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Certaines recherches en psychologie [11] suggèrent que les idéologies reflètent les
procédés des besoins et désirs, contrairement à la pensée que les convictions politiques
dérivent toujours d’une réflexion indépendante et objective. En 2008[11], une recherche a
suggéré que les idéologies pourraient fonctionner comme des éléments d’interprétation
qui se répandent pour répondre aux besoins de comprendre le monde, d’éviter l’angoisse
existentielle et de maintenir des relations d’estime entre les personnes. Les auteurs ont
conclu que de tels besoins pourraient conduire de façon disproportionnée à l’adoption de
systèmes de justification des visions du monde ( (en) system justification). ( voir
l'étymologie d'idéologie )
Les psychologues ont découvert que des traits de personnalité ( (en) Personnality
traits), diverses particularités individuelles, besoins et croyances idéologiques pourraient
être liés. Par exemple, une méta-analyse de Jost, Glaser, Kruglanski et Sulloway en 2003
a confronté 88 études originaires de 12 pays différents, comportant plus de 22 000 sujets
et a trouvé que l’angoisse de la mort (présente dans le terrorisme dans les médias, le
marketing de la peur) ( (en) Terror management theory), les intransigeances/intolérance
face à l’ambiguïté ( (en) Ambiguity tolerance), le manque d’ouverture aux nouvelles
expériences(lack of openness to experience), le fait d’éviter l’incertitude(Aversion à
l'incertitude), le besoin de se réduire à l’aspect cognitif (en) cognitive closure), le
besoin d’une structure identitaire personnelle, et la crainte de perdre sa position ou son de
soi estime personnelle, tous contribuent au degré de conservatisme politique [12] chez
l’individu.
Selon les chercheurs, ces résultats montreraient que les conservateurs en politique mettent
l’accent sur la résistance au changement et qu’ils sont mus par des besoins qui visent à
réduire la peur et l’incertitude. Selon Robert Altemeyer((en)) ainsi que d’autres
chercheurs, les individus conservateurs en politique ont tendance à se placer très haut sur
l’échelle d'autoritarisme de droite.
La psychologue Felicia Pratto et ses collègues ont obtenu des données soutenant l'idée
qu’une grande Orientation vers la domination sociale est fortement liée à des visées
politiques conservatrices.
Authoritarians are generally more favorable to punishment and control than personal
freedom and diversity. For example, they are more willing to suspend constitutional
guarantees of liberty such as the Bill of Rights. They are more likely to advocate strict,
punitive sentences for criminals,[12] and they report that they obtain personal satisfaction
from punishing such people. They tend to be ethnocentric and prejudiced against racial
and ethnic minorities,[13] and homosexuals.[14]
The vast majority of research on right-wing authoritarianism has been done in the United
States and Canada. A recent cross-cultural study, however, examined the relation
between authoritarianism and individualism-collectivism in samples from Bulgaria,
Canada, Germany, Japan, New Zealand, Poland, and the U.S.A. (total N = 1,018). Both at
the individual level and the societal level, authoritarianism was correlated with vertical
individualism (or dominance seeking) and vertical or hierarchical collectivism, which is
the tendency to submit to the demands of one's ingroup.[15] A study done on both Israeli
and Palestinian students in Israel found that RWA scores of right-wing party supporters
were significantly higher than those of left-wing party supporters, and scores of secular
subjects were lowest.[16]
Right-wing authoritarianism has been found to correlate only slightly with Social
Dominance Orientation (SDO). Together they are strong predictors of a variety of
prejudices such as sexism, racism, and heterosexism. The two measures can be thought of
as two sides of the same coin: RWA provides submissive followers, and SDO provides
power-seeking leaders.[6]