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EPIGRAPHE

" Si écrire n’est pas votre métier, faites-vous maçon si c’est votre talent"
Nicolas Boileau

Rapport de stage effectué au service national d’hydraulique rurale (S.N.H.R. en sigle).


Par : Stanislas LUKELO LUNLEMBA
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Avant-Propos

Au terme de notre stage qui couronne la fin de nos études universitaire à la


faculté de Pétrole, Gaz et Energies nouvelles de l’université de Kinshasa, qu’il nous soit
permis de nous acquitter d’une dette morale envers tous ceux qui ont assurés notre formation.

Mais, avant toute chose, faisons une mention spéciale, à l’éternel Dieu, source
de toute inspiration et gage de notre vie ici sur terre, qui par son amour, sa grâce et sa
miséricorde nous donne souffle de vie. Nous lui rendons gloire, louange et honneur à tout
jamais.
En ce qui nous concerne, nous avons choisi de poursuivre notre formation au
sein de Service National d’Hydraulique Rural « SNHR » en sigle pour une période allant du
21 Août au 30 Octobre 2018, qui non seulement exploite les eaux de surface mais aussi
recherche et exploite les eaux souterraines sur toute l’étendue de la République afin de fournir
de l’eau potable aux habitants de campagnes et des périphéries des centres urbains en quantité
et en qualité suffisantes en vue de lutter contre les maladies d’origine hydrique. Elle recourt
aux méthodes de prospection et de sondage ayant des similitudes avec celles utilisées dans le
domaine pétrolier.

Nous ne saurions aborder ce paragraphe sans faire part à nos encadreurs, car
nos efforts combien inlassables seraient vains si nous n’étions pas encadrés par ces derniers.
Ainsi, nos sincères remerciements vont à l’endroit des autorités du ministère de
développement rural en général et plus particulièrement à tous les cadres du service national
d’hydraulique rural. Il s’agit notamment de :
 Son excellence monsieur le ministre Justin BITAKUIRA, Ministre du développe-
ment rural ;
 Monsieur Georges KOSHI, Secrétaire général du développement rural ;
 Monsieur Richard BILAKA, Directeur national du SNHR ;

A travers eux, soient remerciés le chef Adoula Laful Cyrille, chef Mutamba
Lukusa Eric, madame Aimé Kileba, Ir. Jean Jean Kalume, Ir. Nsiala et toute la hiérarchie
de SNHR.

Nous remercions également toutes les autorités de l’Université de Kinshasa en


général et celles de la faculté de Pétrole, Gaz et Energies Nouvelles en particulier pour les
efforts consentis dans notre formation durant notre cursus académique.

Enfin, nous adressons nos sincères remerciements à toute la famille LUN-


LEMBA pour tout leur amour et assistance à notre égard. Aussi, à toute personne ayant
contribué de près ou de loin au bon déroulement de ce stage trouve à travers ces lignes l’ex-
pression de notre profonde gratitude.
A tous, nous disons merci !

Stanislas LUKELO LUNLEMBA

Rapport de stage effectué au service national d’hydraulique rurale (S.N.H.R. en sigle).


Par : Stanislas LUKELO LUNLEMBA
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INTRODUCTION
Les textes légaux régissant l’enseignement en République Démocratique du
Congo et les programmes de l’Université prévoient un stage académique à la fin de chaque
cycle d’études afin de donner une assise pratique à la formation suivie pour que l’étudiant soit
maître des acquits théoriques à mettre en pratique dans l’exercice de la profession qui devra
être la sienne à l’issue du cursus universitaire.

C’est ainsi que nous étions appelés à effectuer un stage au sein d’une entreprise
de la place pour vérifier, à travers la pratique, si nous avons bien assimilé l’enseignement que
nous avons reçu. Le choix porté à ce service public a été motivé par plusieurs raisons,
notamment :
 L'accessibilité à ce service suite à sa bonne collaboration avec l'Université de Kinshasa
et plus précisément avec la Faculté de Pétrole, Gaz et Energies Nouvelles ;
 La coïncidence entre les techniques utilisées par le service et la formation suivie à
l'Université ;
 Un bon champ d'application des notions acquises dans le cours de forage, de technique
de production ;
 La permanence des Ingénieurs et techniciens du service qui nous ont assuré
l’encadrement.

Du reste, ce rapport de stage que nous présentons témoigne des différentes


expériences que nous avons faites durant la période passée au SNHR. Ledit rapport de stage
comporte naturellement une introduction et une conclusion, et il est subdivisé en trois parties :
la première partie donne une esquisse de la présentation du secrétariat du ministère du
développement rural, la deuxième partie porte sur la présentation du service national
d’hydraulique rural et la troisième partie quant à elle porte sur le déroulement effectif du stage
au sein de l’entreprise précitée.

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Ière PARTIE : PRESENTATION DU SECRETARIAT GENERAL DU


DEVELOPPEMENT RURAL

CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE


I. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le Secrétariat général du développement rural a son siège dans la commune de
la Gombe, n° 111-121 au croisement des avenues Colonel Lukusa et TSF (téléphone sans fil),
en face d’Orgaman.

II. APERCU HISTORIQUE


L'administration du Développement Rural appelée Secrétariat General du
Développement Rural tire son origine des fonds du bien-être indigène (FBI) crée pendant la
colonisation belge vers les années 1956-1959 la quelle avait réalisé à l'époque un certain
nombre d'infrastructures socio-économiques de base en milieu rural notamment :

 La construction des écoles rurales ;


 La construction des centres de santé communautaire ;
 L'aménagement, l'entretien et la réhabilitation des routes de desserte agricole ;
 La desserte en eau potable (par le système de forage avec pompes nouvelles en
milieux ruraux).

C'est ainsi qu'en 1977, un ministère autonome du développement rural a été


créé par ordonnance présidentielle n°77/342 du 2 décembre. Celle-ci prévoyait en son sein
trois Direction à savoir :

 La Direction du Génie Rural ;


 La Direction de l'Economie Rurale et celle de la promotion rurale ;
 Plusieurs mouvements sous-forme de fusions et de scissions ont été opères au sein du
Ministère du Développement jusqu'à ce jour. Nous retiendrons la fusion avec le
Ministère de l'Agriculture, Pêche et Elevage ainsi que celui de l'Environnement.

De nos jours l'ordonnance n°14/078 du 7 Décembre 2014 fixe la scission entre


le Ministère de l'Agriculture, Pêche et Elevage à celui du Développement Rural avec une
gestion autonome.

III. MISSION
La mission dévolue au Secrétariat Général du Développement Rural est :
planifier et coordonner l'intervention en milieux ruraux en vue d'améliorer les conditions de
vie des masses paysannes et accroitre l'autosuffisance alimentaire.

IV. LES ATTRIBUTIONS DU SECRETARIAT GENERAL DU


DEVELOPPEMENT RURAL

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Conformément à l'ordonnance présidentielle n°12/008 du 11 juillet 2012, les


attributions suivantes sont fixées au Secrétariat General du Développement Rural :
 Elaboration et suivi des projets de développement dans les milieux ruraux et péri-
urbains ;
 Organisation et encadrement des paysans dans des coopératives et Associations en
milieu rural ;
 Elaboration et conduite des politiques et stratégies des Développement Rural ;
 Organisation et Encadrement de la population rural pour l'accroissement de la
production agricole ;
 Aménagement et réhabilitation de l'espace rural ;
 Coordination et intégration des programmes de développement en milieu rural ;
 Promotion du bien-être social des populations rurales par la sensibilisation et
l'animation rurales ;
 Promotion et soutien de la pêche en milieux ruraux ;
 Aménagement, réhabilitation, construction et entretien des infrastructures socio-
économiques de base en milieu rural et péri-urbains (voie de desserte agricole et cours
d'eau ; Sources d'eau, adduction granitaire, forage des puits, électrification rurale) en
collaboration avec les Ministères ayant les travaux publics et infrastructures ainsi que
l'électricité dans leurs attributions.

V. STRATEGIES DU SECRETARIAT GENERAL DU DEVELOPPEMENT


RURAL

 Créer des cadres de concertation verticale et horizontale entre les populations et


intervenants au niveau central, provincial et local ;
 Renforcer la capacité d'auto-prise en charge des populations rurales et péri-urbaines ;
 Améliorer les revenues de la population rurale et lutter contre la pauvreté ;
 Impliquer les populations bénéficiaires dans les actions à travers la conception,
l'élaboration, l'exécution et l'évaluation des différents projets en collaboration avec des
partenaires au Développement de la RDC ;
 Appuyer les activités génératrices des recettes en milieu rural.

VI. QUELQUES OBJECTIFS SPECIFIQUES

 Renforcer les capacités des acteurs et des bénéficiaires du Développement Rural ;


 Organiser la population en communautés autogérées ;
 Améliorer les infrastructures socio-économiques des base ;
 Aménager l'espace rural ;
 Coordonner les interventions en milieux ruraux.

VII. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU SECRETARIAT GENERAL


DU DEVELOPPEMENT RURAL

Le Secrétariat General du Développement Rural compte en son sein :

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 Sept Direction Normatives ;


 Douze Services Spécialisés.

1 LES DIRECTIONS NORMATIVES


 DIRECTION DES SERVICES GENERAUX "D.S.G"
Elle a pour missions de :
 Suivre la gestion des carrières des agents ;
 Maitriser les effectifs de l'Administration en vue d'éviter la pléthore au Secrétariat
General du Développement Rural ;
 Servir d'appui aux différentes Directions Normatives et aux Service Spécialisés ;
 Servir d'appui institutionnel du Secrétariat General du Développement Rural ;
 Assurer la gestion du patrimoine et la logistique de l'Administration du
Développement Rural ;
 Faire le suivi des dossiers budgétaire de l'Administration.
 DIRECTION D'ETUDES ET DE PLANIFICATION "D.E.P"
Elle a été créé par arrêté n°87/003/ du 21 janvier 1987 et 003/BBC/DDR/87 du
3 janvier 1987 tous modifiés par l'Arrêté Ministériel n°88/0080/CCE du 3 mars 1988. Elle
s'occupe d'études sectorielles, de la planification et du suivi des projets du Développement
rural. Elle évalue les enquêtes fiables et la budgétisation des projets retenus qui doivent être
présentées à la hiérarchie pour leur exécution.
 DIRECTION DE GENIE RURAL "D.G.R"
Elle s'occupe de l'aménagement de l'espace rural, les normes techniques, le
contrôle, le suivi des services nationaux et des projets de développement pour l'irrigation.
 DIRECTION DE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE "D.E.C.O"
 Elle s'occupe de l'organisation des masses paysannes, des organisations non
gouvernementales (ONG) et des initiatives locales de développement ;
 Elle a pour missions : l'organisation, l'encadrement de la population rurale en
structures autogérées en vue de se prendre en charge dans des activités
génératrices des revenus ;
 La formation des conseils et l'arbitrage des conflits ainsi que l'implantation de
la population en rapport avec la politique nationale de développement pour lui
rassurer son bien-être
 DIRECTION DE CORPS DES INSPECTEURS
 Elle a pour missions d’assister le Secrétariat General dans le suivi, l'évaluation, le
fonctionnement de tous les services et/ou Directions et des projets partenaires pour la
bonne gouvernance.

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Ses attributions couvrent les services ci-haut cités en ce qui concerne les
impacts comptables administratifs, juridiques et l'exécution physique des travaux sur terrain.
 DIRECTION DE L'ECONOMIE RURAL "DER"
Elle s'occupe de toutes les stratégies permanentes de la promotion du
Développement socio-économique en milieu rural.
 DIRECTION DE L'ANIMATION ET DE VULGARISATION RURALE
"D.A.V.R.U"
Elle a pour missions de :
 Concevoir et établir la politique nationale en matière de l'animation et vulgarisation
rurales ;
 Créer des cadres de concertation des intervenants en milieu rural ;
 Vulgariser les programmes et les projets des services spécialisés ainsi que des
organismes nationaux et internationaux auprès des populations rurales et la politique
du gouvernement en matière de développement rural et recueillir leurs avis et
considérations.
Mission principale :
Réaliser le marketing social et d'en formuler les normes dans le sens de
sensibiliser les populations rurales à adopter les innovations à impact avéré et immédiat.

2 LES SERVICES SPECIALISES


 DIRECTION DES VOIES DE DESSERTE AGRICOLE "D.V.D.A"
 Elle fut Créée par l'arrêté Départemental n°87/002 du 31/01/1987 ;
 L'Arrêté Ministériel n°003/CAB/MIN/AGRI ; EL/98 du 20 mai 1998 a modifié et
complété l'Arrêté n°87 ci-haut cité ;
 Sa mission principale est de permettre d'écouler les produits du milieu rural vers
les centres de consommation; c'est ce qui explique les travaux de construction, de
réhabilitation et d'entretien des routes d'intérêt local destinées à promouvoir les
échanges entre les zones de production et les centres de consommation et ce, avec
le concours de la Régie de Voies Fluviales "R.V.F"
 SERVICE NATIONAL DE L'HYDRAULIQUE RURALE "S.N.H.R"
Le service national d’hydraulique rural (SNHR) a été créé par arrêté
départemental n°00019/BCE/AGRIDRAL/83 de 19 septembre 1983. Placé sous la
responsabilité de l'Administration Générale des projets, il a pour missions de (d’) :
 Fournir de l'eau potable aux habitants de nos milieux ruraux à des distances
raisonnables ;
 Lutter contre les maladies d'origine hydrique ;
 Stabiliser les populations du monde rural en fournissant un service de base ;

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 Supprimer la corvée de l'eau pour les femmes et des enfants de nos villages.
 SERVICE NATIONAL DES COOPERATIVES ET ORGANISATIONS
PAYSANNES "S.N.C.O.O.P"
Il fut créé par l'Arrêté Départemental n°0049/BCE/D.D.R/89 du 22 mars 1989.
Les missions dévolues au S.N.C.O.O.P sont :
 Encadrer les paysans pour une participation plus active aux activités
coopératives ;
 Promouvoir les mouvements coopératifs par une mise en place des structures
de conception, de concertation, de coordination, d'orientation, de consultation
et d'accroissement des capacités de gestion et d'appui aux coopératives ;
 Encourager la création des associations autres que les coopératives intéressées
aux activités du développement ; les syndicats d'initiatives, etc.…
 SERVICE NATIONAL D'INFORMATION RURALES "S.N.I.R"
Il fut créé par l'Arrêté n°00017/BCE/DDR/88 du 07 juillet 1988. Il a pour
mission de :
 Concevoir, exécuter et faire exécuter les programmes d'informations agricoles
et de communications rurales ;
 Concevoir, exécuter ou faire exécuter les travaux d'édition de production et de
diffusion du matériel pour la vulgarisation agricole et l'animation rurales ;
 Suivre l'appui par la presse rurale à l'alphabétisation fonctionnelle en milieu
rural ;
 Organiser en milieu rural et urbain des activités promotionnelles, artistiques et
culturelles de nature à contribuer à la réalisation des buts de sa création.
 SERVICE NATIONAL DE L'HORTICULTURE URBAINE ET PERI-
URBAINE "S.E.N.A.H.U.P"
Il fut créé par l'Arrêté Ministériel n°026/CAB.MIN/AGRIDRAL/96 du 18 sept
1996 et complété et modifié par l'Arrêté Ministériel 005/CAB.MINDER/01/06 du 31 janvier
2006. Il a pour mission de :
 Renforcer les filières horticoles réalistes capables de contribuer à la réduction
de la pauvreté (sécurisation foncière, de l'eau….) toute itinéraire technique
débouchant à la commercialisation des produits récoltés ;
 Intégrer, produire, promouvoir et préserver la biodiversité dans les activités du
Développement Rural en vue de renforcer la dynamique de la structure
existante.
Ledit service doit aider les horticulteurs et des associations horticoles
d'accroitre leur production pour contribuer à la sécurisation alimentaire en milieu urbain de
l'espace national. Cependant pour réaliser ses missions ; les actions suivantes doivent être
menées à savoir :

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 Acquérir des activités locales, les périmètres sécuriser au nom de SENAHUP


autour des villes et procéder à leur aménagement complet ;
 Récupérer les périmètres maraichers abandonnés en vue d'installer et recaser
les associations horticoles grâce aux remembrements des terres avec les
contrôle d'occupation entre les occupants et le SENAHUP ;
 Assurer l'encouragement de toutes les filières horticoles de l'itinéraire
technique au circuit de commercialisation ;
 Procéder à la réforme agraire dans des périmètres maraichers sécurisés.
 SERVICE NATIONAL DE TRACTION ANIMALE "SE.NA.TRA"
Il fut créé par l'Arrêté n°0020/CAB/VPR/AGRIDRAL/93 du 26 juillet 1993 et
l'Arrêté Ministériel n°21/CAB/VPR/AGRIDRAL/94 du 29 mars 1994 porte ledit service son
transfert au Secrétariat General du Développement Rural. Le service a pour missions :
 La mécanisation légère dans les petites exploitations agricoles au moyen de la
traction animale notamment ;
 A l'initiation des petits exploitants à la technique de dressage des animaux et de
labour attelé ainsi qu'à la gestion des animaux de trait ;
 Aux conseils techniques auprès des utilisateurs de la traction animale.
Ce service doit également définir la politique animale en tenant compte des
exigences économiques et pédologiques par l'élaboration des normes de fabrication des
matériels de labours et des attelages aussi aux essais et tests d'homologation des dits matériels
de traction bovine introduits ou à introduire en RDC.
Le service doit donc accompagner les populations rurales en leur proposant la
mécanisation intermédiaire de l'agriculture par traction animale.
 SERVICE NATIONAL DES TECHNOLOGIES ADAPTEES "SE.NA.TEC"
Il a été créé par l'arrêté n°0018/CAB/VPM/AGRIDRAL/93 du 23 juillet 1993.
Les missions du SENATEC sont :
 Promouvoir toute technologie maitrisable par les ruraux susceptible d'améliorer
leur bien-être et de développer leur capacité productive dans les différents
domaines en aval et en amont de la production agricole et en artisanat rural ;
 Mettre au point, adapter et diffuser les outils et procédés de production adaptés
au milieu rural ;
 Former les paysans et artisanats ruraux à la maitrise des autres et différents
procédés.
SENATEC s'occupe donc de la vulgarisation des techniques d'intermédiaires modernes en
milieu rural en vue d'accroitre la production tant agricole qu'animale.
 SERVICE NATIONAL DE L'HABITAT RURAL "SE.N.HA.RU"
Il a été par l'arrêté n°0021/CAB/VPMAGRIDRAL/93 du 23 juillet 1993. Il doit
promouvoir :
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 L'amélioration de l'habitat en vue d'assainir l'environnement rural et les


matériaux de construction ;
 Un matériau de construction améliorer et adapté aux conditions sociales et
économiques des populations rurales ;
 La sensibilisation de la population rurale par l'amélioration de son bien-être en
développant à son profit un habitat et une architecture répondant à un
minimum des routes urbanistiques.
 SERVICE NATIONAL DE L'ENCADREMENT ET RECLASSEMENT DE LA
JEUNESSE RURALE "SE.N.E.JE.R"
Il a été créé par l'arrêté Ministériel n°0047/CAB/VPM/AGRIDRAL/93 du 24
septembre 1993. Il a pour missions de :
 Promouvoir l'encadrement des activités paysannes de la jeunesse dans les
milieux ruraux et l'inter land des centres urbains ;
 Assurer leur reclassement dans les secteurs socio-économique matériels tel que
la foire agricole, festival et autres campagnes de sensibilisation et de
mobilisation afin de créer un environnement sain pour le Développement de la
jeunesse dans le milieu d'origine ;
 Mettre à la disposition de la jeunesse rurale et périurbaine tout mécanisme
nécessaire à son milieu d'épanouissement sur le plan de la santé, de l'éducation
et de sa formation professionnelle ;
 Encadrer la jeunesse productive en gérant autour d'elle un environnement
propice à un travail productif et rentable et ainsi développer chez elle la
capacité d'autopromotion ;
 Assurer l'encadrement de la jeunesse agricole par des actions de vulgarisation à
savoir : La transmission des connaissances et techniques nouvelles dans le
domaine des semences, des intrants, des méthodes culturales, d'élevage de la
production et de l'environnement ;
 Mobiliser la jeunesse active et par la sensibilisation pour une meilleure prise de
connaissance de son rôle dans le processus du développement ;
 Assurer la stabilité des jeunes en milieu rural par l'installation en y installant
des sites de loisirs.
 SERVICE NATIONAL DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE
"SE.N.D.RI"
 Arrêté Départemental n°1988 porte n°0027/BCC/DDR/88 du 19 septembre 1988
portant la création et l'organisation d'un centre national de Développement Rural
intégré en abrégé " CNDRI" ;
 L’arrêté Ministériel n°001 du 03 janvier 2002 modifié et complété l’arrêté
départemental n°0027/BBC/DDR/188 du 19 septembre 1988 tel que modifié et
complété par l'arrêté départemental n°057/BCC/DDR/89 du 07 Aout 1989 ;
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 L'arrêté ministériel n°032/CAB/MINIDER/01/06 du 28 septembre 2006 porte


changement d'appellation du Service National de l'intégration et d'accès à la terre
en sigle "S.N.I.A.T" en Service National de Développement Rural Intégré
"SENDRI" en sigle ;
 Le SENDRI en RDC est une antenne du centre de développement rural intégré
pour l'Afrique "C.D.R.I.A" basé à UBUJA au NIGERIA ;
 Il est l'aboutissement d'un processus issu de la Conférence Mondiale sur la
Réforme Agraire et le Développement Rural tenue à ROME du 12 au 20 juillet
1979 dont le but ultime était l'analyse approfondie du monde rural en vue de
proposer des politiques et des stratégies de développement résultantes d'une série
d'indicateurs socio-économiques.
Le centre de Développement Rural Intègre pour l'Afrique a été créé par les
pays Africains pour la mise en pratique des résolutions de la conférence de Rome et pour
répondre aux problèmes de la pauvreté du continent. La création de centre de Développement
Rural Intégré pour l'Afrique "CENDRIA" s'explique pour des raisons évidentes telles que :
 Faciliter la recherche de l'élaboration des projets, le mécanisme approprié de
collecte des données et de diffusion ;
 Faciliter l'échange d'expériences entre les pays d'Afrique et organes spécialisés
et experts dans le domaine du développement rural ;
 Créer des structures telles que les centres nationaux de développement rural
intégré ;
 Permettre une bonne canalisation de financement des actions ou des projets de
développement de ses membres.
SENDRI vient palier aux préoccupations réelles du monde rural telles que :
 L'existence d'une situation de confusion et de déséquilibre entre le pouvoir
public et des opérateurs de développement ;
 L'absence d'un cadre permanent de concentration d'échange d'expériences
d'études et d'informations au bénéfice des décideurs et des ruraux ;
 Le manque de connaissances exactes sur les opérateurs du développement en
milieu rural ;
 L'insuffisance d'informations spécialisées sur le monde rural.
 SERVICE NATIONAL DE PECHE EN MILIEU RURAL " PEMIRU"
Il a été créé par l'arrêté ministériel n°042/CAB/MINIDER/01/2006 du 28
novembre 2006. Le SENDRI a pour missions :
 Servir de bureau de conseil de l'Etat et de tous les patrimoines en matière de
développement rural ;
 Servir de banque des données ;
 Servir de forum de concentration et d'échange d'expérience entre les
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organismes, les experts et les opérateurs du développement en vue de


contribuer à l'élaboration des politiques et stratégies appropriées ;
 Ce service s'occupe de la promotion et u soutien de la pêche en milieu rural.
 DIVISION URBAINE "D.U"
Elle est une division de relai entre l'autorité du ministère du développement
rural au niveau central et les services administratifs dudit ministère au niveau provincial. Elle
contrôle l'exécution des instructions reçues de l'autorité du ministère.
VIII. QUELQUES PROJETS ET PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT
 Projet d'appui au développement des infrastructures rurales (PADIR) ;
 Projet de renforcement des infrastructures socio-économiques dans la zone centre de la
RDC (PRISE) ;
 Projet kisthini;
 Projet Tshuenge.

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IX. ORGANIGRAMME DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL

Ministre

Cabinet

Secrétariat General
du développement

Division unique

Direction Direction Inspection

DECO SENATEC KINSHASA

Génie Rural SENATRA


BAS-CONGO

Economie Rural SENDRI


BANDUNDU
SNIR
DEP KASAI
OCCIDENTAL
SNCOOP
Services généraux KASAI ORIENTAL
SENEJER
Corps des MANIEMA
inspecteurs SENHARU

SUD KIVU
Animation et SENEN
vulgarisation
rural NORD KIVU
DVDA
PROVINCE
SNHR ORIENTAL

SENAHUP EQUATEUR

DPMR KATANGA

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IIème PARTIE : PRESENTATION DU SERVICE NATIONAL D'HYDRAULIQUE


RURALE
1. CREATION
Le Service National d'Hydraulique Rural (SNHR) a été créé par arrêté
départemental n°00019/BCE/AGRIDAL/83 du 19 septembre 1983.
2. ADRESSE
Le Service National d'Hydraulique Rurale (SNHR) se situe au croisement des
avenues Colonel Lukusa et TSF, au n°111-112, dans la commune de la Gombe (en face
d’Orgaman), à Kinshasa.
3. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
3.1. Organisation
Le SNHR est structuré à 3 niveaux :
 La Direction Nationale, basée à Kinshasa, organise la gestion technique et
administrative de la structure ;
 Les coordinations provinciales, structures d'appui et de soutien aux stations ;
Elles interviennent aussi en dehors des rayons d'action des stations et servent
de relais entre la Direction Nationale et les Stations. Au nombre de onze (11), elles sont
installées aux chefs-lieux de provinces ;
La coordination comprend onze (11) agents dont trois (3) cadres et huit (8)
agents de collaboration et d’exécution. Elle est dirigée par un coordonnateur provinciale qui a
le rend de chef de division (Indice 140), il est secondé par deux adjoints qui ont le rend de
chef de bureau à savoir :
 Adjoint administratif et financier (AAF) qui s’occupe de l’administration et la
finance (Indice 140) ;
 Adjoint technique (AT) qui s’occupe de la technique (Indice 140).
 Les stations sont des équipes d'intervention directe sur terrain. Actuellement, le
SNHR dispose de 22 stations reparties de la manière suivante dans les
provinces :
 Kongo Central : Kinzamvuete
 Bandundu : Misele-Idiofa
 Kasaï Oriental : Lukuta, Lusamba et Ngandajika
 Kasaï Occidental : Mweka et Dibaya
 Katanga : Kabongo-Malembankulu et Sandowa
 Equateur : Bikoro
 Nord Kivu : Rutshuru et Kirotshe
 Sud Kivu : Baraka
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 Maniema : Kasongo
 Province Orientale : Bunia
A la tête de chaque station, il y a un chef de station qui a le rend de chef de
bureau (Indice 140). Et est secondé par deux assistants qui ont le rend des attachés de bureau
de premier classe (Licencié avec comme indice 210) qui sont :
 Assistant administratif et financier (Indice 210) ;
 Assistant technique (Indice 210).
N.B. : L’administration du SNHR comprend les catégories suivantes :
i. Il y a les cadres de commandement à savoir :
- Le secrétaire général (Indice 110) ;
- Le directeur de service général (Indice 120) ;
- Le chef de division (Indice 130) ;
- Le chef de bureau (Indice 140) ;
ii. Les agents de collaboration à savoir :
- Les attachés de bureau de première classe (ATB1 qui a comme indice 210) ;
- Les attachés de bureau de deuxième classe (ATB2 qui a comme indice 220) ;
- Les agents de bureau de première classe (AGB1 qui a comme indice 310) ;
iii. Les agents d’exécution à savoir :
- Les agents de bureau de première classe (AGB2 qui a comme indice 320) ;
- Les agents auxiliaires de première classe (AA1 qui a comme indice 330) ;
- Les agents auxiliaires de deuxième classe (AA2 qui a comme indice 340) ;
- Les huissiers (Indice 350).
N.B. L’administration du secrétaire général du développement rurale a dans son sein la
catégorie des agents qui sont régit par le régime général c’est-à-dire ce qui détiennent le
numéro matricule autrement appelé agent sous statut et celle des agents qui sont régit par le
budget annexés autrement appelé les agents nouvelles unités (NU) c’est-à-dire les agents qui
n’ont pas le numéro matricule.
Le SNHR est un service spécialisé du ministère du développement rural et qui
dans le cadre de la réforme en cours sera transformé en établissement public de façon à lui
conféré une autonomie administrative, financière et technique sous la coordination technique
du Ministère du Développement Rural en collaboration avec le Ministère des Ressources
Hydrauliques et celui de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme.
3.2. Fonctionnement
Le SNHR est subdivisé en quatre divisions qui sont :

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1. La Division Administrative
2. La Division Technique
3. La Division Financière
4. La Division Logistique
3.2.1. La Division Administrative
Elle est dirigée par le chef de division administrative monsieur Adoula Laful
Cyrille (CDA en sigle) qui a l’indice 130. Cette division comporte deux bureaux à savoir :
 Bureau du Personnel qui est dirigé par monsieur Mutanda Lukusa Eric (Indice 140) ;
 Bureau Contentieux qui est dirigé par monsieur Mubake Kaliba Bon-cœur (Indice
140).
N.B. La division administrative du SNHR est appelée à gérer tous les personnels, c’est-à-dire
faire les statistiques de présence, traiter les dossiers disciplinaires, traiter les dossiers de cas
sociaux, traiter les conflits et les litiges administratives, faire les recrutements des agents et
coter les personnels.
3.2.2. La Division Technique
Elle est dirigée par un chef Ai Jean Jean Kalume Sefu qui a comme indice
130. Cette division compte six bureaux à savoir :
 Bureau d’études qui est dirigé par monsieur Jean Jean Kalume Sefu ;
 Bureau animation qui est dirigé par Mme Sesepte Masenge Emilie avec comme
indice 140 ;
 Bureau suivi et évaluation qui est dirigé par monsieur Mbakana Mudindu qui a
comme indice 140 ;
 Bureau audite-technique qui est dirigé par monsieur Mangua Walibori Tulex qui a
comme indice 140 ;
 Bureau forage qui est dirigé par monsieur Songa Nsompela avec comme indice 140 ;
 Bureau source et aménagement qui est dirigé par monsieur Badibanga Mukendi avec
comme indice 140.
3.2.3. Division Financière
Elle est dirigée par une dame chef de bureau Mutanda Kasambelo Elisabeth
avec comme indice 130. Elle compte deux bureaux à savoir :
 Bureau Comptabilité qui est dirigé par monsieur Ebwe Lanko Armand avec comme
indice 140 ;
 Bureau budget qui est dirigé par un chef de bureau intérimaire Lumbila Fwamba
Pascal avec comme indice 140.
3.2.4. Division Logistique
Elle est dirigée par monsieur Mbodi Luseku qui a comme indice 130. Cette
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division compte deux bureaux à savoir :


 Bureau Intendance qui est dirigé par monsieur Kiuka Mansanga José qui a comme
indice 140 ;
 Bureau Approvisionnement qui est dirigé par monsieur Mayenzi Mbangu Patrick
avec comme indice 140.
Visite des matériels de forage
Nous avons effectué une visite guidée au garage du service national
d’hydraulique rural dans le cadre de la division logistique avec monsieur Mayenzi Mbangu
Patrick, qui nous a expliqué le processus d’installation d’un site de forage avant l’exécution
de forage proprement dite, ensuite nous avons étudiés les différents matériels de forage.
a. Les différents types des matériels utilisés lors d’un forage :
- Tiges de 6 mètres qui servent à forer, elles ont deux parties : la tête de la tige comporte
les filets extérieurs en forme conique et la partie femelle comportant les filets
intérieurs toujours coniques ;
- Camion-citerne pour l’approvisionnement de l’eau servant à la préparation de la boue
de forage et au lavage des autres matériels ;
- Une Sondeuse : qui a trois grandes parties : le circuit hydraulique, circuit pneumatique
et le circuit électrique.
 Circuit hydraulique : ce circuit fonctionne avec l’huile hydraulique.
 Circuit pneumatique : ce circuit fonctionne avec l’air sous pression.
 Circuit électrique : ce circuit sert à alimenter la machine à forer.
L’équilibre du camion est assuré par les quatre vérins de stabilité qui assure
aussi la verticalité de la machine.
- Pompe à boue qui est à double effet. C’est-à-dire, elle a deux débits (600 à 850 t/min)
par rapport à la vitesse de rotation. Cette pompe a deux parties :
 Aspiration, et
 Refoulement
- Un Rig
- Un alternateur de 15KVA qui produit énergie électrique, et il est incorporé d’une
poste à souder. Donc nous pouvons dire que le camion est un atelier parce qu’il y a la
complexité des matériels de forage.
- Un camion compresseur qui sert à comprimer de l’air; permet à faire une estimation
du comportement de la nappe à capter et le débit approximative avant les essais des
débits.
- Une Jeep de ravitaillement, servant à apporter des matériels en cas des nécessités.
b. L’installation du chantier de forage
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Il s’agit de creuser un puits servant de bac à boue, et positionner les différents


matériels.
4. MISSION :
 Fournir de l'eau potable aux habitants de la campagne et des périphéries des centres
urbains en qualité et en quantité suffisantes ;
 Contribuer à la lutte préventive contre les maladies d'origine hydrique ;
 Promouvoir le regroupement des populations ;
 Contribuer au développement agricole par l'apport artificiel de l'eau aux cultures et
pâturages ;
 Assurer la desserte en eau aux animaux d'élevage.
5. REPARTITION DES ATELIERS DE FORAGE A TRAVERS LA REPUBLIQUE
Le Service National d'Hydraulique Rurale (SNHR) à 33 Ateliers de forage sur
l'étendue de la République repartit dans les provinces de la manière suivante :
La province de Kinshasa : 2 La province du Nord Kivu : 3
La province de Bandundu : 3 La province du Sud Kivu : 3
La province du Bas-Congo : 3 La province du Maniema : 2
La province de l'Equateur : 4 La province du Kasaï Oriental : 4
La province de Kasaï Occidental : 3 La province Orientale : 4
La province du Katanga : 4

6. REALISATIONS
 Le SNHR est le service public de l'Etat ayant réalisé le plus grand nombre de forage
sur le Territoire National. A titre illustratif :
 Plus de 1 140 forages exécutés ;
 Plus de 60 adductions d'eau ;
 Plus de 3000 aménagements de sources.
 Projet d'alimentation en eau potable en milieu rural réalisé de 2011-2016 sur
financement du Gouvernement (Voir tableau ci-dessous).

N° OUVRAGES PÉRIODES POPULATIONS TAUX DE


DESSERVIE DESSERTE
1 535 forages 2011 425000/51176120 0.83 %

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2 1980 forages 2012 1881000/52711403 3.57%


3 3960 forages 2013 3762000/54711403 6.93%
4 5940 forages 2014 5643000/55921528 10.09%
5 7920 forages 2015 7524000/57599173 13.06%
6 9900 forages 2016 9405000/59327149 15.85%

 Projet en cours avec les partenaires


1. Avec le Programme Agricole pour la Province de l'Equateur " PRAPE" sur
financement FIDA. Période 2011-2012. Résultats attendus : 40 forages équipés des
pompes manuelles pour desservir 20.000 personnes (taux d'accès : 0.04%).
2. Avec UNICEF à KAKENGE (Kasaï occidental), 40 forages seront exécutés en
2013.
 Projet à relancer
1. Avec UNICEF (Bas-Congo, Sud Kivu, Kasaï occidental): 2012: 120 pompes
manuelles seront réhabilitées pour desservir environ 6.001.100 personnes) Luozi,
60 forages à exécuter pour desservir environ 30.000 personnes au Sud Kivu, 60
forages équipés des pompes manuelles seront exécutés pour desservir 30.000
personnes dans la zone de santé de kamiji/ Kasaï Oriental.
2. Avec le Programme de la relance Agricole PRAPO sur financement FIDA
(Province Orientale). En 2012, 80 points d'eau (forage et aménagements des
sources) seront exécutés pour desservir environ 80 personnes dans la Province
Oriental fin 2013.
3. Avec la coopération sud-coréenne (Province de Bandundu) : 2012-2013 : 5 forages
avec 5 mini réseaux seront construits et 90 sources seront aménagées pour
desservir 145.000 personnes dans le territoire d'Idiofa/Bandundu. La capacité de la
Régideso Idiofa sera renforcée en mi-2013.
4. Projet d'appui au Développement des infrastructures Rurales "PADIR" du
financement de la Banque Mondiale de Développement (BAD) (Bas-Congo,
Bandundu, Kasaï Oriental et Katanga); Période 2012-2014 : 212 sources seront
aménagées, 18 adductions et 78 forages exécutées à la fin de l'année 2014,
desservant 2.746.000 personnes.
5. Projet de développement de la Riziculture à Masina/ Ville -Province de Kinshasa
sur financement de la Banque Arabe pour le Développement en Afrique "BADEA"
Période de 2012-2014 : Un réseau d'irrigation d'une longueur de 30 km sera
aménagé à la fin de l'année 2014, une station de pompage sera construite et
équipée desservant 3000 personnes à la fin de 2014.
6. Poursuite du Projet du Gouvernement (Toutes les Provinces). Période 2012-2016 :
9.900 forages seront exécutés pour approvisionner 9.405.000 personnes.

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7. Avec le Projet Water for All Democratic of Congo (Noble Water Solutions), RSA.
1 100 bornes fontaines solaires seront déployées dans les 11 provinces pour
desservir 550 000 personnes.
8. Avec le Projet Water for All Democratic of Congo (Noble Water Solutions), RSA.
En pourparlers pour un financement de 42 000$, exécution de 1 000 mini stations
de pompage et mini réseau pour desservir 10 à 15 000 habitants.
9. Avec la R.S.A, un nouveau partenariat lors de la commission mixte en octobre
2012.

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ORGANIGRAMME DU SNHR

DIRECTION NATIONALE

BUREAU D’ETUDES

SECRETARIAT

DIVISION LOGISTIQUE DIVISION FINANCIEREDIVISION ADMINISTRATIVEDIV. HYDR. HUMAINE

Bur. Intend. Bur. Appro Bur. Pers Bur. Cont Bur. Forage Bur. Planif. Bur. AnimBur. Source
Bur. Compt Bur. Budget

ORGANIGRAMME DE LA COORDINATION PROVINCIALE

COORDINATION PROVINCIALE

ADJ. ADM. ET FINANCIER STATION ADJ. TECHNIQUE

SECRETARIAT

MAGASINIER UNITE DE FORAGE


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IIIème Partie : DEROULEMENT DU STAGE PROPREMENT DITE

II. 1. INTRODUCTION
Le forage exécuté sur l’avenue Libération au n°59 qui avait comme objectif,
l'alimentation en eau potable aux maraichères et éleveurs de Nsanga dans la commune de
Kimbanseke au quartier Kambamulumba dans l’enceinte du terrain du ministère de
développement rural COOPMENS en sigle.

Le stage s’est déroulé en deux phases, une phase théorique et une phase
pratique. La phase théorique s’est déroulé au niveau du siège officiel du SNHR (voir partie I
et II) et la seconde phase se déroulé sur au coopérative des maraichères et éleveurs de Nsanga
situé sur l’avenue Libération n°15, Quartier Kambamulumba dans la commune de
Kimbanseke.
Nous avons commencés notre chantier un certain 03 septembre 2018 et clôturé
le 13 septembre 2018. Toute à commencer par l'installation et montage des matériels de
forages c'est-à-dire l'installation de la sondeuse, ensuite la préparation de boues de forage, le
forage proprement dit, la manœuvre, le tubage, la déposition de la masse filtrante enfin le
développement du puits.

II. 2. INSTALLATION DES MATERIELS DE FORAGE

Avant de parler de l'installation des matériels de forage, nous devons d'abord


parler de la motivation dans le choix du lieu où l'on a foré.

En générale, avant de se fixer un endroit où forer, il faut nécessairement


répondre à certaines études d'exploration pour déterminer l'emplacement et le
dimensionnement de la nappe aquifère à rencontrer. Tout cela afin d'avoir une idée claire sur
la grandeur du réservoir, le débit et l'espérance de vie du gisement. Pour y arriver, on fait plus
souvent recours à l'étude Géophysique et Hydrogéologique du Terrain.

En ce qui concerne, notre cas a été plus particulier dans la mesure où, nous
n'avons pas effectué certaines études préalables avant l'installation des matériels de forage à
l'occurrence l'étude Géophysique et Hydrogéologique. Cela a été justifié par la bonne
connaissance du terrain ; Alors nous nous sommes basés sur les résultats des différents
forages exécutés aux alentours de notre point ciblé et leurs Log stratigraphique.

Après la fixation de l'endroit où foré, les matériels de forage ont été montés par
les Ingénieurs et Techniciens du chantier. Après le montage des matériels de forage, nous
avons vérifié les conditions de verticalité et d’horizontalité, afin de donner un sens
d'orientation à notre forage. Pour notre cas, il a s'agi du forage vertical sans déviation.

Hormis la sondeuse, nous avons aussi utilisé quelques outils particuliers. Nous
avons utilisé un trépan de 12 1/4 ", les tiges de forage de 3" et 6 m de long, les PVC aveugles

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et crépines pour le tubage, une citerne de 5000 litre pour la fourniture en eau servant de
préparation de boue de forage.

II. 3. PREPARATION DE LA BOUE DE FORAGE

Comme dans toute activité du forage, la boue de forage joue un rôle capital
dans la mesure où elle assure :

 La remontée des déblais (cutting);


 Le maintien des déblais en suspension après arrêt de circulation ;
 Le refroidissement de l'outil de forage (Trépan) et la diminution des frottements de la
garniture de forage ;
 Le maintien des parois du trou foré en les colmatant (cake) ;
 Le contrôle des fluides des formations traversées (Phénomène d'invasion) ;
 L'intervention des fluides de forage comme paramètre de forage ;
 La remontée des informations géologique

Suite à ces différentes importances dans l'exécution du forage, nous étions obligés de
l'utiliser. Alors nous avons premièrement creusé le bac à boues et nous avons préparé notre
boue à base d'eau, c'est-à-dire Eau + polymère + bentonites. Le bac à boue étant de 1.70
mètre de profondeur, 2 mètre de longueur et 3 mètre de largeur.

II. 4. FORAGE PROPREMENT DIT

Les travaux de forage proprement dit ont commencés le 03 Septembre 2018 à


10h15' et ont pris fin un certain 13 Septembre 2018 à 19h02'. Cette étape se résume dans le
tableau ci-dessous.

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Date Outils utilisés et Vitesse de N° et longueur Temps de début et de la fin de forage Formation géologique
diamètre du trépan rotation des tiges des tiges traversée à la profondeur

Le 03/09 Tricône D= 8 pouce 50 tr/min 8 mètre 10h10’-11h00 Sol et Argile sableux

Le 03/09 Tricône D= 8 pouce 50 tr/min 6 mètre 11h10’-12h01’ Argile-sableux

Le 22/09 Tricône D= 8 pouce 50 tr/min 6mètre 12h10’-12h48’ Argile-gréseux

Le 03/09 Tricône D= 8 pouce 50 tr/min 6 mètre 13h00’-13h50’ Grès avec l’indice de l’eau

Le 03/09 Tricône D= 8 pouce 50 tr/min 6 mètre 14h00-14h40’ Grès non consolidée

Le 03/09 Tricône D= 8 pouce 50 tr/min 6 mètre 14h58’-15h58’ Grès-consolidée

Le 03/09 Tricône D= 8 pouce 50 tr/min 6 mètre 16h10’-16h38’ Grès-consolidée

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II. 5. LOG STRATIGRAPHIQUE DU PUITS

Sol et Sable argileux

Argile

Argile-sableux

Argile Gréseux

Grès avec l’indice de l’eau

Grès non consolidée

Grès-consolidée

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II. 6. LA MANŒUVRE

La manœuvre est un processus délicat et fastidieux, qui consiste à


enlever les tiges de forage, dans des circonstances bien définis, par exemple :
 En cas de changement de l'outil de forage pour changer le diamètre du trou de forage
;
 En cas d'usure des outils de forage Trépan ; T.B ; M.F.T
 En cas de processus de tubage et cimentation ;
 Lorsqu'on atteint la profondeur voulue.

Nous devons souligne que le terme manœuvre s'utilise aussi dans le cas d'ajout
des tiges de forage. Nous avons eu l'occasion d'expérimenter cette phase difficile des travaux
de forage.

II. 7. EQUIPEMENT DU PUITS OU TUBAGE

Les processus de tubage poursuivent les objectifs suivant :


 Maintenir en place les parois pendant le forage, dans notre cas il s'agissait de casing de
surface (avant trou) ;
 Isoler entre elles les couches poreuses rencontrées ;
 Permettre éventuellement la mise en production (eau).
Nous avons fait recours au tubage plein ou aveugle et crépine ou tubage perforés,

II. 8. GRAVIONNAGE

Après avoir fini le processus de tubage, nous avons placé la masse filtrante
entre la paroi du trou de forage et les tubes placés dans le trou de forage. Cette masse filtrante
avait pour objectif de faciliter le passage de l'eau de l'aquifère vers les tubes de récupération
en passant par la crépine. Dans notre cas, on a utilisé les graviers.

II. 9. DEVELOPPEMENT DU PUITS

Nous avons utilisé un compresseur de plus ou moins 40 MPa, le but était de


nettoyer le puits, enlever les cakes colmatés sur la paroi du puits et de le débarrasser de tout
autre fluide hormis l'eau potable que l'on voulait extraire.

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CONCLUSION ET RECOMMANDATION

I. CONCLUSION

Nous avons tout au long de ce stage, expérimentés les différentes étapes et


techniques de forage. Avec l'aide des différents Ingénieurs et Techniciens de l'équipe sur
place ; nous avons suffisamment été satisfaits de l'encadrement qu'ils nous ont offert en
répondant à nos différentes questions de curiosité scientifique :

 Nous avons faits connaissance de la sondeuse et son mode de fonctionnement ;


 Nous avons appris comment monter et comment stationner une sondeuse pour un
forage vertical ;
 Nous avons appris comment préparer la boue de forage à base de polymère, l'eau et la
bentonite ;
 Nous avons appris comment le système, forage, et injection des boues de forage et
manœuvre fonctionnent pendant un travail de forage proprement dit ;
 Nous avons appris le processus de tubage ;
 Nous avons appris comment et pourquoi on place la masse filtrante ;
 Et enfin, nous avons expérimenté les différentes étapes de soufflage d'un puits

Hormis les différents points remarquables cités ci-dessus, nous avons


fait aussi connaissance de plusieurs autres points. Les ingénieurs et Techniciens en place nous
ont aussi expliqué les différentes étapes qui conduisent directement à la fourniture d'eau dans
des différentes stations d'alimentation en eau du Quartier. C'est-à-dire, nous avons appris la
manière dont s'installe une pompe et comment l'eau aspirée par cette pompe est canalisé vers
le château de stockage.

II. RECOMMANDATION

En ce qui concerne les recommandations à adresser au SNHR; nous dirons


ceci, étant donné que les objectifs fixés par le dit Service, sont si important pour le
développement et l'amélioration de mode de vie dans des zones rurales et périphériques des
zones urbaines, nous avons constaté avec tristesse dans le chef d'équipe technique du terrain,
un manque des moyens suffisants pour rendre performant et efficace les travaux sur terrain de
la dite équipe. A titre d'illustration, à cause des moyens limités, nous avons constaté des
pannes répétitives d'équipement du terrain (suite à l'usure et manque d'entretien approprié) et
un manque d'amélioration de condition de travail de l'équipe du terrain en générale.

Cela étant, nous demandons avec une volonté insistante aux autorités
et différents cadres du Service, de revoir en quelque sorte le financement des travaux de
terrain, en vue d'améliorer l'efficacité, la performance, la durabilité des travaux effectués sur
terrain ainsi que leur impact significatif sur la population concernée. Espérant un changement
dans ce sens, il nous reste qu'à remercier une fois de plus le Service National d'Hydraulique
Rural (SNHR) pour sa collaboration et l'encadrement qu'il nous a offert à travers ses

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Ingénieurs et Techniciens, dans le but de nous former comme élites de demain.

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Annexes

Figure 1 : Camion Sondeuse installée sur Libération Fig. 2 : PVC aveugles et crépine de 3 m
59, Q/ Kambamulumba, C/ Kimbanseke.

Fig. 3 : Tiges de forage en acier de 6 m de long Fig.4 : Polymère servant à la


préparation de la boue

Fig.5 : Ajout de l'eau et mélange des produits Fig.6 : Bac à boue contenant la boue
dans le bac à boue de forage préparée

Fig.7 : Forage et prélèvement des déblais Fig.8 : Les échantillons prise lors du forage

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TABLES DES MATIERES

EPIGRAPHE...................................................................................Erreur ! Signet non défini.


AVANT-PROPOS............................................................................Erreur ! Signet non défini.
INTRODUCTION......................................................................................................................1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE.....................................................2
Ière PARTIE : PRESENTATION DU SECRETARIAT GENERAL DU
DEVELOPPEMENT RURAL................................................................................................2
I. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE..............................................................................2
II. BREVE APERCU HISTORIQUE...............................................................................2
III. MISSION.....................................................................................................................2
IV. LES ATTRIBUTIONS DU SECRETARIAT GENERAL DU DEVELOPPEMENT
RURAL...................................................................................................................................2
V. STRATEGIES DU SECRETARIAT GENERAL DU DEVELOPPEMENT RURAL....3
VI. QUELQUES OBJECTIFS SPECIFIQUES.................................................................3
VII. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU SECRETARIAT GENERAL DU
DEVELOPPEMENT RURAL................................................................................................3
1 LES DIRECTIONS NORMATIVES..................................................................................4
2 LES SERVICES SPECIALISES.........................................................................................5
VIII. QUELQUES PROJETS ET PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT..............10
IX. ORGANIGRAMME DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL.............11
IIème PARTIE : PRESENTATION DU SERVICE NATIONAL D'HYDRAULIQUE RURALE
12
1. CREATION....................................................................................................................12
2. ADRESSE......................................................................................................................12
3. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT..............................................................12
4. MISSION :.....................................................................................................................16
5. REPARTITION DES ATELIERS DE FORAGE A TRAVERS LA REPUBLIQUE.....16
6. REALISATIONS...........................................................................................................16
III Partie : DEROULEMENT DU STAGE PROPREMENT DITE.........................................20
II. 1. INTRODUCTION..................................................................................................20
II. 2. INSTALLATION DES MATERIELS DE FORAGE.............................................20
II. 3. PREPARATION DE LA BOUE DE FORAGE.....................................................21
II. 4. FORAGE PROPREMENT DIT.............................................................................21

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II. 5. LOG STRATIGRAPHIQUE DU PUITS FORÉ SUR LE SITE ADOLLIN


Erreur ! Signet non défini.
II. 6. LA MANŒUVRE................................................................................................24
II. 7. EQUIPEMENT DU PUITS OU TUBAGE............................................................24
II. 8. GRAVIONNAGE...................................................................................................24
II. 9. DEVELOPPEMENT DU PUITS...........................................................................24
I. CONCLUSION..............................................................................................................25
II. RECOMMANDATION.............................................................................................25
Annexes.....................................................................................................................................27
TABLES DES MATIERES.......................................................................................................28

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