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I. La théorie de la valeur des


Classiques
A) De la théorie de la valeur utilité à la théorie de la valeur travail
1) Le travail comme fondement de la valeur
B) Autorégulation des prix par le marché : une perspective libérale
C) La science économique des classiques
1) Faire de l’économie une science
2) Les caractéristiques de l’école classique

A) De la théorie de la valeur utilité à la théorie de la


valeur travail
1) Le travail comme fondement de la valeur
Les théories classiques vont chercher à remettre en cause la théorie de la “valeur
utilité”(même si on la retrouve chez certains classiques comme Condillac et Say). La
valeur se fixe donc du PTV du consommateur : si un biens se vent cher c’est parce
que les agents économiques en ont un grand besoin si ce bien est utile(saisonnalité
des prix de certains produits). L’utilité est centré sur la satisfaction perçu par le
consommateur. On dit que la valeur utilité est une vision subjective de la valeur en
fonction de consommateur et selon ses besoins(de ce qu’il juge utile ou non).
Les classiques la remettent donc en cause à partir d’une distinction d’Aristote entre
valeur d’usage(intérêt pour le consommateur d’un ptv utilitaire) et valeur
d’échange(prix d’une marchandise sur le marché). Pour les classiques, ce qui fait la
valeur d’un bien n’est pas corréler à la valeur d’usage(cf. paradoxe de l’eau et du
diamant et notamment l’intro de Smith).
Donc il faut chercher une autre explication à la valeur d’un objet. Smith trouve une
réponse dans la valeur travail(ce qui fait le prix d’un biens est la quantité de travail
nécessaire à le fabriquer) qui pour lui détermine le prix d’une tout autre manière que
la valeur utilité.
On ne se base plus sur la subjectivité du consommateur mais sur l’intérêts objectifs
des producteurs(on prend ainsi des choses mesurables contrairement à la valeur
utilité qui est variable en fonction des individus et du moment).

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Les classiques et notamment Smith cherche donc à faire science et le passage à
une mesure objective de la valeur en est un bon élément. Cependant
Condillac(exception dans la conception classique car ne s’accorde pas sur la valeur
travail) s’oppose une réponse à Smith puisqu’il rajoute à l’idée de la valeur travail, la
rareté(cf réponse au paradoxe de l’eau avec l’exemple du désert).
A cette première critique viendra alors se rajouter un contre argument de
Ricardo(partisan de Smith) pour dire qu’il faut distinguer deux cas de figure: les
biens reproductible:

les biens qu’on peut reproduire par le travail(c’est ici bien la valeur travail qui
entre en jeux)

Mais il existe des biens non reproductible → la valeur d’une oeuvre d’art, ou
d’une pierre précieuse ce n’est pas la quantité de travail nécessaire pour la
fabriquer qui fixe le prix mais la rareté de ce dernier. Cependant les biens non
reproductibles sont minoritaires et sont surtout des exceptions.

Donc pour le ver d’eau dans le désert on peut justifier l’anomalie parce qu’on le
considère comme un biens non reproductible qui est rare et cher ou comme un bien
reproductible qui demande beaucoup de travail pour être amené donc cher. Dans les
deux cas, le prix élevé du ver d’eau se justifie peut importe s’il est reproductible ou
pas.
On voit donc que la construction de la valeur travail remplace la valeur d’utilité pour
une valeur d’échange en se basant sur l’étude de l’offre même si celle-ci a des
limites.

2) Le calcul de la valeur travail incorporée


Mais comment calculer la quantité de travail derrière un biens(cf doc 5). Il parle de
valeur travail incorporé pour chacun des biens. Ce qui fait le prix d’un biens et la
quantité de travail direct et indirect nécessaire à la fabrication d’un biens. Mais
Ricardo a bien conscience qu’on produit avec du capital(qui vient lui même du travail
et est appelé le travail indirect) et du travail. Marx lui ajoute aussi la notion de
travail(complèxe) qualifié et non-qualifié(simple). En effet, le travail qualifié a plus de
valeur. Ricardo ajoute la notion de travail congelé qui est un équivalent à travail
indirect et marx fait la distinction travail mort et vivant. Pour Marx, quand on est
qualifié on est devenue plus habile et on produit plus à temps de travail égal avec un
employé non qualifié.

Il décrit donc le temps de travail socialement nécéssaire(travail mort + vivant +


simple) qui est commun à tous les objets et permet de comparer → unité de base de

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mesure du travail.

Les classiques vont donc montrer une méthode de quantification de la valeur travail
avec des mesures qui tendent à être objectives

B) Autorégulation des prix par le marché : une


perspective libérale
Les classiques se base sur un principe d’autorégulation. Il faut laisser les prix se
fixer seul sur le marché avec état un retrait.

1) Gravitation du prix de marché : une perseptive libérale


Le rôle de la demande est très minimisé dans le calcul de la valeur et l’offre est mis
particulièrement en avant(théorie limité car ex du gel hydroalcoolique) qui celon eux
détermine le prix. Il font alors la disctinction entre le prix naturel(=valeur travail) et le
prix de marché(réellement payé sur le marché). Le prix naturel est donc fixe et qui
ne varie pas qui vient s’ajouter un prix de marché qui gravite autour du prix
naturel(principe de gravitation ricardienne).

Ex Ricardo lainage(cf Doc 7)(autre exemple avec l’explosion des magasins de CE et


CBD): illustration de la gravitation ricardienne en montrant que les variations des prix
sont organisé autour de choque de demande(qui font augmenter les prix), donc des
industrielles se convertisse à la fabrication du produit concerné avant d’arriver à une
situation de choque d’offre(qui font diminuer les prix). Ici, on part du principe que le
prix est totalement flexible est que les prix s’autorégule et qu’il y a une totale liberté
industrielle est une très forte mobilité des facteurs de production.

Par nature, les classiques sont donc des libéraux qui désigne les variations naturel
des prix qui vont naturellement faire tendre le prix autour d’un prix naturel. Mais cela
reste une analyse complètement datée.

2) L’Etat, en retrait, doit laisser fluctuer les prix


La gravition ricardienne a donc toujours pour conséquence à long terme une
tendance à revenir au prix d’équilibre. L’Etat doit donc laisser l’économie se gérer :
l’Etat ne doit pas fixer de prix au risque de contraindre le marché, ou de mettre de
barrière à l’entrée du marché et limiter la mobilité des facteurs de production. On ne
doit donc pas agir sur le marché car c’est un moyen assez efficace pour se gérer et
l’Etat poserai des plus de problème qu’il n’en solutionnerai(J-B Say cf. doc 8)
puisque l’Etat en vient à maintenir un marché artificiellement. Le prix est vue comme

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une information pour les producteurs sur la viabilité du marché. Smith développe
dans le même temps la théorie de la main invisible car chacun va suivre sont intérêt
personnel de façon rationnel et va donc tendre à l’intérêt collectif.

C) La science économique des classiques


1) Faire de l’économie une science
Les classiques représente la fondation de l’économie et cherche à créer et faire
science. On peut le voir de différente manière dont notamment la quantification,
l’objectivation des mesures, la création de modèle. Pour Marx, les économistes
scientifique adhèrent à la valeur travail en opposition aux économistes vulgaires. Il
trace ainsi une coupure épistémologique. On peut aussi voir la scientifisation par la
reprise de principe de principe venant des sciences de la natures. Cela se traduit par
l’emprunt d’un vocabulaire comme la gravitation issue des sciences de la nature
ainsi que la mise en place de lois générale par les classiques. Ils s’inscrivent donc
dans une philosophie positiviste(qui cherche à définir la science comme une
discipline qui va chercher à observer empiriquement des régularités dans le réel)
avec par exemple la valeur travail.

a) Les grands traits de l’école classique

2) Les caractéristiques de l’école classique


Les classiques représente la fondation de l’économie et cherche à créer et faire
science. On peut le voir de différente manière dont nottament la quantification,
l’objectivation des mesures, la création de modèle. Pour Marx, les économistes
scientifique adhèrent à la valeur travail en opposition aux économistes vulgaires. Il
trace ainsi une coupure épisthémologique. On peut aussi voir la scientifisation par la
reprise de principe de principe venant des sciences de la natures. Cela se traduit par
l’emprunt d’un vocabulaire comme la gravitation issue des sciences de la nature
ainsi que la mise en place de lois générale par les classiques. Ils s’inscrivent donc
dans une philosophie positiviste(qui cherche à définir la science comme une
discipline qui va chercher à observer empiriquement des régularités dans le réel)
avec par exemple la valeur travail.

2) Les caractéristiques de l’école classique


a) Les grands traits de l’école classique

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Les classiques peuvent donc se définir par l’envie de faire science, le
libéralisme(autorégulation du marché, main invisible, gravitation ricardienne),
économiste de l’offre, objectivation des mesures, l’existance de lois naturelles dans
l’écomie, la rassionalité des individus et ADHESION A LA VALEUR TRAVAIL.

Un autre exemple du libéralisme est la loi des débouché(J-B Say): chaque offre est à
l’origine de revenue qui créer une demande équivalente et l’offre(Cycle qui part du
postulat faux que les individus dépenses tous leurs revenues).

Le XIXe est donc marqué par le libéralisme et la classification de marx ne prend pas
en compte Say dans les économistes sérieux alors que la loi des débouchés est
fondamentale pour les raisonnements classiques. Ce mouvement classique s’inscrit
alors dans une logique Macroéconomique(en étudiant des groupes et pas des
individus). Cependant on peut quand même relevé en manque de scientificité avec
peut de modélisation mathématique.

b) Qui sont les grands économistes classiques

(cf. 9)doc Parmis les grands économistes classiques on retrouve biensur Smith ainsi
que Ricardo, Say, Malthus, Stuart Mill et Marx. Mais ce dernier soulève beaucoup de
questionnement car il a une approche scientifique nottament d’un point de vue
historique et sociologique mais sa mise au service d’une idéologie limite parfois
l’idée de le considérer comme scientifique. Cependant au délà des pensés
commune, Karl MARX est un penseur fondamental des classes sociales peut
importe son engagement. Ce dernier est donc relativement inclaçable entre
sociologie(qui n’existe pas encore), historien, économie, histoire. Même au sein de
la discipline économique, il est difficile de le désigner comme classique car il
n’adhère pas au modèle libérale(il veut simplement sortir du marché), lui même ne
se considère pas comme classique et il ne suppose pas l’existence de lois
économique. Tout est construction social donc il n’y a pas de régularité en fonction
des sociétés.
Pour autant si on définie l’économie classique par l’adhésion à la valeur travail,
l’étude macroéconomique, l’utilisation de méthode se voulant sérieuse, les mêmes
questionnements que les classiques et l’inscription dans la filiation de Smith et
Ricardo on peut considérer Marx comme un classique.

Il est donc compliqué a classé et on a tendance à le désigner comme classique car il


n’y a jamais vraiment eu de paradigme Marxiste.

3) Les failles de la pensée classique

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En effet, la pensée classique commence à perdre en influence dans la seconde
partie du XIXe siècle. De nombreuses critiques sont faites notamment sur la
méthode avec beaucoup d’exemple et de métaphore et peut de raisonnements. On
retrouve aussi des critiques théoriques de la valeur travail. En effet, les classiques
essayent de mettre en place des lois générale mais la valeur travail n’est valable que
pour les biens reproductible. Il semble donc avoir une faille dans le raisonnement car
le capitale n’est pas réellement pris en compte(même si on retrouve l’idée de travail
mort). Pour les classiques, le model est constitué de de capital matériel et de salarié.
Mais le capitaliste est remunéré grâce au profit issue de la production. En achetant
un biens, un paye donc bien les travailleurs mais aussi les bénéfices du capitaliste et
cette part peut-être plus ou moins importante. On ne peut donc pas seulement
comparer deux biens par la quantité de travail nééssaire à leur fabrication. De plus,
les profits vont varier en fonction du contexte historique et les augmentation du prix
sont souvent une rémunération du profits et pas du travail[comparaison entre les
pommes et l’ordinateur]. Ricardo identifie lui même le problème de la théorie(PN= wL
+ profit) mais il considère que le problème est relativement marginal par la faible
importance quantitative de cette variable profit. On appel donc effet Ricardo de
constater un problème dans sa théorie(Ici la théorie de la valeur dépend la théorie
de la répartition).

Pour finir, la dernière critique est l’aspect d’analyse économique de l’offre et mettant
trop de côté la demande. On explique donc trop peut sont rôle. Il y a donc des
anomalies qui vont amener une rupture scientifique pour passer au néoclassicisme

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