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UNIVERSITÉ DE LUBUMBASHI
FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION
DÉPARTEMENT DE GESTION
BP : 1825
LUBUMBASHI

FACTEURS EXPLICATIFS DE LA NON APPLICATION


DE SYSCOHADA REVISE DANS LES PETITES ET
MOYENNES ENTREPRISES DANS LA VILLE DE
KINDU AU MANIEMA

Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention de grade de licencié en sciences


de gestion

LUKULU ISOMBIA Jean-Fidèle

Directeur : Professeur Ordinaire SEM MBIMBI Pascal

Année académique 2022- 2023


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1. PHÉNOMÈNE OBSERVÉ

Depuis son adhésion à l'espace OHADA en 2012, la République Démocratique du Congo a


adopté le système comptable OHADA, connu sous le nom de SYSCOHADA. L'année 2018 a
marqué une étape significative avec la révision du SYSCOHADA, rendant son application
obligatoire pour toutes les grandes et petites et moyennes entreprises (PME) en RDC,
conformément à l'Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l'information financière de
l'OHADA.

Cette législation, énonçant les règles et principes comptables devant être suivis par les
entreprises opérant dans les pays membres, vise à promouvoir la comparabilité des états
financiers et à renforcer la confiance des investisseurs et des partenaires commerciaux. En
embrassant le SYSCOHADA révisé en 2018, la RDC s'est harmonisée avec les normes
comptables de l'OHADA, facilitant ainsi la coopération économique et commerciale avec les
autres membres de l'organisation.

Malgré cette avancée réglementaire, notre attention s'est portée sur une observation préoccupante
dans la ville de Kindu, où certaines PME, ne semblent pas appliquer le SYSCOHADA. Cette
situation soulève des interrogations quant aux raisons sous-jacentes à la non-application de cette
norme comptable obligatoire, même après son instauration en 2019.

Tableau 1. Application de SYSCOHADA dans les PME

Secteur 2020 2021 2022 2023


Application Pas Application Pas Application Pas Application Pas
d’applicatio application application
application
n
Commerce 15 68 18 80 11 97 36 183
Agriculture 6 11 45 13 15 14 9 15
et pêche
Services 44 139 42 188 39 201 35 221
Total 65 2018 105 281 65 312 80 419

Source : Ministère de l’Economie

Ainsi, sur les quatre ans, en moyenne, environ 16% des PME appliquent le SYSCOHADA à
Kindu, tandis que 84% ne l'appliquent pas.
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D’où, notre question de départ est la suivante :

Pourquoi certaines PME à Kindu n’appliquent pas le SYSCOHADA révisé alors que la loi
comptable l’a rendu obligatoire depuis 2019 ?

Afin de comprendre les facteurs explicatifs de cette non-application au sein de PME, il est
crucial d'explorer les lacunes actuelles dans la littérature et de se pencher sur les travaux des
principaux auteurs œuvrant dans ce domaine. Comme le souligne l'étude de Trébucq, S.,
Jourdaine, M. (2022), la mise en œuvre des nouveaux systèmes comptables peut être entravée
par divers obstacles internes et externes au sein des entreprises.

Par ailleurs, Itoua (2018) met en lumière l'importance des aspects locaux et organisationnels dans
le processus d'adoption des normes comptables. Ces facteurs peuvent jouer un rôle déterminant
dans l’application de système comptable, ce qui pourrait également être le cas de PME à Kindu.

En considérant ces perspectives, notre étude s'attellera à identifier les raisons spécifiques pour
lesquelles les PME ne se conforme pas au SYSCOHADA malgré son caractère obligatoire
depuis 2019. Nous chercherons à dévoiler les obstacles internes et externes qui pourraient
entraver la mise en œuvre de cette norme comptable dans le contexte particulier de PME à
Kindu, tout en contribuant à combler les lacunes actuelles dans la compréhension de ce
phénomène au sein de la littérature.

2. REVUE DE LITTERATURE

2.1. Qu’est-ce qu’un système comptable ?

Selon Sem (2020), un système comptable est un ensemble organisé de méthodes, procédures et
principes permettant de collecter, enregistrer, classer, analyser et présenter les informations
financières d'une entité. Son objectif principal est de fournir une image fidèle et complète de la
situation financière, des performances et des flux de trésorerie d'une entreprise à un moment
donné.

Voici quelques éléments clés caractérisant un système comptable :

1. Enregistrement des transactions : Le système comptable enregistre toutes les transactions


financières de l'entreprise, qu'elles soient liées aux ventes, aux achats, aux paiements, aux
encaissements, etc.
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2. Classification et codification : Les transactions sont classées et codifiées de manière à les


regrouper de manière logique et à faciliter l'analyse financière.

3. Principes comptables : Un système comptable suit des principes comptables


généralement acceptés qui définissent les règles et les conventions à respecter lors de
l'établissement des états financiers.

4. Périodicité : Les informations financières sont généralement compilées et présentées


périodiquement, souvent sous forme de rapports financiers trimestriels, semestriels ou
annuels.

5. Normalisation : Certains pays ou régions adoptent des normes comptables spécifiques.


Par exemple, l'Union européenne suit les normes IFRS (Normes internationales
d'information financière), tandis que dans l'espace OHADA, on utilise les normes
comptables spécifiques à cet espace.

6. États financiers : Le système comptable génère des états financiers tels que le bilan, le
compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie, qui fournissent des informations
essentielles sur la santé financière de l'entreprise.

7. Audit : Certains systèmes comptables incluent des mécanismes d'audit pour assurer la
fiabilité des informations financières fournies.

Un système comptable efficace est essentiel pour prendre des décisions éclairées, répondre aux
exigences réglementaires et fournir des informations utiles aux parties prenantes internes et
externes de l'entreprise (Chiapello , 2005).

Le SYSCOHADA (Système Comptable Ouest Africain Harmonisé) est un cadre comptable


adopté par les pays membres de l'OHADA (Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires). L'OHADA est une organisation intergouvernementale créée en 1993,
regroupant actuellement 17 pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale, dans le but
d'harmoniser le droit des affaires au sein de la région.

Le SYSCOHADA a été développé pour standardiser les règles comptables et financières


applicables dans les pays membres de l'OHADA. Son objectif principal est de promouvoir la
transparence, la comparabilité et la fiabilité des informations financières émanant des entreprises
opérant dans ces pays.
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Le système a subi une révision majeure en 2017, et la version révisée, appelée SYSCOHADA
Révisé, est entrée en vigueur en janvier 2018. Cette révision a introduit plusieurs changements
visant à améliorer la qualité et la pertinence des informations financières, à renforcer la
gouvernance d'entreprise et à répondre aux évolutions économiques et technologiques.

Les principales caractéristiques du SYSCOHADA Révisé comprennent des règles comptables


uniformes, l'introduction de nouvelles normes internationales, des procédures d'évaluation des
actifs et des passifs, ainsi que des directives spécifiques pour différents secteurs d'activité.

Les entreprises opérant dans les pays membres de l'OHADA, notamment dans les domaines du
commerce, de la finance et de l'industrie, sont tenues de se conformer au SYSCOHADA Révisé
pour l'établissement de leurs états financiers. Cela vise à faciliter la comparabilité des
informations financières entre les entreprises et à renforcer la confiance des investisseurs et des
partenaires commerciaux au sein de la région.

2.2. Etudes empiriques

En effet, certains travaux antérieurs relatifs à la tenue de la comptabilité que nous avons pu
consulter afin de dégager l’originalité de notre travail sont les suivant :

Laura Esther Sanou (2007) dans son rapport de stage de fin de cycle qui traite sur ‘‘ une mise en
place d’une comptabilité dans une entreprise cas de l’entreprise alpha’’ effectué à la
panafricaine d’audit du Burkina a constaté que, pour faire face à la mondialisation, les chefs
d'entreprises doivent disposer d'outils fiables de décision et de gestion en temps opportun.
Cependant, faute de documentation et de formation, les entreprises burkinabés ne répondent pas
aux exigences économiques en matière de fiabilité et d'exactitude des Etats financiers.

Selon ce qui a été sa principale préoccupation, le SYSCOHADA soit un référentiel comptable


assez performant, sa mise en œuvre pose un certain nombre de difficultés au niveau de certaines
entreprises burkinabé. Les constats suivants dans certaines entreprises burkinabaises : la non
existence d'un plan comptable SYSCOA, la non maîtrise par le personnel comptable des écritures
pour chaque cycle d'activité, la non maîtrise des principes comptables, - l'inexistence d'un outil
de traitement de l'information comptable et l'inexistence d'un manuel de procédures comptables.

Patrick Ntuna Mukiese (2015) dans son mémoire qui traite sur ‘‘ l’essai d’une mise en place
d’une comptabilité appropriée pour la gestion des fonds des partenaires dans un programme de
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santé’’ l’auteur admet que la vie de toute entreprise est caractérisée par les mouvements
d'entrées et sorties de fonds. Toutes les opérations effectuées par elle avec le monde extérieur
engendrent les dettes ou créances d'une part et d'autres parts les profits ou bénéfice. Selon ce qui
a été sa principale préoccupation, il suggère au Programme National de Lutte contre le VIH/Sida
de prendre en considération et d'appliquer cette comptabilité afin de présenter une image fidèle
de ses états financiers et à la transparence de fonds qui sont mis à leur disposition pour la lutte
contre les IST et VIH/SIDA.

Minzikani (2019) dans son travail de fin de cycle qui traite sur ‘‘mise en place et organisation
comptable dans les petite et moyenne entreprise’’. L’auteur admet que les Petites et Moyennes
entreprises (PME) sont souvent reconnues comme des organisations de taille réduite par rapport
aux grandes entreprises ! Elles ont été la réponse au manque d'emploi et à la difficulté de revenu
qu'ont connu beaucoup d'individus des pays en voie de développement. Cependant, l'auteur
constate que certains P.M.E réussissent dans leurs affaires au moment où d'autres échouent. A la
question de savoir la cause de la faillite de ces organisations, les résultats empiriques obtenues
dans le secteur des PME révèlent que la tenue et l'organisation de la comptabilité dans plusieurs
de ces entreprises est inexistante, soit au stade embryonnaire.

L'organisation comptable dont il est question, est-elle l’ensemble des systèmes, méthodes,
techniques comptables, définissant l'architecture matérielle et fonctionnelle légale qui garantit la
fiabilité et l'homogénéité des informations ? Sa mise en place dans une entreprise nécessité t’elle
l'étude de plusieurs aspects allant de la définition de la forme et du contenu des documents
devant servir de base au recueil et à l'enregistrement comptable, à la précision des procédures
comptables y relatives en passant par le choix d'un système, des méthodes et procédés
comptables adaptés à l'entreprise sans oublier la qualité du personnel chargé de produire les
imputations comptables exigées ? Ainsi il conclut, la réussite des propriétaires-dirigeants dans
cette catégorie d'entreprises est tributaire de la qualité de gestion pratiquée dans leurs entreprises.
Sur ce, l'organisation interne du service comptable devient une nécessité d'autant plus que la
comptabilité est un outil de gestion efficace pour toute entreprise visant à accroître son chiffre
d'affaires.
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2.3. Théories explicatives sur le système comptable

Deux théories ont fait l’objet d’explication de notre phénomène. Il s’agit de la théorie de l’action
planifiée et la théorie de la dépendance des ressources

La théorie de l'action planifiée d'Icek Ajzen (1980) : Selon cette théorie, l'intention de se
comporter de manière particulière (dans ce cas, l'application d'un système comptable) est
déterminée par trois facteurs : l'attitude envers le comportement, la norme subjective (perception
des normes sociales) et la perception de contrôle comportemental.

Dans le contexte de l'application d'un système comptable, la théorie suggère que si les individus
au sein d'une organisation ont une attitude positive envers cette application, perçoivent que les
normes sociales approuvent cette action, et estiment qu'ils ont le contrôle sur cette application, ils
seront plus enclins à l'adopter.

La théorie de la dépendance des ressources de Pfeffer et Salancik (1971) : Selon cette


théorie, les organisations cherchent à minimiser leur vulnérabilité en dépendant le moins possible
des sources externes de ressources.

Dans le contexte de l'application d'un système comptable, cette théorie suggère que les
organisations seront motivées à adopter des normes comptables qui renforcent leur capacité à
accéder et à gérer efficacement les ressources nécessaires à leur fonctionnement. Par exemple, un
système comptable robuste peut améliorer la transparence financière, renforçant ainsi la
crédibilité de l'entreprise et sa capacité à attirer des investisseurs ou des prêts.
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3. PROBLEMATIQUE

Au sein de PME, la non-application du SYSCOHADA, norme comptable régissant les


entreprises dans la zone OHADA, soulève des interrogations quant aux obstacles spécifiques
entravant l’application.

L'inadéquation des connaissances des employés de PME à Kindu quant aux exigences
spécifiques du SYSCOHADA soulève des préoccupations quant à la fiabilité des pratiques
comptables au sein de l'entreprise. Les contraintes financières auxquelles fait face les PME
semblent constituer un obstacle majeur à l'engagement et à l'allocation des ressources nécessaires
à la conformité au SYSCOHADA, remettant en question la viabilité de la mise en œuvre. Le
niveau variable de soutien et d'engagement de la direction de PME envers la conformité au
SYSCOHADA soulève des interrogations sur l'influence de ces facteurs sur la culture
organisationnelle et la mise en œuvre de pratiques comptables conformes aux normes
internationales. La divergence dans la perception de la complexité du SYSCOHADA au sein du
personnel de PME suggère des différences significatives dans l'adhésion et la motivation à
adopter de nouvelles pratiques comptables, impactant potentiellement l'efficacité du processus de
mise en œuvre.

Dans cette étude, notre question de recherche est la suivante : Quels sont les facteurs qui
expliquent la non application de SYSCOHADA révisé par certaines PME à Kindu ?

4. HYPOTHESES

Selon Sem et CORNET (2018), l’hypothèse est une réponse provisoire ou anticipée à la question
de recherche, elle constitue donc le soubassement, la fondation préliminaire de ce qui est à
démontrer, à tester ou à vérifier sur le terrain dans le sens de sa confirmation ou dans le sens de
son infirmation.

Dans cette étude, les hypothèses retenues sont les suivantes : Certaines PME de Kindu
n’appliquent pas le SYSCOHADA révisé pour les raisons suivantes :

Hypothèse 1 : Connaissance insuffisante du SYSCOHADA :


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 1.1. Les employés de PME à Kindu seraient moins informés des exigences et des normes
du SYSCOHADA.
 1.2. Les formations sur le SYSCOHADA n'auraient pas été dispensées au sein de PME à
Kindu.

Hypothèse 2 : Contraintes financières :

 2.1. Les PME pourraient rencontrer des difficultés financières qui limitent sa capacité à
mettre en œuvre les normes du SYSCOHADA.
 2.2. Les coûts associés à la conformité au SYSCOHADA pourraient être perçus comme
prohibitifs pour les PME.

Hypothèse 3 : Manque de soutien de la direction :

 3.1. La direction de ces PME pourrait ne pas accorder une importance suffisante à la mise
en œuvre du SYSCOHADA.
 3.2. Le leadership des entreprises peut ne pas fournir les ressources nécessaires pour
garantir la conformité au SYSCOHADA.

Hypothèse 4 : Complexité du SYSCOHADA :

 4.1. La complexité des normes SYSCOHADA peut rendre difficile leur application au
sein de PME à Kindu.
 4.2. Les membres du personnel peuvent percevoir le SYSCOHADA comme trop
complexe pour être mis en œuvre efficacement.

5. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE

L'objectif principal de cette étude est d'analyser les facteurs qui contribuent à la non-application
du SYSCOHADA au sein de PME à Kindu, en mettant l'accent sur les aspects comptables et
financiers.

Objectifs spécifiques :

1. Évaluer le niveau de connaissance du SYSCOHADA au sein de ces PME :


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 Mesurer le degré de familiarité des employés de PME avec les normes et les
exigences du SYSCOHADA.
 Identifier les lacunes potentielles dans la compréhension du SYSCOHADA au
sein de l'organisation.
2. Analyser les contraintes financières liées à la conformité au SYSCOHADA :
 Examiner les ressources financières allouées par le PME pour la mise en œuvre
du SYSCOHADA.
 Identifier les éventuelles contraintes budgétaires qui pourraient entraver la
conformité.
3. Évaluer le soutien de la direction à la mise en œuvre du SYSCOHADA :
 Examiner l'engagement et le soutien de la direction de ces PME envers la
conformité au SYSCOHADA.
 Analyser la volonté de la direction à allouer des ressources et à encourager la
conformité.

En atteignant ces objectifs spécifiques, l'étude vise à fournir des informations approfondies sur
les facteurs qui entravent l'application du SYSCOHADA dans les PME, facilitant ainsi la
formulation de recommandations pour améliorer la conformité et l'efficacité des pratiques
comptables au sein de l'organisation.

6. METHODOLOGIE

La méthodologie de recherche est cruciale pour garantir la rigueur et la validité de votre étude.

6.1. Cadre de la recherche

6.1.1 Type de recherche

Cette étude adopte une quantitative. Les données quantitatives fourniront des informations
mesurables pour l'analyse statistique sur les facteurs de frein à l’application de SYSCOHADA
auprès de PME.

6.1.2 Population et échantillonnage


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La population cible est constituée des employés en rapport avec la comptabilité de PME à Kindu
dans les départements comptables et financiers.

Notre échantillon tiré de manière aléatoire au seuil de confiance de 95% et marge d’erreur de
10% est de 96 individus.

6.2. Collecte de données

Méthodes quantitatives

Un questionnaire structuré a été administré pour collecter des données quantitatives. Les
questions ont été élaborées en tenant compte des variables clés telles que la connaissance du
SYSCOHADA, les contraintes financières, le soutien de la direction et la perception de la
complexité.

Comment les variables d’hypothèses ont été mesurées ?


A partir de 4 familles d’hypothèses principales, nous avons vérifié 8 hypothèses spécifiques de
la manière suivante :

 Variable dépendante ou expliquée : NON APPLICATION DE SYSCOHADA révisé


(code binaire 1 non application, 0 application)
 Variables indépendantes ou explicatives :

1. Employés non informés : 1 Plutôt familier, 2 Plutôt non familier, 3 Pas du tout
familier

2. Formations n'ont dispensées : 1 Oui et 0 Non

3. Difficultés financières : 1 Très fortement, 2 Fortement, 3 Neutre, 4 Faiblement

4. Coûts associés à la conformité : 1 Suffisante, 2 Insuffisante, 3 Incertain

5. Pas d’importance suffisante : 1 Fort, 2 Neutre, 3 Faible

6. Le leadership : 1 Engager un comptable, 2 Former un comptable

7. La complexité d’application : 1 Très complexe, 2 Plutôt complexe, 3 Plutôt simple


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8. Perception complexe : 1 Etablissement des états financiers, 2 Tenue des livres


comptable, 3 Tout

Avec cette codification, nous avons vérifié les 8 hypothèses avec le logiciel SPSS.

6.4. Analyse des données

Les données quantitatives seront traitées à l'aide de logiciels statistiques comme SPSS. Des
analyses descriptives et des tests statistiques appropriés ont été effectués pour tirer des
conclusions significatives.

7. CHOIX ET INTERETET DU SUJET

Le choix du sujet, qui explore les facteurs de non-application du SYSCOHADA dans les PME à
Kindu, peut être motivé par plusieurs raisons :

 Pertinence sectorielle : La spécificité du secteur hôtelier peut entraîner des défis


particuliers en matière de comptabilité et de conformité aux normes. L'étude se concentre
sur un contexte spécifique, ce qui peut rendre les résultats plus pertinents et applicables
pour d'autres entreprises du même secteur.
 Impact financier : La non-application du SYSCOHADA peut avoir des conséquences
financières importantes pour les PME, allant de l'efficacité opérationnelle à la prise de
décision basée sur des informations financières précises.
 Contexte réglementaire : Les entreprises opérant dans un environnement réglementé, tel
que défini par le SYSCOHADA, doivent se conformer à des normes spécifiques.
Comprendre les raisons de la non-application peut aider à identifier des domaines
d'amélioration et à garantir la conformité.

Intérêt du Sujet :

L'étude sur les facteurs de non-application du SYSCOHADA dans les PME à Kindu présente
plusieurs avantages et intérêts :

 Amélioration de la conformité : En identifiant les obstacles à la conformité, l'étude peut


aider aux PME à mettre en œuvre des changements ciblés pour améliorer sa conformité
aux normes comptables, renforçant ainsi la fiabilité de ses rapports financiers.
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 Optimisation des processus internes : Comprendre les défis spécifiques rencontrés par les
PME dans l'application du SYSCOHADA peut conduire à des recommandations visant à
optimiser les processus internes, renforçant ainsi l'efficacité opérationnelle.
 Prise de décision éclairée : Des informations financières précises sont essentielles pour la
prise de décision stratégique. En améliorant la conformité au SYSCOHADA, les PME
peuvent renforcer la qualité de ses données financières, contribuant ainsi à des décisions
plus éclairées.
 Étendue des recommandations : Les résultats de l'étude peuvent également bénéficier à
d'autres entreprises du même secteur ou à celles confrontées à des défis similaires,
élargissant ainsi l'impact potentiel de la recherche.

En résumé, le choix de ce sujet offre une opportunité d'approfondir la compréhension des


facteurs entravant la conformité comptable dans le contexte spécifique de PME à Kindu, avec
des implications potentielles pour l'amélioration des pratiques comptables dans l'entreprise et au-
delà.

8. DELIMITATION DU SUJET

Notre travail relatif aux facteurs de non application de SYSCOHADA est effectué dans les PME
dans la commune de Kasuku et Mikelenge se situant dans la ville de Kindu dans la province du
Maniema en République Démocratique du Congo, avec des observations allant de la période
2020 à 2023. Nous avons réalisé une enquête par questionnaire au mois de décembre 2023.

9. DIFFICULTE RENCONTREES

Il a été bien mené ce travail, mais nous avons quand même connu quelques difficultés,
notamment celles d’ordre temporel car il fallait concilier la recherche et la poursuite des cours ;
d’ordre financiers car toute recherche est coutée.

Notre détermination et persévérance nous a permis de surmonter ces difficultés et réaliser malgré
quoi ce présent travail.
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10. PLAN DU MEMOIRE

I. LIMINAIRES (hors –texte)


- Page de couverture
- Page de garde (vierge)
- Page de titre
- Page de résumé
- Table des matières/sommaire
- Epigraphe (facultatif)
- Dédicace (facultatif)
- Remerciement (facultatif)
- Liste des sigles et abréviations
- Liste des tableaux (figures)

INTRODUCTION GENERALE (3 à 6 pages)

Présenter ou annoncer

1. Phénomène observé
2. Revue de littérature
3. Problématique /question de recherche
4. Hypothèses
5. Les objectifs de la recherche
6. La méthodologie (méthodes et techniques de collecte et analyse des données)
7. Choix et intérêt du sujet
8. La délimitation spatio-temporelle
9. La structure du texte
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CHAPITRE 1. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE/ (10 à 20 pages)

1.1. Introduction
1.2. Cadre conceptuel
1.3. Cadre théorique
1.4. Conclusion

CHAPITRE 2. CADRE METHODOLOGIQUE (10 à 20 pages)

2.1. Description du champ empirique


2.2. Méthodes et leurs spécificités
2.3. Techniques de collecte des données
2.4. Techniques d’analyse des données/Traitement des données/plan d’analyse
2.4. Difficultés rencontrées

CHAPITRE 3. RESULTATS DE L’ETUDE (10 à 20 pages)

3.1. Présentation des résultats


3.2. Discussions/interprétation des résultats par rapport à la littérature existante
3.3. Proposition des solutions/Recommandations

CONCLUSION GENERALE (2 à 3 pages)

- Principaux résultats
- Démarche utilisée
- Contributions importantes
- Limites et perspectives d’études à venir

REFERENCES

ANNEXES

- Documents complémentaires
- Données brutes, tableaux, des figures
16

- Guide d’entretien/Questionnaire, etc


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REFERENCES

1. Bouquin. (2000). Comptabilié de gestion . Dunod. Paris.


2. Cardot. (1998). L'evolution de la comptabilitè . Dunod. Paris.

3. Cartelier, J. (2006). Comptabilité et pensée économique, Introduction à une réflexion


théorique. Dans Revue économique (Vol. 57), pages 1009 à 1032

4. Cobbaut. (1996). Théorie financièere. Dunod. Paris.


5. Colasse. (2018). Comptabilité générale. Dunod. Paris.
6. Detrié, J. (1982). Comptabilité générale. Londre.
7. Fathallah, H. (2011). Comptabilité financière. Algerie .
8. Gervia. (2005). Controle de gestion et finance. Paris.
9. Gillet, K. (2019). Comptabilité. Bruxelle.
10. Itoua. (2018). Comptabilité générale SYSCOHADA. Brazaville .
11. Mbangala. (2015). Comptabilité générale OHADA. Paris.
12. Migan. (2017). Module de formation en SYSCOHADA. Kinshasa.
13. Minzikani. (2015). Essai de la mise en place d'une comptabilé appropriée pour la
gestion des fonds des partenaires dans un programme de santé. Kinshasa.
14. OHADA. (2017). acte uniforme rélatif au droit comptable et à l'information financière et
systeme comptable OHADA. Brazza.
15. Placide, B. K. (2019). comptabilité généeale OHADA. Kinshasa.
16. Rongé, D. (1998). Comptabilité de gestion. Des organisations. Bruxelles .
17. Sambe. (2018). Le praticien comptable systeme comptable OHADA. Dakar.
18. Sanou, L. E. (2007). Mise en place d'une comptabilité dans une entreprise.
Ouagadougou.
19. Sayegh, I. (2018). OHADA traité des actes unifomes. Daloz. Paris .
20. Sem. M. (2021). Comptabilité générale conforme au syscohada révisé. Generis, Londres

21. Sem & Cornet, (2018). Méthode de recherche en sciences economique de gestion . PUL.
Lubumbashi.
18

22. Trébucq, S., Jourdaine, M. (2022), Vers une comptabilité analytique et environnementale
automatisée ? Le cas de la solution SaaS « Process2wine » et du projet « Sustaincost »,
destinés aux propriétés viti-vinicoles, dans RSE et numérique. EMS Editions
19

ANNEXES

Questionnaire d'Enquête

Merci de prendre le temps de participer à cette enquête cruciale sur les facteurs de non-
application du SYSCOHADA au sein de votre entreprise. Vos réponses joueront un rôle essentiel
dans la compréhension des défis actuels et des opportunités d'amélioration en matière de
conformité comptable au sein de notre organisation.

L'objectif de cette enquête est d'analyser les facteurs qui contribuent à la non-application du
SYSCOHADA dans notre entreprise. Vos perspectives en tant que membre du personnel de votre
entreprise sont précieuses pour identifier les domaines où des améliorations peuvent être
apportées.

Veuillez noter que vos réponses sont totalement confidentielles et ne seront utilisées que dans le
cadre de cette étude. Les informations collectées ne seront ni divulguées ni partagées
individuellement. Nous vous encourageons à répondre honnêtement et ouvertement afin d'assurer
la qualité et la pertinence des résultats.

Instructions :

 Veuillez répondre à toutes les questions aussi précisément que possible.

 Les réponses à choix multiples peuvent être suivies d'une section « Autre (précisez) »
pour des commentaires supplémentaires.

 Les questions ouvertes sont conçues pour recueillir vos opinions et suggestions. Votre
contribution est cruciale pour le succès de cette étude.

Merci encore de consacrer du temps à cette enquête. Vos insights seront d'une importance
capitale pour guider les futurs efforts visant à renforcer la conformité comptable au sein de votre
entreprise.
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Section 1 : Informations Démographiques

Quel est votre âge ?

 Entre 20-30 ans


 Entre 31-40 ans
 Plus de 40 ans

Quel est votre genre ?

 Masculin
 Féminin

Quel est votre niveau d’étude ?

 Diplômé d’état
 Gradué
 Licencié

Quelle est votre niveau d’ancienneté dans le système comptable ?

 Moins de 1 ans
 Aucune ancienneté

Poste au sein de votre entreprise :

 Directeur/Responsable Financier
 Comptable
 Responsable des Ressources Humaines
 Autre (précisez) __________

Section 2 : Connaissance du SYSCOHADA

Dans quelle mesure vous considérez-vous familier avec les exigences du SYSCOHADA ?

 Très familier
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 Plutôt familier
 Ni familier ni non familier
 Plutôt non familier
 Pas du tout familier

Avez-vous suivi des formations spécifiques sur le SYSCOHADA au cours des deux dernières
années ?

 Oui
 Non

Section 3 : Contraintes Financières et Budgétaires

Dans quelle mesure pensez-vous que les contraintes financières affectent la capacité de votre
entreprise à mettre en œuvre le SYSCOHADA ?

 Très fortement
 Fortement
 Neutre
 Faiblement
 Pas du tout

Comment évaluez-vous l'allocation des ressources budgétaires pour la conformité au


SYSCOHADA au sein de votre entreprise ?

Suffisante

Insuffisante

Incertain
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Section 4 : Soutien de la Direction

Dans quelle mesure percevez-vous le soutien de la direction de votre entreprise envers la


conformité au SYSCOHADA ?

 Très fort
 Fort
 Neutre
 Faible
 Aucun

Section 5 : Perception de la Complexité

Comment percevez-vous la complexité du SYSCOHADA en tant que norme comptable ?

 Très complexe
 Plutôt complexe
 Neutre
 Plutôt simple
 Très simple

Quels éléments spécifiques du SYSCOHADA sont, selon vous, particulièrement complexes à


mettre en œuvre dans le contexte de votre entreprise ? (Réponses ouvertes)

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Je vous remercie !

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