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THEME N°48 Itziar Pérez Gonzalez

LA SECONDE REPUBLIQUE. LA FRANCE PENDANT LE SECOND EMPIRE. LE


ROMANTISME

Las revoluciones de 1848; la Segunda República. Francia durante el


segundo Imperio. El Romanticismo: Manifestaciones artísticas y literarias.

TABLE DES MATIÈRES


1. INTRODUCTION ................................................................................................................... 2
2. LA IIème RÉPUBLIQUE (1848-1851) ....................................................................................... 2
2.1. L’EUPHORIE REPUBLICAINE ......................................................................................... 2
2.1.1. Le gouvernement provisoire de la République .................................................... 2
2.1.2. L’Assemblée nationale constituante .................................................................... 3
2.1.3. Les insurrections de juin 1848 .............................................................................. 3
2.2. LA DESILLUSION REPUBLICAINE................................................................................... 3
2.2.1. La constitution de la IIème République .................................................................. 3
2.2.2. Napoléon, premier président de la République élu au suffrage universel .......... 4
3. LE SECOND EMPIRE ............................................................................................................. 4
3.1. LA RESTAURATION DE L’EMPIRE ................................................................................. 5
3.1.1. Un plébiscite ......................................................................................................... 5
3.1.2. Autoritarisme et réduction des libertés ............................................................... 5
3.2. LA LIBERALISATION DU REGIME .................................................................................. 6
3.2.1. Les impacts de la libéralisation sur la vie politique .............................................. 6
3.2.2. Les impacts de la libéralisation sur les institutions .............................................. 6
4. LE ROMANTISME ................................................................................................................. 7
4.1. LE CONTEXTE HISTORIQUES ET LES ORIGINES ............................................................. 7
4.2. LES PRINCIPES MAJEURS DU ROMANTISME ............................................................... 7
4.3. ŒUVRES LITTERAIRES ET AUTEURS ESSENTIELS.......................................................... 8
4.4. HISTOIRES DES ARTS .................................................................................................... 8
4.5. ŒUVRES D’ART-CLES ................................................................................................... 8
5. CONCLUSION ....................................................................................................................... 9
6. BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 9

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1. INTRODUCTION
Au cours de ce thème, nous allons étudier la seconde République, la France pendant le second
empire et le romantisme. Pour ce faire, nous allons montrer l’importance de ce thème et puis
faire une introduction afin d’entrer dans le contexte. En effet, le décret d’éducation
d’Estrémadure indique, pour la matière de seconde langue étrangère, que les compétences
sociales et civiques ainsi que la conscience et l'expression culturelles font partie des aptitudes
qui composent une compétence interculturelle intégrée dans l'apprentissage des langues
étrangères.
Par rapport au contexte, lors d'un discours à la Chambre en janvier 1848, le député Alexis de
Tocqueville a averti le gouvernement qu'il est « assis sur un volcan ». Ce « volcan » est surtout
attisé par les républicains qui augmentent la pression sur le régime en appelant les ouvriers à
manifester. Le gouvernement Guizot a limité le droit de réunion et ils déguisent leurs
manifestations en « banquets ». Pour terminer leur « campagne de banquets », les
républicains prévoient d'organiser le dernier dans la capitale le 22 février 1848 mais cette
initiative est interdite par Guizot dès le 14 janvier 1848. Néanmoins, le 22 février 1848,
ouvriers et étudiants parisiens se regroupent sur la place de la Concorde et ils entonnent La
Marseillaise devant la Chambre des députés. Le 23 février, les manifestants sont rejoints par
des soldats de la Garde nationale. Louis-Philippe pense calmer les esprits en renvoyant Guizot
mais l'insurrection redouble et les troupes tirent sur le peuple.

Le 24 février, Paris se couvre de barricades et les insurgés assiègent le palais des Tuileries.
Louis-Philippe abdique, les révolutionnaires envahissent l'Assemblée où ils déclarent
l'abolition de la monarchie et la IIe République est immédiatement proclamée à l'Hôtel de
Ville.

2. LA IIème REPUBLIQUE (1848-1851)


La chronologie de la IIe République s'organise en deux séquences radicalement différentes :
l’euphorie républicaine dans un premier temps et ensuite la désillusion républicaine.
2.1. L’EUPHORIE REPUBLICAINE
2.1.1. Le gouvernement provisoire de la République
La transition républicaine est assurée par un « gouvernement provisoire de la République
française » constitué le 24 février 1848. Ses membres sont désignés par acclamation des
Parisiens présents à l'Hôtel de Ville de Paris. Dirigé par Dupont-de-l'Eure, ce gouvernement
réunit des ministres d'horizons divers : les républicains radicaux, représentés par Ledru-Rollin ;
les républicains modérés, représentés par Lamartine ; le socialiste Louis Blanc ; et l'ouvrier
Albert.
Les mesures prises dans les deux premiers mois sont révolutionnaires. Ce gouvernement
bouleverse les visages politiques, économiques et sociaux de la France par une série de
décrets :

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• La création des « Ateliers nationaux » : l'État emploie les chômeurs sur de grands
chantiers et dans les entreprises pour garantir le « droit au travail de tous ses
citoyens ».
• L’abolition de la peine de mort et de l’esclavage.
• La limitation du temps de travail quotidien à 10 heures à Paris, 11 heures en province.
• La liberté totale de la presse, de conscience, de réunion et d'association.
• Le suffrage universel masculin.

Toutes ces mesures du gouvernement provisoire suscitent un enthousiasme populaire qualifié


« d'euphorie républicaine ».

2.1.2. L’Assemblée nationale constituante


Pour passer d'un régime provisoire à un régime durable, la IIe République se dote d'une
Constitution. Le 23 avril 1848, une Assemblée nationale constituante est élue au suffrage
universel, 9 millions d'électeurs se rendent aux urnes et les républicains radicaux sont les
perdants contre les républicains modérés et les monarchistes. Craignant que, dans ces
conditions, la République démocratique et sociale ne voie jamais le jour, ils appellent les
ouvriers à se révolter contre les républicains bourgeois qui confisquent leur révolution.
2.1.3. Les insurrections de juin 1848
L'Assemblée nationale constituante se met au travail dans un climat de rivalités politiques
mais aussi de tensions sociales. Pour limiter le déficit de l'État, le gouvernement provisoire
augmente les impôts de 45 %. Les républicains modérés font pression sur le gouvernement
pour qu'il ferme immédiatement les ateliers nationaux. Cette mesure fait déborder la colère
ouvrière et le 22 juin 1848, les ouvriers dressent des barricades et une nouvelle insurrection
commence.
Pendant trois jours les ouvriers résistent à 50 000 soldats. Le 26 juin, l'ordre est rétabli, mais
la répression fait 5 000 morts et 12 000 prisonniers. Les « journées de juin 1848 » ont aussi
une conséquence politique. Les républicains radicaux et les ouvriers, se sentant trahis,
tournent le dos à cette république bourgeoise qu'ils considèrent trop modérée, trop
conservatrice et pas assez sociale.

2.2. LA DESILLUSION REPUBLICAINE


2.2.1. La constitution de la IIème République

Passons à la désillusion républicaine. Le 4 novembre 1848, la Constitution de la IIe République


est votée.
L'Assemblée nationale : une institution centrale.
Le pouvoir législatif est confié à « l’Assemblée nationale », avec 750 députés élus pour 3 ans.
L'Assemblée nationale est l'institution centrale, elle discute et vote les lois, le budget et la

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guerre. Elle est protégée puisque le président de la République ne peut ni s'opposer à une loi
qu'elle a votée ni la dissoudre.
Une nouvelle fonction : « président de la République ».
Le pouvoir exécutif est confié à un « président de la République » élu pour 4 ans qui s'installe
au palais de l'Élysée. Le président de la République ne peut se succéder à lui-même puisque la
Constitution lui interdit de se représenter à la fin de son mandat de 4 ans.
Pour la première fois, le 11 décembre 1848, les Français élisent leur président de la
République. 6 candidats s’opposent pour 9 millions de citoyens appelés à voter. Parmi eux, le
vainqueur est Louis-Napoléon Bonaparte qui, avec 75% des votes, promet un gouvernement
« indulgent, sage, mais ferme ».
2.2.2. Napoléon, premier président de la République élu au suffrage universel
L'année 1848 s'achève par l'entrée au palais de l'Élysée de Louis-Napoléon Bonaparte, premier
président de la République française élu au suffrage universel. Le 20 décembre, le président
fait le serment de « respecter la République démocratique ».
Comme le prévoit la Constitution, Louis-Napoléon Bonaparte nomme un gouvernement,
dominé par les conservateurs et dirigé par le monarchiste Odilon Barrot. Dès 1849, la IIe
République passe sous le contrôle de ses adversaires.
Toutes les institutions de la IIe République sont contrôlées par des hommes politiques qui ne
sont pas républicains : les acquis de la révolution de 1848 sont lentement détricotés par une
politique conservatrice et anti-libérale.
Le président Louis-Napoléon Bonaparte est à l'abri des critiques et sa popularité augmente.
Cette situation paradoxale s'explique par l’amélioration de son image et qu’il fasse du
président le centre du régime, il se présente comme le défenseur des droits du peuple face
aux excès de l'Assemblée nationale.
En juillet 1851, Louis-Napoléon Bonaparte annonce qu'il souhaite briguer un second mandat.
Mais puisque la Constitution le lui interdit, il demande à l'Assemblée nationale l'autorisation
de modifier cette règle. Devant le refus des députés, il décide de passer en force par un coup
d'État.

3. LE SECOND EMPIRE

Nous allons maintenant étudier le second empire. Après le coup d'État du 2 décembre 1851,
Louis-Napoléon Bonaparte restaure le régime impérial en devenant l'empereur Napoléon III.
En novembre 1852, il fait voter par le Sénat, une loi modifiant la Constitution qui fait
disparaître la fonction de président de la République, remplacée par « l'autorité impériale ».
La IIe République disparaît et l'Empire est restauré.

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3.1. LA RESTAURATION DE L’EMPIRE


3.1.1. Un plébiscite
Louis-Napoléon Bonaparte mélange les genres puisqu'après avoir imposé de façon légale mais
autoritaire le rétablissement de l'Empire, il donne la parole au peuple afin qu'il valide sa
décision. Le 2 décembre 1852 un plébiscite demande aux Français s'ils veulent faire de Louis-
Napoléon Bonaparte « l'empereur des Français ».
Le vote est public, la fraude et l'abstention sont massives. La restauration de l'Empire est
plébiscitée par 97 % des 7 millions de votants. Le nouveau régime consacre la puissance de
l'empereur qui est la « clé de voûte » des institutions : il détient le pouvoir exécutif et une
large partie du pouvoir législatif.
Le corps législatif est la seule assemblée élue, elle vote les lois mais ne peut ni les proposer ni
les discuter. Le Second Empire remplace la séparation des pouvoirs par la concentration des
pouvoirs entre les mains de l'empereur et la souveraineté nationale par la souveraineté
impériale. Même si le peuple élit ses représentants au suffrage universel, ils n'ont aucun
pouvoir.
3.1.2. Autoritarisme et réduction des libertés
Au cours des années 1850, le Second Empire connaît une première phase « sombre ».
Napoléon III fait reposer son règne sur l'autoritarisme, le conservatisme, le populisme, la
réduction des libertés et la répression de toutes formes d'opposition. Il prend des mesures qui
font régresser les libertés collectives et individuelles :

• Par décret, l'empereur s'attaque à la liberté de la presse en imposant de fortes


contraintes. La presse est censurée, les Français désinformés et n'ont accès qu'aux
journaux de propagande qui font l'apologie de l'empereur.
• L’empereur limite la liberté de circulation et de réunion des ouvriers. Chaque ouvrier
doit désormais avoir sur lui son « livret ouvrier ». Signé par son employeur, son adresse
et ses déplacements professionnels et privés doivent y être consignés sous peine d'une
lourde contravention.
• Au quotidien, Napoléon III fait surveiller tous les Français par un État policier qui peut
tout faire et veut tout savoir.
Malgré ces mesures, Napoléon III est soutenu par les bourgeois qui bénéficient de la
prospérité économique permise par l'industrialisation et la modernisation du pays et est
apprécié des paysans qui voient en lui l'homme qui protège leur propriété, maintient l'ordre
et fait barrage au retour de la révolution ouvrière.
Dans les années 1850, les seules voix qui s'élèvent pour dénoncer la « dictature de l'usurpateur
de Napoléon le Petit » sont celles des résistants de l'extérieur, à l'image des républicains Edgar
Quinet et Victor Hugo, que le régime accuse d'être des « ennemis d'État ».

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3.2. LA LIBERALISATION DU REGIME


La seconde phase du Second Empire commence en 1859 et dure 11 ans. Elle se caractérise par
un assouplissement et une libéralisation progressive du régime. Napoléon III relâche la
pression en redonnant aux Français une partie des libertés dont il les avait privés. Ce virage
libéral s'explique par un changement de contexte. À la fin des années 1850, le régime impérial
est de plus en plus contesté. Les critiques viennent désormais de l'intérieur et des soutiens de
l'empereur :

• Les monarchistes accusent l'empereur de ne pas être assez ferme avec les ouvriers, les
catholiques lui reprochent de fragiliser le pape en soutenant militairement le
mouvement national italien.
• La bourgeoisie industrielle et financière l'estime responsable du ralentissement
économique qu'ils imputent au traité de libre-échange signé avec l'Angleterre en 1860
et permettant la vente de produits bon marché britanniques qui concurrencent la
production française.
Puisque ses soutiens traditionnels retournent leur veste, Napoléon III change de stratégie en
cherchant à obtenir le soutien de ses adversaires libéraux. Pour cela, il doit faire des
concessions, c'est-à-dire assouplir le régime en accordant aux Français plus de droits et de
liberté.
3.2.1. Les impacts de la libéralisation sur la vie politique
En 1859, une loi accorde l'amnistie à tous les opposants politiques. Napoléon III autorise les
exilés à rentrer en France sans risquer d'être poursuivis. De nombreux opposants républicains
regagnent l'hexagone, certains exilés, qui doutent de la sincérité d'un empereur, refusent de
rentrer.
Malgré tout, l'amnistie est perçue par l'opposition républicaine comme une autorisation de
critiquer le régime impérial sans risque de répression. La libération de la parole est d'ailleurs
accentuée par le vote d'une loi sur la presse qui supprime l'autorisation préalable et les
avertissements.
Ce nouveau contexte réveille l'opposition. En 1864, les libéraux modérés réclament à
l'empereur les « cinq libertés nécessaires » parmi lesquelles la liberté individuelle et les
élections libres. Napoléon III donne suite à certaines de leurs revendications sociales puisqu'il
accorde aux ouvriers le droit de grève puis la liberté de réunion. Un nouveau parti d'opposition
modérée, le Tiers Parti, croit possible une synthèse entre régime impérial et libertés.
3.2.2. Les impacts de la libéralisation sur les institutions
Napoléon III rééquilibre le régime en diminuant le poids du pouvoir exécutif et en augmentant
celui du pouvoir législatif. En 1860, l'assemblée législative obtient le droit de s'adresser à
l'empereur : les représentants de la nation peuvent donc dialoguer avec l'empereur. Les
débats de l'assemblée sont publiés dans leur intégralité, et les députés acquièrent
progressivement de nouveaux droits.

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En janvier 1870, le Second Empire, dont le gouvernement a été confié un an plus tôt à Émile
Ollivier, devient même un régime parlementaire. La Constitution est modifiée pour que le
gouvernement soit responsable devant l'empereur mais aussi devant les députés de la nation.
Moins omniprésent, Napoléon III laisse le gouvernement gouverner. Il se replie sur son
domaine réservé, la politique étrangère. Le 8 mai 1870, Napoléon III sonde la popularité de
ses réformes en organisant un plébiscite. Avec 80 % de voix favorables, les Français
approuvent l'évolution libérale du régime. Le 14 juillet 1870, au sommet de sa popularité,
Napoléon III déclare la guerre à son puissant voisin, le royaume de Prusse. Mal préparée, sous-
équipée et en nette infériorité numérique, l'armée française est rapidement mise en déroute.
Les troupes prussiennes envahissent l'Alsace puis la Lorraine. Le 2 septembre, l'armée
capitule. Le 3 septembre, l'empereur est fait prisonnier à Sedan. À Paris, l'annonce de la
débâcle impériale enclenche un processus de transition politique. Le 4 septembre 1870, alors
que les troupes prussiennes font le siège de la capitale, les Parisiens décrètent la déchéance
de l'Empire et proclament la République.

4. LE ROMANTISME
4.1. LE CONTEXTE HISTORIQUES ET LES ORIGINES
Nous allons maintenant passer au romantisme et ses origines. Le romantisme domine les arts
pendant toute la première moitié du XIXe. Ce siècle voit l'avènement difficile de la
démocratie : à la chute de Napoléon en 1815, la monarchie constitutionnelle de Louis XVIII se
met en place. Charles X qui lui succède accorde quelques droits démocratiques. En 1830, une
révolution populaire porte Louis-Philippe au pouvoir. En 1848, une autre révolution instaure
la IIe République mais en 1851, Louis-Napoléon Bonaparte s'empare du pouvoir et impose le
Second Empire.
Cette instabilité politique entraîne un profond malaise que les artistes romantiques nomment
« le mal du siècle ». Ils ont le sentiment d'être nés trop tôt ou trop tard et d'appartenir à une
génération maudite. Après le règne de la raison au XVIIIe siècle, c'est celui du cœur, de la
sensibilité et de l'imagination qui va dominer la première partie du XIXe siècle.

4.2. LES PRINCIPES MAJEURS DU ROMANTISME


Les principes majeurs du romantisme sont :

L'affirmation du « moi » et l'expression du lyrisme. La crise des valeurs entraîne un repli de


l'individu sur lui-même et le conduit à l'expression lyrique de ses sentiments personnels. Les
auteurs romantiques créent un héros à leur image, souvent solitaire, marginal ou révolté, il se
caractérise par sa sensibilité et son tempérament exalté.
Le refuge dans la nature. Le héros romantique cherche à fuir la médiocrité du quotidien. La
nature sauvage, les régions lointaines et exotiques, les époques anciennes lui offrent un
refuge, un cadre propice à sa rêverie, un miroir de ses états d'âme.

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L'engagement social et la révolte politique. Les auteurs romantiques s'impliquent parfois


dans la vie politique de leur époque : Chateaubriand est ministre ; Hugo et Lamartine sont
plusieurs fois députés. Ils trouvent dans l'engagement une manière d'exprimer leurs attentes
et de mettre en application leurs idéaux sociaux et politiques. En rupture avec les idéologies
du passé, ils réclament plus de liberté et plus de justice. Ils s'insurgent contre la misère, les
inégalités sociales, le travail des enfants et la peine de mort.
La remise en question des règles formelles et des thématiques classiques. Revendiquant leur
liberté créatrice, les auteurs romantiques s'affranchissent des genres existants. Ils sont en
quête de nouveaux modèles comme Shakespeare qui inspire à Hugo la forme théâtrale du
drame romantique. Les images du Moyen Âge ou celles venues d'Orient sont une source
d'inspiration poétique et romanesque pour de nombreux auteurs.

4.3. ŒUVRES LITTERAIRES ET AUTEURS ESSENTIELS


Voici les œuvres littéraires et auteurs essentiels :

• François-René de Chateaubriand : René, 1802 (roman)


• Alphonse de Lamartine : Méditations poétiques, 1820 (recueil poétique)
• Victor Hugo : Hernani, 1830 (théâtre – drame romantique) ; Les Châtiments, 1852
(recueil poétique) ; Les Misérables, 1862 (roman)
• Stendhal : Le Rouge et le Noir, 1830 (roman)
• Alfred de Musset : La Confession d'un enfant du siècle, 1836 (roman)

4.4. HISTOIRES DES ARTS


En musique comme en peinture, l'amour, la passion, la rêverie et les états d'âme sont au cœur
des questionnements. Ce goût pour l'introspection aboutit à mettre l'individu au centre de
l'œuvre d'art.
En peinture, une grande place est également accordée aux paysages grandioses parfois
empreints d'une atmosphère mystérieuse voire surnaturelle. Cette évolution du sujet
artistique va de pair avec une évolution des techniques utilisées. La prouesse de la perspective
et le réalisme académique intéressent moins les peintres qui s'attachent davantage aux
nuances de couleurs, à la représentation du mouvement.
En musique, les formes privilégiées sont la symphonie, le lied, le concerto et l'opéra
romantique. L'œuvre d'art tend à exprimer les émotions de l'artiste, sa vision personnelle du
monde, plutôt qu'à répondre à une commande.

4.5. ŒUVRES D’ART-CLES


Les œuvres d’art clés sont :

• Franz Schubert : La Truite, 1819 (musique)


• Caspar David Friedrich : Le Voyageur contemplant une mer de nuages, 1818 (peinture)
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• Théodore Géricault : Le Radeau de la Méduse, 1818−1819 (peinture)


• Frédéric Chopin : Nocturnes, 1827−1846 (musique)
• Eugène Delacroix : La Liberté guidant le peuple, 1830 (peinture)
• William Turner : L'Incendie du parlement, 1834 (peinture)

5. CONCLUSION

Pour conclure, il faut retenir qu’après la chute du régime impérial de Napoléon Ier en 1815, la
monarchie constitutionnelle est restaurée en France jusqu'en 1848. Le 24 février 1848, la IIe
République est proclamée dans l'euphorie. Cependant, la république démocratique et sociale
voulue par les ouvriers se transforme rapidement en république autoritaire et liberticide (qui
supprime toutes les libertés jusqu’alors obtenues) gouvernée par les conservateurs sous la
présidence de Louis-Napoléon Bonaparte de 1848 à 1851.
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte restaure le régime
impérial en devenant l'empereur Napoléon III. Le Second Empire connaît d'abord une phase
autoritaire puis une phase libérale mais il disparaît suite à la défaite militaire contre la Prusse
en 1870. Le 4 septembre 1870, la IIIe République est proclamée.

6. BIBLIOGRAPHIE

Eric ANCEAU : La France de 1848 à 1870 : Entre ordre et mouvement, Poche, 19 juin 2002.
Le grand Larousse de l'Histoire de France. Œuvre collective. Collection Grands Dictionnaires
Larousse. 7 d’octobre 2020.
R. POUILLARD, Le romantisme, Arthaud, 1968.

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