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Psychopathologie

PSY-1004
Cours 11: Troubles de la
personnalité des clusters A et C

Maxime Chrétien, Ph.D.


Psychologue et chargé de cours

1
Plan du cours
• DSM-5 : Modèle alternatif (dimensionnel)
• DSM-5 : Troubles de la personnalité du clusters A
• Personnalité paranoïaque
• Personnalité schizoïde
• Personnalité schizotypique
• DSM-5 : Troubles de la personnalité du clusters C
• Personnalité évitante
• Personnalité dépendante
• Personnalité obsessionnelle-compulsive
• Compréhension
• Traitements
2
DSM-5 – modèle alternatif

3
Modèle catégoriel VS dimensionnel
(alternatif)
↳ a ete mis en annexe

• L’approche retenue dans le DSM-5 = perspective catégoriel (ce qu’on


vient de voir)

• Modèle alternatif = perspective dimensionnelle individualize


• TP = variantes mal adaptées de traits de personnalité qui se confondent
imperceptiblement avec la normalité et l’une avec l’autre
• Pas de division en clusters
• Troubles de la personnalité conservés:
• Antisociale
• Évitante
• Limite
• Narcissique
• Obsessionnelle-compulsive
• Schizotypique 4
Modèle alternatif (dimensionnel)
• Critère A: Niveau de fonctionnement de la personnalité

• Critère B: traits pathologiques de la personnalité

• Critère C et D: caractère envahissant et stabilité

• Critère E, F, G: explication alternative en matière de pathologie de la


personnalité (diagnostic différentiel)

5
Modèle alternatif (dimensionnel)
• Critère A: Niveau de fonctionnement de la personnalité

• 2 dimensions à évaluer sur un continuum pour un diagnostic de trouble de


personnalité

• Altérations du Soi
*
• Altérations interpersonnelles

6
Modèle alternatif (dimensionnel)
• Altérations du soi
• Identité
• Sentiment d’être unique, avec des frontières définies entre soi et les autres,
• Stabilité de l’estime de soi
• Justesse de l’évaluation de soi
• Capacité à réguler une vaste gamme d’émotions

• Autodétermination
• Poursuite de buts à court-terme et d’objectifs de vie cohérents et significatifs
• Développement de repères internes comportementaux constructifs et prosociaux
• Capacité à réfléchir sur soi de façon productive

7
Modèle alternatif (dimensionnel)
• Altérations interpersonnelles
• Empathie
• Compréhension et appréciation des expériences et des motivations des autres
• Tolérance envers des perspectives différentes
• Compréhension des effets de son propre comportement sur les autres
mettre a la place de jautre

• Intimité
• Profondeur et durée dans la connexion aux autres
• Désir et capacité pour la proximité
• Mutualité du regard reflétée dans le comportement interpersonnel

8
Modèle alternatif (dimensionnel)
• Critère B: traits pathologiques de la personnalité
1. Affectivité négative (vs stabilité émotionnelle)
• Expériences fréquentes et intenses d’un haut niveau d’émotions négatives et de leurs
manifestations comportementales et interpersonnelles.
• Labilité émotionnelle
• Tendance à l’anxiété
• Insécurité liée à la séparation
• Tendance à la soumission
• Hostilité
• Persévération
• Tendance à être déprimé
• Méfiance
• Affectivité restreinte (manque d’)

9
Modèle alternatif (dimensionnel)
• Critère B: traits pathologiques de la personnalité
2. Détachement (vs extraversion)
• Évitement des expériences émotionnelles interpersonnelles, incluant le retrait des
interactions (au quotidien ou évitement de l’intimité), restriction des expériences
affectives et de l’expression des émotions, capacité limitée à ressentir du plaisir.
• Retrait
• Anhédonie
• Affectivité restreinte
• Évitement de l’intimité
• Tendance à être déprimé
• Tendance à être suspicieux

10
Modèle alternatif (dimensionnel)
• Critère B: traits pathologiques de la personnalité
3. Antagonisme (vs agréabilité)
• Comportements qui placent les individus en opposition avec les autres, incluant un
sentiment exagéré d’importance et des attentes de recevoir un traitement spécial,
antipathie, insensibilité, ignorance des besoins et émotions des autres, empressement à
utiliser les autres en son propre intérêt.
• Tendance manipulatoire
• Malhonnêteté
• Grandiosité
• Recherche d’attention
• Dureté/Insensibilité
• Hostilité

11
Modèle alternatif (dimensionnel)
• Critère B: traits pathologiques de la personnalité
4. Désinhibition (vs propension à être consciencieux)
• Tendance à la gratification immédiate, menant à des comportements basés sur des
émotions actuelles, de même que sur des stimuli externes, sans prendre en
considération les apprentissages passés ou les conséquences futures.
• Irresponsabilité
• Distractibilité
• Impulsivité
• Prise de risque
• Perfectionnisme rigide (manque de)

12
Modèle alternatif (dimensionnel)
• Critère B: traits pathologiques de la personnalité
5. Psychotisme (vs lucidité)
• Vaste gamme de pensées et comportements bizarres, excentriques et inattendus.
• Croyances et expériences inhabituelles
• Excentricité
• Dérégulation perceptuelle et cognitive
dans les troubles du cluster A du truc caractériel

13
on doit comprendre les deux dimensions et les 4 sphères du modèle alternatif

Les troubles de la personnalité


3 groupes fondés sur des similitudes descriptives
• Groupe A
• Paranoïaque
• Schizoïde Bizarre ou excentrique
• Schizotypique
• Groupe B
• Antisociale
• Borderline/ limite Théâtral, émotif et
• Histrionique capricieux
• Narcissique
• Groupe C
• Évitante
• Dépendante Anxieux et craintif
• Obsessionnelle-compulsive 14
Les troubles de la personnalité
3 groupes fondés sur des similitudes descriptives
• Groupe A
• Paranoïaque
• Schizoïde Bizarre ou excentrique
• Schizotypique
• Groupe B
• Antisociale
• Borderline/ limite Théâtral, émotif et
• Histrionique capricieux
• Narcissique
• Groupe C
• Évitante
• Dépendante Anxieux et craintif
• Obsessionnelle-compulsive 15
Personnalité paranoïaque
A. Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont
interprétées comme malveillantes, qui apparaît au début de l’âge adulte et est
présente dans divers contextes, comme en témoignent au moins quatre des
manifestations suivantes:
1. Le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent
2. Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés
3. Est réticent à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de
manière perfide contre lui
4. Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des
événements anodins
5. Garde rancune, c’est-à-dire ne pardonne pas d’être blessé, insulté ou dédaigné
6. Perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les
autres et est prompt à la contre-attaque ou réagit avec colère
7. Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son conjoint ou de son partenaire
sexuel
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble
de l’humeur avec caractéristiques psychotiques ou d’un autre trouble psychotique et
n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affection médicale générale
N.B. Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer «prémorbide», c.-à-d. «personnalité
paranoïaque (prémorbide)». 16
Personnalité paranoïaque – Caractéristiques
et données
• Caractéristiques nature combative, méfiante repousse les autres

• Difficiles à supporter
• Besoin de tout contrôler
• Rigides, critiques envers les autres
• Souvent impliqués dans des litiges
• Épisodes psychotiques très brefs

• Prévalence
• Population générale= 2,3 à 4,4%
• H>F

17
Personnalité paranoïaque – Caractéristiques
et données
• Facteurs de risque
• Contributions biologiques peu nombreuses
• Légèrement plus fréquent parmi les apparentés de personnes schizophrènes (lien peu
solide)
• Relation familiale avec le trouble délirant de type persécutoire
• Contributions psychologiques
• Croyances fondamentalement erronées sur les autres (qui datent de la petite enfance):
« les gens sont malveillants, malhonnêtes »

• Différentiel à faire avec la personnalité narcissique


• De plus en plus difficile à faire lorsque la gravité du narcissisme est plus
grande : narcissisme malin; psychopathie

18
Personnalité paranoïaque – Caractéristiques
et données
• Approches psychanalytiques
• Paranoïa = état psychotique dont le propre est de posséder une élaboration
très poussée
• Le paranoïaque est ébranlé dans le sens, jamais assuré de son Moivien vient le vasouver

• Organisé; désir de logique; volonté d’objectivité absolu


• Défenses primitives:
• Projection psychotique
• Undoing

19
paranoïde tout le monde a déjà eu des angoisses paranoïdes (plus diffus), se rassure
paranoïaque c’est comme une histoire bien écrite

Personnalité paranoïaque – Traitement


• Pas de traitement recommandé par la division 12 – Task force (APA)
• Selon la compréhension psychanalytique du caractère paranoïaque
• Consultent peu; cas d’expertise
• Pathologie qui ne se traite pas
• Patients intéressés aux affects des gens autours, mais jamais d’eux-mêmes
• Ne pas confronter
• Ne pas dire au paranoïaque qu’il est paranoïaque
« Vous avez peut-être eu de très bonne raison d’être devenu très méfiant. Mais aujourd’hui
votre entourage n’est pas vos parents. Vous semblez recréer la même chose avec les gens
qui ne sont peut-être pas des persécuteurs »

• Cognitive analytic therapy (N=1) pour le lol

• « patient no longer perceived people as questionable, dishonest or


20
dangerous » (Kellet & Hardy, 2014)…
Personnalité schizoïde
A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de
la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui apparaît
au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en
témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
1. Le sujet ne recherche ni n’apprécie les relations proches, y compris les relations
intrafamiliales
2. Choisit presque toujours des activités solitaires
3. N’a que peu ou pas d’intérêt pour expériences sexuelles avec d’autres personnes; asexué

4. N’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune


5. N’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré
6. Semble indifférent aux éloges ou à la critique d’autrui
7. Fait preuve de froideur, de détachement ou d’émoussement de l’affectivité
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble
de l’humeur avec caractéristiques psychotiques ou d’un autre trouble psychotique et
n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affection médicale générale.
N.B. Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer «prémorbide», c.-à-d. «personnalité schizoïde
(prémorbide)». 21
Personnalité schizoïde – Caractéristiques et
données
• Caractéristiques
• Difficulté à exprimer la colère (mais parfois présence de fantaisies violentes)
• Impression que leur existence n’a pas de sens
• Réponses inadaptées aux événements importants
• Souvent célibataires (intimité = menaçant)
• À risque d’épisodes psychotiques très brefs (quelques minutes à quelques
heures)

• Prévalence
• Population générale= 3,1 à 4,9%
• H>F

22
Personnalité schizoïde – Caractéristiques et
données
• Facteurs de risque
• Contributions biologiques peu nombreuses
• + de risque si parent souffre de schizophrénie ou TP schizotypique.
• Tempérament (timidité infantile)
• Contributions psychologiques
• Éducation et problèmes relationnels précoces

• Différentiel
• Personnalité narcissique briller dans les yeux de l’autre mais pas le schizoïde

• Défenses caractérielles similaires… réagissent toutefois différemment aux interventions…


• Personnalité schizotypique (voir diapos suivante sur SZT)
* • Personnalité évitante moins pris avec des angoisses profondes, mois sévère comme pathologie
• TSA le schizoïde trouve l’intimité menaçante, chez l’autisme c’est plus de la difficulté à tolérer
↳ par perr 23
Personnalité schizoïde – PDM-II
• L’indifférence des schizoïdes envers autrui (apparente) a pour but de
maintenir un espace tolérable entre eux et autrui plutôt que entièrement
due à un manque/ignorance des attentes sociales (différentiel avec TSA;
Ridenour, 2014)
• Pour certains réels déficits sociaux
• Conflit entre proximité et besoin de distance
Continuum
Santé vs Maladie

Déficits sociaux Conflits intrapsychiques


• Erreur du DSM selon le PDM: Selon DSM, les schizoïdes n’expérimentent que rarement des
expérience émotionnelle forte, ce qui n’est pas supporté par les expériences cliniques et la
recherche (Khan, 1974; Ridenour, 2014)
• Détachement = défense
24
Personnalité schizoïde – Traitement
• Cheminent bien en thérapie qui permettent le développement d’une
intimité patient/thérapeute mais qui aussi respecte leur besoin de garder
une certaine distance relationnelle (Khan, 1974; Ridenour, 2014)
• Peu de données sur les traitements efficaces
• TCC efficace pour diminuer les sx négatif et positif + affects dépressifs chez les
troubles psychotiques… (Turkington, Dudley, Warman & Beck, 2004)

• Pronostic meilleur lorsque sx dépressifs, capacité d’empathie et anxiété


sociale (Williams, 2005)
• Signifie plus d’accès au monde affectif
• Le thérapeute doit s’attendre à des résultats modestes; pas de thérapie
basée sur l’insight (Millon & Davis, 2000)
parce que c’est menaçant

• Traitement basé sur l’amelioration du fonctionnement en périphérie (Kantor, 1992) 25


Personnalité schizotypique
A. Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aigue et des
compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et
perceptuelles, et par des conduites excentriques. Le trouble apparaît au début de l’âge
adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des
manifestations suivantes :
1. Idées de référence (à l’exception des idées de référence délirantes);
2. Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en
rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (superstition, don de voyance, télépathie, sixième
sens);
3. Perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles;
4. Pensée et langage bizarres;
5. Idéation méfiante ou persécutoire;
6. Inadéquation ou pauvreté des affects;
7. Comportement ou aspect bizarre, excentrique ou singulier;
8. Absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré;
9. Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec la
situation et qui est due à des craintes persécutoires plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même.
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de
l’humeur avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un TSA.
26
N.B. Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer «prémorbide», c.-à-d. «personnalité schizotypique (prémorbide)».
Personnalité schizotypique – Caractéristiques
et données
• Caractéristiques
• Demande de traitement pour des symptômes secondaires au trouble de la
personnalité (dépression, anxiété);
• + de la moitié auraient présenté au moins un épisode dépressif majeur.
• Épisodes psychotiques très brefs en réponse au stress (quelques minutes à
quelques heures)
• Épisodes trop brefs pour parler d’un trouble psychotique

• Prévalence
• Population générale= 3 à 6%
• H>F

27
Personnalité schizotypique – Caractéristiques
et données
• Facteurs de risque
• Contributions biologiques peu nombreuses
• Association avec schizophrénie

• Contributions environnementales
• Infection durant la grossesse

• Différentiel
• TP schizoïde ce serait le même trouble mais avec des manifestations et une étio

• Comorbidité entre les deux allant jusqu’à 80% (Dahl, 1986; Famer & Chapman, 2002)
• Présence de « Sx positif » chez SZT
• Sz et autres troubles psychotiques
• SZT = pas de sx psychotique persistant; absence de début psychotique clair
• SZT pourrait être une forme atténué de la Sz (contact avec la réalité plus ou moins intact)
sx psudo positif chez les schizothypique qui n’a pas chez les schizoïdes 28
Personnalité schizotypique – Caractéristiques
et données
• Conceptualisation psychodynamique
• Questionnement à savoir si même pathologie que la personnalité schizoïde
dont l’expression symptomatique diffère légèrement (Gabard,2010 ; PDM-II)
• Similaire mis à part les sx atténués de la Sz
• Serait deux troubles dans le continuum de la Sz
• SZT se distinguent par la présence d’excentricités et de bizarreries, plus vulnérable aux
épisodes psychotiques et plus susceptibles de consulter
• Wolff et al., 1991: Suivi longitudinal de 32 patients Schizoides
• 18 ans plus tard: ¾ présentent SZT

• Les deux troubles = besoin réduit de contacts sociaux, pensée concrète, difficulté à
décrire les autres, peu d'intérêt apparent pour la sexualité, suscitent de l'ennui chez
l'autre, manque d'amis proches, étendue limitée d'émotions, faible empathie
(Différentiel avec personnalité évitante)
29
Personnalité schizotypique – Caractéristiques
et données
• Même recommandations de traitement que pour la personnalité
schizoïde
• Gabbard (2000): le mécanisme de changement principal consiste en
l'internalisation de la relation thérapeutique, et non l'interprétation des
conflits internes
on ne confronte pas

30
Les troubles de la personnalité
3 groupes fondés sur des similitudes descriptives
• Groupe A
• Paranoïaque
• Schizoïde Bizarre ou excentrique
• Schizotypique
• Groupe B
• Antisociale
• Borderline/ limite Théâtral, émotif et
• Histrionique capricieux
• Narcissique
• Groupe C
• Évitante
• Dépendante Anxieux et craintif
• Obsessionnelle-compulsive 31
Personnalité évitante
A. Mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la
hauteur et d’hypersensibilité au jugement d’autrui qui apparaît au début
de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en
témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
1. Le sujet évite les activités sociales ou professionnelles qui impliquent des contacts
importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé, ou rejeté
2. Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé
3. Est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au
ridicule
4. Craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales
5. Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment
de ne pas être à la hauteur
6. Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres
7. Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans
de nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras
32
Personnalité évitante – Caractéristiques et
données
• Caractéristiques
• Forte sensibilité aux comportements des autres;
• Forte sensibilité au rejet et faible estime de soi;
• Pauvreté du réseau social et difficultés professionnelles;
• Association avec troubles de l’humeur et troubles anxieux.

• Prévalence
• Population générale= 2,4%
• H=F

33
Personnalité évitante – Caractéristiques et
données
• Facteurs de risque
• Contributions biologiques
• Traits de caractère innés / Tempérament tempérament qui les mettent dans une position à être plus souvent rejetée

• Timidité durant l’enfance


• Contributions psychologiques
• Tempérament de l’enfant générant du rejet
• Contribue faible estime de soi
• Aliénation sociale

• Différentiel
• Personnalité narcissique
* • Phobie sociale syndrome d’anxiété ou quelque chose de plus généralisé
• Personnalité schizoïde
34
Personnalité évitante – Caractéristiques et
données
• Conceptualisation psychodynamique
• Personnalité dont l’anxiété est la manière d’organiser l’expérience affective
• L’anxiété domine la personnalité
• Anxiété « attaché » à un objet ou une situation
• Patient gêné, réservé, tendance à se sentir inférieur, inadéquat, indécis,
inhibé

• Dx DSM remis en question par Kernberg et son équipe… (Clarkin, Yeomans, Kernberg, 2006)

le patient avec un TP évitant, souvent ils ont un autre TP en plus que le TP évitant

35
Personnalité dépendante
A. Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement
soumis et « collant » et à une peur de la séparation, qui apparaît au début de l’âge
adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5
des manifestations suivantes :
1. Le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de
manière excessive par autrui
2. A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de
sa vie
3. A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son
approbation
• N.B.: ne pas tenir compte d’une crainte réaliste de sanction
4. A du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre
jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie);
5. Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des
choses désagréables;
6. Se sent mal à l’aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d’être incapable de se
débrouiller;
7. Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui
puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin; 36
8. Est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissé à se débrouiller seul
Personnalité dépendante – Caractéristiques
et données
• Caractéristiques
• Pessimisme et doute d’eux-mêmes
• Recherche de protection
• Difficultés professionnelles (prise de décision)
• Réseau social pauvre
• Risque accru de troubles dépressifs, anxieux et troubles de l’adaptation

• Prévalence
• Population générale= 0,5%
• F>H

37
Personnalité dépendante – Caractéristiques
et données
• Facteurs de risque
• Bouleversements en bas âge
• Mort prématurée d’un parent, négligence, rejet
• Enjeux d’attachement
• Différentiel
• Personnalité limite
S aspect dépendant, on pourrait le lier au fait d’avoir peur de l’abandon dans la personnalité limite

38
Personnalité obsessionnelle-compulsive (POC)
A. Mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental
et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité, qui
apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en
témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
1. Préoccupations par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que
le but principal de l’activité soit perdu de vue;
2. Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (p. ex., incapacité d’achever un projet
parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies);
3. Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés (sans
que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents);
4. Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de
valeurs (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle);
5. Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur
sentimentale;
6. Réticence a déléguer des tâches ou a travailler avec autrui a moins que les autres se soumettent
exactement a sa manière de faire les choses.
7. Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres; l’argent est perçu comme quelque
chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures;
8. Se montre rigide et têtu. 39
POC – Caractéristiques et données
contre-transfert: irritabilité
gestion: pas agir cette irritabilité là

• Caractéristiques
• Difficulté à démarrer des projets ou tâches
• Besoin de contrôle ++
• Très attentifs aux rapports hiérarchiques
• Contrôle dans la démonstration d’affection
• Logique et intellect vs émotions et sentiments
• Difficultés professionnelles et relationnelles
jouer sur les mots, le psy se sent à côté de la traque

• Prévalence
• Population générale= 2,1 à 7,9%
• H>F

40
POC – Caractéristiques et données
• Facteurs de risque
• Rigidité cognitive
• Prédispositions à favoriser la structuration de leur vie
• Probablement renforcé dans l’enfance (normes rigides)
• Différentiel
• TOC E
• Absence d’obsession et de compulsions chez la POC

• Personnalité narcissique -
D défend contre son égo, mais le POC se défend contre l’anxiété

41
POC – Caractéristiques et données
• Conceptualisation psychodynamique
• Patient très coupé de ses émotions
• Fonctionne comme si les émotions n’étaient pas importants, sans intérêts
• Défense contre les émotions inconfortables: rigidité, règles, procédures,
intellectualisation, productivité
• Sensation de ne pas être en contrôle = souffrance centrale
• Moralité +++ (surmoi sévère)
• « Living machines » (Reich, 1933/1972)
«
- Comment vous sentez-vous ? – question axée sur les émotions
- J’ai l’impression de ne pas savoir quoi faire pour arriver à tant - réponse axée
sur les pensées/ce qu’ils pensent »
42
Traitement

43
Traitements
• Pharmacothérapie nefonctionne pas ,
jest la maniove de voir les choses ,
de les interpreter et de les virve

• Symptômes désagréables
• TFP: Diffusion identitaire (moins grave que cluster B) (Caligor, Kernberg, Clarkin, 2007)
E thérapie focalisée sur le transfert

• MBT: Diminuer les passages à l’acte par l’augmentation de l’insight


f
thérapie basée sur la mentalisation

• Approches cognitive et comportementale :


• Thérapie des schémas (Young et al. 2006)
• Thérapie cognitive (Svartberg et al., 2004)

thérapie dialectique comportementale (DBT)

• Thérapie psychodynamique court terme (Svartberg et al., 2004)


• Triangulation conflictuelle (i.e., MD et anxiété qui coupe de l’expression émotionnelle
• Triangulation relationnelle (i.e., aborder la relation d’objet patient-thérapeute et patient- 44
autres relations passées et actuelles)
Traitements
• Bon pronostic

• Personnalité obsessionnelle-compulsive = rigidité; défenses obsessionnelles


donnent envie de confronter (passage à l’acte)

45
Merci J
Bon succès
Bon été !

46

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