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Semestre 5
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PLAN
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Chapitre I : Intelligence et veille
économique
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• Développement durable : Selon Latouche cette juxtaposition de deux mots
contradictoire, est une antinomie utilisée par les technocrates pour faire croire à
l’impossible, développement durable, guerre propre, économie solidaire.
• Développement humain : utilisé par le PNUD, est un processus d’élargissement
des possibilités de choix des individus et d’amélioration de leur niveau de bien-
être.
• Développement local : est un processus de diversification et d’enrichissement des
activités économiques et sociales sur un territoire à partir de la mobilisation et de
la coordination de ses ressources et de ses énergies.
• Développement social: à la différence de développement humain qui est
individuel, le développement social reconnaît la communauté qui doit orienter ses
efforts pour l’élimination de la pauvreté, le plein emploi, et la recherche de
l’intégration sociale.
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Aménagement du Développement Développement local Développement
territoire régional territorial
Période 1960 – 1990 1970 – 1990 1980 – 2000 Depuis 1990
Principal acteur Etat Etat, collectivités Collectivités Collectivités
territoriales territoriales, société territoriales
civile
Finalité et Restructurer l’espace, Développement Développer Territoires attractifs
objectifs réduire les économique l’entreprenariat, et compétitifs,
déséquilibres Valoriser les forces Valorisation des
locales ressources
Processus de
gouvernance Responsabilité
territoriale
Participation
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Auteur /
Définition
Organisation
Harold Wilensky. Il définit l'intelligence économique comme l'activité de production
de connaissance servant les buts économiques et stratégiques d'une
organisation, recueillie et produite dans un contexte légal et à partir
de sources ouvertes.
Philippe Baumard L’intelligence économique peut être définie comme l'ensemble des
actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution,
en vue de son exploitation, de l'information utile aux acteurs
économiques. Ces diverses actions sont menées légalement avec
toutes les garanties de protection nécessaires à la préservation du
patrimoine de l'entreprise, dans les meilleures conditions de délais
et de coûts.
Pour Alain Juillet " l'intelligence économique est la maîtrise et la protection de
(2005) l'information stratégique pertinente par tout acteur économique".
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v Dans la pratique, le concept d’intelligence économique, apparu en France au début des années 90 et donc postérieur
au concept de veille apparu vers le milieu des années 80, se démarque de ce dernier de deux façons
complémentaires:
• Intelligence économique = veille + protection du patrimoine + actions d’influence
L’intelligence économique intègre deux dimensions supplémentaires par rapport à la veille, que sont:
v d’une part la capacité d’influence, c’est-à-dire l’art d’utiliser l’information afin de projeter son influence sur ses
marchés;
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Définitions
Données – nombres, mots, événements en dehors d’un cadre conceptuel de référence.
Intelligence - elle apparaît lorsque les principes fondamentaux qui ont fondé la connaissance sont
compris.
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Analyse et validation des informations
Une fois les informations recueillies, l’entreprise doit les valider et les analyser.
L’action de validation consiste à s’assurer de la pertinence et de la véracité des
données.
Parmi les méthodes de validation, nous pouvons retenir :
- identification de la source et vérification de sa crédibilité ;
- contrôle de la procédure utilisée pour obtenir des données statistiques ;
- recherche de sources différentes pour la même information et comparaison des
données obtenues
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III. Les Objectifs de La Veille
stratégique et de l’Intelligence
Economique
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I. Les Objectifs de La Veille stratégique
Ø Comparer son savoir faire et le développer : Il s’agit d’évaluer la position de l’entreprise au niveau de la
recherche, pour réorienter ou continuer la politique de R&D.
Ø Choisir un projet : Il nous faut vendre, prendre des parts du marché, cibler et atteindre une plus grande
clientèle.
Ø Mettre en place un projet d'innovation : Il existe déjà, sur le marché, un produit qui séduit le client. il faudrait
le reprendre pour le modifier, le développer, l’INNOVER !
Ø Recentrer ou au contraire diversifier les activités de l'entreprise : Le produit ciblé rentre dans la politique de
l’entreprise : il faut centrer les activités sur lui pour mieux vendre. Le produit ne rentre pas dans la politique de
l’entreprise mais peut être exploité par l’entreprise: il faudra mettre en place d’autres activités dans le but
toujours de vendre.
Ø Acheter ou vendre des licences : L’entreprise ne pourrait supporter les frais de recherche et de développement
sur le produit ciblé. De plus d’autres sociétés sont déjà bien avancés dans ce domaine et ont préalablement
déposé un ou plusieurs brevets sur leurs innovations. Il vaudrait mieux acheter une licence et exploiter les
résultats obtenus.
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II. Les objectifs de l’Intelligence Economique
D’une façon générale l’intelligence économique vise à atteindre un certain nombre d’objectifs qui consistent
à:
Ø Diffuser une culture de l’intelligence économique : L’intelligence économique suppose une modernisation
des comportements, trop souvent marqués par le cloisonnement des tâches et l’absence de partage de
l’information. C’est l’objet d’un vigoureux effort de formation, mais aussi du travail en réseau qu’il faut
bien susciter entre acteurs publics et privés.
Ø Aider les PME : L’innovation et l’emploi étant de plus en plus situés dans les PME, la politique
d’intelligence économique porte une particulière attention à celles-ci. L’État veille à leur offrir des armes
égales à celles dont disposent les grandes entreprises, en mettant à leur disposition des moyens auxquels
elles ne peuvent accéder seules.
Ø Se prémunir contre les dépendances stratégiques : L’État protège les intérêts fondamentaux de la Nation en
matière de défense et de sécurité nationale et publique.
Ø Veiller à la sécurité du patrimoine technologique et industriel : La vitalité d’une économie est tributaire de
sa compétitivité, notamment dans les secteurs de technologie avancée.
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I. La pratique de la veille stratégique:
Le processus de veille stratégique s'articule autour des quatre étapes suivantes :
(Sur la base des besoins exprimés, de la pertinence des informations aux objectifs fixés par
l’entreprise).
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le modèle des cinq forces de Porter :
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l’analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) :
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GESTION AXÉE SUR LES RESULTATS
La GAR est une approche de gestion qui résulte d’un souci de rationalisation
budgétaire essentiellement depuis les années 60, d’abord aux États-Unis.
Processus actuellement en vigueur au Nord comme au Sud, avec un consensus de la
communauté des bailleurs de fonds au développement et des pays en développement.
Objectif: lier les ressources à des résultats concrets.
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GESTION AXÉE SUR LES RESULTATS
La Gestion Axée sur les Résultats (GAR) est une approche de gestion du secteur
public orientée vers:
q l’atteinte de cibles de développement;
q la responsabilisation des agents de l’État;
q la transparence et l’imputabilité dans la gestion publique;
q l’utilisation des données disponibles en vue d’améliorer le processus de décision.
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GESTION AXÉE SUR LES RESULTATS
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GESTION AXÉE SUR LES RESULTATS
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GESTION AXÉE SUR LES RESULTATS
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GESTION AXÉE SUR LES RESULTATS
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Terme Définition
Indicateurs Permet de mesurer le degré d’atteinte des résultats escomptés. Peut être considéré comme
un système d’alerte
Intrants Les ressources acquises qui serviront à réaliser une programmation ou un projet
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QUELQUES DEFINITIONS DES CONCEPTS CLES DE LA GAR
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QUELQUES DEFINITIONS DES CONCEPTS CLES DE LA GAR
• Les résultats développementaux sont les résultats à court terme (appelés extrants),
à moyen terme (appelés effets) ou à long terme (appelé impact). Ces résultats
sont reliés les uns aux autres pour former la « chaîne des résultats ».
• Les résultats opérationnels sont les résultats de processus liés à la mise en œuvre
d’activités.
.
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QUELQUES DEFINITIONS DES CONCEPTS CLES DE LA GAR
Les résultats à court terme se combinent pour produire les résultats à moyen terme
et ceux-ci convergent vers les résultats à long terme. Ainsi, les résultats
d’effets sont le produit de la combinaison des extrants et les résultats au niveau
de l’impact proviennent de la combinaison des effets.
.
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Modèle de Suivi - évaluation axé sur les résultats
Contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population en favorisant le
Finalité (objectif développement durable et une gestion rationnelle des ressources naturelles et du
Ré sectoriel) potentiel forestier du Bénin
su
lt But (objectif spécifique Assister le Bénin dans ses efforts de mise en place d’une base pour la gestion
at du projet) intégrée des écosystèmes dans les forêts et les terroirs riverains
s
Plans d`aménagement participatif des forêts sont approuvés
Extrants Organisations Communautaires de Base viables créées
Les capacités du personnel de l’Administration forestière et des représentants
d’OCB sont renforcées
Mi
se
en
œ
Elaboration des plans d`aménagement participatifs des massifs forestiers
uv Activités/Intra Actualisation des Manuels de Procédures Administratives Comptables,
Financières et d'Exécution du Projet
re nts Révision des plans d`aménagement participatifs de quatre massifs forestiers
Opérationnalisation des Cellules Techniques d`Aménagement Forestier
Mise en œuvre des Plans d’Aménagements Participatifs des Forêts
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Le Rôle de l’agent intelligent :
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fonctions principales d’un agent intelligent :
- Recherche d'informations :
- Analyse des informations récupérées
- Filtrage, édition, archivage, mise à jour de résultats
- Navigation offline parmi des pages ou des sites web téléchargés
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Chapitre II- L’intelligence économique au
Maroc, historique, constats et défis
majeurs.
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II- L’intelligence économique au Maroc, historique,
constats et défis majeurs.
1. Historique:
• Novembre 2004 : Les rencontres internationales de Tétouan dont la thématique porte sur « Intelligence
économique, défis et stratégies pour les économies émergentes ».
v Doter le Maroc d’une politique d’intelligence économique nationale et territoriale;
v L’accord sur une conception propre au tissu économique marocainè mettre fin aux politiques transcrites
des pays anglo-saxons et francophones;
• Mai2005: Colloque portant sur « La veille stratégique et la compétitivité » par l’association marocain de
recherche et développement (R&D);
• 27’28 Maroc 2005 : La réunion de Sekhirat entre le Maroc et la France pour le forum de coopération
décentralisé en matière d’intelligence économique.
• - En 2008 La création du 1er cabinet marocain « Global Intelligence Partners (GIP)» en 2008, sous la
présidence d’Abdelmalek Alaoui, la création du Centre en Intelligence Économique et Management
Stratégique (CIEMS), du Centre Marocain de Conjoncture (CMC), sont d’autres indices qui démontrent la
volonté du Maroc de s’inscrire et développer une culture d’intelligence économique.
• - En 2009 ,Création du centre de veille stratégique (CVS) ,L’objet du CVS est de mettre en place des
mécanismes de concertation et de réactivité vis -àvis de la crise économique et financière internationale, et de
constituer une force de proposition pour le gouvernement marocain, en préconisant des mesures de soutien
nécessaires aux secteurs les plus exposés à la crise économique mondiale comme le textile ou l’automobile.
Cet instrument a connu un réel succès et son bilan est très positif.
II- L’intelligence économique au Maroc, historique,
constats et défis majeurs.
– BMCE ;
– ONA ;
– Barid-Bank ;
– BCP;
– OCP;
– CDG;
– RAM;
II- L’intelligence économique au Maroc, historique,
constats et défis majeurs.
4. Défis à relever:
• Mettre fin à la captation de cerveaux (Brian-Drain) marocain et leur fuite aux pays
d’accueil (Richesse immatérielles) ;
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1. Chargé de veille Compétences :
Stratégique/Analyse
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2. Chargé d’Analyse de l’information Compétences :
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5. Manager de système d’information Compétences :
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6. Chargé de gestion des connaissances Compétences :
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7. Chef de projet Compétences :
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Chapitre III- -
Knowledge Management
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LES OUTILS DU « Knowledge Management » (KM)
:
•INNOVATION
•BENCHMARKING
Définition du KM : un ensemble de dispositif, procédures et outils technologiques,
organisationnels et comportementaux, destinés à faciliter la création et l’échange de
connaissances entre individus et groupes à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation.
•Notion d’innovation: « Mise en marché réussie d’un produit ou d’un procédé nouveau »
Joseph Schumpeter
place l’innovation au cœur de la stratégie industrielle et explique les cycles par
les phases pauvres ou riches en innovations.
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Elles sont au cœur non seulement du processus de croissance, mais aussi
de transformations structurelles plus importantes.
• La faisabilité technique
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Les familles d’innovation :
q L'innovation de rupture
q L'innovation Marketing
q L'innovation structurelle
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L'innovation de rupture : C'est la notion associée le plus souvent à l'innovation ; elle est
généralement basée sur une nouvelle technologie. On peut citer l'exemple des standards
HTTP/HTML qui ont créé le Web.
• L'innovation dans les Process : gagner en améliorant ses processus métiers. Exemple :
automatisation, dématérialisation.
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L'innovation d'expérience utilisateur : améliorer le confort de ses clients.
Exemple : les files d'attentes ludiques de Disneyland (système de paiement
ludique).
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