B- La relativité de la vérité

Les différentes conceptions de la vérité ci-dessus présentées nous forcent à

admettre qu’en réalité il n’y a pas de vérité absolue. La vérité se révèle donc
comme une donnée purement relative, ce qui signifie qu’il n’y a pas une vérité
valable pour tous en tout temps et en tout lieu indépendamment des
circonstances. Bien au contraire la vérité est propre que du domaine de
connaissance et celui-ci s’établie sur la base de critère qui lui sont également
propre. C’est ainsi que, Luigi Pirandello (1867-1936 auteur Italien) peut donc
écrire : « à chacun sa vérité. » ceci pour dire que toute vérité est vérité d’un
individu, d’un système ou d’un domaine de connaissance. Dans ces conditions,
la vérité à un changement permanent. Donc, Ce qui est vrai en un lieu donné ne
l’est pas forcement ailleurs comme le dire si bien Pascal : « la vérité en deca des
Pyrénées, erreur au-delà. » Pensées. Pascal met ici en exergue la diversité des
hommes incapables, de s’accorder sur une vérité unique ce qui amène donc à
dire que toute vérité est relative. Seulement que c’est à travers le langage que
surgit la question de la vérité.

II- LA COMMUNICATION ET LES FONCTIONS DU LANGAGE

DANS LA RECHERCHE DE LA VERITE.

La recherche de la vérité n’est possible que là où surgit le langage qui est à son
tour inséparable de la communication. Celle-ci se présente sous diverses formes.

A- Les différentes formes de communication.

Communiquer c’est transmettre un message ou une information. La

communication met donc en jeu un émetteur (celui qui envoie le message). Ce
qui
revient à dire que toute communication suppose ou exige une vie de groupe. Or
il est de notoriété que l’instinct grégaire n’existe pas que chez l’homme c’est-à-
dire que les animaux également vivent en communauté d’où l’existence
communication animal à côté de la communication humaine.

1- La communication animale

Les relations entre les êtres vivants d’une même espèce s’établissent
prioritairement au moyen de la communication. C’est dire qu’également les
animaux ne vivent pas isolés les uns des autres, mais communiquent entre eux.
En d’autre terme il se transmettre des informations. L’exemple le plus élaboré et
le mieux connu de la communication animale a été présenté par Karl Von
Frisch
(1886-1982 entomologie autrichien ) au sujet des abeilles celui-ci a pu
démontré que les abeilles communiquent au moyen de danse et ce à propos de la
nourriture mais si les abeilles présentent là un exemple de communication
animale , il n’en demeure pas moins que cette forme de communication présente
d’extrême limite . Par exemple est-elle unilatérale car l’abeille qui transmet
l’information ne reçoit pas en retour de message mais plutôt une réaction
mécanique et instinctives de ces congénères. De même cette communication
porte uniquement sur la nourriture, elle s’effectue seulement par des danses et
n’a lieu qu’à la lumière du jour c’est pourquoi on ne saurait la comparer à la
richesse que présente la communication humaine.

2- La communication humaine.

La communication humaine est non seulement transmission d’information mais

également échange d’information ici l’émetteur peut devenir le récepteur tout
comme le récepteur se fait émetteur. Egalement elle fait appel à une diversité de
signe (vocaux, olfactifs, tractifs…) et se déroule à tout moment de la journée.
En sommes, la communication humaine ne connait aucune des limites que
présente la communication animale et la principale raison évoquée pour
distinguer ces deux formes de communications est que la communication
humaine est sous tendue par la raison ou par la pensée et c’est à ce niveau qu’on
parle de langage ceux par quoi est rendu possible toute recherche de la vérité.