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Mesdames et Messieurs,

La compagnie Air France, comme vous le savez peut-être, est une compagnie aérienne
proposant le transport aérien de passagers dans les grands aéroports de France et du monde
entier.

Monsieur Krys Pagani a acheté de la compagnie aérienne un billet d'avion pour Washington
D.C. dont le vol était prévu pour le 27 décembre 2013.

Malheureusement, les conditions de départ à l'aéroport Charles de Gaulle n'étaient pas


optimales puisque le vol a été retardé de quatre heures.

Les passagers sont montés à bord de l'avion à 17 h 15 sans aucun inconvénient, mais une fois
tous les passagers à bord, on a annoncé que le vol serait retardé de quelques minutes, car il
était nécessaire de décharger un bagage. La compagnie aérienne modifierait alors la version de
la raison du retard 3 fois de plus.
À 21 h, l'équipage a finalement annoncé que le retard était dû à un mauvais fonctionnement
technique de l'un des moteurs et que le vol serait donc retardé de plusieurs minutes
supplémentaires. L'avion a finalement décollé à 22 h.

A son retour en France, M. Pagani a envoyé une lettre à la compagnie afin d'être indemnisé
pour les dommages subis du fait de ce retard à hauteur de 600 euros, conformément à l'article
7 du règlement communautaire 261/2004. Néanmoins, conformément à l'article 5, paragraphe
3, du Règlement 261/2004 sur les droits des passagers aériens, si la compagnie aérienne n'est
pas responsable du retard ou de l'annulation du vol, elle n'est pas tenue d'indemniser ses
passagers. En effet, la compagnie est exemptée d'indemniser ses passagers aériens en cas de
circonstances extraordinaires. Certaines de ces circonstances comprennent :

● Restriction de l'espace aérien


● Fermeture de l'aéroport
● Instabilité politique
● Grèves du personnel de l'aéroport
● Collision d'un oiseau avec le moteur de l'avion
● Conditions météorologiques extrêmes
● Risques inévitables pour la sécurité

Comme indiqué dans la pièce 1 "Le retard réclamé était dû à un dysfonctionnement technique
nécessitant une intervention de maintenance", c'est ce que nous considérons comme un risque
inévitable pour la sécurité. Et comme nous nous en souvenons, ce dysfonctionnement a été
localisé dans l'un des moteurs. Si la compagnie aérienne n'avait rien fait à ce sujet, le
dysfonctionnement aurait pu, dans le pire des cas, avoir un effet fataliste sur le vol et il aurait
donc fallu le réparer le plus rapidement possible. D'autre part, selon l'article 5, paragraphe 3 du
Règlement 261/2004, si un avion rencontre un problème technique malgré tous les services
d'entretien régulier, cela n'est plus considéré comme une circonstance extraordinaire et pour
cette raison les passagers doivent être indemnisés. Toutefois, cette règle ne s'applique que s'il
est prouvé que la compagnie aérienne aurait pu faire quelque chose à ce sujet ou si elle était au
courant de l'existence de ce dysfonctionnement. Comme on peut le deviner, Air France et les
membres de l'équipage n'étaient pas au courant de l'existence de ce problème avant la dernière
minute. Il faut donc que la compagnie aérienne règle le problème le plus rapidement possible.
Les moteurs d'avion sont des moteurs complexes qui peuvent prendre beaucoup de temps à
être réparés s'ils sont endommagés complètement ou selon le type d'avion, malgré ces
problèmes, la panne technique du moteur n'était qu'un dysfonctionnement mineur et la
compagnie a réussi à le réparer au lieu d'annuler le vol.

Tout au long de cet événement, l'équipage s'est efforcé de donner différentes versions des
raisons du retard afin de ne pas semer la panique chez les passagers. Il y a eu de nombreux
cas où les passagers sont pris de panique et font donc des bêtises qui pourraient mettre en
danger le reste des passagers et l'équipage. Par exemple, en avril de cette année à Moscou, en
Russie, trois passagers ont sauté d'un avion en mouvement par les portes de sortie parce que
l'un des moteurs était "en feu", selon les experts, ce phénomène est souvent causé quand il y a
un flux d'air interrompu pendant le démarrage du moteur, mais ce n'était pas dangereux. En
ouvrant les portes au moment du décollage de l'avion, ces passagers ont non seulement risqué
leur vie, mais aussi celle de tous les autres.
Si, dans ce cas, l'équipage avait décidé de donner immédiatement la raison du retard du vol, un
ou plusieurs passagers auraient pu faire quelque chose qui n'aurait fait qu'aggraver la situation.
C'est peut-être aussi la raison pour laquelle on a demandé aux passagers de rester assis.
Étant donné que les passagers n'ont pas été autorisés à se retirer du vol régulier, cette question
est également traitée dans le règlement (CE) n° 261/2004. Ce règlement offre le droit de
réserver un autre vol ou de se retirer du vol lorsqu'il est annulé ou retardé de plus de 5 heures.
Néanmoins, le vol de M. Pagani n'a été retardé que de 4 heures et pas plus.

En résumé, Air France a refusé et refuse d'indemniser M. Pagani simplement parce que, tout au
long de la situation, ils ont toujours suivi les règles et fait ce qu'ils pensaient être le mieux pour
assurer la sécurité de le demandant et des autres passagers.

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