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Faculté de droit
- Présentation des droits légaux du conjoint survivant ainsi que, le cas échéant, de ses
prérogatives sur le logement qu’il occupe à titre de résidence principale à l’époque du décès
- Présentation des différentes libéralités consenties par le défunt, analyse de leur nature
juridique (libéralité en avancement de part successorale ou libéralité hors part successorale) et
présentation de leur traitement liquidatif (réunion fictive pour quel montant, choix du secteur
d’imputation lors du contrôle de la réserve et, le cas échéant, rapport pour quel montant)
Conclusion
- Articulation des droits légaux et des libéralités consenties par le défunt (par exemple
exhérédation indirecte des héritiers non réservataires en présence d’un légataire universel ou
bien encore obligation d’imputer les libéralités faites au conjoint survivant sur ses droits
légaux ou, le cas échéant, prise en compte du droit viager au logement du conjoint survivant
au titre du passif successoral dans l’hypothèse où l’on a acquis, dès ce stade, la certitude que
le conjoint n’aurait aucun droit dans la succession autre que ce droit viager)
RQ préalable : Cette étape liquidative n’est indispensable que s’il existe des héritiers
réservataires et des libéralités susceptibles de porter atteinte à la réserve.
A. Taux de la réserve
- Le cas échéant, présentation des règles sur lesquelles repose la combinaison des quotités
disponibles lorsque le défunt laisse des héritiers réservataires et qu’il a consenti des libéralités
à son conjoint ainsi qu’à d’autres personnes
B. Liquidation de la réserve et du disponible
* Réunion fictive des biens donnés (état au jour de la donation, valeur au jour du décès)
* Total
- Présentation des règles dont dépendent l’ordre et le secteur d’imputation des libéralités
RQ préalable : Cette étape n’est nécessaire que si le conjoint peut prétendre à des droits en
propriété dans la succession, soit s’il reste du disponible après imputation des libéralités.
- Présentation des règles de calcul des droits du conjoint établies par l’art. 758-5 C. civ
Les droits théoriques du conjoint doivent être calculés à partir d’une masse de calcul
ainsi formée :
* Réunion fictive des libéralités en avancement de part successorale (valeur décès, état au jour
de la donation)
* Total auquel il convient d’appliquer la fraction du ¼ pour connaître le montant des droits
théoriques du conjoint
* Déduction des libéralités hors part successorale mais seulement dans la mesure de leur
imputation sur la quotité disponible
- Le cas échéant, imputation des libéralités consenties au conjoint sur ses droits légaux
(art. 758-6, valeur du bien donné ou légué au décès, prise en compte de l’état au jour de la
donation pour les biens donnés, au jour du décès pour les biens légués)
* Addition des indemnités de réduction (excès mesuré au décès mais revalorisé au partage)
* Total masse partageable à diviser entre le nombre d’héritiers autres que le conjoint déjà
servi
- Pour chacun des copartageants, établir le montant de ses droits effectifs dans la masse
partageable en procédant au règlement en moins prenant des indemnités de rapport ou de
réduction
VI. Attributions
- Allotir chaque héritier à l’aide de biens successoraux à hauteur de ses droits effectifs
précédemment calculés
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