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Marchés publics

I- Définition des marchés publics.


II- Historique des marchés publics
III- Les pièces constituent d’un marché public.
IV- Les différents modes de passation des marchés publics
V- Les procédures de passation des marchés
VI- Analyse et évaluation des offres.
VII- Le règlement des travaux.
VIII-Les garanties
IX- Clôture d’un marché

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1 / Définition :

11. Les marchés publics sont des contrats écrits au sens de la législation en vigueur, passés
dans les conditions prévues dans (le décret présidentiel n°10-236 du 07/10/2010 art4) en vue
de la réalisation pour le compte de service contractant, de travaux, d'acquisition de
fournitures, de services et d'études.

12. Un marché public est un contrat synallagmatique qui correspond un contrat de louage de
« Louage d’ouvrage » prévu au code civil, l’une des parties s’engageant à faire quelque chose
pour l’autre, moyennant un prix convenu entre elles. Ce contrat est commutatif (équivalence
ce que l’on donne et ce qu’on reçoit) ; ce contrat est tout à fait onéreux. Il est assujettit
chacune des parties à donner ou à faire à faire quelque chose.

*Tout contrat ou commande dont le montant est égal ou inférieur à huit millions de dinars
(8.000.000 DA) pour les prestations de travaux ou de fournitures, et à quatre millions de
dinars (4.000.000 DA) pour les prestations d’études ou de services ne donne pas lieu,
obligatoirement, à passation de marché au sens du présent décret.
Les montants ci-dessus sont exprimés en toutes taxes.
Les montants ci-dessus peuvent être actualisés périodiquement par arrêté du ministre
chargé des finances, en fonction du taux d’inflation officiellement enregistré.
Les commandes visées ci-dessus doivent faire l’objet d’une consultation pour le choix de
la meilleure offre.
Toutefois, si au cours d’un même exercice budgétaire, le service contractant est contraint de
passer plusieurs commandes portant sur des prestations de même nature auprès du même
partenaire, et que les montants cités ci-dessus sont dépassés, il est passé, dès lors, un marché
dans lequel sont intégrées les commandes antérieurement exécutées, qui sera soumis à
l’organe compétent de contrôle externe des marchés.
Lorsque le service contractant ne peut conclure un marché, conformément à l’alinéa
précédent, et le soumettre à l’organe de contrôle, externe a priori, au cours de l’exercice
budgétaire considéré, pour les opérations d’acquisition de fournitures et de services, de type
courant, et à caractère répétitif, un marché de régularisation est établi, à titre exceptionnel,
durant l’année suivante.
La liste des prestations et fournitures visées ci-dessus est fixée par arrêté conjoint du
ministre chargé des finances et du ministre concerné.
— Les marchés publics sont conclus avant tout commencement d’exécution des prestations.
En cas de péril menaçant un investissement, un bien du service contractant ou l’ordre public,
le ministre ou le wali concerné, peut, par décision motivée, autoriser le commencement
d’exécution des prestations avant conclusion du marché. Une copie de cette autorisation est
transmise au ministre chargé des finances.
En tout état de cause, un marché de régularisation est établi dans un délai de trois (3) mois
à compter du commencement d’exécution, lorsque l’opération dépasse les montants cités à
l’article 5 ci-dessus, et est soumis à l’organe compétent de contrôle externe des marché Les
marchés ne sont valables et définitifs qu’après leur approbation par l’autorité compétente, à
savoir :
— le ministre pour les marchés de l’Etat ;
— le responsable de l’institution autonome nationale;
— le wali pour ceux des wilayas;
— le président de l’Assemblée populaire communale pour ceux des communes;

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— le directeur général ou le directeur pour les établissements publics à caractère
administratif, nationaux et locaux ;
— le directeur général ou le directeur de l’établissement public à caractère industriel et
commercial.
— le directeur du centre de recherche et de développement ;
— le directeur de l’établissement public spécifique à caractère scientifique et technologique ;
— le directeur de l’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel.

Chacune de ces autorités peut déléguer ses pouvoirs en la matière à des responsables
chargés en tout état de cause de la préparation et de l’exécution des marchés, conformément
aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
.

2/Historique de la réglementation

TEXTES DE BASE:

- Loi N° 62-157 du 31-12-1962 reconductions de la réglementation antérieure.

-Ordonnance 67-90 du 17-06_-1967 portant r code des marchés publics

-Décret 82-145 du 10-04-1982 portant réglementation des marchés de


l’opérateur public, modifié et complété par :

Les décrets : 84-51 , 86-126et 88-72

_Décret N° 91-434 du 09.11.1991 portant réglementation des marchés publics,


modifié et complété par :

Les décrets : 94-178 ,96-154 et 98_-87

- Décret Présidentiel N°02-250 du 24 Juillet 2002, portant réglementation des Marchés


Publics, modifié et complète par les décrets n° 03-301 du11/09 :2003 et le 08-338 du
26/10/2008.

- Décret présidentiel 10-236 du 07-10- 2010 portant réglementation des marchés


publics, modifié et complété par le décret

-CCAG arrêté du 21 -11-1964

- Ordonnance n° 96-31 du 30 décembre 1996 portant loi de finances pour 1997 (Art 62)
(JORA N° 85 du 31 décembre 1996).

TEXTES DE REFERENCE

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A. DECRETS

– Décret n° 84.116 du 12 mai 1984 portant création du bulletin officiel des marchés
de l’Opérateur Public. (JORA N° 20 du 15 mai 1984 pages 482 et suivantes).

– Décret exécutif n° 93.289 du 28 novembre 1993 portant obligation pour toutes les
entreprises intervenant dans le cadre de la réalisation des marchés publics, (JORA N° 79
du 1er décembre 1993 pages 10 et suivantes).

B – ARRETES

B.1 - Arrêtés Interministériels

– Arrêté interministériel du 25 décembre 1983 portant fixation des modèles de lettre


de soumission et de déclaration à souscrire (JORA N° 9 du 28 février 1984).

– Arrêté interministériel du 15 mai 1988 portant modalités d’exercice et de


rémunération de la maîtrise d’œuvre en bâtiment (JORA N° 43 du 26 octobre
1988 pages 1152 à 1162)

B.2 – Arrêtés Ministériels

– Arrêté du 21 novembre 1964 portant approbation du cahier des clauses


administratives générales (CCAG) applicable aux marchés de travaux du Ministère de la
reconstruction, des travaux publics et des transports. (JORA N° 101 du 11 décembre
1964 pages 1289).

– Arrêté du 15 avril 1984 portant contenu et conditions de mise à jour des fichiers
de l’opérateur public. (JORA N° 17 du 24 avril 1984).

– Arrêté du 15 avril 1984 portant homologation de la nomenclature des indices


matières utilisées dans la révision des prix des marchés de travaux. (JORA N° 22 du 29
mai 1984).

– Arrêté du 15 décembre 1986 portant mode de calcul des prix de travaux de


construction. (JORA N° 18 du 29 mai 1987).

– Arrêté n° 685/MDB/92 du 16 décembre 1992 fixant le règlement intérieur type de


la commission des marchés du service contractant.

– Arrêté n° 686 du 16 décembre 1992 fixant les mentions et les délais de


publications de la mise en demeure en application de l’article 97 du décret 91.434 du 09
novembre 1991 portant réglementation des marchés publics.

– Arrêté n° 687 du 16 décembre 1992 portant règlement intérieur de la commission


nationale des marchés.

C – CIRCULAIRES

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C.1 – Circulaires Interministérielles

– Circulaire interministérielle n°2064 du 28 décembre 1993 relative à la méthode de


calcul des coefficients de raccordement de prix.

C.2 – Circulaires Ministérielles

– Circulaire n° 514 du 4 juillet 1992 relative aux avenants ayant pour objet
l’augmentation ou la diminution de marchés de base actuellement en cours d’exécution et
ce, par l’application de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

– Circulaire n° 684 du 16 septembre 1992 relative à la constitution et à la


présentation des projets de marchés et avenants soumis au visa de la commission
nationale des marchés (CNM) et de la commission des marchés du service contractant.

D- INSTRUCTION

D.1 – Instructions Interministérielles

– Instruction interministérielle n° 2 du 19 mai 1986 relative à la rationalisation de la


procédure de paiement des situations de travaux.

– Instruction interministérielle du 26 novembre 1990 rappelant quelques règles


fondamentales de gestion des marchés publics.

– Instruction n° 16/91 du 13 janvier 1991 portant extension de l’instruction


interministérielle du 26 novembre 1990 aux contrats imputés sur des opérations
inscrites antérieurement au 1er janvier 1988.

– Instruction interministérielle n° 139/MDB du 23 février 1998 relative aux


conditions d’intervention des pénalités de retard dans l’exécution des marchés publics.

E – AUTRES TEXTES D’APPLICATION

E.3 – Procès-verbaux de la Commission nationale des marchés

– Procès-verbal de la commission nationale des marchés du 28 octobre 1992 relatif à


l’actualisation des prix.

– Procès-verbal de la commission nationale des marchés du 08 novembre 1992


relatif à l’actualisation et à la révision des prix des marchés.

F. - AUTRES TEXTES REGISSANT LA MATIERE DES MARCHES PUBLICS

F.2 – TEXTES A CARACTERE REGLEMENTAIRE

DECRETS

– Décret exécutif n°98-67 du 21 février 1998 portant création, organisation et


fonctionnement de la Caisse de Garantie des Marches Publics. (JORA N° 11 du 1 er mars
1998).

TEXTES CITES A TITRE INDICATIF

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TEXTES A CARACTERE LEGISLATIF

– Ordonnance n° 66-154 du 8 juin 1966, modifiée et complétée portant code de


procédure civile (JORA N° 47 du 08 juin 1966).

– Ordonnance n° 75-58 du 28 septembre 1995, modifiée et complétée, portant code civil


(JORA N° 78 du 30 septembre 1995)

3/ Les pièces de base d’un marché


Avant la conclusion d’un marché on trouve en général les pièces suivantes :
3 1 / acte de l’engagement :
La lettre de la soumission
La déclaration à souscrire
32 / Les cahiers de charges :
Les cahiers des clauses administratives et générales (CCAG)
Les cahiers des prescriptions communes (CPC)
Les cahiers des prescriptions spéciales (CPS)
33/ Les documents sur les prix
Bordereau des prix unitaires (BPU)
Marché à prix unitaires
Devis estimatif
Marché au forfait
4/ Les modes de passation des marchés
Les marchés sont passés selon la procédure de gré à gré ou la procédure d’appel à la
concurrence.
Le gré à gré est la procédure d’attribution d’un marché à un partenaire sans appel formel à la
concurrence. Il n’exclut pas la consultation.
Le gré à gré peut revêtir la forme de gré à gré simple ou la forme de gré à gré après
consultation.
41/Le gré à gré après consultation : Le recours au gré à gré après consultation dans le cas
suivants :
Quand l’appel à la concurrence s’avère infructueux :
Si seulement une seule offre est réceptionnée ou si, une seule offre est pré qualifiée
techniquement, après évaluation des offres reçues .Pour les marchés de travaux relevant
directement des institutions nationales de souveraineté de l’état.
Pour les marchés d’études, de fournitures et de services spécifiques dont la nature ne nécessite
pas le recours à l’appel d’offres……..
42/Le gré à gré simple :
- Situation de monopole ou détention exclusif du procédé technologique retenu par le
contractant.
- Urgence impérieuse motivée par un danger imminent que court un bien ou un
investissement déjà matérialisé sur le terrain et qui ne peut s’accommoder des délais
de l’appel d’offres, à condition que les circonstances à l’origine de cette urgence
n’aient pu être prévues par le contractant et n’aient pas le résultat de manœuvres
dilatoires.
- Approvisionnement urgent destiné à sauvegarder le fonctionnement de l‘économie ou
les besoins essentiels de la population.
- Pour les projets prioritaires et d’importance nationale après conseil des ministres.

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L’appel à la concurrence est la procédure visant à obtenir les offres de plusieurs
soumissionnaires entrant en concurrence et à attribuer le marché au soumissionnaire
présentant les offres jugées les plus favorables.
- 2 nouveaux cas : attribution par un texte législative ou réglementaire, d’ droit à un
établissement public.
- Après conseil des ministres : encourager la production nationale.

Nota : Publication de l’attribution provisoire obligatoire et droit de recours..

43/L’appel à la concurrence : peut être national et/ international .Il peut se faire sous l’une
des formes suivantes :
- 431 / l’appel d’offres ouvert,
- 432/ l’appel d’offres restreint,
- 433/ la consultation sélective,
- 444/ l’adjudication,
- 445/ le concours.
-L’appel à la con concurrence ouvert est la procédure selon laquelle tout candidat peut
soumissionner.
-L’appel d’offres restreint est la procédure selon laquelle seuls les candidats répondant à
certaine conditions particulières préalablement définies par le service contractant peuvent
soumissionner.
-La consultation sélective est la procédure selon laquelle les candidats autorisés à
soumissionner sont ceux qui sont spécifiquement invités à le faire après sélection.
-La présélection est une procédure mise en œuvre par le service contractant pour le choix des
candidats à mettre en compétition à l’occasion d’opération complexe ou d’importance
particulière.
-L’adjudication est la procédure selon laquelle le marché est attribué au moins disant. Elle
porte sur des opérations simples de type courant.
- Le concours est la procédure de mise en concurrence d’hommes de l’art en vue d’une
opération comportant des aspects techniques, économiques, esthétiques ou artistiques
particuliers.

5 / Procédures de passation des marchés / : se conformer au DP 10-236 du 07 /10 /2010


En general les principales etapes à suivre sont les suivantes :
 Avis d’appel d’offres
 Ouverture des plis
 Evaluation des offres
 Préparation du contrat
 Commission des marchés
 Engagement du marché
 Notification du marché

511/ Lancement de l’avis d’appel d’offres.


 Publication sur la presse et au BOMOP.
 Retrait des dossiers de soumission.
 Dépôt des offres enregistrement des plis reçues.
 Convocation de la commission d’ouverture des plis.

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512/ Ouverture des plis :
 Réunion de la commission d’ouverture des plis.
 Ouverture des plis, en séance publique.
 Annonce des offres :
-Entreprise ou bureau d’étude
-Montant proposé.
-Délai.
-Conditions particulières.
 Etablissement PV de la commission.
 Remise des offres au maître d’ouvrage pour évaluation des offres

6/ L’évaluation des offres :


61- Evaluation technique : selon des critères d’évaluation définis.
D.A.O.
 Analyse par critère.
 Notation par critère.
 Notation globale.
 Classement des offres.

62- Evaluation financière : selon des critères d’évaluation définis.


 Vérification des prix unitaires.
 Vérification des montants
 Notation par critère.
 Notation globale.
 Classement des offres.

621- Classement général.


622- Rapport d’évaluation et proposition de choix.

63/ Commission d’évaluation des offres :


 Envoi du rapport d’évaluation à la commission d’évaluation.
 Réunion de la commission d’évaluation.
 Présentation du rapport d’évaluation par le maître d’ouvrage.
 Avis de la commission d’évaluation.
 Notification de l’avis au maître de l’ouvrage.

64/ Préparation du marché :


641- Préparation du marché (administration/ entreprise ou bureau d’études).
642- Préparation du dossier destiné à la commission des marchés :
65/ Commission des marchés :
 Visa d’approbation par la commission des marchés.

66/ Engagement du marché :


661/Préparation du dossier d’engagement du marché.

67/ Notification du marché


 Etablissement l’ordre de service de commencement des travaux
 Envoi de l’ordre de service à l’entreprise.

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7/ Règlement des marchés :
La rémunération du partenaire cocontractant intervient selon les modalités suivantes :
 A prix global et forfaitaire.
 Sur bordereau des prix unitaires
 Sur dépenses contrôlées ;
 A prix mixte

8/Garanties

Article 80 - Le service contractant doit veiller à ce que soient réunies les garanties nécessaires
permettant les meilleures conditions de choix de ses partenaires et/ou les meilleures conditions
d'exécution du marché.

Les garanties susvisées ainsi que les modalités de leur restitution sont fixées, selon le cas, dans les
cahiers des charges ou dans les dispositions contractuelles du marché par référence aux dispositions
légales ou réglementaires en vigueur.- Les garanties de nature gouvernementale concernant les
entreprises étrangères sont :

- les dispositions entrant dans le cadre de l'utilisation de la ligne de crédit résultant d'accords
intergouvernementaux.

- les garanties mettant en œuvre le concours d'institutions bancaires ou d'assurances à caractère


public ou parapublic.

- Les garanties appropriées de bonne exécution dont celles obtenues par le service contractant et, en
particulier, dans le domaine financier, sont les garanties pécuniaires couvertes par une caution
bancaire émise par une banque étrangère de premier ordre agréée par la banque algérienne
compétente.

- La priorité dans le choix des partenaires cocontractants étrangers est accordée à celui qui présente
les garanties les plus larges telles que visées aux articles 80, 81 et 82 du présent décret, et à
l'importance des lots ou produits sous-traités sur le marché algérien.

- Outre la caution de restitution des avances visée à l'article 63 ci-dessus, le partenaire cocontractant
est tenu de fournir une caution de bonne exécution du marché, exception faite pour certains types de
marchés d'études et de services, dont la liste sera fixée par arrêté interministériel du ministre chargé
des finances et du ministre concerné.

Le service contractant peut dispenser son partenaire de la caution de bonne exécution, lorsque le
délai d’exécution du marché ne dépasse pas trois (3) mois.

La caution de bonne exécution doit être constituée au plus tard à la date à laquelle le partenaire
cocontractant remet la première demande d'acompte.

En cas d'avenant, elle doit être complétée dans les mêmes conditions.

La caution est établie selon les formes agréées par le service contractant et sa banque.

- Lorsqu'un délai de garantie est prévu dans le marché, la caution de bonne exécution visée à
l’article 84 ci-dessus est transformée, à la réception provisoire, en caution de garantie.

- Lorsque le 'cahier des charges de l'appel d'offres le prévoit, des retenues de bonne exécution
peuvent être substituées à la caution de bonne exécution, pour les marchés d'études et de services
visés à l'article 84 ci-dessus.

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Lorsqu'un délai de garantie est prévu dans les marchés d'études ou de services visés à l'alinéa ci-
dessus, la provision constituée par l'ensemble des retenues est transformée, à la réception provisoire,
en caution de garantie.

- Le montant de la caution de bonne exécution est fixé entre 5% et 10% du montant du marché selon
la nature et l'importance des prestations à exécuter.

- La caution visée à l'article 84 ou les retenues visées à l'article 86 ci-dessus sont totalement
restituées dans un délai d'un mois à compter de la date de réception définitive du m

9- La clôture des marchés :

A l’achèvement des travaux par l’entrepreneur, un ensemble d’acte d’ordre administratifs,


techniques, comptables et financiers sont établis.
Ces actes doivent être établis dans l’ordre chronologique constituent la fin des relations
contractuelles entre les contractant, constituent en d’autre termes la clôture du marché.

91- Réceptions :
La commission est composée généralement des représentants du maître de l’ouvrage du
contractant, du maître d’œuvre, du CTC et éventuellement l’utilisateur.
Il existe 2 types de réceptions :
- Réception unique.
- Réception en 2 temps.

911 Réception unique :


Utilisée surtout pour les marchés de fournitures et type courant ne nécessitant pas une retenue
de garantie.

912 Doubles réceptions :


Utilisées pour le marché des travaux :
9121- Réception provisoire :
Effectué à la demande de l’entrepreneur est constaté par un PV signé contradictoirement par
les parties en présence.
Cette réception peut être prononcée avec ou sans réserves.
Dans le cas de réserve, un délai pour la levée des réserves par l’entrepreneur est fixé dans le
PV.
La réception provisoire a pour conséquences :
 L’achèvement des travaux.
 Le transfert de la propriété au maître de l’ouvrage.
 Le début de la retenue de garantie.
 De libérer l’entrepreneur de ses obligations contractuelles, sauf celle relative à la
période de garantie.

En général ces actes sont établis après la réception provisoire pour assainir la situation.
 Avenant de la clôture.
 Situation dernière ou définitive.
 Situation définitive de la révision des prix.
 Décompte général est définitif « DGD ».

9121- Réception définitive :


En général entre 6 à 12 mois après la réception provisoire :

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 A la demande de l’entrepreneur, le maître de l’ouvrage convoque la commission sur
les lieux d’implantation.
 Contrairement à la réception provisoire, elle ne peut être prononcée ni partielle ni avec
réserves.
 Elle a pour but :
-transfert définitif de la propriété au client.
-Libérer la retenue de garantie.
-Le commencement du délai de garantie décennale.

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