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INTRODUCTION
Le présent module est élaboré pour répondre à un besoin réel ressenti au niveau
des écoles. Les insuffisances relevées dans les exploitations des rapports d’inspections
administratives et la demande de certains gestionnaires le confirment.
Les inspecteurs du secondaire pourront ainsi, sur la base des rapports réalisés,
entreprendre des actions de formation répondant aux besoins des chefs d’établissement.
L’école, dans son ensemble, en sera le grand bénéficiaire.
Cependant, nous tenons aussi à souligner que les thèmes abordés dans ce
document ne sont pas les seuls à poser problème. Pour contraintes de temps, nous en avons
volontairement limité le nombre. Les autres thèmes feront l’objet d’autres modules lorsque
les possibilités financières le permettront.
2
O.T.I
Pour
cela,
CB1 :
Dans une situation relative au bon fonctionnement d’une école secondaire, le chef
d’établissement doit avoir la compétence de planifier ses activités pour une administration
efficace de son école.
CB2 :
Dans une situation relative au bon fonctionnement d’une école secondaire, le chef
d’établissement doit avoir la compétence de réagir par des propositions concrètes aux
productions du professeur lors de ses observations de classes dans les unités pédagogiques
de sa cellule de base et tenir correctement ses documents pédagogiques.
CB3 :
Dans une situation relative au bon fonctionnement d’une école secondaire, le chef
d’établissement doit avoir la compétence d’élaborer un budget annuel et de tenir
correctement la comptabilité et le livre de caisse pour une gestion rationnelle des fonds de
son école.
CB4 :
Dans une situation relative au bon fonctionnement d’une école secondaire, le chef
d’établissement doit avoir la compétence de gérer rationnellement les ressources
patrimoniales de l’école.
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
En plénière :
Présentation de la production de chaque sous-
04 Discussion dirigée 10 minutes
groupe suivie des commentaires des autres
membres et facilitateurs.
Questions/synthèse :
Quelles sont les qualités d’un chef
05 d’établissement ? Discussion dirigée 5 minutes
Quelles sont les attributions d’un chef
d’établissement ?
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Administrateur ;
Pédagogue ;
Educateur ;
Enseignant.
Le Chef d’Etablissement est celui qui écoute attentivement ce qui vient des élèves et
des parents et expose objectivement à ses collaborateurs les problèmes qui se posent. Il est
le modèle à suivre par sa ponctualité, son honnêteté, sa franchise, son savoir-faire, son
savoir-être, son dévouement, son sens d’équité, ses compétences,… il passera pour guide,
le détenteur des vertus tant morales qu’intellectuelles. C’est lui qui travaille dans l’ordre et
la discipline. C’est l’homme qu’on consulte en toute occasion, car il inspire confiance et
donne des assurances.
CB1 :
Dans une situation relative au bon fonctionnement d’une école secondaire, le chef
d’établissement devra avoir la compétence de planifier ses activités pour une administration
efficace de son école.
(Situations : plan d’opération d’un chef d’établissement, la gestion du personnel, les imprévus,
la rentrée scolaire, le temps scolaire, le partenariat, les dossiers administratifs, les conflits)
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifique
2. Support
B. FICHE TECHNIQUE
1. Définitions :
2. Importance
Il est très important que le chef d’établissement élabore son plan d’opérations pour
des raisons ci-dessous :
3. Moment
4. Tâches à planifier
Les tâches que nous énumérons ci-dessous, le sont à titre d’illustration. Leur liste
n’est pas exhaustive. Chaque d’établissement l’enrichira en fonction de son environnement,
de la structure de son école, des réalités et spécificités du milieu et de la qualité de son
personnel, etc.
a) Tâches journalière :
Contrôle de :
- La propreté de l’école et des sanitaires :
- La ponctualité du personnel et des élèves ;
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- La présence de tous ;
- Traitement des dossiers et du courrier ;
- L’accueil des visiteurs ;
- Etc.
b) Tâches hebdomadaires
c) Tâches mensuelles :
d) Tâches trimestrielles
e) Tâches annuelles
f) Tâches occasionnelles
Après avoir enrichi les différentes opérations ci-dessus énumérées, chaque chef
d’établissement, en fonction de son emploi de temps, planifie ses activités, en prévoyant le
moment le mieux indiqué, du moi et/ou du trimestre, pendant lequel, il pourra exécuter la
tâche planifiée. Le tableau ci-dessous peut aider à planifier les différentes opérations.
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Timbre
Province
Gestion
Dénomination de l’établissement
B.P
Tel.
adresse
Au milieu :
PLAN D’OPERATIONS
En bas
Sceau de l’école
Signature
12
PERIODES
MOIS SEMAINE OPERATIONS OBSERVATIONS
du…… au …..
AOUT
SEPTEMBRE
Remarque :
Le mois d’août précédant la rentrée des enseignants est le moment propice pour
l’élaboration de ce plan. Le chef d’établissement est seul responsable de l’élaboration de ce
document.
6. Les imprévus
Les imprévus, les situations inattendues sont inévitables dans nos écoles comme
cela est le cas dans toutes les sociétés humaines.
Certains imprévus, tels que les batailles, les visites intempestives de certaines personnes,
peuvent troubler l’ordre à l’école. Ainsi le chef d’établissement, en sa qualité de premier
responsable de l’école, doit toujours être prêt pour solutionner tout problème éventuel en
vue d’éviter les interruptions ou blocages des activités. En cette matière, il ne perdra pas de
vue qu’il est comme l’entrepreneur, le dépanneur, le négociateur, etc.
Il appartient donc au chef d’établissement d’y apporter des solutions adéquates.
En principe, lorsqu’on envisage une chose, il ne faut pas perdre de vue les autres
solutions possibles.
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A certains cas d’imprévus, les solutions sont apportées par le règlement intérieur ou
la déontologie. Tandis que dans d’autres cas, le chef d’établissement doit mettre en
jeu certaines de ses facultés psychologiques ou certaines de ses qualités en vue de
trouver des solutions.
Solution possible :
- Retirer vite les élèves de cette classe et les abriter dans une autre classe plus
confortable.
- Voir si dans les prévisions budgétaires, le recettes de la rubrique « imprévus »
peuvent permettre de réhabiliter le mur écroulé. Dans le cas contraire, recourir aux
partenaires, par exemple.
Solution :
- Installer vite au bureau pour éviter la curiosité des élèves. Là, au bureau, le chef
d’établissement s’informera de la raison de cette visite et y apportera une solution.
Solution :
- Le retirer immédiatement de la salle de classe, lui assurer les premiers soins dans
une infirmerie de l’école ou des environs. Si le cas est estimé grave, le conduire dans
un centre hospitalier viable pendant qu’au même moment on informer les parents.
Solution :
- Demander aux enseignants de bloquer les élèves dans les salles de classe, de ne pas
céder à la panique et ne pas provoquer le fou. Entretemps, le chef d’établissement
prend les dispositions ou fait appel aux gents de l’ordre pour évacuer cet élément
perturbateur.
Solution :
- Désigner quelques membres pour préparatifs des obsèques avec la famille du défunt
jusqu’au jour de l’enterrement et garder les autres pour la continuité scolaires.
Solution : s’arranger pour occuper les élèves pendant les heures du membre absent
- Plusieurs autres cas possibles :
- Cas d’indisponibilité brusque ;
- Cas de maladie ou d’épidémie ;
- Cas de désaccord des agents, cessation de travail ;
- Cas d’une menace venue de l’extérieur envers des élèves ou soi-même ;
- Cas d’une erreur grave commise par soi-même ;
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7. La rentrée scolaire
La notion de la rentrée scolaire se réfère à celle de l’année scolaire qui, elle, à son
tour, se réfère à l’année civile.
a) Année civile : c’est la période de 12 mois comptant 365 jours ou 366 jours,
commençant le 1èr janvier et finissant le 31 décembre.
b) Année scolaire : c’est la période consacrée aux activités scolaires et qui dure 9 mois
d’enseignement.
En RDC, l’année scolaire va généralement du premier lundi de septembre au 1èr
juillet.
c) Rentrée scolaire signifie la reprise des cours après les grandes vacances ou encore la
période pendant laquelle cette rentrée à lieu.
d) Organiser la rentrée scolaire signifie prendre les dispositions qui s’imposent pour un
bon démarrage de l’année scolaire, une bonne rentrées des classes.
La rentrée scolaire est l’un des événements les plus important dans la vie de l’école,
car du sérieux, que le chef d’établissement mettra à l’organiser dépendra la réussite ou
l’échec de l’année scolaire.
Personne n’ignore que les vacances constituent un moment de rupture des contacts
entre les élèves, les enseignants, le personnel administratif et l’école. Pendant ce temps de
rupture, le visage de l’école change souvent : locaux sales, poussées des herbes dans la cour
de l’école, budget et fonctionnement épuisé, etc.
Il est donc impérieux qu’à la reprise des cours, toutes ces situations soient à
nouveau régularisées ; que les outils de travail soient apprêtés pour permettre à l’école de
repartir sur de nouvelles bases.
Voilà pourquoi, il concentre son attention sur l’état de la parcelle, des bâtiments,
des équipements, des moyens d’enseignement, du personnel, des élèves, de l’administration,
de la pédagogie, des finances, des finances, etc.
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C’est une réunion tenue par le chef d’établissement à la rentrée des enseignants.
Elle groupe les adjoints et les enseignants.
A l’ordre du jour de cette réunion, figurent entre autres les points ci-après :
a. Répartition des attributions aux enseignants ;
b. Remise aux professeurs des listes des classes, des documents pédagogiques, des
fournitures, des horaires des cours, des matériels didactiques, de l’inventaire de
classes, etc. ;
c. Certaines directives didactiques et pédagogiques (séminaire de recyclage) ;
d. Révision du règlement scolaire (éventuellement ;
e. Certaines orientations de la hiérarchie ;
f. Dépôt d’un projet d’autofinancement ;
g. Etc.
8. Le temps scolaire
Le temps scolaire est géré par la mise en application du calendrier scolaire et par
l’élaboration et le respect des horaires sans perdre de vue l’organisation des activités
périscolaires.
En effet, il est difficile d’être utile sans moindre recours adéquat au temps. On ne
perdra jamais de vue que toutes les occupations humaines sont réglées par et dans le
temps. C’est pourquoi,, faire quelque chose, agir dans le délai imparti et à l’endroit prévu est
idéal, tandis que la non exécution ou l’exécution tardive d’une tâche disqualifie l’agent. D’où,
un bon chef d’établissement se doit de travailler à la lumière d’un emploi de temps.
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A l’école, le chef d’établissement, ses collaborateurs ainsi que les élèves gèrent
différemment le temps pour atteindre le même but.
a) Le chef d’établissement.
- Il coordonne la gestion du temps pour tout le monde. C’est pourquoi, il doit arriver le
premier à l’école pour préparer la venue de tout le monde (plus au moins 30 minutes
avant) et quitter le dernier (plus ou moins 20 minutes après). Il a ainsi le temps de
vérifier si tout est resté en ordre.
c) Le personnel enseignant
- Dans le cas de l’école secondaire, le professeur est tenue d’arriver à l’heure dans sa
classe. En plus, il lui est recommandé d’être à l’école 15 minutes au moins avant le
début de son cours pour se retremper dans l’ambiance scolaire. Le professeur,
comme l’élève, subit l’horaire établi par le chef d’établissement.
d) Les élèves.
- Ils doivent être à temps, c'est-à-dire que le premier coup de sonnerie ou de sifflet
doit retentir pendant qu’ils sont déjà dans l’école. Ils ne quitteront cette cour qu’au
dernier coup de sifflet indiquant la fin des activités scolaires.
La gestion du temps au sein d’un établissement scolaire n’est pas seulement
journalière, mais elle s’étend sur toute l’année scolaire et se base sur un document
officiel, le calendrier scolaire.
Le calendrier scolaire
Définition : c’est un document officiel émis par le pouvoir organisateur sur la répartition
du temps scolaire, il détermine :
- Travaux manuels, ex : les récitals des poèmes ; le chant, le théâtre, les concours
d’éloquence, les expressions corporelles, etc.
- Activités sportives et de loisir, ex : les compétitions de football, de volleyball, de
basketball, les excursions, les visites, etc.
- Exposition et vente des produits fabriqués par les élèves, kermesse.
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A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifique
2. Support : Extrait de :
- Constitution de la République Démocratique du Congo ;
- Statut du Personnel de Carrière des Services Publics de l’Etat ;
- Loi-cadre de l’Enseignement National n°86-005 (R.I.O. pp 14-43) ;
- Ordonnance n°232 du 15 août 1991,
- Recueil des Directives et Instructions officielles ;
- Circulaire n°MINEPSP/CABMIN/001/02126/91 relative aux mesures conservatoires à
prendre par les inspecteurs
après :
a) Citer les textes juridiques auxquels on doit
recourir pour gérer un personnel d’une
école publique.
b) En combien de catégories professionnels
peut-on classer les enseignants ? citez-les.
c) Donner les différents niveaux
d’administration de l’EPSP
d) Donner les critères de recrutement d’un
enseignant
e) Enumérer et expliquer les différentes
positions administratives d’un agent de
l’Etat (dont l’enseignant)
f) Enumérer les autorités habilitées à : Travail d’équipe 60 minutes
- Proposer la cotation des différents cadres
et agents des écoles.
- Attribuer la cote définitive au personnel
des écoles.
g) Enumérer les types de personnes
interdites au recrutement comme
enseignant de carrière.
h) Citer les peines que l’on peut infliger à un
enseignant.
i) Enumérer les autorités habilitées à infligé
chacune des peines à chaque catégorie de
personnel
j) Dans quelles conditions peut-on instruire
un recours ;
k) Citer :
- Les conditions de recevabilité d’un
recours ;
- Les personnes à qui on peut adresser un
recours.
l) Dire l’importance du partenariat avec les
parents
m) Citer quelques altitudes à afficher dans un
bon partenariat
n) Décrire deux conflits entre le chef
d’établissement et un professeur et en
proposer des pistes de solution.
4 En plénière, chaque rapporteur de sous-groupe
présente le travail produit par son équipe, suivi Exposé
des commentaires des membres des autres sous- Discussion dirigée 35 minutes
groupes et du facilitateur.
5 Question de synthèse
Quel personnel peut-on appeler :
Un enseignant de carrière ?
Un enseignant de complément ?
Est-ce qu’un chef d’établissement peut exclure un
professeur de l’école ?
Un conseiller d’enseignement, peut-il : Discussion dirigée 25 minutes
- Coter un enseignant ?
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B. FICHE TECHNIQUE
1. Définition
- Recruter :
Engager (des hommes/femmes) pour former une équipe ;
Amener quelqu’un à faire d’un groupe ;
- Recrutement : le fait d’engager quelqu’un pour devenir membre d’un groupe ;
- Enseignant de carrière : enseignant ayant le titre pédagogique requis pour
enseigner ;
- Enseignant de complément : un enseignant ne détenant pas un titre
pédagogique ;
- Cotation d’un agent : appréciation qualitative des prestations d’un agent pendant
une certaine période (mois, trimestre, année) ;
- Régime disciplinaire : ensemble de dispositions réglementaires qui organisent la
discipline dans un service/une administration donnée ;
- Partenariat : c’est un accord (ou une association) entre des personnes ou des
institutions en vue de mener ensemble une action.
- Partenaire : c’est une personne (physique ou morale) avec qui on est lié pour
mener une action ;
- Communauté : c’est un groupe social dont les membres vivent ensemble ou ont des
biens ou intérêt communs. C’est une collectivité ;
- Gérer le partenariat : il s’agit de gérer des accords associant des personnes, des
institutions ayant des intérêts communs ou en vue d’une action communes ;
- Conflit : antagonisme, opposition des sentiments, d’opinions entre des personnes ou
des groupes des personnes ;
- Gérer un conflit : chercher les voies et moyens pour trouver des solutions
définitives ou atténuer les oppositions des sentiments ou d’opinions entre des
personnes ou des groupes.
- La constitution ;
- La Loi-cadre de l’Enseignement national n°14/004 du 11 février 2014 ;
- Le Statut de Personnel de Carrière des Services Public de L’Etat, loi n°16/013 du 15
juillet 2016 ;
- Les Ordonnances 91-231 et 231 et 232 du 15 août 1991 ;
- Le recueil des Directives et Instructions officielles ;
- La circulaire n°MINEPSP/CABMIN/001/02126/91 et son annexe ;
- Le décret-loi n°017-2002 du 03/10/2002 portant Code de conduite de l’Agent public
de l’Etat ;
- Le règlement d’Administration relatif à la Discipline du Personnel de Carrière des
Services Publics de l’Etat.
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3. Niveaux d’administration
Voir statut des agents de carrière des services publics de l’Etat loi n°16/0136 du 15 juillet
2016 Art.17.
5. Le recrutement
C’est le fait d’engager quelqu’un pour devenir membre d’un groupe, d’un service ou
d’une association. Il répond à besoin en personnel. Il s’agit de faire revêtir l’agent d’un grade
et de l’affecter à un poste organique. Le principe est que : « le grade doit correspondre à
l’emploi ».
Critères de recrutement :
- Tout recrutement doit faire l’objet d’une publicité préalable. Les étapes à suivre
sont :
L’offre d’emploi ;
Le dépôt des dossiers ;
L’étude des dossiers par le chef d’établissement ;
Le test,
L’essai probatoire.
- Au cas où le nombre de candidats dépasse celui des emplois à pouvoir, procéder par
concours. Deux catégories de critères sont à exploiter :
1. La qualification ;
2. L’ancienneté ;
3. L’expérience ;
4. La réussite à un concours ;
5. Le résultat du stage probatoire.
1. La nationalité ;
2. La jouissance des droits civiques ;
3. La bonne santé physique et mentale.
Pendant cette période, l’agent doit prouver son degré de conscience, d’aptitude
morale, physique et professionnelle.
6. La carrière
a) Notion ou définition
b) Sortes de carrières
1) La carrière normale hiérarchisée ou normalisée : elle est pour les gents qui peuvent
participer à l’avancement en grade par voie de promotions successives dans la
hiérarchie de grade et d’emploi ;
2) La carrière plane : pour les agents qui en vertu de la nature particulière de leurs
emplois, ont vocation à exercer en permanence le même ordre de fonction :
Exemple : cas du personnel enseignant, celui-ci évolue en échelon.
Exemple :
2. En détachement (art27)
C’est la position de l’agent qui est autorisé à interrompre temporairement ses fonctions pour
occuper un autre emploi
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NB : le détachement est renouvelable, il rend vacant l’emploi occupé par l’agent qui, du
reste, n’est plus à charge de son administration d’origine.
3. En disponibilité
Elle fait suite à la demande de l’agent. L’agent est mis en disponibilité d’office :
- Pour cause de maladie ou d’infirmité
- Par cas de force majeure, il ne peut rejoindre son poste d’attache administratif
- Pour effectuer, dans l’intérêt du service, des études ou stages de perfectionnement
- Pour des raisons sociales, ex : cas de mutation du conjoint
L’agent qui, d’après des indices suffisamment graves, est présumé avoir commis
une faute, peut être suspendue immédiatement de ses fonctions. Dans ce cas, la suspension,
n’est pas une peine, mais une mesure de prévention dans l’intérêt du service. Sa durée ne
peut excéder 3 mois.
b) Devoir (cfr Art.107-114 des Statuts du personnel de carrière des Services publics de
l’Etat) Loi n°16/013 du 15 juillet 2016
c) Droit (art 86-106 statut du personnel) Loi n°16/013 du juillet 2016.
9. Régime de cotation
La cotation d’un agent est une appréciation qualitative de ses prestations à la fin de chaque
année.
Elle se fait annuellement et est obligatoire. A ce propos, le chef hiérarchique propose
l’appréciation du mérite qu’il estime devoir attribuer à l’agent par l’une des mentions
suivantes : ELITE-TRES BON-BON-ASSEZ BON-MEDIOVCRE « L’autorité qui établit les
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bulletins de cotation en transmet une copie à l’agent dans un délai de 15 jours. Il est loisible
à l’agent d’introduire, par voie hiérarchique, dans les huit jours de la réception de la copie du
bulletin de cotation, un recours contre l’appréciation du mérite » (Art. 65 du Statut du
personnel de carrière des services publics de l’état, publié dans le journal officiel de la RD
Congo, n°spécial du 15 août 2004)
NB : « Nul ne peut s’opposer à la transmission d’un recours introduit par l’agent sous peine
de sanction disciplinaire ». (Art 65, 2è alinéa).
1. Nature
Le blâme ;
La retenue du tiers du traitement pour une durée ne dépassant pas un mois ;
L’exclusion temporaire avec privation de salaire pour une durée ne dépassant pas 3
mois,
La révocation.
2. Action disciplinaire
a) Ouverture
Toute action disciplinaire doit être clôturée par une décision de classement sans
suite ou par l’application d’une peine dans les 3 mois à dater du jour du dépôt des éléments
de défense par l’agent incriminé. Passé ce délai, l’action devient caduque et l’agent est
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Le tableau ci-après présente l’autorité habilitée à infliger une peine : cfr. Art 26 de
l’Ord. 31-232.
Article 19
Le premier moyen de recours de l’agent qui s’estime lésé dans ses droits est les
recours dit « administratif », qu’il peut adresser à ses supérieurs pour faire valoir son point
de vue.
Ce recours doit obligatoirement suivre la voie hiérarchique et, en le transmettant,
les différents supérieurs de l’agent sont tenus d’y porter leurs avis et considérations. Ces avis
doivent être portés à la connaissance de l’agent.
Sous peine de nullité, le recours doit être introduit dans les vingt jours de la date
à laquelle l’agent a eu connaissance de l’acte ou de la décision qu’il conteste…
Article 20
Lorsque l’agent s’estime lésé dans ses droits, deux voies de recours lui sont ouvertes, le
recours administratif et le recours juridictionnel.
Définition :
A l’école, le chef d’établissement semble être le mieux placé pour assurer cette
responsabilité d’autant plus que c’est lui qui maîtrise les réalités de l’école qui font l’objet du
partenariat.
Le chef d’établissement est un « pilote » qui organise toute les relations de l’école
avec les partenaires, les familles, les services publics, les agents économiques et sociaux, les
mouvements culturels, etc.
i. Justification
L’élève est bien évidemment le premier usager de l’école. Celle-ci dispose à recevoir
les enfants de toutes les familles pour assumer leur développement. Au-delà des élèves, on a
les parents (la famille), les premiers responsables des enfants. Leur implication a un effet
significatif sur la qualité des expériences d’enseignement et d’apprentissage des élèves à
l’école et sur les résultats. Une telle implication est un aspect important de l’école et elle
n’intervient pas naturellement.
Ainsi, les éléments essentiels d’un programme d’implication des parents sont :
La communauté, comme dit plus loin, est une collectivité. L’école est en relation
avec des services publics, des agents économiques, des mouvements associatifs, le tissu
éducatif local, etc. elle peut donc dans la mesure du possible établir des partenariats avec
eux.
Ces relations, pour la plupart des systèmes éducatifs, formalisée par une
réglementation. Mais il est toujours recommandé de conserver une trace écrite.
4ème Relation avec les écoles voisines, surtout celles les plus proches, il y a possibilités
d’organiser le système de jumelage, etc.
5ème Relation avec les associations religieuses, à qui l’Etat a confié la gestion de certaines
écoles.
a) Description
Tout homme peut être en situation conflictuelle avec lui-même d’abord, avec la
communauté ensuite. Ce conflit consiste en gros à faire ce que l’on ne veut pas faire et à
laisser ce que l’on veut faire. Le Chef d’établissement dépend d’un système scolaire
complexe avec lequel, il ne lui est pas toujours facile de s’identifier. Il assiste impuissant
face à la rigidité des structures. Cela provoque en lui une situation de frustration, d’où une
situation de conflit avec lui-même.
b) Piste de solution
a) Description
Un conflit aussi vertical, avec celles et ceux qui sont ses subordonnées. Le chef
d’établissement présente toujours et partout un personnage problématique, ses agissements
avec ses subalternes sont toujours sujets à caution. Cela vaut aussi pour le chef
d’établissement dans ses relations avec les enseignants.
Ils ont tendance à tout critiquer : les systèmes scolaires, les conditions de travail et
le fonctionnement de l’établissement où ils enseignent. Mais a eux, il ne faux rien demander
de plus.
b) Piste de solution
Il est vrai qu’il doit essayer de comprendre l’enseignant qui est obligé d’évaluer
devant un public de jeunes souvent difficiles à traiter à cet âge, ce qui peut expliquer en
partie sa très grande sensibilité.
a) Description
Il s’agit d’un conflit que tout chef d’entreprise (chef d’établissement scolaire) peut
avoir avec son personnel. Il peut provenir d’un désaccord ou d’une incompréhension.
Le chef d’établissement ne perdra pas de vue que son personnel est aussi confronté
à des conflits entre eux et avec d’autres intervenant extérieurs.
A titre d’exemple :
- Le secrétaire est confronté aux professeurs, aux élèves et pourquoi pas aux parents
d’élèves et souvent chacun veut avoir de ses services au même moment ;
- Le portier est confronté aux élèves et a d’autres visiteurs qui souvent n’ont pas le
temps de patienter devant la porte.
b) Piste de solution
a) Description
Les parents d’élèves sont des partenaires très importants de l’école. Le chef
d’établissement est obligé de collaborer avec eux sans oublier qu’ils sont des partenaires
difficiles qui, pendant toute l’année ne savent même pas ce qui se passe à l’école, mais ils
viennent assiéger les bureaux dès que les résultats ne correspondent pas à leurs attentes,
d’où le conflit.
b) Piste de solution
Le chef d’établissement doit créer au sein de son école une atmosphère propice à
cet apprentissage de la vie en commun. Il doit chercher à responsabiliser les élèves pour leur
donner et leur apprendre les sens de leur responsabilité futures. ,il doit éviter de
marginaliser les jeunes qui échouent, mais leur monter d’autres voies pour sortir de cette
impasse. Il doit établir et maintenir la confiance active avec ses élèves.
Remarque : En outre, le chef d’établissement doit savoir qu’en dehors des conflits ci-dessus
énumérées il rencontrera les conflits avec d’autres partenaires qu’il devra gérer avec la
communauté.
32
A. Fiche pédagogique
1. Objectifs
2. Supports :
B. FICHE TECHNIQUE
I. Définition :
Gérer les élèves : c’est les préparer utilement place dans la communauté, réglementer leur
comportement (conduite) et les outiller en les impliquant déjà dans la gestion de certaine
tâches de l’école.
En d’autre mots : c’est responsabiliser les élèves dans la gestion de certaines activités de
l’école.
Le leadership : c’est la fonction d’un leader, c'est-à-dire la capacité de :
- Choisir une direction, se donner une vision ;
- Mobiliser les gens autour de cette vision ;
- Motiver et inspirer les gens.
Un leader : est une personne distinguée qui prend la tête d’un groupe ou d’un
mouvement.
La discipline : est l’ensemble des règles de conduite imposées aux membres d’une
collectivité pour assurer le don fonctionnement de l’organisation sociale.
Pour mieux gérer les élèves, il faut connaître et comprendre leurs droits et leurs devoirs :
Aujourd’hui enfants, demain, ils seront des adultes. Ainsi, en vue de former les
élèves et les préparer à remplacer efficacement l’adulte dans la communauté, le plus grand
nombre d’entre eux pourraient déjà impliqués dans les activités scolaires. L’éducation selon
cette vision devrait outiller les élèves à prendre des initiatives et à entreprendre la gestion de
certaines activités. Il faut donc déjà :
- Utiliser les responsables des élèves dans la gestion de certaines activités scolaires ;
- Rendre ainsi les élèves conscient des comportements centrés sur les tâches ainsi que
sur les s relations ;
- Confier aux élèves certains éléments du programme pour qu’ils puissent développer
leurs compétences et aussi en assumer eux-mêmes la responsabilité.
Il est important d’identifier les bons élèves comme majors. Autrement, il serait
pesant pour un élève d’être retenu pour une position, alors qu’il n’est pas en mesure de
l’assumer. Mais, on ne perdra pas de vue que certains qui sont inaptes à assumer la direction
dans un domaine, pourront bien exceller dans un autre comme majors des élèves.
Identifier les majors est un grand défi. Ils dont :
Les leaders des élèves doivent être encadrés suivant un programme continu pour
qu’ils puissent effectuer efficacement leurs tâches même s’ils disposent d’un potentiel. Ce
programme d’encadrement devrait viser les besoins des majors et ceux de l’école.
a) Avantage de la discipline
La discipline scolaire :
- Permet un travail efficace, assure le succès des études et la formation morale des
enfants ;
- Forme le caractère, car elle donne aux élèves des habitudes d’ordre, de régularité, de
ponctualité, de travail personnel, de propreté, de politesse…,
- Maintenir un climat serein et bon esprit à l’école ;
- Rend l’enfant heureux.
1. Qualités et défauts
a) Qualités
La discipline est le respect des autres. Elle doit être :
- Constante ;
- Ferme ;
- Souple ;
- Souple ;
- Bienveillante ;
- Prévoyante ;
- Spontanée ;
- Etc.
b) Défauts
- Austère (contraignante) ;
- Etc.
a) Domaines
N.B : Tous ces point devront faire l’objet d’un règlement intérieur bien concis et adapté,
règlement qui sera lu et commenté devant tout le monde, et qui sera respecté par tous.
Chaque élève doit disposer d’un exemplaire du règlement intérieur signé par lui et par sa
famille.
b) Population cible
3. Aspect de la discipline
Il y en a principalement deux :
- La réprimande ;
- La retenue après classe ;
- Les mauvais points ;
- La désapprobation ;
37
- L’exclusion temporaire ;
- Un travail d’intérêt général (balayage, ramassage des papiers, aspersion de la
classe….).
b) Punitions interdites :
- Punition collective ;
- Punitions corporelles (coup, fouet, mise à genoux…) ;
- Punitions faisant recours à l’usage de l’argent etc.
5. Quelques récompenses
- Retard ;
- Bavardage ;
- Absence aux cours ;
- Non exécution des punitions ;
- Vol ;
- Langage discourtois ;
- Bataille ;
- Injures publiques,
- Etc.
38
A. Fiche pédagogique
1. Objectif spécifiques
2. Supports : R.I.O.
3. Méthodes et techniques : exposé, questionnement, discussion dirigée, travail de
groupe.
4. Durées : 100 minutes
5. Déroulement
B. FICHE TECHNIQUE
1. Définitions :
Document : en général, un document est tout ce qui ayant une forme matérielle, porte une
information. Au sens restreint, il se réduit à un écrit servant de preuve, de renseignement ou
encore de témoignage.
Dossier : une farde chemise ou une enveloppe dans laquelle est (ou sont) classé (s) ou
placé (s) un (ou des) document (s) relatif (s) à un agent, un problème, une situation ou un
domaine bien déterminé. C’est encore l’ensemble des pièces relatives à une affaire et placé
dans une chemise.
Gérer un dossier : c’est savoir le constituer, le suivre, le régulariser, l’actualiser, le
conserver, le consulter et les protéger. Ce qui est essentiel consiste à pouvoir y accèder ou
savoir en tirer les bénéfices potentiels, c'est-à-dire savoir l’exploiter :
Pour mieux gérer administrativement son école, le chef d’établissement est appelé à
tenir, à acheter ou recevoir, à initier et/ou à actualiser un certain nombre de documents.
servir, y retirer ce dont il a besoin, etc. ainsi, sans un bon classement, sans un bon ordre,
son travail sera rendu pénible surtout pour des besoins de consultation ou lors des contrôles,
etc.
Voilà pourquoi, le chef d’établissement doit avoir cette compétence, car il va de
l’efficacité de son travail et par surcroît, de sa cotation.
Fiches de contrôle,
Fiches des inventaires.
Programmes ;
Prévisions des matières ;
Instructions officielles ;
Dossier des procès-verbaux des réunions pédagogiques, conseil des professeurs et
cellules de base, leçon de démonstration ;
Attribution des classes ;
Horaires ;
Listes des manuels et matériel didactique utilisés ;
Dossier des devoirs, interrogations et examens ;
Dossiers des activités préscolaires ;
Dossiers de contrôle de l’enseignement : dossier de visite des classes, cahier des
rapports, de remarques (contrôle des documents pédagogiques), etc. ;
Dossier formation/encadrement du personnel ;
Dossier dévaluation, P.V. de délibération, orientation des élèves ;
Etc.
Le chef d’établissement mène beaucoup d’activités prescrites par l’Etat dans une
institution appelée « école ». il doit rendre compte de ses activités auprès des représentants
de l’Etat pour témoigner qu’il travail effectivement et ce, dans les normes édictées. C'est à
travers divers rapports qu’il rend ce témoignage.
Dans l’exercice de ses fonctions, le chef d’établissement dresse les types des
rapports ci-après :
Ce rapport permet au chef d’établissement de faire l’état des lieux de son école à la
rentrée scolaire, il aura à cerner les problèmes généraux et spécifiques de son école, en ce
qui concerne :
la parcelle, les bâtiments et l’environnement ;
les équipements en :
- mobiliers, matériels de travail, ateliers ;
42
la population scolaire ;
la fréquentation scolaire (les moyennes) ;
les élèves admis dans la classe supérieure ;
les inventaires de l’école :
- locaux,
- mobilier ;
- manuels scolaires et autres auxiliaires pédagogiques ;
le personnel de l’école ;
les finances de l’école ;
les inspections ;
les visites des classes ;
les difficultés rencontrées ;
les solutions apportées ;
les projets d’avenir.
Ce document qui classe les élèves d’après les options obtenus aux examens
comporte les rubriques ci-après :
- Timbre de l’école ;
- Classe ;
- Année scolaire ;
- Nom du professeur responsable de la classe.
- Elèves qui passent dans la classe supérieure, avec des colonnes ci-après : n°d’ordre,
nom et post-om des élèves, points obtenus (en %) ;
- Elèves qui doublent la classe (avec les mêmes colonnes) ;
- Elèves qui ont échoué (avec comme colonnes : n°d’ordre, nom et post-nom, motif).
43
3. Rapport circonstancié
A. Fiche pédagogique
1. Objectifs spécifiques
B. Fiche technique
I. Définition
- Le social signifiait jadis ce qui est favorable à la vie en commun, ce qui est agréable
aux autres, ce qui devait caractériser le comportement d’un individu dans les rapports
avec les autres.
Aujourd’hui, le social porte plus sur les conditions matérielles des travailleurs et leur
amélioration. Ce qui garantis les travailleurs contre certains risques susceptibles de
réduire leur capacité de gain, de menacer leur sécurité, condition primordiale de
réussite de toute œuvre humaine.
- Gérer le social : c’est organiser, initier, assurer des activités rentables pour rendre
la vie sociale du personnel aisée et/ou agréable.
C’est pourquoi :
Vis-à-vis des adjoints, enseignant et autres agents : il faudra créer une ambiance de
collaboration. Savoir faire travailler les agents en commun, reconnaitre et utiliser au
mieux les capacités de chacun, indiquer la place la plus efficace pour l’un comme
pour l’autre, donner à tous le sens de la solidarité et de leur égalité devant la tâche
dont ils sont responsables à des postes différents, voilà ce qui éviterait de créer un
mauvais esprit à l’école, de mécontenter des agent méritants, etc.
Vis-à-vis des élèves : le chef d’établissement doit connaitre ses élèves, pouvoir bien
vite placer un nom et si possible une histoire sur chaque visage. Il doit profiter de
toutes les occasions (circonstances) pour établir et maintenir le contact avec les
élèves.
NB : L’école étant un groupe social, le chef d’établissement doit se comporter comme un
animateur social, il doit susciter et maintenir le contact avec ses élèves et son personnel.
Pour réussir cette tâche, le chef d’établissement doit savoir prendre certaines initiatives. Par
exemple :
45
ACTIVITE 6 : LA COMMUNICATION
A. Fiche pédagogique
1. Objectifs spécifiques
2. Durée : 90 minutes
3. Supports : lettres, communiqués, notes de service, correspondances, rapport, PV,
compte-rendu
4. Méthode et techniques : travail en groupe, discussion dirigée.
5. Déroulement de l’activité
B. FICHE TECHNIQUE
1. Définitions
- Communiquer : c’est d’une part, transmettre ses idées, ses sentiments à d’autres
personnes, et d’autre part, recevoir en retour les idées et les sentiments des autres.
Cela suppose un échange, une volonté réciproque d’accueil, d’écoute, d’émission et
de réception. Bref, c’est la transaction entre un émetteur et récepteur.
- L’information : consiste à transmettre un message à un destinataire (une personne,
un groupe de personnes ou l’ensemble du personnel). Elle a un caractère linéaire,
c’est-à-dire sans interactions.
L’information peut être :
Stratégique : relative aux missions, aux objectifs de l’établissement, à ses
réalisations et projets, à ses perspectives d’avenir, à son impact ;
Organique : en rapport avec le fonctionnement et la cohérence entre les organes
de services, entre les agents ;
Opérationnelle : ou concernant la description des tâches, les instructions et
directives de travail, les matériels, horaires, méthodes, plans de travail, etc.
- La communication est un processus d’échange d’informations et de compréhension
entre des individus en interaction. Elle est un processus interactif d’informations.
La communication implique la retroaction ou le feedback, la réaction du récepteur du
message transmis pour en informer la réception, manifester à travers cette réaction
l’effet du message sur lui.
La communication est l’une des caractéristiques capitales de la vie en groupe. Celui-ci peut
se disloquer quand la communication ne se fait plus ou est rompue.
L’école est une entreprise. Pour mieux s’harmoniser, les opinions doivent se comparer. Nos
pères l’ont bien compris ; eux qui ont réalisé et mis au point la palabre. La communication
est le fondement essentiel des relations humaines. Une bonne communication favorise les
échanges et maintient dans la communauté l’ambiance de coopération ouverte.
3. Réussite de la communication
3.1. Réussite
Une communication est efficace lorsqu’elle a atteint son but qui consiste à influencer dans un
certain sens le comportement du récepteur. Il faut que :
48
a) Se préparer à communiquer :
Il s’agit de se poser les quatre questions :
- communiquer quoi ? Quels sont les besoins ?
- Communiquer pourquoi ?
- Communiquer pourquoi ?
- Communiquer comment ?
c) Transmettre le message
Il s’agit d’ :
- exprimer le message : dire ou écrire le message de façon concise et concrète,
- expliquer le message : souligner les avantages et les désavantages de chaque
élément et leurs raisons d’être.
4. Obstacles à la communication
5. Groupe cible
Interne : - élèves
- personnel
Externe : - autorités
- parents
- autres partenaires
Le chef d’établissement procédera par des réunions, par l’affichage des communiqués et la
transmission des notes de service.
1) Réunions
Une réunion est un regroupement, une assemblée de personnes qui échangent sur un sujet.
Elle n’est pas une action qui s’improvise. En général, une réunion se prépare. Il faut pour
cela :
D’abord répondre aux questions ci-après : communiquer quoi ? Communiquer à
qui ? Communiquer pourquoi ? Communiquer comment ?
Ensuite, convoquer la réunion ; cette convocation contiendra le lieu précis, l’heure
exacte, la date et l’ordre du jour précis ; elle sera brève (pouvant être lue en
moins de 3 minutes), ce qui permettra aux participants à leur tour de se préparer.
N.B. : La disposition de la salle joue un rôle capital dans la réussite de la réunion et est
fonction du type des réunions.
2) Tableaux d’affichage
C’est un panneau ou valve. Il constitue un bon moyen de communication, d’une part grâce à
la permanence de l’information qu’il présente, d’autre part parce qu’elle permet une lecture
ou une appropriation collective de l’information. Les agents peuvent la commenter entre eux.
Ainsi, pour être plus efficace, le tableau d’affichage doit se situer à des points stratégiques
facilement accessibles à tous. Et en plus de cela, il doit avoir un impact visuel frappant et
immédiat.
3) Notes de service
4) Correspondance administrative
a. La correspondance, qu’est-ce ?
C’est le fait d’entrer en contact, communication avec quelqu’un. C’est aussi, « avoir des
relations par écrit entre deux personnes qui ont échangé des lettres ». transféré dans le
domaine de l’administration, on parle de la correspondance administrative.
- La circulaire : une lettre administrative à laquelle recourt une autorité pour donner
une instruction à un service donné ;
- La lettre circulaire : qui circule, qui passe de main en main. Lettre qu’on expédie sous
la même forme à plusieurs personnes.
- La note de service : une information précise émise par une autorité pour donner une
instruction à un service donné ;
- Le communiqué : une note de service, mais destinée à une large diffusion, affichée
aux valves à l’attention de toute la communauté.
51
- La lettre est un écrit que l’on adresse à quelqu’un (généralement par poste et sous
enveloppe) pour lui faire savoir quelque chose.
On distingue :
La lettre ordinaire : dont le contenu est à la portée de tout le monde ;
La lettre confidentielle : dont le contenu est réservé aux seuls destinataires (à
remettre à mais propres).
L’objet doit être clairement ressorti dans le coin gauche de la lettre et il doit résumer l’idée
principale de la lettre.
N.B. : Dans une lettre administrative, on ne réserve pas de copie pour information à un
inférieur lorsqu’on s’adresse au chef hiérarchique, sauf s’il s’agit d’un problème qui le
concerne. Le but principal de la copie pour information comme son nom l’indique est
d’informer et surtout de solliciter le suivi par l’autorité supérieure.
Comme dit précédemment, à propos de la lettre confidentielle, les remarques, les
blâmes, les mises en garde de l’autorité hiérarchique aux subalternes sont soumises à
la même procédure. On fera donc tout pour éviter le fuite d’informations.
- La signature et le sceau.
N.B. : L’original est réservé au destnataire.
Remarque :
e. le style
Une lettre administrative ne doit pas être longue ; elle doit être brève et concise. Le sujet
doit être étalé en marge dans l’objet. Il faudra utiliser les termes convenus dans un style
correct sans ambiguïté, sans détour. On évitera d’être bavard et surtout de commettre des
fautes d’orthographe et de grammaire.
N.B. : Les sentiments et la familiarité ne doivent pas être mêlées dans une correspondance
officielle.
f. Formules de politesse
Pour écrire une lettre officielle, il existe une terminologie appropriée quant aux formules de
politesse.
Ainsi, pour écrire :
Au Président de la République :
- l’en-tête : Monsieur le Président de la République
En-dessous : « Avec nos hommages les plus déférents » ;
- la formule finale : Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République,
l’hommage de notre profond respect ;
Au premier Ministre
- l’en-tête : A Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
En-dessous : « Avec nos sentiments de profond respect » ;
- la formule finale : Veuillez agréer, Excellence le Premier Ministre, l’assurance de
mon profond respect ;
N.B. : Eviter le pluriel de majesté « nous, notre, nos, …
Au Secrétaire Général :
- l’en-tête : Monsieur le Secrétaire Général ;
- la formule finale : veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’assurance de
ma considération distinguée.
A un Directeur du Ministère (Directeur chef de service)
- l’en-tête : Monsieur le Directeur ;
- la formule finale : veuillez agréer, Mr le Directeur, l’expression de mes
sentiments distingués ;
A un religieux :
- l’en-tête : Monsieur le Révérend (pour un abbé …) ;
- Très cher révérend père (pour un supérieur du couvent) ;
- la formule finale : veuillez agréer …, l’hommage de mes sentiments très
respectueux.
A un collègue :
53
Remarque :
CB2 :
Dans une situation relative au bon fonctionnement d’une école secondaire, le
chef d’établissement devra avoir la compétence de réagir par des propositions
concrètes aux productions du professeur lors de ses observations de classes,
dans les unités pédagogiques de sa cellule de base et tenir correctement ses
documents pédagogiques.
(Situations : Observation de leçons, cellule de base de la formation et de
l’encadrement, documents pédagogiques du chef d’établissement).
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
- lister les différents éléments à observer lors d’une observation de classe ;
- déterminer les moments d’observation de classe ;
- apprécier le respect des étapes d’une leçon par l’enseignant visité ;
- apprécier objectivement la leçon observée ;
- vérifier si l’objectif d’une leçon est atteint.
5 Questions de synthèse
Discussion dirigée 20 min
Quels sont les aspects que le chef
d’établissement peut contrôler avant d’entrer
dans la salle de classe pour visiter en
enseignant ?
Par quels aspects, le chef d’établissement doit-il
commencer lors de l’échange entre lui et
l’enseignant après la leçon ?
Que pensez-vous d’un chef d’établissement qui
se met à blâmer un enseignant en classe,
devant les élèves, à la suite d’une erreur
commises ?
Doit-on laisser un enseignant continuer à
enseigner des erreurs aux élèves ?
B. FICHE TECHNIQUE
OBSERVATION DE LEÇON
1. Définitions :
1. Le chef d’établissement
2. Le conseiller pédagogique
3. Le conseiller d’enseignement (dans les écoles conventionnées)
4. L’inspecteur
Les opérateurs pédagogiques habilités à observer des leçons dans les salles de classes
doivent nécessairement respecter les trois moments ci-dessous pour espérer atteindre les
objectifs poursuivis :
a) Avant la leçon
b) Pendant la leçon
c) Après la leçon.
56
a) Avant la leçon
b) Pendant la leçon
A cette étape, le chef d’établissement (ou son adjoint) se mettra calmement au fond de la
classe pour observer, avec un œil vigilant et critique, le déroulement de la leçon. Il s’interdira
d’interrompre brutalement l’enseignant. S’il faut le faire, il usera de beaucoup de tact et de
discrétion (sur papier ou par un geste).
57
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
B. FICHE TECHNIQUE
1. Définitions
- Le Directeur d’école est le chef de la Cellule de base. Il est le 1er responsable de son
école en matière de formation et d’encadrement. Dans certains cas, il peut déléguer
ses pouvoirs à son Adjoint ou au Surnuméraire, ou à un enseignant expérimenté.
- Les enseignants regroupés en unité pédagogique (UP) forment la base de la Cellule.
L’Unité pédagogique est soit une séquence d’enseignement de 30 minutes au
primaire, soit un regroupement des enseignants par degré ou par niveau. Elle est
dirigée par un enseignant qualifié, compétent, expérimenté et capable d’assumer les
charges de formation et d’encadrement.
- Prévoir une plage horaire de deux séquences de cours consécutives par semaine pour
la réunion de formation et d’encadrement.
- Prévoir une fois par mois une réunion pédagogique générale au cours de laquelle
sera fait le point sur les activités de différentes unités pédagogiques.
59
6. Outil de formation
7. Quelques difficultés
8. Pistes de solution
- Intensifier le suivi ;
- Disponibiliser les outils ;
- Conscientiser les enseignants.
Quand ? Déterminer dans quelle (s) leçon (s) la matière sera vue en se référant aux
programmes et aux prévisions des matières ;
Comment ? Adapter la matière enseignable de l’outil de formation au milieu de
l’élève, chercher le matériel didactique ou le faire fabriquer.
11. Conclusion
La C.B., entant qu’école organisée et structurée pédagogiquement pour lutter contre la sous-
qualification des enseignants, constitue une piste de solution à la la portée de tous. Son
installation et son fonctionnement dans cahque école revêtent un caractère obligatoire.
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
2. Support : R.I.O.
3. Méthode et techniques : Exposé, questionnement, discussion dirigée, travail de
groupe.
4. Durée : 95 minutes
5. Déroulement :
B. FICHE TECHNIQUE
a. Documents de référence
1. Programmes
2. Recueil des directives et instructions officielles
3. Revue « Educateur »
4. Revue de l’Inspecteur
5. Outil : Réunion de la rentrée scolaire
6. Plan d’opérations
7. Journal d’activités ou agenda
8. Prévision des matières
9. Attribution des enseignants
10. Horaire des cours
11. Liste des manuels utilisés
12. Liste des matériels d’enseignement et des matériels informatiques
13. Questions d’examen
14. Sujets des devoirs/interrogations
15. Copies d’interrogations
16. Copies d’examens
17. Cellule de base de la formation et de l’encadrement
18. Rapport des réunions pédagogiques
19. Rapport du conseil des enseignants
20. Contrôle des documents pédagogiques
21. Visite de classes
22. Rapport sur les leçons de démonstration
23. Rapport sur l’encadrement des sous-qualifiés
24. Rapport sur la formation continue des qualifiés
C3B :
Dans une situation relative au bon fonctionnement d’une école secondaire, le chef
d’établissement devra avoir la compétence d’élaborer un budget annuel et de tenir
correctement la comptabilité et livre de caisse pour une gestion rationnelle des
fonds de son école.
Situations : Prévisions budgétaires, livre de caisse).
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
PREVISONS BUDGETAIRES
B. FICHE TECHNIQUE
- Gérer : c’est administrer les affaires ou les intérêts d’une entreprise pour son propre
compte ou le compte d’autrui (selon le Petit Robert).
En tant qu’une entreprise, le responsable scolaire est appelé à gérer le temps, le
patrimoine, l’administration, la pédagogie et les finances
- Prévoir : c’est envisager comme probable une chose, une situation ou un événement
à venir.
- Prévision : vient du verbe prévoir qui signifie « voir avant » penser avant sur ce qui
pourra arriver autour de …
- Budget : acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses d’un
service.
C’est un état prévisionnel contrôlé des dépenses et des recettes d’une entreprise
pendant une période déterminée, cela e fonction des objectifs qu’elle s’est assignés
par rapport au compte de l’exploitation de l’année écoulée.
NB. Toute école a l’obligation d’élaborer chaque année une prévision budgétaire pour
l’exercice à venir.
- Prévision budgétaire d’une école : acte par lequel sont prévues les recettes et les
dépenses des finances d’une école. Processus d’évaluation des recettes et des
dépenses du budget de l’Etat pour l’année à venir (Grand Dictionnaire encyclopédique
Larousse).
- Comptabilité : c’est l’inscription des opérations comptables (encaissement et
décaissement). En finances, ensemble des techniques d’enregistrement des entrées
et des sorties financières d’une entreprise, d’une administration, d’une association.
- Etat financier : c’est le bilan de la situation des comptes en termes des revenus et
des dépenses.
66
2. Elaboration du budget
Le Chef d’établissement devrait inclure une approche de toute l’école dans le projet du
budget, c’est-à-dire toute personne à impliquer dans la mise en œuvre du budget devrait
aussi être impliquée dans son élaboration.
Il s’agit de fixer les objectifs et les exprimer en termes d’actions à réaliser à court, moyen ou
long terme (importance de l’action, poids de son coût, échéance).
2° Données de base
Il s’agit de rechercher les données qui influeront sur les prévisions, à savoir :
- type de l’école (ordinaire, spéciale, professionnelle…) ;
- structure de l’école ;
- nombre d’enseignants et autres personnels ;
- nombre d’élèves ;
- état des bâtiments ;
- texte légal fixant les frais à payer et leur répartition.
Les besoins, une fois connus et codifiés sur base de ceux de l’exercice écoulé, doivent être
ajustés ainsi que leurs coûts.
D’après le plan établi, sélectionner les besoins à satisfaire en les plaçant en fonction des
objectifs à court, moyen ou long terme. Tous les besoins ne doivent pas être satisfaits au
même moment ou en une année.
Les plus important, à court terme et urgents, seront retenus et satisfaits, peut-être, en
totalité tandis que ceux à moyen et long termes trouveront leur réalisation de manière
progressive.
Pour un travail convenable, le chef d’établissement doit préalablement s’informer sur le coût
des articles sur le marché :
- minerval ;
- frais d’internat, là où il existe ;
- frais de fonctionnement ;
- frais de participation aux évaluations nationales (examen d’état, jurys cycles courts ;
- frais d’assurance (SONAS) ;
- frais d’intervention ponctuelle ;
- apport de l’initiateur ;
- produits de l’autofinancement ;
- dons et legs …
N.B. : il existe aussi des frais techniques et ceux de la formation professionnelle.
68
4) Les frais généraux : ce sont des dépenses relatives aux loisirs (sport, excursion,
cinéma), à l’infirmerie, aux soins d’urgence, aux déplacements de service, à
l’assurance sociale. Elles sont couvertes par les frais de fonctionnement.
5) Les dépenses spéciales : ce sont des dépenses souvent engagées pour accorder des
primes d’encouragement aux personnels enseignants et aux ouvriers, et pour payer le
personnel non encore mécanisé. Elles sont couvertes par la contribution des parents
et relèvent du budget extraordinaire.
L’établissement de la hiérarchie des dépenses est une tâche ardue, car elle suppose une
connaissance parfaite de l’école : son infrastructure, son patrimoine et son fonctionnement
antérieur. C’est cette connaissance objective qui aidera le chef d’établissement à établir cette
hiérarchie, tout en gardant frais en sa mémoire, le plan établi et les objectifs à atteindre.
Suivant que les préalables évoqués ci-haut sont bons ou mauvais, le chef d’établissement
élaborera un budget ordinaire (B.O) pour assurer le fonctionnement, soit un budget
extraordinaire (B.E) pour réhabiliter l’infrastructure.
A titre illustratif,
RECETTES DEPENSES
N° LIBELLE Taux Montant à N° LIBELLE Montant à
pratiqué percevoir dépenser
01 Minerval (trésor) 50 FC 01 Minerval (Trésor)
Enfants enseignants - -
Autres enfants
50 FC x Nombre Elèves 50 FC X FC X FC
02 SONAS 100 FC 02 SONAS
100 FC x Nombre
Elèves Y FC Y FC
03 Fonctionnement 03 Fonctionnement
- Subvention de l’Etat Z FC Proved
- F.F.E. Enseignant E.E :
- tF.F x Nombre Elèves Z FC tF.F x nombre Elèves N FC
- F.F autres Elèves Z FC A.E
t x Nombre Elèves t x nombre élève N FC
- Autofinancement Z FC
Sous-total Z FC
IPP
Même calcul N FC
SOUS-PROVED
Même calcul N FC
INSPOOL
Même calcul N FC
- Entretien et
réparation N FC
- Fourniture N FC
- Rencontre locale N FC
- Soin de santé N FC
- Assistance sociale NFC
- Loisirs N FC
Sous-total FC
Imprévus FC
Total général YZ FC Total général FC
N.B. : Il est conseillé au Chef d’établissement d’équilibrer ses dépenses avec les recettes.
1. Exécution du budget
D. Suivi du budget
A titre d’exemple :
LE LIVRE DE CAISSE
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
B. FICHE TECHNIQUE
LIVRE DE CAISSE
1. Définitions :
- Livre de caisse : document dans lequel on inscrit toutes les recettes et toutes les
dépenses effectuées au profit de l’école, chaque fois qu’il y a une opération effectuée
(recette ou dépense).
- Libellé : désignation de l’opération. Ex : achat papiers.
- Entrée : recette, encaissement, montant perçu.
- Sortie : dépense, décaissement.
- Montant annulé :en cas d’écriture avec erreur, il faut annuler cette écriture ; le
montant faussement transcrit est annulé.
- Cahier des perceptions : un cahier dans lequel le chef d’établissement enregistre,
au jour le jour, les noms des élèves, leur classe et le montant versé.
- Reçu : est un document que l’on délivre à l’élève qui a payé l’argent. Il constitue une
preuve de paiement. Il est délivré à l’élève au moment où il verse son argent.
Le livre de caisse est d’une importance capitale dans la gestion financière d’une école. Il
nous indique :
Ce cahier permet d’enregistrer au jour le jour, les différents montants versés par les élèves.
C’est le document qui permet au chef d’établissement de tenir son livre de caisse, côté
recettes. Il est souvent utilisé en cas de revendications.
Pour plus de facilité, il est conseillé au chef d’établissement d’avoir un cahier des perceptions
pour chaque classe. Il doit être conforme aux reçus remis aux élèves.
La gestion courante
Pour mieux gérer et éviter les risques des dépassements des montants prévus pour tel ou tel
poste de dépenses, le chef d’établissement est invité à mettre sur pied des fiches à raison
d’une fiche par poste.
Elle donne l’évolution des fonds affectés au poste et permet au chef d’établissement d’éviter
le dépassement du montant.
N.B. : Ce livre a été mis à la disposition des Ecoles publiques pour la gestion des frais de
fonctionnement.
74
RDC
MINISTERE DES FINCANES
DIRECTION DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE
Commencé le ………………………………………………….
Clôturé le ……………………………………………………….
4.2.2. Rubriques
Date :
Service : Ecole
Libellé : intitulé de l’opération
N° d’ordre : n° attribué à l’opération aux documents (factures)
Imputation : voir infra
Entrée de fonds : montant reçu
Sortie de fonds : coût de l’opération
Article Libellé
Littera
41.10 Fournitures et petits matériels du bureau
41.20
41.30 Matériel éducatif, récréatif, culturel et sportif
41.40 Fournitures et outils médicaux, chirurgicaux, pharmaceutiques et vétérinaires,
vaccins.
41.50 Articles et produits d’entretien divers
42.10 Pièces de rechange pour moyen roulant
42.20 Pièces de rechange pour autre équipement
43.10 Fertilisants, engrais, insecticides, désinfectants, éléments et produits chimiques
43.20 Carburants et lubrifiants, bois de chauffage
43.30 Semences
44.10 Alimentations (nourritures, aliments, boissons)
44.30 Vaisselles et ustensiles de cuisine
45.10 Tissus (drapeau, tapis, rideaux)
45.20 Habillement
46.10 Bois
46.40 Matériels de quincaillerie
46.50 Matériaux de couverture : tôles, tuiles, paille
46.60 Ciment, asphalte, sable et argile
51.10 Communication et télécommunication, cartes prépayées et abonnement
Internet
51.20 Poste et correspondance
51.30 Eau
51.40 Electricité
52.20 Impression, reproduction, reliure, conservation
53.10 Transport d’objets
53.20 Affrètement et location de moyens de transport
53.40 Frais de transport pour courses de service
54.00 Location immobilière, d’équipements et matériels
55.00 Entretien et réparation de matériels et d’équipements
55.30 Entretien et réparation d’équipements généraux (matériels éducatifs, récréatifs,
culturels et sportifs).
56.00 Soins vétérinaires et de protection de l’environnement.
57.00 Entretien, décoration et réparation d’ouvrages et d’édiffices.
76
CB4 :
Dans une situation relative au bon fonctionnement d’une école secondaire, le chef
d’établissement devra avoir la compétence de gérer rationnellement les ressources
et le patrimoine de l’école.
(Situations : Gestion du patrimoine, Esprit d’initiative et de créativité).
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
a) établir la liste des biens faisant partie du patrimoine Travail de groupe 40 min
b) faire la différence entre : mobilier, équipement et
matériel
c) établir les fiches de leur gestion.
4 En plénière, le rapporteur de chaque sous-groupe Exposé
présente la production de son équipe, suivie de 30 min
commentaires des membres des autres sous-groupes et Discussion dirigée
du facilitateur.
5 Questions de synthèse :
- Qu’est-ce qu’un patrimoine ? Discussion dirigée 20 min
- Quelle différence faites-vous entre un immeuble et un
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meuble ?
- Que signifie : « le patrimoine est vulnérable » ?
- A qui appartient le patrimoine ?
- Comment appelle-t-on les fiches du patrimoine
affichées dans une salle de classe ?
B. FICHE TECHNIQUE
GESTION DU PATRIMOINE
1. Définitions
2. Gestion du patrimoine
Pour une bonne gestion du patrimoine, il faut recourir aux fiches d’inventaire et aux fiches
de contrôle.
Le patrimoine est quelque chose de vivant, matériel et dynamique. Il est hérité de ceux qui
ont précédé, les anciens. Il est entretenu et amélioré par les membres de la collectivité. Si le
patrimoine est abandonné, il se détériore. S’il est utilisé, il doit être entretenu. Ainsi une
école est un bien que se dote une collectivité. Une école abandonnée perd sa valeur, mais si
elle est occupée, les responsables doivent l’entretenir.
L’inventaire consiste donc à faire une revue détaillée et minutieuse, à dénombre les objets
et à les identifier (codifier). Nous pouvons distinguer trois sortes d’inventaires :
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A. Fiches d’inventaires
Exemple : Mobilier
Date
N° d’inventaire Type (nature) Emplacement Etat
d’acquisition
TA – 01 Bois 20/08/2007 Bureau du Préfet Bon
Métal 21/09/2008 Classe de 6ème Bon
Date
N° d’inventaire Marque N° série Emplacement Etat
d’acquisition
EQ – 01 COMPAQ 05/01/1997 Direction Bon
EQ – 02 OLIVETTI 15/06/2000 Direction Très bon
Verso de la fiche
Description Référence
Date Entretien/Réparation Coût Observation
machine pièce
2. Matériel : (exemple : portrait d’un personnage, tableau d’affiche, calendrier, rideau, bac à
sable, bac à papier, agrafeuse, etc.)
Il est à noter que cette gestion incombe au chef d’établissement. S’il désigne quelqu’un
d’autre, ce dernier le fait en son nom.
B. Fiche de contrôle
Parallèlement aux fiches d’inventaire, le gestionnaire doit établir des fiches de contrôle. Ce
contrôle se fait annuellement er permet de connaître tous les biens qui sont disposés dans
un emplacement sous la responsabilité d’un individu. Ces fiches sont utilisées par les
responsables de l’école pour vérifier la disponibilité et l’état des biens.
Exemple :
C. Fiche de stock
DATE QTITE C.U C.T DATE QTITE C.U C.T DATE QTITE C.U C.T
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D. L’immobilier
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
B. FICHE TECHNIQUE
1. Définitions :
- Initier : faire découvrir une science ou une vérité à quelqu’un ou aux autres ; mettre
au courant quelqu’un d’un mystère souvent lié à des cultes ; être le premier à
instruire quelqu’un.
- Initiative : action d’initier quelque chose ; par exemple : initier un projet, initier une
activité, etc.
- Créativité : c’est la disposition ou l’aptitude à réaliser, à inventer, à entreprendre
une activité, à prendre des initiatives. Cette notion fait penser à imaginer, à
construire ou à améliorer les conditions de vie ou de travail. L’esprit de créativité se
manifeste donc par des réalisations et des actes concrets.
Le Chef d’établissement doit être un homme formé, un cadre créatif, prêt à assumer sa
responsabilité en adoptant des méthodes et techniques de gestion, d’organisation efficace
grâce à ses aptitudes, son génie d’invention. Il est appelé à jouer le rôle de manager et doit,
de ce fait, développer son potentiel créatif afin de contribuer à l’essor et à l’épanouissement
de son école. Il devra compter avec l’imagination créatrice de ses agents, voire même la
favoriser, l’encourager pour une bonne ambiance de travail. Un bon manager doit savoir
prévoir, préparer, organiser, commander, contrôler, coordonner, perfectionner et évaluer.
Les activités et microprojets ci-après, sont considérés comme petites unités de production,
génératrices des recettes dans une école.
Il s’agit de :
- Cantine scolaire,
- Une bibliothèque scolaire,
- Centre d’informatique (Bureautique et secrétariat publics),
- Jardins potagers scolaires,
- Elevage (volaille, porcherie, …),
- Moulins (maïs, manioc),
- Petite menuiserie,
- Stockage et vente des intrants,
- Atelier de fabrication (d’objets divers),
- Petite boulangerie et pâtisserie,
- Bistrot (vente de boissons sucrées),
- Construction d’une salle d’exposition,
- Décortiqueuse,
- Cordonnerie,
- Centre de formation de la communauté locale (pour moniteurs agricoles,
l’encadrement des fermiers et femmes maraîchères, l’encadrement des éleveurs,
l’alphabétisation,…).
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En principe, toutes ces activités doivent s’intégrer dans le plan d’organisation du chef
d’établissement en tenant aussi compte de la spécificité de chaque école.
Conclusion :
En tant que pilote, le chef d’établissement est le garant du bon fonctionnement de l’école.
Ses compétences, son charisme et son honnêteté lui confère le respect de tous.
Cette situation, ne le met hélas pas à l’abri des remarques et des suspicions de la part de
certaines personnes, aussi est-il important pour lui de faire part, au travers des différentes
réunions qu’il conduit des problèmes concernant la situation pédagogique et financière de
son école. So rayonnement au sein de la société est pour lui l’un des meilleurs atouts.
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REFERENCES BIBLIGRAPHIQUES
SOMMAIRE
0. INTRODUCTION
0.1. Définition de concepts de base
A. Eléments de Droit Judiciaire
1. Objet de la Justice
En matière pénale
En matière civile
2. Autorité compétente dans le cas d’une affaire
pénale
civile
3. La procédure en matière
pénale
civile
4. Droits et devoirs du justiciable
B. Eléments de Droit Administratif
CONCLUSION
TABLE DE MATIERE
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0. INTRODUCTION
Principe selon lequel « nul ne peut se rendre justice » sous peine de s’ériger lui-
même en transgresseur de la loi et de subir les sanctions conséquentes.
Il convient donc aux citoyens de savoir comment porter un différend (ou conflit)
devant ces institutions et la manière dont celles-ci examinent et tranchent ces cas.
1. OBJET DE LA JUSTICE
a) Objectifs spécifiques :
Amener les participants à distinguer clairement une affaire pénale
d’une affaire civile ;
Connaître l’intérêt de cette distinction.
Sur cette liste, demander aux participants d’indiquer les problèmes à caractère pénal
et ceux à caractère civil (selon eux).
Questions introductives :
Selon vous, quels sont les conflits qui peuvent être soumis à la justice ?
Selon vous, parmi ces cas, lesquels ont un caractère pénal et lesquels ont un
caractère civil ?
Selon vous, quels sont les critères qui distinguent une affaire pénale d’une
affaire civile ?
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Schéma n°1
Souligner qu’une infraction doit être prévue et sanctionnée par une loi pénale
(c’est-à-dire une loi qui est assortie de peines) ;
Informer que, faute d’une loi pénale, un comportement, même contraire à la
morale, ne peut pas être qualifié d’infraction (ex : la sorcellerie, la prostitution,
le harcèlement sexuel, …).
Objectifs spécifiques :
Savoir à quelle autorité judiciaire on peut s’adresser selon qu’on est en face
d’une affaire civile ou pénale ;
Connaître les modes de saisine de ces autorités ;
Connaître les pouvoirs dont disposent ces autorités judiciaires ainsi que leurs
limites ;
Connaître les principaux actes que peuvent élaborer ces autorités et leur
conséquence juridique.
Questions introductives :
Selon vous, à quelle autorité judiciaire peut-on s’adresser dans le cas d’une
affaire pénale ou dans le cas d’une affaire civile ?
Selon vous, comment peut-on saisir ces autorités et quels sont les actes que
chacune de ces autorités peut poser pour examiner et trancher le problème
qui lui est soumis ?
Demander aux participants de citer les autorités judiciaires qu’ils connaissent.
Généralement, ils citent pêle-mêle le Bourgmestre, le Chef de quartier, l’O.P.J,
le Magistrat, l’Administrateur du territoire, le Procureur Général, le Juge, le
Président du tribunal, le Procureur Général de la République, etc.
Faire le tri avec le concours des participants, pour aboutir à la liste des
autorités judiciaires qui comprend l’Officier de Police Judiciaire (O.P.J),
l’Officier du Ministère Public (O.M.P) ;
Expliquer que les autorités politico-administratives ne sont pas des autorités
judiciaires sauf si elles sont revêtues de la qualité d’O.P.J.
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Le Juge
Schéma 2
Plainte dénonciation
Saisine d’offre
AFFAIRE PENALE OPJ Rapport (note de l’OPJ)
OMP
Plainte dénonciation (Parquet)
Saisine d’offre
JUGE
(Tribunal)
Assignation
Requête
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3. PROCES
Objectifs spécifiques
Questions introductives :
Schéma n°3
O.M.P. Greffier
Question introductive :
Objectifs spécifiques :
Décrire les grandes étapes du procès civil (appel des affaires inscrites au rôle,
enregistrement de la comparution des parties examen de la régularisation des
actes de procédure, renvoi à une date future des affaires qui ne sont pas
prêtes, avis du Ministère Public, prise en délibéré de l’affaire et prononcé du
jugement) ;
Examiner les possibilités de recours qui s’offrent à la partie qui souhaite
obtenir la réformation ou l’information d’une décision judiciaire qui ne le
satisfait pas ainsi que les délais pour exercer ces recours.
Schéma n°4
DEMANDEUR DEFENDEUR
Les droits
Objectifs spécifiques :
Questions introductives :
Droit du plaignant
Droit à la présomption d’innocence tant que sa culpabilité n’a pas encore été
établie par un jugement définitif et ce, même s’il a été pris « la main dans le
sac » (en flagrant délit) ;
Droit de se défendre et d’être écouté ;
Droit d’être traité avec dignité
Droit à l’intégrité physique (pas de tortures ni de services corporels et
autres) ;
Droit aux visites de sa famille, aux soins médicaux et aux aliments s’il est mis
au cachot ;
Droit de se faire assister par un avocat ou par un défenseur judiciaire de son
choix ;
Droit de citer de témoins pour sa défense ;
Droit d’être entendu dans la langue de son choix ;
Droit à la gratuité de la procédure devant l’O.P.J ;
Droit d’accepter ou de refuser de payer une amende transactionnelle lui
proposée par un O.P.J ;
Droit de porter plainte à son tour contre le plaignant qui l’a accusé faussement
(dénonciation calomnieuse) ;
Droit de poursuivre en justice un O.P.J qui abuse de ses pouvoirs (arrestation
arbitraire et détention illégale, concussion, extorsion, etc.) ;
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Schéma n°5
INCULPE O.M.P
PREVENU JUGE
Les devoirs
Objectifs spécifiques :
Questions introductives :
Devoirs du plaignant :
Devoirs l’inculpé :
Devoirs du prévenu :
Devoirs du prisonnier :
CONCLUSION
SOMMAIRE
CHAP. 0 INTRODUCTION
CHAP. I ENVIRONNEMENT
A. Eléments principaux
1. L’environnement géographique et physique
2. L’environnement social
3. L’environnement administratif
4. L’environnement politique
B. Autres éléments
1. Environnement à risques
2. Environnement à risques de contamination
3. Environnement comportant des éléments dangereux
4. Environnement polluant
5. Environnement disposant d’éléments fondamentaux à la vie
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CHAP. 0. INTRODUCTION
Dans les lignes qui suivent, nous relevons un certain nombre de facteurs
environnementaux qui influent effectivement sur la structure et le fonctionnement d’un
établissement scolaire.
A. ELEMENTS PRINCIPAUX
2. L’environnement social
3. L’environnement administratif
4. L’environnement politique
1. Environnement à risque
Terrain accidenté ;
Terrain exposé aux inondations ;
Terrain exposé aux éruptions volcaniques.
Sanatorium ;
Léproserie,…
Central nucléaire ;
Prison ;
Site d’hébergement des malades mentaux.
4. Environnement polluant
Voies d’accès ;
Eau potable ;
Energie électrique.
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