢ Règle de Hund

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.1. Règles de remplissage
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.1. Règles de remplissage
H

I
A
Z X
T

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.2. Inversion de sous-couches
H
Soit l’exemple des sous-couches 4s et 3d. D’après
A la règle de Klechkowski, la sous couche 4s a un
niveau d’énergie inférieur aux 5 OA dégénérées de
P
la sous couche 3d. Cela est vrai tant qu’il n’y a
I aucun électron dans la sous-couche 3d. A partir

T du moment où au moins un électron se trouve


dans une OA 3d, il y a inversion énergétique des
R
sous-couches 3d et 4s.
E

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.2. Inversion de sous-couches
H

A
Ce type d’inversion n’a pas seulement lieu pour
P les sous-couches 4s et 3d, mais également pour

I
toutes les sous couches d et f qui suivent, dans
la règle de Klechkowski, une sous-couche de
T
type ns (exemples : 5s et 4d, 6s et 4f etc.).
R

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.2. Inversion de sous-couches
H
34Se
A

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.2. Inversion de sous-couches
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.2. Inversion de sous-couches
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.3. Exceptions aux règles de remplissage
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C
3.3. Exceptions aux règles de remplissage
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
3. Configuration électronique
C

H
Exemples:

A •He (Z = 2) :

•O (Z = 8) :
P
•Cl (Z = 17) :
I
•Fe (Z = 26) :
T
•Cu (Z = 29) :
R
•Co (Z = 27) :
E •Ion Br - (Z = 35) :

•Ion Strotium Sr2+ (Z = 38)


4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.1. Electrons électrons de cœur et électrons de valence
H

A A partir de la configuration électronique d’un élément, il est possible de différencier les électrons de cœur

P (électrons les plus liés au noyau et influençant très peu les propriétés chimiques de l’élément) des électrons
de valence (moins liés au noyau et à l’origine de la réactivité).
I

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.1. Electrons électrons de cœur et électrons de valence
H
Exemple:
A

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.1. Electrons électrons de cœur et électrons de valence
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.1. Electrons électrons de cœur et électrons de valence
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.2. Représentation de Lewis des atomes
H

T
Gilbert Lewis
1875 - 1946
R

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.2. Représentation de Lewis des atomes
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.2. Représentation de Lewis des atomes
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.2. Représentation de Lewis des atomes
H
Les éléments présentant des électrons de valence appartenant aux sous-couches d ou f ne sont impliqués que
A de manière anecdotique dans la formation de liaisons covalentes (une liaison correspondant au partage d’une
paire d’électrons entre deux atomes).
P

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.3. Configuration électronique d’un ion
H ➢ Cas des anions

A La formation d’un anion se fait par ajout d’un ou plusieurs électrons à la configuration électronique de l’atome
dans son état fondamental en respectant les règles de Klechkowski, d’exclusion de Pauli et Hund.
P

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.3. Configuration électronique d’un ion
H ➢ Cation

A La formation d’un cation se fait par élimination d’un ou plusieurs électrons à la configuration électronique de
l’atome dans son état fondamental, en respectant les règles de remplissage.
P

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.3. Configuration électronique d’un ion
H ➢ Cation
Lors de la formation des cations, l’élimination des électrons doit se faire sur la couche électronique de plus
A
haute énergie. Il existe une influence des inversions de sous-couches sur la configuration électronique des ions.
P
Si une sous-couche 4s se remplit avant une sous-couche 3d, la sous couche 4s « se vide » également avant la
I sous-couche 3d. Il en est de même pour les composés avec des électrons dans leur sous-couche 4d, 4f ou 5f.

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.3. Configuration électronique d’un ion
H ➢ Cation
Lors de la formation des cations, l’élimination des électrons doit se faire sur la couche électronique de plus
A
haute énergie. Il existe une influence des inversions de sous-couches sur la configuration électronique des ions.
P
Si une sous-couche 4s se remplit avant une sous-couche 3d, la sous couche 4s « se vide » également avant la
I sous-couche 3d. Il en est de même pour les composés avec des électrons dans leur sous-couche 4d, 4f ou 5f.

4
➢ Structure électronique de l’atome
4. Configuration électronique de valence
C
4.4. Les propriétés magnétiques
H
Chaque électron induit un champ magnétique, ainsi l’appariement de deux électrons de spins opposés dans
A une même orbitale résulte en un champ magnétique nul puisque le champ magnétique d’un électron annule
celui de l’autre. On appelle substance diamagnétique une substance dont les électrons sont tous appariés et
P
qui, soumise au champ magnétique d’un aimant, est faiblement repoussée hors de ce champ. Contrairement à
I une substance paramagnétique qui a un ou plusieurs électrons non appariés et qui, soumise au champ

T magnétique d’un aimant, est attirée dans ce champ.

4
➢ Structure électronique de l’atome
5. Classification périodique des éléments
C
5.1. Généralités
H

T Dimitri Mendeleïev
(1836-1907)
R

4
➢ Structure électronique de l’atome
5. Classification périodique des éléments
C
5.1. Généralités
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
5. Classification périodique des éléments
C
5.1. Généralités
H

4
➢ Structure électronique de l’atome
5. Classification périodique des éléments
C
5.1. Généralités
H Les éléments des groupes les plus proches des gaz nobles ont tendance à être plus réactifs par rapport à ceux qui
sont éloignés. Cette tendance permet de classer tous les éléments en métaux, non-métaux et métalloïdes (semi-
A
métaux).
P

4
➢ Structure électronique de l’atome
5. Classification périodique des éléments
C
5.2. Rayon atomique
H
Une façon d'exprimer la taille des atomes est par l'utilisation du rayon atomique. Ces données nous aident à
A comprendre pourquoi certaines molécules s'emboîtent ensemble et pourquoi d'autres molécules ont des

P parties qui deviennent trop encombrées dans certaines conditions.


La taille d'un atome est définie par le bord de son orbite.
I
Cependant, les limites de l'orbite sont floues et variables dans
T différentes conditions. Afin de standardiser la mesure des rayons

R atomiques, on mesure la distance entre les noyaux de deux


atomes identiques liés entre eux. Le rayon atomique est défini
E
comme la moitié de la distance entre les noyaux d'atomes
identiques qui sont liés ensemble.
4
➢ Structure électronique de l’atome
5. Classification périodique des éléments
C
5.2. Rayon atomique
H

4
picomètre
➢ Structure électronique de l’atome
5. Classification périodique des éléments
C
5.3. Energie d’ionisation et affinité électronique
H
L’énergie de la première ionisation, EI1, est l’énergie minimale qu’il faut fournir à un atome isolé, Ag (état gazeux),
A
pour lui arracher un électron selon la réaction:
P

R L’énergie de nème ionisation EIn correspond à la réaction :

4
➢ Structure électronique de l’atome
5. Classification périodique des éléments
C
5.3. Energie d’ionisation et affinité électronique
H
Dans une colonne, lorsque Z augmente, (en allant de haut en bas):
A - Le nombre de couches augmente
- La distance noyau-électron périphérique augmente
P
- La force d’attraction noyau-e- périphérique diminue
I
=> L’énergie d’ionisation diminue
T Dans une période, lorsque Z augmente (de gauche à droite)
- Le nombre de couche est le même; mais Z augmente (le nombre de charge + dans le noyau augmente) effet
R
de charge
E - La force d’attraction noyau –e- périphérique augmente
- Le rayon atomique diminue
4 => l’énergie d’ionisation augmente
➢ Structure électronique de l’atome
5. Classification périodique des éléments
C
5.4. Electronégativité
H
L’électronégativité est la capacité d’un atome à attirer les électrons partagés au sein d’une liaison. C’est une
A grandeur physique que l’on peut trouver dans le tableau périodique.

P Symbole : χ

E Augmentation de l’électronégativité

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