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NDE
DE LA CLASSE DE 2 L2
PROGRAMME DE PHYSIQUE
Un électrolyseur contenant une solution salée (eau + soude) est relié aux bornes d’un générateur. Dès
qu’on ferme le circuit, des bulles de gaz se dégagent aux électrodes et montent dans les éprouvettes.
On recueille les tubes pour analyser les gaz qui s’y trouvent
- A la cathode ; l’électrode relié au pôle négatif : il se dégage un gaz qui brûle avec une faible
détonation ou explosion : c’est le dihydrogène.
- A l’anode ; l’électrode relié au pôle positif : il se dégage un gaz qui entretient la combustion : le
dioxygène.
- Le volume de dihydrogène est le double du volume de dioxygène : V(H2) = 2 V(O2)
Exercices d’entrainement
Exercice 1 :
On considère deux mélanges (A) et (B) tels que :
(A) : sucre en poudre + haricots + huile + lessive + eau ;
(B) : sucre + sel + fer en poudre + argile.
Dire comment procéder pour séparer les constituants de chacun de ces mélanges. Soyez concis et précis
en classant les différentes étapes par ordre de priorité.
Exercice 2
On mélange dans un bécher de l’eau, du sel en excès et de l’huile.
1- Quelle est la nature du mélange ?
2- Dire les étapes (schémas à l’appui) permettant de passer ce mélange à de l’eau pure.
3- Quel est le rôle joué par le réfrigérant dans la distillation ?
Exercice 3
1- Donner la définition d’un mélange homogène et d’un mélange hétérogène. Pour chaque cas
donner un exemple.
2- Donner la définition d’un corps pur simple et d’un corps pur composé. Pour chaque cas donner
un exemple.
3- Pourquoi dit-on que les valeurs 0°C, 100°C, 1g /cm3 sont des constantes physiques de l’eau ?
4- Que représente chacun de ces nombres ?
5- Qu’appelle-t-on constantes physiques dans le cas général ?
6- Que signifie « critères de pureté » ?
7- Faites trois schémas annotés relatifs à la décantation, à la filtration, à la distillation.
Exercice 4
Les mélanges suivants sont-ils homogènes ou hétérogènes ?
1- Eau + essence
2- huile + eau
3- hydrogène + oxygène (gaz)
I. Notion de molécule
1. Existence des molécules
De nombreuses preuves expérimentales telles que la compressibilité et l’expansibilité des gaz,
l’exhalaison des odeurs dans l’atmosphère, la dispersion d’un colorant dans un liquide, la photographie
au microscope électronique…, montrent l’existence de petites particules de la matière appelés molécules.
2. Définition de la molécule
La molécule est la plus petite partie d’un corps purs qui puisse exister à l’état libre tout en conservant les
propriétés de ce corps.
3. Exemples de molécules
- Corps à structure monoatomique : la molécule est représentée par un seul atome. C’est le cas du
carbone (C), des gaz rares (He, Ne, Ar…), des métaux (Fe, Zn, Cu, Al…)
- Corps à structure diatomique : la molécule est représentée par deux atomes. C’est le cas du chlorure
dihydrogène HCl, du monoxyde de carbone CO, du dihydrogène H2, du diazote N2…
- Corps a structure polyatomique : la molécule est représentée par plusieurs atomes identiques ou
différents. C’est le cas du trioxygène ou ozone O3, de l’eau H2O, de l’ammoniac NH3, de l’acide
sulfurique H2SO4
4. Atomicité
L’atomicité d’une molécule est le nombre d’atomes qui composent la molécule.
Exemples : pour le cuivre Cu : atomicité = 1
pour l’eau H2O : atomicité = 3
pour l’acide sulfurique H2SO4 : atomicité = 7
pour le saccharose C12H22O11 : atomicité = 45
II. Eléments chimiques
1. Mise en évidence
- Pyrolyse du sucre ou du bois : lorsqu’on chauffe un morceau de
sucre ou du bois dans un tube à essai, on observe un résidu noir
dans le tube.
- La combustion carton ou du pétrole : lorsqu’on enflamme un
morceau de carton ou du pétrole, et qu’on place un couvercle
au-dessus, on observe un dépôt noir.
- Conclusion : le sucre, le bois, le carton ou le pétrole renferment
tous une substance commune appelé carbone.
Cet élément chimique carbone est présent dans d’autres corps Pyrolyse du sucre
comme le dioxyde de carbone, le méthane, l’alcool pharmaceutique (éthanol)…
2. Autres éléments chimiques
Le dihydrogène (gaz obtenu lors de l’électrolyse de l’eau) est composé par l’élément chimique hydrogène.
L’eau renferme les éléments hydrogène et oxygène
L’ammoniac renferme les éléments hydrogènes et azote
Le noyau d’un atome neutre symbolisé par 𝑍𝐴𝑋 est entouré de Z électrons.
L’atome de carbone symbolisé par 126𝐶 est constitué de 6 protons, 6 électrons et 6 neutrons
L’atome de sodium symbolisé par 11 23𝑁𝑎 est constitué de 11 protons, 11 électrons et 12 neutrons
Autour du noyau, les électrons sont répartis sur des couches allant de K à Q.
Sur la couche K (1ere couche) il y’a au maximum 2 électrons.
Sur la couche L (2eme couche) il y’a au maximum 8 électrons.
Sur la couche M (3eme couche) il y’a au maximum 18 électrons.
Ainsi avant de placer les électrons sur une couche, il faut s’assurer que la couche précédente est pleine.
- Représentation de la structure électronique
Etablir la configuration électronique (ou structure électronique) d’un atome revient à préciser la
répartition des électrons de cet atome dans les différents niveaux d’énergie.
Chaque niveau comporte un certain nombre de case : K (1 case), L (4cases), M (4 cases).
Exemple : Donner la structure électronique de l’oxygène (Z=8) et du sodium (Z=11).
Nous conviendrons de représenter les niveaux d’énergie par des cases et les électrons par des points.
n=3
n=2 La structure
La structure
électronique
de l’oxygène électronique
n=1 n=2 du sodium
n=1
Formule électronique : (𝐾)2(𝐿)6 Formule électronique : (𝐾)2(𝐿)8(𝑀)1
Hydrogène H (Z = 1) K (K)1
Bore B (Z = 5) L (K)2(L)3
K
Oxygène O (Z = 8) L (K)2(L)6
K
M (K)2(L)8(M)1
Sodium Na (Z = 11) L
K
M (K)2(L)8(M)7
Chlore Cl (Z = 17) L
K
M (K)2(L)8(M)2
Magnésium Mg (Z = 12) L
K
M (K)2(L)8(M)6
Soufre S (Z = 16) L
K
b. Exemples
M(H) = 1 g/mol ; M(O) = 16 g/mol ; M(N)= 14 g/mol
On donne : mp = 1,67.10 mn
-27
Exercice 5 :
1. Donner le nombre d’atomes et le nombre d’éléments des molécules suivantes : HBr ; H2S ; C2H5OH ;
(CH3)OH ; (CH3)CCl ; H2SO4
2. Calculer les masses molaires des molécules ci-dessus
Exercice 6 :
1) Le chlore est un élément dont le numéro atomique est égal à 17.
a) Ecrire la formule électronique de l'atome de chlore.
b) Quelle est sa couche électronique externe ?
c) Sur quelle ligne du tableau de la classification périodique se trouve-t-il ?
d) A quelle colonne du tableau de la classification périodique appartient-il ?
2) a) Quel est l’élément chimique placé juste au-dessus du phosphore dans le tableau de la
classification périodique ?
b) Donner sa formule électronique et son numéro atomique.
c) Cet atome a un nombre de masse : A = 19. Combien comporte-t-il de protons, de neutrons et
d'électrons ?
Remarque : un changement d’état physique s’effectue toujours à une température constante sous une
pression donnée.
3. Transformation de la matière
a. Phénomène physique
Un phénomène physique est une transformation au cours de laquelle la nature de la matière ne change
pas (détruite, faussée, dénaturée).
Exemples : fusion de la glace, dilatation d’un mercure dans un thermomètre, la chute libre …
b. Phénomène chimique
Un phénomène chimique est une transformation au cours de laquelle la nature de la matière n’est pas
conservée.
Exemples : feuille de papier brûlé, combustion d’une bougie
On observe de vives étincelles. Après extinction du morceau de charbon, on verse de l’eau de chaux
dans le ballon. L’eau de chaux devient trouble qui justifie la formation du dioxyde de carbone (CO2).
Le carbone et le dioxygène ont été transformés en dioxyde de carbone CO2
b. Electrolyse et synthèse de l’eau
Au cours de l’électrolyse de l’eau, il y a transformation de celle-ci en de nouveaux corps : le
dihydrogène H2 et le dioxygène O2.
A partir du dihydrogène et du dioxygène, on peut synthétiser à nouveau l’eau.
L’électrolyse et la synthèse de l’eau sont des transformations chimiques.
3. Caractéristiques d’une réaction chimique
Au cours d’une réaction chimique, les corps purs transformés sont appelés réactifs et les corps purs
formés sont appelés produits.
Une réaction chimique peut être :
- Spontanée ou instantanée : il y a réaction lorsque les deux réactifs sont en contact
- Provoquée : la réaction nécessite un catalyseur
- Exothermique : si elle dégage de la chaleur
- Endothermique : si elle absorbe de la chaleur
- Athermique si elle n’absorbe ni ne dégage de la chaleur
- Rapide ou lente
4. Equation bilan d’une réaction chimique
Pour écrire l’équation bilan d’une réaction chimique, on remplace le nom des réactifs et des produits par
leurs formules brutes séparées par une flèche.
- Combustion du carbone dans le dioxygène C + O2 → CO2
- Synthèse de l’eau : O2 + H2 → H2O
III. Conservation de la matière
1. Loi de conservation : loi de Lavoisier
Au cours d’une réaction chimique, la somme des masses des réactifs transformés est égale à la somme
des masses des produits formés.
I. Solutions aqueuses
1. Mise en évidence
- Observations
Solutions Couleur de la solution
jaune vert bleue
Eau distillée
Jus de citron
jus de bissap
Vinaigre
lessive
Cendre
Eau de javel
Approchons le bout d’un stylo à bille non frotté auprès de petits morceaux de papier.
Frottons maintenant le stylo avec les cheveux et reprenons l’expérience.
- Observations
Le stylo non frotté n’attire pas les bouts de papier.
Le stylo frotté attire les petits morceaux de papier par sa partie frottée.
- Conclusion
Pendant le frottement, le stylo a acquis des charges électriques. On dit qu’il s’est électrisé par
frottement. Cette électricité se manifeste par l’apparition de forces qui attire les morceaux de papier.
2. Electrisation par contact
- Expérience du pendule électrique
Une pendule électrostatique est constituée d’une boule légère (polystyrène expansé…) recouverte d’une
couche conductrice (feuille aluminium,) suspendu à une potence par un fil.
Approchons cette fois-ci le stylo en plastique préalablement frotté de la boule d’un pendule.
- Observation
La boule est d’abord attirée par le stylo en plastique avant d’être repoussé.
- Conclusion
La boule est repoussée car elle acquiert des charges. Elle s’est électrisée par contact avec la baguette.
3. Electrisation par influence
- Expérience de l’électroscope
Les bâtons d’ébonite sont frottés préalablement contre une peau de chat, et les bâtons de verre contre de
la soie.
- Observations
Les deux extrémités des bâtons d’ébonite se repoussent
Les deux extrémités des bâtons de verre se repoussent
L’extrémité du bâton de verre et celle du bâton d’ébonite s’attirent.
Remarque : deux corps identiques frottés avec la même substance possèdent une électricité de même
nature. L’électricité qui apparait sur le verre est différente de celui qui apparait sur l’ébonite
- Conclusion
D’autres exemples permettent d’affirmer qu’il existe deux sortes d’électricité : celle qui apparait sur le
verre et celle qui apparait sur l’ébonite.
Par convention l’électricité qui apparait sur le verre est positive et celle qui apparait sur l’ébonite est
négative. Deux électricités de même nature se repoussent et deux électricités de natures différentes
s’attirent.
2. Notion de charge
Tout corps est constitué à partir de très petits grains de matière appelés atomes et qui sont
électriquement neutres.
L’’atome est formé d’un noyau central qui renferme les protons et les neutrons. Autour du noyau se
déplacent des particules appelées électrons.
Les protons sont des particules chargées d’électricité positive. Les électrons, des particules chargées
d’électricité négative. Dans un corps neutre les charges positives et les charges négatives se compensent,
la charge totale est nulle.
3. Unité de charge
La charge électrique est une grandeur mesurable. Elle peut être positive ou négative. On la note Q et elle
est exprimée en coulomb de symbole (C)
- Observations
Lorsqu’on approche le bâton d’ébonite de la tige métallique, la boule est repoussée. Elle a été électrisée
par influence.
Dans le second cas la boule reste immobile, elle ne se charge pas.
Interprétation
- Le métal laisse facilement circuler les électrons : c’est un conducteur.
- Par contre le plastique ne laisse pas circuler librement les électrons : c’est un isolant.
HISTOIRE DE L’ELECTRICITE (sous forme d’exposé).
Exercices d’entrainement
Exercice 1 : un corps préalablement neutre acquiert une charge Q= + 4,8.10-19C. A-t-il gagné ou
perdu des électrons ? Trouver le nombre d’électrons gagnés ou perdus.
Le corps peut-il en gagnant des électrons avoir une charge Q’= − 4.10-19C ?
Solution :
La charge étant positive donc le nombre de protons est supérieur au nombre d’électrons. Le corps a
donc perdu des électrons. −19
Nombre d’électrons perdus : Q = n.e n = Q = 4,8.10 = 3
𝑒 1,6.10−19
nombre d’électrons gagnés dans le cas où sa charge est Q’ :
4.10−19
n= = 2,5 électrons ; impossible, il n’y a pas de demi électron
1,6.10−19
Exercice 2 :
Trois sphères conductrices identiques A, B et C portent les charges électriques respectives :
qA=q ; qB =-2q ; qC = 2.10-6C.
1°) On rapproche A et B ; elles s’attirent lorsqu’elles sont suffisamment proches, entrent en contact, puis se
repoussent.
Calculer en fonction de q, les charges q’A et q’B portées par les deux sphères après contact et répulsion.
2°) on observe que la sphère B (portant la charge q’B) attire alors la sphère C puis entre en contact avec elle. On
n’observe alors ni attraction, ni répulsion entre B et C après leur contact.
En déduire la valeur et le signe de chacune des charges q’A, q’B, q et q’C.
Solution :
1) Calculons les charges q’A et q’B des sphères après contact
Soit Q la charge de l’ensemble formé par les 2 sphères après contact, on a :
Q= qA + qB = q – 2q = -q
On a aussi Q= q’A + q’B et comme les sphères sont identiques, q’A = q’B
Q = 2 q’A = - q donc q’A= -q/2 = q’B
2) Déterminons la valeur et le signe de q’A , q’B et q’C
Après contact entre B et C, la charge Q’ de l’ensemble est :
Q’= q’B + qC = 0 car il n’y a ni attraction, ni répulsion après contact
Alors q’B= - qC = - 2.10-6C ; q’C = 0 C et q= -2 q’B= 4.10-6 C
Pour allumer ou éteindre à volonté la lampe on peut introduire un interrupteur dans le circuit
En fermant l’interrupteur on observe que la lampe s’allume, le circuit électrique fonctionne. Si on enlève
la pile, la lampe n’éclaire pas, le circuit est interrompu.
Un circuit électrique est une chaine continue de composants électriques (dipôles) reliés entre eux par des
fils de connexion et comportant au moins un générateur.
Remarque : La pile possède deux bornes distinctes: une borne positive (+) et une borne négative (-).
2. les composants d’un circuit électrique
générateur : C’est l’appareil qui fournit le courant électrique (pile, batterie, panneaux solaires groupes
électrogènes…)
Dans un circuit électrique, le courant électrique circule de la borne positive à la borne négative, à
l’extérieur du générateur.
récepteur : c’est l’appareil qu’il faut faire fonctionner, il reçoit le courant électrique (lampe, moteur,
électrolyseur)
interrupteur : l’appareil qui commande le passage du courant.
Tous ces différents éléments sont reliés les uns des autres par des fils de connexion
3. Dipôles et symboles
Chaque dipôle est représenté par un symbole normé.
4. Conducteurs et Isolants
Un conducteur est un corps qui laisse passer le courant électrique.
Un isolant est un corps qui ne permet pas le passage du courant
II. Différents types de circuit
Il existe deux types de circuits : circuit en série et circuit en parallèle.
1. Circuit série (montage en série)
Aux deux bornes d’un générateur branchons deux lampes reliées par un fil de connexion. Les dipôles
sont placés les uns après les autres. Le courant passe dans la première lampe et dans l’autre. Si l’un des
dipôles est en panne, les autres ne fonctionnent plus.
3. Avantages et inconvénients
Dans un circuit série, il suffit qu’un seul élément soit défectueux pour que les autres éléments du circuit
cessent de fonctionner ; tandis que dans un circuit en dérivation, les autres éléments du circuit
continuent de fonctionner lorsqu’un élément est en mauvais état. Ce type de circuit est toujours utilisé
dans les installations domestiques.
III. Applications : dangers et mesure de sécurité
On peut s’électrocuter :
En introduisant un objet conducteur dans la prise.
En touchant un fil dénudé
En bricolant sans précaution
En touchant un appareil défectueux
Pour diminuer les risques d’incendie, il faut :
Pile
Fil de connexion
Interrupteur fermé
Lampe
. .
Fils de connexion sans contact électrique
Exercice 4 :
Soit le circuit ci-dessous.
1. Quels sont les éléments utilisés pour le réaliser ?
2. Combien de fils de jonctions faut-il avoir au minimum pour réaliser un pareil circuit ?
3. Le circuit, est-il fermé ou ouvert ?
4. Avec les mêmes éléments, schématisez un circuit avec dérivation.
-observation
Après fermeture de l’interrupteur k, lorsqu’on deplace le curseur C du rheostat, l’éclat de la lampe
augmente ou diminue selon le sens de déplacement de C.
-conclusion
le courant devient plus ou moins intense selon le déplacement du curseur C. On parle de façon générale
d’intensité du courant électrique qui dépend du nombre de porteurs de charge.
b) Définition
L'intensité d'un courant I en un point d'un circuit, est la quantité d'électricité qui passe en ce point
pendant une seconde. L’unité d’intensité de courant électrique. I s’exprime en Ampère de symbole (A).
On peut la comparer au débit d'eau qui passe dans une rivière.
2. Mesure de l’intensité du courant
a) Appareils de mesure et branchement
L’appareil qui permet de mesurer l’intensité du courant électrique est l’ampèremètre. Son
symbole normalisé est représenté comme suit :
Pour mesurer l’intensité du courant qui traverse un dipôle, on branche l’ampèremètre en série avec ce
dipôle. Il est polarisé, on le branche de sorte que le courant entre par la borne positive de l’appareil.
On distingue deux types d’ampèremètre : les ampèremètres à aiguille et les ampèremètres à affichage
numérique (multimètres).
b) Lecture et mesure de l’intensité
Avec un ampèremètre à affichage numérique on lit directement la valeur de I.
Pour les ampèremètres à aiguille, l’intensité du courant mesuré est donnée par la relation :
∁𝐱𝐧
𝑰=
𝐍
Avec :
C le calibre choisi (on commence par le plus grand calibre et on ajuste jusqu’à avoir la déviation la plus
nette de l’aiguille de l’ampèremètre).
n la déviation de l’aiguille (division devant laquelle s’arrête l’aiguille)
N le nombre total de divisions sur le cadran de l’ampèremètre.
Exemple :
Le courant I va toujours du potentiel électrique le plus fort vers le potentiel électrique le plus faible,
tout comme l’eau qui coule du point d’altitude le plus haut vers le point d’altitude le plus bas. Ici, de A
vers B.
b) Définition
La tension électrique entre deux points A et B d’un dipôle est la différence de potentiel entre ces deux
points. Elle est notée 𝑈𝐴𝐵=VA – VB. et s’exprime en volts (symbole : V).
Remarque : la tension est une grandeur de nature algébrique : elle peut être négative ou positive.
UAB =VA-VB >0 si VA>VB
UAB = VA - VB<0 si VA<VB
2. Mesure de la tension électrique
a) Appareils de mesure et branchement
La tension électrique est mesurée à l’aide d’un appareil appelé voltmètre. On distingue deux types de
voltmètres : les voltmètres à aiguille et les voltmètres à affichages numériques.
Son symbole est représenté comme suit
On mesure une tension UAB (positive) en reliant le point A à la borne + du voltmètre et le point B à sa
borne -. On dit alors que le voltmètre est en dérivation entre les deux points dont on veut mesurer la
tension.
Faisons varier la tension électrique UMN aux bornes du résistor à l’aide d’un rhéostat. Notons à chaque
fois l’intensité I du courant. On obtient le tableau suivant.
UMN (V) 1 2 2.5 3 6
I (mA) 2 4 5 6 12
Traçons dans un repère, U = f(I)
R = aa*m t
4
63*104 2% = 63.104 263.10
100
= 63.104 1.26.104
I1 I2 I3 I4
K ouvert 0,31
Exercice 5 :
On mesure l'intensité I qui traverse un conducteur ohmique pour différentes valeurs de la tension U
appliquée à ses bornes. On obtient le tableau suivant :
U (v) 5 8 12 15 20
I. Notion de mouvement
1. Définition et Exemples de mouvement
Un corps est en mouvement par rapport à un autre corps quand sa position varie (change) au cours du
temps. Le corps qui se déplace est appelé mobile.
Exemples : mouvement d’un véhicule sur la route, le professeur qui se déplace dans la salle de classe,
mouvement d’un ballon de foot sur un terrain…
2. Relativité du mouvement
Modou et Binta voyage ensemble dans un train, au cours du mouvement, Binta est assise tandis que
Modou se déplace dans le train. On peut dire que :
-Binta n’est pas en mouvement par rapport au train ; on dit qu’elle est immobile ou au repos par rapport
au train.
-Modou est en mouvement par rapport au train
-ils sont tous les deux en mouvement par rapport à une personne sur le trottoir
La notion de mouvement est donc relative, lorsqu’un corps est en mouvement, il l’est
par rapport à un autre corps pris comme référence.
II. Référentiel et repère
1. Référentiel
Un référentiel est un corps ou un ensemble de corps par rapport auquel est étudié le mouvement d’un
autre corps. Le choix d’un référentiel est arbitraire.
Dans l’exemple précèdent, l’individu sur le trottoir est un référentiel. On parle de référentiel terrestre,
lorsque le référentiel est lié à la terre.
Il existe aussi le référentiel géocentrique (l’origine au centre de la terre et 3 axes dirigés vers 3 étoiles
fixes lointaines)
Le référentiel héliocentrique (pris au centre du soleil avec 3 axes dirigés vers 3 étoiles fixes). A tout
référentiel, on associe un repère d’espace et de temps.
2. Repère d’espace
Pour repérer la position d’un mobile, il faut associer un repère (système d’axes de repérage dans
l’espace) au référentiel.
- Sur une droite (une dimension) : le repère est une droite avec un point origine O associé à un
vecteur unitaire ı⃗ : repère (O, ı⃗ )
- Dans un plan (deux dimension) : avec un point origine O et deux axes 𝑥et 𝑦 Repère
(O, ı⃗, 𝑗⃗⃗)
⃗⃗ )
- Dans l’espace (trois dimensions) : un point O et 3 axes x, y et z : repère (O, ı⃗, 𝑗⃗⃗,𝑘
3. Repère de temps ou des dates
On utilise une horloge pour repérer la date (ou l’instant) à laquelle le mobile occupe une position
donnée. Définir un repère de temps revient à choisir une origine des dates et une unité de temps. Cette
origine peut etre t0 = 0 ou t0 ≠ 0. L’unité internationale du temps est la seconde mais il existe d’autres
unités : la minute (1min = 60s), l’heure (1h = 60min = 3600s), le jour ( 1j = 24h= 1440min = 96400s), le
mois, l’année, le siècle...
Exercice d’application : On étudie le mouvement d’un mobile M dans un repère (O, ı⃗, 𝑗⃗⃗). A la date
2. Vitesse instantanée
Définition : La vitesse instantanée est la vitesse du mobile à un instant t donné. Elle représente la vitesse
moyenne pendant une très courte durée.
✿l
𝑉= en m/s
✿t
Application :
-un athlète parcourt 500m en 25s. Calculer sa vitesse moyenne en m/s puis en km /h
-une voiture parcourt 200km en 2h 15min. Calculer sa vitesse en m/s, en m/h puis en km/h.
- une voiture part de Louga à 10h 25 min pour Linguère. Il roule à la vitesse moyenne de 120km/h.la
distance Louga Linguère vaut 120km. Quelle heure arrivera-t-il à destination
Remarque : pour passer de m/s en km/h, on multiplie par 3,6 et pour passer de km/h en m/s on divise
par 3,6.
IV. Etude de quelques mouvements
1. Mouvement rectiligne uniforme
Un solide est animé d’un MRU si et seulement si, la trajectoire est un droite, le vecteur vitesse est
constant et garde donc la même direction, le même sens et la même norme
Exercices d’entrainement
Exercice 1
1- Convertir en mètre (m) :
3,6km; 0,012cm; 2.10+ 4cm; 25.108µm; 7.10-5km; 27.104mm.
2- Convertir en secondes les durées suivantes :
10min ; 1h54min ; 2min7s ; 3,6h ; 2h31min40s ; 1jour ; 1mois ; 1année.
Exercice 2
On définit l’année lumière (a.I) comme la distance parcourue par la lumière dans le vide en un an
(365,25 jours). La vitesse de la lumière dans le vide est 300000km/s.
1- Calculer la valeur en km de l’année lumière.
2- Calculer en année lumière la distance Terre Soleil qui est égale 150000000 km.
3- Le parsec est une unité de longueur utilisée en astronomie ; 1parsec= 3,09.1013 km.
Quelle est la mesure, en parsec de l’année lumière ?
Exercice 3
Quel est le référentiel le plus commode pour étudier :
1- Le mouvement des planètes autour du soleil.
2- Le déplacement d’une pirogue sur le fleuve Sénégal.
3- Le mouvement de l’aiguille d’une montre ?
Exercice 4
Un mobile est animé d’un mouvement d’équations horaires : x=2t ; y=-2t+3 ; x et y sont en mètres et t
en seconde.
1-Préciser les coordonnées du mobile aux dates : 0s ; 1s ; 2s ; 3s.
2-Aquelle date le mobile passe-t-il par le point d’abscisse x= 5m ?
3-Aquelle date le mobile passe-t-il par le point d’ordonnée nulle ? En déduire son abscisse.
4-Ecrire l’équation de la trajectoire du mobile et préciser sa nature.
Exercice 5
Un mobile a pour équation horaire s=t2-2t+1 ; s en mètres et t en secondes.
Exercice 10
Un élève en retard pour son cours de Physique, voit son bus passer alors qu’il est à 25m du bus. Le bus
est animé d’un mouvement rectiligne uniforme avec une vitesse V1= 6m/s alors que l’élève court avec
une vitesse constante V2= 8m/s.
1- En choisissant l’origine des dates l’instant où l’élève voit le bus et un axe x’x orienté dans le sens des
mouvements dont l’origine coïncide avec la position de l’élève, écrire les équations horaires des deux
mobiles.
2- L’élève pourra-t-il rattraper le bus ? Justifier la réponse.
3- Si oui à quelle date l’élève va-t-il rattraper le bus ?
4- Quelle est alors la distance parcourue par l’élève ?
- Son point d’application : c’est l’endroit où est localisée la force : centre de gravité
- Sa direction (ou droite d’action) : c’est la droite suivant laquelle s’exerce la force, elle peut etre
horizontale, verticale ou oblique.
- Son sens : c’est le sens suivant lequel s’exerce la force.
- Son intensité (sa norme ou, module) : c’est la valeur numérique de la force mesurée à l’aide d’un
dynamomètre et s’exprime en newton (N).
4. Représentation vectorielle
a. Réaction d’un support
On pose une boite sur une table horizontale. La table exerce sur cette boite une force verticale dirigé
verticalement vers le haut appelée réaction 𝑅⃗⃗ .
Intensité : ||𝑅⃗⃗ ||
b. Force de traction
Un ouvrier tire un charriot en appliquant une force de traction noté 𝐹⃗
Intensité : ||𝐹⃗ ||
c) F , F F , F 45
1 2 2 3
Exercice 6
→ → de →
→ anneau
Un masse négligeable est soumis à l’action de trois forces F1 , F2 et F3 telles que
.
F1 F2 F3 0
La force F1 a une intensité de 600N. Le support 2 de F2 est orthogonal au support 1 de F1 . Le
support 3 de F3 fait un angle de 60° avec la direction de F1 .
Déterminer graphiquement et par le calcul les normes des forces F2 et F3 .
La masse d’un corps se mesure avec une balance. Il existe plusieurs types de balances : la balance à
aiguille, la balance Roberval, la balance électronique, la bascule, le trébuchet etc…
3. Masse volumique d’un corps
La masse volumique d’un corps est la masse de l’unité de volume de ce corps. Elle est notée (rho) et
donnée par la relation = 𝑚
𝑣
m en kg et V en m3, la masse volumique s’exprime dans le SI en Kg/m3 mais on utilise très souvent le
g.cm-3 ou le Kg/L
on rappelle que 1g/cm3 = 1 Kg/dm3 = 1Kg/L
4. Densité d’un corps
La densité d’un corps est définie par rapport à un corps de référence. La densité d’un corps A par
rapport à un corps B est donnée par le rapport entre la masse volumique de A sur la masse volumique de
B. d = 𝐴 c’est une grandeur sans unité.
𝐵
- Pour les solides et les liquides : La densité d’un solide ou d’un liquide est définie par rapport à
l’eau : d =
𝑒
- Pour les gaz : La densité d’un gaz est définie par rapport à l’air : d =
𝑎
Dans les conditions normales de température et de pression (CNTP) : d = 𝑀
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II. Le poids d’un corps
1. Mise en evidence
Observation
- Tous les corps lâchés à une certaine hauteur arrivent au sol,
ils tombent. Les corps en tombant suivent un mouvement rectiligne vertical.
- Le solide allonge le ressort vers le bas.
Interprétation
Les corps sont attirés par les sols (la terre).
Exercices d’entrainement
Exercice 1 :
1) Soit un corps de masse m = 100kg à Paris. Quelles sont la masse et l’intensité du poids de ce
corps à Dakar sachant l’intensité de pesanteur à Dakar vaut 9,8N/kg
2) Quelle est la masse de ce même corps sur la lune ? Déduire son intensité du poids à la lune sachant
que gL = 1,6 N/kg.
3) Deux systèmes A et B sont en interaction de contact. Tout en modélisant cette interaction, calculez
la force exercée par A sur B sachant que celle exercée par B sur A est FB = 10N.
On justifiera notre calcul.
4) Rappeler les caractéristiques d’une force de manière générale et celles du poids en particulier.
Exercice 2 :
1) Rappeler les caractéristiques d’une force.
2) Représenter le poids qui s’exerce sur un solide de masse m= 500g. On prendra g= 10N/kg.
3) Définir : interaction de contact et interaction à distance.
4) Enoncer le principe des actions réciproques.
5) Deux systèmes A et B sont en interaction de contact. Tout en modélisant cette interaction,
calculez la force FA/B exercée par A sur B sachant que celle exercée par B sur A est FB/A = 10N.
Exercice 3 :
Compléter les phrases suivantes :
1- Une cause capable de………..un mouvement, de modifier un ............. ou de déformer
un… ................ est une force.
2- La force pesanteur est une force ……….alors que la force de réaction d’un plan est une force………
3- L’unité internationale du poids est ………mais celle ............. est le kilogramme
4- Le poids s’applique au…... il se mesure avec un…………
5- Une force est représentée par ………et est caractérisée par son .............. , son sens, sa direction
et………….
Exercice 4 :
Un corps S de masse m=500g est accroché sur l’extrémité libre d’un ressort de longueur à vide l0=15cm et
de raideur k=100N/m.
1- Définir le poids d’un corps et la tension d’un ressort.
2- Enoncer le principe des actions réciproques.
3- Déterminer le poids du corps S et en déduire la tension du ressort à l’équilibre.
4- Faire un schéma et représenter les forces à l’échelle 1cm pour 2N.
5- Calculer l’allongement ∆l du ressort et la longueur du ressort l à l’équilibre.
6- Trouver la longueur l’ du ressort à l’équilibre si on lui accroche un autre corps de masse m’=400g.