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THEME N°48 Itziar Pérez Gonzalez
1. INTRODUCTION
Au cours de ce thème, nous allons étudier la seconde République, la France pendant le second
empire et le romantisme. Pour ce faire, nous allons montrer l’importance de ce thème et puis
faire une introduction afin d’entrer dans le contexte. En effet, le décret d’éducation
d’Estrémadure indique, pour la matière de seconde langue étrangère, que les compétences
sociales et civiques ainsi que la conscience et l'expression culturelles font partie des aptitudes
qui composent une compétence interculturelle intégrée dans l'apprentissage des langues
étrangères.
Par rapport au contexte, lors d'un discours à la Chambre en janvier 1848, le député Alexis de
Tocqueville a averti le gouvernement qu'il est « assis sur un volcan ». Ce « volcan » est surtout
attisé par les républicains qui augmentent la pression sur le régime en appelant les ouvriers à
manifester. Le gouvernement Guizot a limité le droit de réunion et ils déguisent leurs
manifestations en « banquets ». Pour terminer leur « campagne de banquets », les
républicains prévoient d'organiser le dernier dans la capitale le 22 février 1848 mais cette
initiative est interdite par Guizot dès le 14 janvier 1848. Néanmoins, le 22 février 1848,
ouvriers et étudiants parisiens se regroupent sur la place de la Concorde et ils entonnent La
Marseillaise devant la Chambre des députés. Le 23 février, les manifestants sont rejoints par
des soldats de la Garde nationale. Louis-Philippe pense calmer les esprits en renvoyant Guizot
mais l'insurrection redouble et les troupes tirent sur le peuple.
Le 24 février, Paris se couvre de barricades et les insurgés assiègent le palais des Tuileries.
Louis-Philippe abdique, les révolutionnaires envahissent l'Assemblée où ils déclarent
l'abolition de la monarchie et la IIe République est immédiatement proclamée à l'Hôtel de
Ville.
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• La création des « Ateliers nationaux » : l'État emploie les chômeurs sur de grands
chantiers et dans les entreprises pour garantir le « droit au travail de tous ses
citoyens ».
• L’abolition de la peine de mort et de l’esclavage.
• La limitation du temps de travail quotidien à 10 heures à Paris, 11 heures en province.
• La liberté totale de la presse, de conscience, de réunion et d'association.
• Le suffrage universel masculin.
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guerre. Elle est protégée puisque le président de la République ne peut ni s'opposer à une loi
qu'elle a votée ni la dissoudre.
Une nouvelle fonction : « président de la République ».
Le pouvoir exécutif est confié à un « président de la République » élu pour 4 ans qui s'installe
au palais de l'Élysée. Le président de la République ne peut se succéder à lui-même puisque la
Constitution lui interdit de se représenter à la fin de son mandat de 4 ans.
Pour la première fois, le 11 décembre 1848, les Français élisent leur président de la
République. 6 candidats s’opposent pour 9 millions de citoyens appelés à voter. Parmi eux, le
vainqueur est Louis-Napoléon Bonaparte qui, avec 75% des votes, promet un gouvernement
« indulgent, sage, mais ferme ».
2.2.2. Napoléon, premier président de la République élu au suffrage universel
L'année 1848 s'achève par l'entrée au palais de l'Élysée de Louis-Napoléon Bonaparte, premier
président de la République française élu au suffrage universel. Le 20 décembre, le président
fait le serment de « respecter la République démocratique ».
Comme le prévoit la Constitution, Louis-Napoléon Bonaparte nomme un gouvernement,
dominé par les conservateurs et dirigé par le monarchiste Odilon Barrot. Dès 1849, la IIe
République passe sous le contrôle de ses adversaires.
Toutes les institutions de la IIe République sont contrôlées par des hommes politiques qui ne
sont pas républicains : les acquis de la révolution de 1848 sont lentement détricotés par une
politique conservatrice et anti-libérale.
Le président Louis-Napoléon Bonaparte est à l'abri des critiques et sa popularité augmente.
Cette situation paradoxale s'explique par l’amélioration de son image et qu’il fasse du
président le centre du régime, il se présente comme le défenseur des droits du peuple face
aux excès de l'Assemblée nationale.
En juillet 1851, Louis-Napoléon Bonaparte annonce qu'il souhaite briguer un second mandat.
Mais puisque la Constitution le lui interdit, il demande à l'Assemblée nationale l'autorisation
de modifier cette règle. Devant le refus des députés, il décide de passer en force par un coup
d'État.
3. LE SECOND EMPIRE
Nous allons maintenant étudier le second empire. Après le coup d'État du 2 décembre 1851,
Louis-Napoléon Bonaparte restaure le régime impérial en devenant l'empereur Napoléon III.
En novembre 1852, il fait voter par le Sénat, une loi modifiant la Constitution qui fait
disparaître la fonction de président de la République, remplacée par « l'autorité impériale ».
La IIe République disparaît et l'Empire est restauré.
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• Les monarchistes accusent l'empereur de ne pas être assez ferme avec les ouvriers, les
catholiques lui reprochent de fragiliser le pape en soutenant militairement le
mouvement national italien.
• La bourgeoisie industrielle et financière l'estime responsable du ralentissement
économique qu'ils imputent au traité de libre-échange signé avec l'Angleterre en 1860
et permettant la vente de produits bon marché britanniques qui concurrencent la
production française.
Puisque ses soutiens traditionnels retournent leur veste, Napoléon III change de stratégie en
cherchant à obtenir le soutien de ses adversaires libéraux. Pour cela, il doit faire des
concessions, c'est-à-dire assouplir le régime en accordant aux Français plus de droits et de
liberté.
3.2.1. Les impacts de la libéralisation sur la vie politique
En 1859, une loi accorde l'amnistie à tous les opposants politiques. Napoléon III autorise les
exilés à rentrer en France sans risquer d'être poursuivis. De nombreux opposants républicains
regagnent l'hexagone, certains exilés, qui doutent de la sincérité d'un empereur, refusent de
rentrer.
Malgré tout, l'amnistie est perçue par l'opposition républicaine comme une autorisation de
critiquer le régime impérial sans risque de répression. La libération de la parole est d'ailleurs
accentuée par le vote d'une loi sur la presse qui supprime l'autorisation préalable et les
avertissements.
Ce nouveau contexte réveille l'opposition. En 1864, les libéraux modérés réclament à
l'empereur les « cinq libertés nécessaires » parmi lesquelles la liberté individuelle et les
élections libres. Napoléon III donne suite à certaines de leurs revendications sociales puisqu'il
accorde aux ouvriers le droit de grève puis la liberté de réunion. Un nouveau parti d'opposition
modérée, le Tiers Parti, croit possible une synthèse entre régime impérial et libertés.
3.2.2. Les impacts de la libéralisation sur les institutions
Napoléon III rééquilibre le régime en diminuant le poids du pouvoir exécutif et en augmentant
celui du pouvoir législatif. En 1860, l'assemblée législative obtient le droit de s'adresser à
l'empereur : les représentants de la nation peuvent donc dialoguer avec l'empereur. Les
débats de l'assemblée sont publiés dans leur intégralité, et les députés acquièrent
progressivement de nouveaux droits.
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En janvier 1870, le Second Empire, dont le gouvernement a été confié un an plus tôt à Émile
Ollivier, devient même un régime parlementaire. La Constitution est modifiée pour que le
gouvernement soit responsable devant l'empereur mais aussi devant les députés de la nation.
Moins omniprésent, Napoléon III laisse le gouvernement gouverner. Il se replie sur son
domaine réservé, la politique étrangère. Le 8 mai 1870, Napoléon III sonde la popularité de
ses réformes en organisant un plébiscite. Avec 80 % de voix favorables, les Français
approuvent l'évolution libérale du régime. Le 14 juillet 1870, au sommet de sa popularité,
Napoléon III déclare la guerre à son puissant voisin, le royaume de Prusse. Mal préparée, sous-
équipée et en nette infériorité numérique, l'armée française est rapidement mise en déroute.
Les troupes prussiennes envahissent l'Alsace puis la Lorraine. Le 2 septembre, l'armée
capitule. Le 3 septembre, l'empereur est fait prisonnier à Sedan. À Paris, l'annonce de la
débâcle impériale enclenche un processus de transition politique. Le 4 septembre 1870, alors
que les troupes prussiennes font le siège de la capitale, les Parisiens décrètent la déchéance
de l'Empire et proclament la République.
4. LE ROMANTISME
4.1. LE CONTEXTE HISTORIQUES ET LES ORIGINES
Nous allons maintenant passer au romantisme et ses origines. Le romantisme domine les arts
pendant toute la première moitié du XIXe. Ce siècle voit l'avènement difficile de la
démocratie : à la chute de Napoléon en 1815, la monarchie constitutionnelle de Louis XVIII se
met en place. Charles X qui lui succède accorde quelques droits démocratiques. En 1830, une
révolution populaire porte Louis-Philippe au pouvoir. En 1848, une autre révolution instaure
la IIe République mais en 1851, Louis-Napoléon Bonaparte s'empare du pouvoir et impose le
Second Empire.
Cette instabilité politique entraîne un profond malaise que les artistes romantiques nomment
« le mal du siècle ». Ils ont le sentiment d'être nés trop tôt ou trop tard et d'appartenir à une
génération maudite. Après le règne de la raison au XVIIIe siècle, c'est celui du cœur, de la
sensibilité et de l'imagination qui va dominer la première partie du XIXe siècle.
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5. CONCLUSION
Pour conclure, il faut retenir qu’après la chute du régime impérial de Napoléon Ier en 1815, la
monarchie constitutionnelle est restaurée en France jusqu'en 1848. Le 24 février 1848, la IIe
République est proclamée dans l'euphorie. Cependant, la république démocratique et sociale
voulue par les ouvriers se transforme rapidement en république autoritaire et liberticide (qui
supprime toutes les libertés jusqu’alors obtenues) gouvernée par les conservateurs sous la
présidence de Louis-Napoléon Bonaparte de 1848 à 1851.
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte restaure le régime
impérial en devenant l'empereur Napoléon III. Le Second Empire connaît d'abord une phase
autoritaire puis une phase libérale mais il disparaît suite à la défaite militaire contre la Prusse
en 1870. Le 4 septembre 1870, la IIIe République est proclamée.
6. BIBLIOGRAPHIE
Eric ANCEAU : La France de 1848 à 1870 : Entre ordre et mouvement, Poche, 19 juin 2002.
Le grand Larousse de l'Histoire de France. Œuvre collective. Collection Grands Dictionnaires
Larousse. 7 d’octobre 2020.
R. POUILLARD, Le romantisme, Arthaud, 1968.