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Organes de transmission de
puissance 1
Dr. Solomani COULIBALY ENI-ABT, MC
2022-2023
École Nationale d’Ingénieurs – Abderrahmane Baba Touré (ENI-ABT) ; Bamako – Mali
Processeur de
Rendement η
Puissance de sortie
Rendement η=
Puissance d ' entree
3. Actionneurs
Les actionneurs constituent le premier maillon des chaînes d’énergie. Les plus utilisés sont :
Les moteurs électriques, pour les mouvements de rotation rapides et continus.
Les vérins pneumatiques ou hydrauliques, pour les mouvements de translation d'amplitude
limitée.
Il en existe d'autres : Moteurs pneumatiques ou hydrauliques, vérins rotatifs, électro-aimants...
4. Les organes de transmission de puissance
Selon le mouvement de sortie désirée, et en fonction du mouvement d'entrée envisagé, l’organe
devra transmettre le mouvement d'entrée, ou le modifier. Il en résulte un certain nombre de solutions
constructives résumées sur la figure 3.
5. Critères de choix d’un OTP
Le choix définitif d’un OTP résulte d’une étude approfondie du mécanisme dans lequel il est
utilisé.
D’abord, l’étude cinématique permettra de définir la géométrie et les dimensions des pièces ou
composants, tout en remarquant que la géométrie retenue a une influence sur les efforts engendrés.
Ensuit, l’analyse des problèmes dynamiques et énergétiques permettront de déterminer les
mouvements des pièces ou composants à partir des efforts qui les produisent, tout en faisant largement
appel aux grandeurs de la cinématique.
Puis, l’analyse du caractère fonctionnel de l’élément étudié permet de mettre en évidence son
utilisation pour mieux adapter le choix.
Enfin, les aspects économiques et esthétiques sont des critères qui permettent de peaufiner le
choix définitif.
Accouplements
(rigide ou élastique)
Transmission
permanente
Cardans et assimilés
Sans modification
de mouvement Embrayages
Freins
Coupleurs
Convertisseurs
Rotation en rotation
Vis de transmission
Avec modification de
Rotation en translation Came – poussoir
mouvement
Pignon– crémaillère
Translation en rotation
Bielle – manivelle
Figure 3 : Bilan des OTP
Objectifs du cours :
− Dimensionner et vérifier un arbre statiquement ou dynamiquement chargé.
− Déterminer le coefficient de sécurité d’un arbre dynamiquement chargé.
2022-2023
École Nationale d’Ingénieurs – Abderrahmane Baba Touré (ENI-ABT) ; Bamako – Mali
L'arbre est un des éléments de machines fréquemment utilisé. Son rôle est multiple :
En général, il sert à transmettre la puissance d'une partie de la machine à une autre, mais il peut
aussi servir à assurer le positionnement d'un élément par rapport à un autre. À cause de sa géométrie
et de ses fonctions, un arbre peut porter différents noms tels que :
− Arbre de transmission : il transmet un couple d'un moteur à une machine ou à un élément
de machine.
− Arbre de renvoi : il supporte des éléments de machines (engrenages, poulies, ...) et il
transmet un couple entre chaque élément.
− Essieu : arbre stationnaire ou rotatif, qui ne transmet pas de couple, mais qui sert au
positionnement.
Suivant le rôle qui lui est affecté, l'arbre est soumis à des contraintes de flexion, de torsion ou à
un chargement complexe de torsion, de flexion et charge axiale de traction ou compression. D’une
manière générale, le calcul de prédétermination d’un arbre se fait sous deux aspects :
− Un aspect statique : à partir du calcul de la résistance de l’arbre et de sa déformation
− Un aspect dynamique : à partir du calcul de la tenue en fatigue de l’arbre et des vibrations
engendrée
Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive ; il existe de très nombreuses autres nuances. On peut
utiliser dans d’autres cas des arbres en alliage d’aluminium ou au titane (aviation...) ou bien en
matériaux composites.
Torseurs associés
Modélisation En A rotule unilatérale En B rotule unilatérale
Chaque élément X12 > 0 X12 < 0
assure de l’arrête de
0 0
l’arbre dans un seul X 12 X 12
sens
Y 12 0 Y 12 0
A Z 12 0 R B Z 12 0 R
Torseurs associés
Modélisation
L’appui plan assure En A appui plan En B linéaire annulaire
l’arrêt axial de l’arbre
dans un seul sens ou 0 L12
0 0
les deux Y 12 0 Y 12 0
A 0 N12 R B Z 12 0R
Afin de déterminer les actions mécaniques exercées sur l'arbre au niveau des liaisons, on isole
l'arbre et on applique le principe fondamental de la statique ou de la dynamique selon l'importance
des effets d'inertie.
2.2. Efforts intérieures appliqués à un arbre (effort de cohésion)
Si le torseur des efforts extérieurs est totalement connu, le torseur des efforts intérieurs permet de
déterminer l'évolution des différentes sollicitations appliquées à une poutre.
En un point quelconque G de l'axe d'une poutre on réalise une coupure fictive. La poutre est alors
formée de deux tronçons appelés 1 et 2, conformément à la figure 2 ci-dessous (tronçon 1 : abscisse
curviligne inférieure à celle de G ; tronçon 2 abscisse curviligne supérieure à celle de G).
1 2
A Ligne moyenne
G B
Figure 2
Par convention le torseur des efforts intérieurs ou de cohésion est le torseur représentatif de
l'action du tronçon 2 sur le tronçon 1, réduit au point G.
On note → avec G sur la ligne moyenne.
On peut déterminer la relation entre le torseur des efforts intérieurs et le torseur des efforts
extérieurs appliqués à chacun des tronçons 1 et 2, pour cela on traduit leur équilibre.
Équilibre de 1 :
Appliquons le PFS au tronçon 1 :
→ → 0
→ 0 d'où ! →
Équilibre de 2 :
De la même manière. L’équilibre de 2 nous donne :
→ → 0
→ ! 0 d'où →
Dans un repère local (G, x, v, w) lié à une section droite, de centre G et de normale x (figure 3),
ce torseur s'exprime sous la forme :
$ -
# $%⃗ '( )⃗ '* +
,,⃗
" 0 3 ( -/( 5
'
- - %⃗ -/( )⃗ -/* +
,,⃗ 1
, , ,(,*2 '* -/*
1 , ,(,*2
Pour les arbres, généralement toutes les sections droites sont circulaires. Dans ce cas tous les axes
appartenant à ces sections et passant par leurs centres, sont axes principaux d’inerties.
Nature des sollicitations Effort Effort tranchant Moment de Moment de Torseur de cohésion
$ 0
normal torsion flexion
60 0 7
Traction (N>0)
Ty = 0 Mfy = 0
0 0
Mt = 0
N
Compression
Tz = 0 Mfz = 0
$ 0
(N<0)
6'8 07
Mfy = 0
'9 0
Cisaillement simple N=0 Ty ou Tz Mt = 0
0 -
Mfz = 0
60 0 7
Ty = 0 Mfy = 0
Mt
0 0
Torsion simple N=0
Tz = 0 Mfz = 0
0 0
30 -/8 5
Ty = 0
Mt = 0
0 -/9
Flexion pure N=0 Mfy ou Mfz
Tz = 0
< 8 9
< = 8 <8 89 >
9 98 <9
Ce tenseur est symétrique 8 8 ; 9 9 ; 89 98
Si les contraintes sont constantes au cours du temps, elles sont dites statiques mais si elles sont
variables au cours du temps, elles sont dites dynamiques.
Dans le cas des arbres : (section circulaire)
En un point d’une section droite circulaire de l’arbre l’état des contraintes dans la base1%⃗, :⃗, ;⃗2
<
est :
8 9
< = 8 0 0>
9 0 0
avec < <@ </
<@ : Contrainte due à l’effort Normal
</ : Contrainte normale due au Moment de flexion
8 et 9 : Contraintes tangentielles dues au moment de torsion et à l’effort tranchant
Ces contraintes sont calculées par les formules suivantes (tableau 4). La figure 3 permet de
visualiser ces contraintes :
$
Tableau 4: Formules des contraintes
<@
A
N : effort normal et
S : aire de la section droite
-/8
</
Mfy : moment fléchissant suivant y
B 9
;
IGz : moment quadratique de la section droite par rapport à l’axe (G,
z)
Z : distance du centre au point considéré
-
B
Mt : moment de torsion
8
C
IG : moment quadratique polaire de la section droite par rapport à G
r : distance du centre au point considéré
' × E1;2
T : effort tranchant suivant z
A(z) : moment statique de la surface s(z)
9
F1;2 × B 8 b(z) : largeur de la surface s(z)
IGy : moment quadratique de la section droite par rapport à l’axe (G,
y)
Il faut noter que pour les sections circulaires la contrainte de cisaillement est maximale au centre
de la section et nulle sur les bords tandis que les contraintes de flexion et de torsion sont maximales
sur les bords et nulles au centre (figure 4). Ainsi, d’une manière générale dans le calcul des arbres,
on se place sur la périphérie de la section ce qui revient à négliger l’effort tranchant. On obtient donc
pour un arbre de section circulaire de diamètre d :
4$
! Contrainte normale de traction / compression <@ ⎫
UV ⎪
32-/ ⎪
! Contrainte normale de flexion ∶ </ ⎪
UV\ [1]
16- ⎬
! Contrainte tangentielle de torsion ∶ 8
UV\ ⎪
⎪
⎪
! Contrainte tangentielle de cisaillement ∶ 9 0⎭
Figure 4
3. Dimensionnement en statique des arbres
3.1. Marche à suivre
Il existe plusieurs méthodes pour calculer le diamètre d’un arbre ou pour vérifier la résistance
d’un arbre d’un diamètre donné. Quelle que soit la méthode de calcul employée, la marche à suivre
pour résoudre un problème est sensiblement la même. Toutefois, ces méthodes ne donnent pas
nécessairement des résultats identiques. Les étapes sont :
− Calculer les actions, dans les plans horizontal et vertical, dans les différentes sections droites
de la poutre (les torseurs des efforts de cohésion).
− Tracer les diagrammes des efforts de cohésion, en particulier les moments de torsion Mt et de
flexion (Mfy, Mfz).
− Déterminer le moment résultant -/ fg-/8 h g-/9 h puis le moment idéal Mi qui varie
selon les critères adoptés
− Déterminer la section critique de la poutre (la plus dangereuse ou la plus sollicitée à la flexion
maximale et à la torsion max
− En se basant sur une des théories de limitations, déterminer le diamètre de l’arbre dans la
section critique permettant de résister aux charges imposées ou vérifier la sécurité à la section
critique (si le diamètre est connu).
3.2. La method du Code ASME (American Society of Mechanical Engineering)
Méthode simple, utile en conception pour évaluation rapide du diamètre de l’arbre, elle est basée
sur le critère de Tresca (les contraintes sont statiques). Le code ASME définit la contrainte admissible
comme étant la plus petite des deux valeurs suivantes :
55 -kl 1pour les aciers commerciaux2
Ai "
nopqF. g0,18#t 1Au 2; 0,30# 1A8 2hv
[2]
16
V { fg}t -/ h 1} - 2 [4]
•
UAi
Le facteur de sécurité est implicitement dans le calcul de Sp. Cependant, la valeur de Sp peut être
réduite pour tenir compte des circonstances spéciales.
Tableau 5: Facteur de charge du code ASME
Chargement Cm Ct
Arbre stationnaire
Charge appliquée lentement 1,0 1,0
Charge appliquée rapidement 1,5 – 2,0 1,5 – 2,0
Arbre de transmission ou de renvoi
Charge constante ou appliquée lentement 1,5 1,0
Chocs mineurs 1,5 – 2,0 1,0 – 1,5
Chocs majeurs 2,0 – 3,0 1,5 – 3,0
3.3. Méthode énergétique
Lorsqu’une pièce est soumise à de la traction simple, il est facile de comparer la contrainte à la
limite élastique Re pour avoir une idée de la sécurité donnée par le calcul.
En pratique, en un point donné d’une section, on a souvent un état complexe de contrainte. La
méthode de calcul consiste alors à déterminer une contrainte normale équivalente σéq. Cette contrainte
est alors la contrainte qu’il faut créer dans une éprouvette de traction pour que son état de contrainte
comporte le même degré de danger que l’état complexe caractérisé par les trois contraintes principales
(figure 5).
Il existe un grand nombre de critère pour calculer la contrainte équivalente, aucun ne convient à
tous les matériaux et à tous les états de contraintes. Dans la plupart des cas on suppose que les
matériaux ont la même résistance élastique en traction et en compression.
Selon les critères on trouve les moments idéaux suivants :
1 1
}Co€èC‚ƒ V‚ -„ℎC ! }l†‡„€ : - ‰1 ! ‹- fg-/ h 1- 2
2Š / 2Š
#i•
Œlpƒ •‚€€‚ Ž„Cn‡•‚, Š : ‚ƒ€ ‡p ‘lClnè€C‚ Vé‘‚pVlp€ V‡ nl€éCol‡ l)‚•
#i
#i• 1
1•„CC‚ƒ‘„pV à Š •‚ƒ nl€éCol‡% né€l••o†‡‚ƒ V‡•€o•‚ƒ : l•o‚C2.
#i 2
Il est utilisé pour l’ensemble des matériaux métalliques : il stipule que la défaillance aura lieu
lorsque l’énergie de déformation atteint une valeur limite fixée
1 1
}Co€èC‚ V‚ #lp”op‚ - - fg-/ h 1- 2
2 / 2
1•„CC‚ƒ‘„pV à Š 1 •‚ƒ nl€éCol‡% ŽCl•o•‚ƒ : Ž„p€‚2
3 5
}Co€èC‚ V‚ Alop€ ! –‚plp€ : - - fg-/ h 1- 2
8 / 8
5
1•„CC‚ƒ‘„pV à Š •‚ƒ nl€éCol‡% n„‡•éƒ : ;lnl”2
4
32
V≥{ fg-/ h 0,751- 2 [5]
•
U<tz zšt
sécurité •ž
Coefficient de Conditions générales de calculs (sauf règlement
particulière)
Cas exceptionnel de grande légèreté
1,5 – 2
Hypothèse de charge surévaluée
Construction où l’on recherche la légèreté
(aviation). Hypothèse de calcul la plus défavorable
2–3
(charpente avec vent ou neige, engrenage avec une
seule dent en prise)
3–4 Bonne construction, calculs soignés, haubans fixes
Construction courante (légers efforts dynamiques
4–5
non prise en compte). Treuils
Calculs sommaires, efforts difficiles à évaluer (cas
5–8 de chocs, mouvement alternatif, appareil de levage,
manutention)
Matériaux non homogènes. Chocs, élingues de
8 – 10
levage
Figure 6: Essai de traction simple
Chocs très importants, efforts très mal connus
10 – 15
(presses). Ascenseurs.
#
On peut alors vérifier la résistance par la condition suivante selon les critères utilisés :
32 •ž - -/
V≥¡
•
{‰ ‹ ‰ ‹ [9]
U # <¢
32 •ž - z -t -/z -/t
V≥¡
•
{‰ ‹ ‰ ‹ [9¤ ]
U <¢ # <¢ #
Critère de Tresca
1
Critère de Rankine
32- ¨
La vérification à la rigidité se fait avec la formule suivante :
§ ≤ §« t 1ClV2 [13]
UV© ª
avec : θ : l’angle relatif de torsion maxi
θlim : l’angle relatif de torsion admissible (θlim = 0,25 à 2,5 °)
Mt : couple ou moment de torsion
V
fonction de la résistance des différentes contraintes. Pour cela on suppose connu le rapport :
}
Œ
Avec : d : le diamètre intérieur
D : le diamètre extérieur
Dans les calculs il suffit de remplacer dans les formules précédentes
4$
! Contrainte normale de traction / compression <@ ⎫
UŒ 11 ! } 2⎪
⎪
32-/ ⎪
! Contrainte normale de flexion ∶ </ ⎪
UŒ\ 11 ! } © 2
[1¤ ]
16- ⎬
! Contrainte tangentielle de torsion ∶ ⎪
UŒ\ 11 ! } © 2 ⎪
⎪
⎪
! Contrainte tangentielle de cisaillement ∶ 9 0⎭
U U ©
On rappelle que pour les arbres creux les moments d’inertie sont :
U U ©
Le moment d’inertie polaire de la section ∶ ± 1Œ© ! V© 2 Œ 11 ! } © 2
64 64
Dans la majorité des cas, les arbres sont calculés pour un nombre de cycles supérieur à 107 et σD
est utilisé dans le calcul de fatigue. Lorsque le nombre de cycles requis est inférieur, on utilise σD(N)
qui représente la contrainte alternée maximale admissible pour un nombre de cycles N.
De plus, très peu de pièces d’un mécanisme sont soumises à des contraintes purement alternées
(σm = 0).
4.2. Les facteurs d’influence
− Influence de Rm : Pour les aciers, des recherches ont montré que l’on peut lier la valeur de σD
avec la limite statique de rupture Rm. (Voir annexe 7).
− Influence de l’état de surface : L’état de surface a une influence importante sur la tenue en
fatigue. Plus la rugosité est faible plus la limite de fatigue est grande. De même, la perte d’endurance
due à un mauvais état de surface est d’autant plus importante que la résistance mécanique du matériau
est grande.
L’abaque de l’annexe 6 permet de déterminer le facteur d’état de surface KS en fonction de Rm et
de la rugosité totale Rt.
− Le gradient de contrainte χ (figure 11) exprimé en mm-1 est la valeur de la pente de la tangente
à fond d’entaille du champ de contrainte rapportée à la valeur maximale de la contrainte au
même point. La table 7 donne des formules simples permettant de calculer χ.
− Influence de la température : Les caractéristiques des aciers évoluent de manière importante
avec la température. Malheureusement, il est très difficile de trouver des documentations
permettant de quantifier précisément l’impact de la température sur la tenue en fatigue des
aciers.
Toutes les informations fournies dans ce document sont indiquées à température ambiante,
c’est une limitation importante pour l’exploitation pratique de l’approche proposée.
4$t 4$z
⎧< t <z
⎪ UV UV
⎪
32-/t 32-/z
</t < [14]
⎨ UV\ /z
UV\
⎪
⎪ 16- t 16- z
⎩ t
UV\ z
UV\
La contrainte moyenne équivalente σme est calculée à partir des contraintes moyennes nominales
et ne prend pas en compte les défauts de forme. On obtient à partir du critère de Von Mises :
La contrainte alternée équivalente σae est calculée à partir des contraintes alternées nominales et
prend en compte les défauts de forme en intégrant les Kt correspondant : Ktt (traction), Ktf (flexion)
et Kto (torsion).
¼
µt {
g¶· ¸·¹ º¶» ¸»¹ h º\1¶½ ¾¹ 2¼
¼
g¸·¹ º¸»¹ h º\¾¹
¼
[18]
Pour une sollicitation simple, un nombre de cycle N inférieur à 107 et une probabilité à 90%, σDp
est de la forme :
<¢i ¥ž 1l •„• µ F •„• $ • 2 [20]
Les valeurs de a2, b2, et c2 en fonction de Rm peuvent être lues sur la figure 12.
Pour une sollicitation combinée, on remplace le gradient de contrainte χ par une valeur
équivalente χae :
¼
µz {
g¶· ¸·¿ º¶» ¸»¿ h º\1¶½ ¾¿ 2¼
¼
g¸·¿ º¸»¿ h º\¾¿
¼
[21]
<z 1
<žÁ <z <t
<¢i
A <¢i 2#ti ! <¢i
Zone de rupture
M’
#ti
<žÂÃ
<z <t
B
<z
<¢i
M
Zone de validation 2
<t
<¢i
C
<t #ti
O
2
#ti
A‡C •‚ ƒ‚•n‚p€ Ä} <ÀÂà [23]
<z <t
La valeur finale retenue est la valeur la plus petite obtenue <À -opg<ÀÁÂ ; <ÀÂÃ h
Coefficient de sécurité à partir du diagramme d’endurance
Nous avons vu jusqu’ici le comportement d’un matériau en statique (σa = 0) et en dynamique pure
(σm = 0). Dans le cas général de la fatigue, les contraintes se décomposent en contraintes moyennes
(indice : m) et en contraintes alternées (indice : a).
Pour étudier le comportement d’un matériau soumis à une sollicitation mixte (σa et σm), on utilise
un diagramme d’endurance (figure 14) construit à partir des valeurs caractéristiques de statique (Rm)
et de dynamique pure (σD).
En tenant compte d’un coefficient de sécurité •ž , une bonne approximation de ce diagramme est
donnée par :
− La parabole de Gerber
1 <t 1 <t <z
<z <¢ Å !‰ ‹ Æ ou ‰ ‹ [24]
•À #t •ž #t <¢
− La droite de Goodman
1 <t 1 <t <z
<z <¢ Ç ! ‰ ‹È ou [26]
•ž #t •ž #t <¢
− La droite de Söderberg
1 <t 1 <t <z
<z <¢ Ç ! ‰ ‹È ou [27]
•ž # •ž # <¢
<z
#t
Résistance mécanique (ou à la traction)
#
1 <t <z
La parabole de Gerber
‰ ‹
•ž #t <¢
<¢i
<¢ 1 <t <z
A La droite de Goodman
•ž #t <¢
La limite élastique
B
1 <t <z
La droite de Soderberg
•ž # <¢ <t
# #t #ti
C
O
1
•ž [27]
{ |2 z 2 t < <t
# ~ |<z
<¢ ¢ # ~
60 ª± 1B B2
$É { [28]
2U ¨ B × B
ª:
±:
avec le module de cisaillement du matériau,
UV©
le moment d’inertie polaire de la section
±
32
5. Travaux dirigés
Exercice 1 : arbre de réducteur
Soit à dimensionner l’arbre d’entrée d’un réducteur. Cet arbre en acier faiblement allié, de #
600 $/nn² et #t 900 $/nn², doit transmettre une puissance de 50 kW à une vitesse de 1500
tr/min. En fonction de ces données, les efforts sur le pignon (arbré) sont les suivantes :
Ëz 160 $; Ë 10480 $ ; ËÌ 3262 $
Compte tenu du pignon et du reste du mécanisme, on choisit la modélisation suivante pour
l’arbre :
ËÌ
: Ë
Ëz
%
B
}
;
R
A C
160
220
5. Déterminer les coefficients de sécurité de Gerber, Goodman et Söderberg garantissant une durée
de vie infinie à 90% de fiabilité et conclure.
Exercice 4 :
L’arbre d’une turbine transmet 500 kW à 900 tr/mn. La contrainte admissible du matériau de
0,6.
1. Le diamètre de l’arbre qui résisterait aux critères de contrainte et de rigidité, conclure.
š
¢
2. Le diamètre de l’arbre supposé creux aux mêmes conditions que précédemment, si
3. Le pourcentage de matière économisée entre l’arbre creux et l’arbre plein. On suppose que les
deux arbres ont la même longueur.
Exercice 5
Soit les arbres montrés sur les figures ci – dessous sont en acier 13 Mn S 4.
1. Déterminer l’effort FB, en supposant que l’arbre tourne à une vitesse constante.
2. Déterminer les réactions aux appuis.
3. Tracer le diagramme des moments fléchissant et des efforts tranchants. Et en déduire la
section dangereuse.
4. Déterminer le diamètre minimum de l’arbre garantissant un coefficient de sécurité en
statique de 2 avec le critère de von Mise.
5. Déterminer les coefficients de sécurité de Gerber, Goodman et Söderberg et conclure.
Exercice 6
Soit les arbres montrés sur les figures ci – dessous sont en acier C45.
1. Déterminer les réactions aux appuis.
2. Tracer le diagramme des moments fléchissant et des efforts tranchants. Et en déduire la
section dangereuse.
3. Déterminer le diamètre minimum de l’arbre garantissant un coefficient de sécurité en
statique de 2 avec le critère de von Mise.
4. Déterminer les coefficients de sécurité de Gerber, Goodman et Söderberg et conclure.
Exercice 7
Soit un arbre chargé comme sur la figure ci – contre. On
suppose que les poids de l’arbre et des poulies sont
négligeables. Avec la méthode de Von Mises, déterminer le
900 -kl.
Quel serait le diamètre minimal de cet arbre à la rigidité
si l’angle relatif de torsion admissible θlim = 0,5°.
Exercice 8
de #t 440 -kl. Deux roues s’appuient contre des épaulements en A et B dont le rayon de
Soit un arbre prédimensionné montré sur la figure ci – dessous. L’arbre est réalisé en acier trempé
raccordement est de 2 mm. Les calculs de RDM montrent que la section dangereuse se trouve en B.
Le moment flechissant maximale se trouvant en B a une valeur de 4100 Nm et le couple de torsion
maxi est de 3118 Nm.
Si l’état de surface de l’arbre correspont à une rugosité # 15Ín, calculer le coefficient de
sécurité à la fatique de Gerber garantissant une durée de vie infinie (10Î cycles). Ce coefficient garanti
– t – il réellement une durée de vie infinie ? si non, que faut – il modifier ?
Exercice 9
Un arbre de diamètre 75 mm est soumis à des sollicitations variables dans le temps, comme
moyenne (- z 10% - ). L’arbre est usiné dans un acier de #n 660 -kl avec un état de
montré sur la figure ci – dessous. On admet que le couple de torsion fluctue de 10% par rapport à la
Exercice 10
On veut dimensionner un arbre creux de rapport } V/Œ 0,8 qui est modéliser sur la figure
ci – dessous. L’arbre est réalisé en acier de limite élastique # 400 -kl, de résistance à la rupture
#t 800 -kl. On admet que le couple de torsion fluctue de 15% par rapport à la moyenne.
1. Déterminer le diamètre minimal requis au niveau de la section dangereuse avec un coefficient
de sécurité statique de 2.
2. Si l’arbre n’était pas creux, quel aurait pu être le diamètre minimal dans les mêmes conditions?
3. Au niveau de la section dangereuse on réalise une rainure de clavetage et un épaulement. La
clavette est de type A et l’arbre est recuit. Le diamètre extérieur de l’arbre creux est supposé
être égal à 80 mm, le diamètre de l’épaulement de 100 mm et un rayon de raccordement de
Exercice 11
des forces agissant sur la roue A est kÑ 2500 $ inclinée de 20° par rapport à l’axe des y. L’arbre
Deux roues dentées A et B sont montées sur un arbre comme le montre la figure. La résultante
est réalisé dans un acier dont le Re = 490 MPa et Rm = 580MPa. Prendre un coefficient de sécurité
de 3. Le diamètre de l’arbre est supposé constant sur toute la longueur. Pour les conditions à la fatigue
on admet que la flexion est alternée avec l’amplitude du moment de flexion utilisé pour les conditions
statiques. Le couple alterné est supposé égal à zéro.
Exercice 12
déterminer :
1. Le diamètre de la poulie et les réactions au niveau des
paliers
2. Tracer le diagramme des moments fléchissant et des
efforts tranchants. Et en déduire la section dangereuse.
3. Le diamètre de l’arbre avec le critère de von Mise garantissant un coefficient de sécurité statique
de 2.
Soit un arbre en acier de #t 1070 et # 900 -kl montrés sur les figures ci – dessous.
1. Déterminer l’effort Ä8 , en supposant que l’arbre tourne à une vitesse constante.
2. Déterminer les réactions aux appuis.
3. Tracer le diagramme des moments fléchissant et des efforts tranchants. Et en déduire la section
dangereuse.
4. Déterminer le diamètre minimum de l’arbre garantissant un coefficient de sécurité en statique
de 3 avec le critère de von Mise.
2. Quels seraient les diamètres si l’arbre était creux avec un rapport } 0,4
1. Déterminer le diamètre de l’arbre.
š
¢
3. Quel est le pourcentage d’économie de matière dans l’arbre creux, si la longueur de l’arbre
est la même ?
Exercice 15 (MED Ugural prob9.20 p376)
est soumis à des chocs légers à un moment moyen -t 200 $n, moment de flexion alterné -z
Lorsqu’il accélère dans un virage à grande vitesse, l’arbre de transmission d’une voiture de sport
600 $n, et un couple constant - 360 $n. L’arbre est en acier de # 580 -kl et de #t
690 -kl. On admettra que le facteur de concentration de contrainte en flexion et torsion sont
identique et égal à 1,2.
Quel est le diamètre de l’arbre D selon la théorie de la contrainte de cisaillement maximale
combinée au critère de fatigue de Goodman ?
Exercice 16
Annexes
0.01 – 0.10 mm 0.02, 0.025, 0.030, 0.04, 0.05, 0.06, 0.08 et 0.10
0.10, 0.11, 0.12, 0.14, 0.16, 0.18, 0.20, 0.22, 0.25, 0.28, 0.30, 0.32, 0.35,
0.10 – 1 mm
0.36, 0.40, 0.45, 0.50, 0.55, 0.60, 0.63, 0.70, 0.80, 0.90 et 1
1, 1.1, 1.2, 1.4, 1.5, 1.6, 1.8, 2.22, 2.5, 2.8, 3, 3.2, 3.5, 3.6, 4, 4.5, 5, 5.5, 5.6,
1 – 10 mm
6, 6.3, 7, 8, 9 et 10
10 à 25 (en pas de 1 mm), 28, 30, 32, 34, 35, 36, 38, 40, 42, 44, 45, 46,
10 – 100 mm 48,50, 52, 53, 55, 56, 58, 60, 62, 63, 65, 67, 68, 70, 71, 72, 75, 78, 80, 82,
85, 88, 90, 92, 95, 98 et 100
100 to 200 (en pas de 5 mm), 200 to 310 (en pas de 10 mm), 315, 320, 330,
100 – 1000 mm 340, 350, 355, 360, 370, 375, 380 to 500 (en pas de 10 mm), 520, 530,550,
560, 580, 600, 630, 650, 670, 700, 710 et 750 – 1000 (en pas de 50 mm)
1000, 1100, 1200, 1250, 1400, 1500, 1600, 1800, 2000, 2200, 2500, 2800,
1000 – 10 000 mm 3000, 3200, 3500, 3600, 4000, 4500, 5000, 5500, 5600, 6000, 6300, 7000,
7100, 8000, 9000 et 10 000
<tz ¥<Ó
32-/
<Ó
UV \
Œ C/V
V 0,02 0,04 0,08 0,10 0,12 0,16 0,20 0,24 0,28 0,30
1,01 1,85 1,61 1,42 1,36 1,32 1,24 1,20 1,17 1,15 1,14
1,02 1,97 1,72 1,50 1,44 1,40 1,32 1,27 1,23 1,21 1,20
1,05 2,20 1,88 1,60 1,53 1,48 1,40 1,34 1,30 1,27 1,25
1,10 2,36 1,99 1,66 1,58 1,53 1,44 1,38 1,33 1,28 1,27
1,20 2,52 2,10 1,72 1,62 1,56 1,46 1,39 1,34 1,29 1,28
1,50 2,75 2,20 1,78 1,68 1,60 1,50 1,42 1,36 1,31 1,29
2,00 2,86 2,32 1,87 1,74 1,64 1,53 1,43 1,37 1,32 1,30
3.00 3,00 2,45 1,95 1,80 1,69 1,56 1,46 1,38 1,34 1,32
6,00 3,04 2,58 2,04 1,87 1,76 1,60 1,49 1,41 1,35 1,33
<tz ¥<Ó
32-/
<Ó
UV \
Œ C/V
V 0,02 0,04 0,08 0,10 0,12 0,16 0,20 0,24 0,28 0,30
1,01 1,74 1,68 1,47 1,41 1,38 1,32 1,27 1,23 1,22 1,20
1,02 2,28 1,89 1,64 1,53 1,48 1,40 1,34 1,30 1,26 1,25
1,03 2,46 2,04 1,68 1,61 1,55 1,47 1,40 1,35 1,31 1,28
1,05 2,75 2,22 1,80 1,70 1,63 1,53 1,46 1,40 1,35 1,33
1,12 3,30 2,50 1,97 1,83 1,75 1,62 1,52 1,45 1,38 1,34
1,30 3,40 2,70 2,04 1,91 1,82 1,67 1,57 1,48 1,42 1,38
1 ,50 3,48 2,74 2,11 1,95 1,84 1,69 1,58 1,49 1,43 1,40
2,00 3,55 2,78 2,14 1,97 1,86 1,71 1,59 1,55 1,44 1,41
∞ 3,60 2,85 2,17 1,98 1,88 1,71 1,60 1,51 1,45 1,42
<tz ¥<Ó
32-/ B 9 UŒ\ VŒ Œ
<Ó ! l)‚• )
B 9 ) 32 6 2
)
V
Œ
0,000 0,011 0,020 0,025 0,031 0,038 0,050 0,063 0,075 0,087 0,100 0,112
¥ 3,000 2,800 2,720 2,670 2,600 2,560 2,480 2,400 2,350 2,300 2,250 2,200
V
Œ
0,125 0,137 0,150 0,162 0,175 0,187 0,200 0,225 0,237 0,250 0,275 0,300
¥ 2,180 2,150 2,120 2,080 2,060 2,040 2,020 1,980 1,960 1,950 1,940 1,880
tz ¥ Ó
16-
Ó
UV \
Œ
V
r/d
0,02 0,04 0,08 0,10 0,12 0,16 0,20 0,24 0,28 0,30
1,09 1,54 1,32 1,19 1,16 1,15 1,12 1,11 1,10 1,09 1,09
1,20 1,98 1,67 1,40 1,33 1,28 1,22 1,18 1,15 1,13 1,13
1,33 2,14 1,79 1,48 1,41 1,35 1,28 1,22 1,19 1,17 1,16
2,00 2,27 1,84 1,53 1,46 1,40 1,32 1,26 1,22 1,19 1,18
tz ¥ Ó
16-
Ó
UV \
Œ C/V
V 0,02 0,04 0,08 0,10 0,12 0,16 0,20 0,24 0,28 0,30
1,01 1,50 1,03 1,22 1,20 1,18 1,16 1,13 1,12 1,12 1,12
1,02 1,62 1,45 1,31 1,27 1,23 1,20 1,18 1,16 1,15 1,16
1,05 1,88 1,61 1,40 1,35 1,32 1,26 1,22 1,20 1,18 1,17
1,10 2,05 1,73 1,47 1,41 1,37 1,31 1,26 1,24 1,21 1,20
1,20 2,26 1,83 1,53 1,46 1,41 1,34 1,27 1,25 1,22 1,21
∞ 2,50 1,96 1,60 1,51 1,46 1,38 1,32 1,27 1,24 1,23
V/Œ ¥Ñ ¥Ô
Arbre à épaulement
<tz ¥ <@¦t
4$
<@¦t
UV
Œ r/d
V 0,08 0,10 0,12 0,16 0,18 0,20 0,22 0,24 0,28 0,30
1,01 1,27 1,24 1,21 1,17 1,16 1,15 1,15 1,14 1,13 1,13
1,02 1,38 1,34 1,30 1,26 1,24 1,23 1,22 1,21 1,19 1,19
1,05 1,53 1,46 1,42 1,36 1,34 1,32 1,30 1,28 1,26 1,25
1,10 1,65 1,56 1,50 1,43 1,39 1,37 1,34 1,33 1,30 1,28
1,15 1,73 1,63 1,56 1,46 1,43 1,40 1,37 1,35 1,32 1,31
1,20 1,82 1,68 1,62 1,51 1,47 1,44 1,41 1,38 1,35 1,34
1,50 2,03 1,84 1,80 1,66 1,60 1,56 1,53 1,50 1,46 1,44
2,00 2,14 1,94 1,89 1,74 1,68 1,64 1,59 1,56 1,50 1,47
Œ r/d
V 0,02 0,04 0,08 0,10 0,12 0,16 0,20 0,24 0,28 0,30
1,01 1,98 1,71 1,47 1,42 1,38 1,33 1,28 1,24 1,23 1,22
1,02 2,30 1,94 1,66 1,59 1,54 1,45 1,40 1,36 1,33 1,31
1,03 2,60 2,14 1,77 1,69 1,63 1,53 1,46 1,41 1,37 1,36
1,05 2,85 2,36 1,94 1,81 1,73 1,61 1,54 1,47 1,43 1,41
1,10 .. 2,70 2,16 2,01 1,90 1,75 1,70 1,57 1,50 1,47
1,20 .. 2,90 2,36 2,17 2,04 1,86 1,74 1,64 1,56 1,54
Recuit Trempé
Acier
Flexion Torsion Flexion Torsion
Type A 1,6 1,3 2,0 1,6
Type B 1,3 1,3 1,6 1,6
Objectif du cours :
Faire l’étude cinématique et dynamique des roues de friction
Faire le dimensionnement d’une transmission par roue de friction
2022-2023
École Nationale d’Ingénieurs – Abderrahmane Baba Touré (ENI-ABT) ; Bamako – Mali
L’ensemble des positions de ∆1/2 par rapport à X 1 X 1' dans le mouvement de ω1 est une surface
réglée de révolution par rapport à X 1 X 1' que l’on appelle surface axoïde. Il en est de même pour ω 2 .
Propriétés : Les surfaces axoïdes sont tangentes entre elles
Le vecteur V M 1 / 2 doit être minimal sur l’axe central et en particulier nul pour les roues de friction
pour avoir un rendement maximal.
2.4.1. Applications
2.4.1.1. Axes parallèles
→ → → →
Recherche de l’axe central ∆1/2 du mouvement relatif
–Õ / –Õ ! –Õ 0
→
Ö ∧˜ -!→Ö ∧˜ - 0
1er cas : ω1 et ω2 sont de sens contraire (fig. 4)
Figure 4
Les surfaces axoïdes sont des cylindres de révolution de rayon R1 et R2 et tangente extérieurement.
2ème cas : ω1 et ω2 sont de même sens (fig. 5)
X’1 X’2
B ω2 ∆1/2 a = R1 - R2
On remarque que les triangles MO2 A et MO1B sont
ω1 A
semblables
O1 M
O2 O2 M O2 A ω1 R2
= = =
a R2 O1 M O1 B ω 2 R1
R1 Les surfaces axoïdes sont des cylindres de révolution
X1 X2 de rayon R1 et R2 et tangente intérieurement
Figure 5
2.4.1.2. Axes concourants
X’2 X’2
X1 O1 ω1 X1 O1 ω1 X’1
X’1
α1 α1
ω1/2 ω1/2 α2 -ω2
M α2
O2
∆1/2 M
O2
∆1/2 X2
ω2
X2 a b
Figure 6
F ;
Les surfaces axoïdes sont des cônes de révolution
ω 1 ∧ O1M − ω 2 ∧ O2 M = 0 => ω1 × O1M × sin α1 − ω2 × O2 M × sin α 2 = 0
ω1 O2 M R2 sin α 2
Soit = = =
ω 2 O1 M R1 sin α1
2.4.1.3. Train de roues
Roue parasite
ω1 r2 ω 2 R3
O2
r2 Entre les roues (1) et (2) = [1] ; (2) et (3) = [2]
r3
ω 2 r1 ω3 R2
r1
O1 O3 ω1 r3
[1] × [2] => = . La roue parasite n’intervient par dans le
ω3 r1
Figure 7 rapport de réduction, mais change le sens de rotation.
Train normal
1
(4)
2 3
4 5
6
Par convention est appelé rapport de réduction
Figure 8
X2
X1 O1 ω1 X’1 d2
α1
∆1/2
ω1/2
M α2
d1 X’1
∆1/2 X1
O2 X’2
ω2
b) Exemple 1 : cylindre – cône
X2
r2 d2 d1
X2
X2 X’2
X’2 ω2 X1
X1
c) Exemple 2 : cylindre – cylindre
d) Exemple 3 : cylindre – plan
Figure 9
3. Étude dynamique
3.1. Cas des axoïdes cylindriques
En surface, les contraintes normales sont égales à la pression de contact (Pmax = σmax). En
profondeur, la contrainte de cisaillement maximale (τmax) détermine la résistance pour un contact
purement statique. Pour un contact linéique τmax = 0,3 Pmax.
1 1 1 1 1 1 1 1 d i
= + et = ± ρeq = 1 (6)
Eeq 2 E1 E2 ρ eq 2 ρ1 ρ 2 1+i
pour 2 surfaces convexe – convexe (roues cylindriques extérieures)
d i
ρeq = 1 (7)
1−i
pour 2 surfaces convexe – concave (roues cylindriques intérieures)
- En mouvement
r1
Roue 2
isolée
O1 O1
r2 δ
M’
M M’
δ
O2 Roue 1 isolée
O2
δ paramètre de roulement
Figure 11
La résultante ne passe plus par le point M, mais plutôt par un point M’ qui est légèrement décalé
par rapport à l’axe.
En faisant le bilan des forces extérieures pour les deux roues (sachant que le mouvement est
uniforme) on aura :
Roue 1 : M Fext / O1
= 0 => C1 – Nδ – Tr1 = 0 => C1 = Tr1 + Nδ
Roue 2 : M Fext / O2
= 0 => C2 + Nδ – Tr2 = 0 => C2 = Tr2 – Nδ
P2 C2ω2 (Tr2 − Nδ ) ω2 ω 2 r1
η= = = comme =
P1 C1ω1 (Tr1 + Nδ ) ω1 ω1 r2
η=
(Tr2 − Nδ ) r1 < 1
alors le rendement (8)
(Tr1 + Nδ ) r2
Pour augmenter le η il faut diminuer δ, dont choisir des matériaux à faible écrasement (durs). La
relation de Hertz ne s’applique plus, mais il sera possible de l’utiliser avec certains coefficients
d’adaptation déterminés expérimentalement.
3.2. Cas des axoïdes coniques
ω1 R2 sin α 2
= =
ω2 R1 sin α1
X’
X X’1
α1
C1
α1
r1 α2
ρ1 M
α2
∆1/2 r2
ρ2
C2
Figure 12
L’intersection du plan de coupe (perpendiculaire ∆1/2) à et les axes de roues sont les centres de
courbures ; M étant le milieu de la génératrice commune.
3.3. Cas des pseudo-axoïdes
Le contact se fait suivant une longueur réduite, on remplace l’axe de courbe par un segment de
longueur b. La coupe par un plan normal à la corde b détermine deux courbes dont on connait les
centres de courbures.
Exemple 1 :
ρ1
X1 C1 X’1
r1
M ρ2
a
r2
X2 ∆1/2 β X’2
C2
Figure 13
r r
ρ1 = 1 et ρ 2 = 2
sin β sin β
2 r1 r2 d1 i d2
ρ eq = = =
sin β (r1 + r2 ) sin β (1 + i ) sin β (1 + i )
d1 i d2
ρeq = = (10)
sin β (1 + i ) sin β (1 + i )
Exemple 2 :
Sphère de rayon r1 X’1
ρ1
C1
M ρ2
X1
r2
X2 β X’2
C2
∆1/2
Figure 14
11 1 1 1 1 sinβ 1 r2 − r1 sinβ
= − = − =
ρeq 2 ρ1 ρ2 2 r1 r2 2 r1 r2
2 r1 r2 d1 i d2
ρ eq = = =
(r2 − r1 sin β ) i − sin β i − sin β
d1 i d2
ρeq = = (11)
i − sin β i − sin β
Autres exemples
Déterminer les rayons de courbures des différents dispositifs représentés ci-dessus
d1 O O
α1 X1 d1 α1
ω1 α2 β d2
α2 ω1
d2 X2
d’2 ω1 d’1
d2 a d1
d’2
d2
d1
ω1
d2 ω2
ω1 d2
d1
ω2
d2 d1 d1 d1 d2
d3
ω2 ω1 ω1
N Eéq N Eéq
σ max = 0,59 => σ max
2
= 0,35 on sait que T = Nf, alors
b ρ éq b ρ éq
T Eéq σ2 f
σ max
2
= 0,35 => T = max b ρ éq
fb ρéq 0,35 E
éq
d1 2C
On sait que P1 = C1 ω1 or C1 = T1 n T1 = 1 avec n = nombre de contact
2 n d1
par conséquent la formule de Hertz Tmoy = K prat Cs b ρ éq devient
2C1
= K prat Cs b d1 Cρ
n d1
Avec b = Ψd1
Ψ dépend du type de construction et de l’effort sur les guidages.
On prendra d1 le diamètre le plus petit.
Ψ = 0,1 – 0,6 : pour un contact métal – métal,
Ψ = 0,4 – 1 : pour un contact peu résistant (cuir, bois, ferrodo),
Ψ < 0,4 : s’il y a glissement (cas des surface pseudo – axoïdes).
On a alors
2C1 = K prat Ψ Cs C ρ n d13 (16)
4 0 : bâti
1 : arbre moteur porte galet
2
1 2 : galet
3 : plateau arbre récepteur
3 4 : système de déplacement du galet pour obtenir la
variation de vitesse
0
Données : P = 120 W ; ψ = 0,1 ; Cs = 0,7
Ne = 1500 tr/mn ; Nsmini = 500 tr/mn ; Nsmaxi = 1000
tr/mn ; Surfaces : Caoutchouc/acier à sec
1. Déterminer l’axe central de 2/0, 3/0 ainsi que l’axe central du mouvement relatif de 2/3.
2. Déterminer par le calcul : d2 (diamètre du galet), b2 ; d3mini et d3maxi.
3. Quelles sont les sollicitations appliquées à l’arbre moteur ? préciser le cas le plus défavorable.
4. Si l’arbre moteur est en acier doux avec Re = 80 N/mm², avec un coefficient de sécurité s = 2
Déterminer le diamètre mini de l’arbre. Conclure.
Exercice 4
Soit un variateur conique à bille, composé de deux roues coniques 1, 2 et d’une bille 3. La roue 1
est solidaire à l’arbre moteur et la roue 2 est sur l’arbre de sortie. La sphère 3 de rayon R est solidaire
à un dispositif de commande. C’est la rotation du dispositif de commande qui fait varier le rapport de
transmission.
1. Quelle est la nature des surfaces de contact ? justifier.
2. Déterminer les rayons de courbures
3. En déduire le rayon de courbure équivalent
Exercice 5
Soit une transmission de puissance réalisée par deux roues de friction comme montré sur la figure
ci – dessous.
1. Quelle est la nature des surfaces de contact ? justifier.
2. Déterminer les rayons de courbures
3. En déduire le rayon de courbure équivalent
4. Calculer Cρ
α1 ω2
X1 d1
α2 β O d2
ω1
X2
2022-2023
École Nationale d’Ingénieurs – Abderrahmane Baba Touré (ENI-ABT) ; Bamako – Mali
Poulies courroies
1. Généralités
1.1. Introduction
Il consiste à transmettre par adhérence entre deux arbres parallèles ou non fonctionnant par
l’intermédiaire d’un lien souple appelé courroie adhérant à deux roues appelées poulies.
Une tension initiale des courroies est indispensable pour garantir l'adhérence et assurer la
transmission du mouvement (figure 1a).
Un système à entraxe réglable ou un dispositif annexe de tension (galet enrouleur, etc.) est souvent
nécessaire pour régler la tension initiale et compenser l'allongement des courroies au cours du temps
(figure 1b).
Figure 1a Figure 1b
Figure 1 : Principe d'une transmission par poulie courroie
Une légèreté et une bonne élasticité : leur faible masse permet d’atteindre de grandes vitesses
linéaires (80 à 100 m/s) sous de faibles couples. De plus, leur élasticité assure un
fonctionnement silencieux et souple qui amortit les à-coups, efface les vibrations et autorise
une moindre pression sur les poulies, évitant ainsi l’échauffement des paliers ;
Une possibilité de s’enrouler sur de petits diamètres en raison de leur faible épaisseur (pour
une épaisseur de 2 mm, les courroies peuvent s’enrouler sur des diamètres de l’ordre de 25 à
30 mm) ;
La possibilité de travailler sur les deux faces dans le cas d’une transmission à plusieurs poulies
de sens de rotation différents.
Elles ont un très bon rendement (≈ 98 %, comparable aux engrenages).
La courroie plate est surtout utilisée :
Sur des machines tournant à grande vitesse, avec des poulies de faible diamètre (industrie du
bois ou des textiles) ;
Sur des installations ayant un grand nombre de poulies (imprimeries).
1.2.2. Les courroies trapézoïdales (figure 3)
Hors automobile, les principaux domaines d’emploi de la courroie trapézoïdale sont la mécanique
générale, les appareils électroménagers et le machinisme agricole. Ainsi, ce type de courroie permet
des couples transmissibles plus importants ou des entraxes plus petits (arc d’enroulement plus petit).
La forme de leur section et leurs dimensions diffèrent selon les normes : européennes (figure 4a)
ou américaines (figure 4b).
Ces transmissions synchrones sont d’applications quasi universelles, dans tous les cas où
l’utilisateur souhaite disposer d’un fonctionnement synchrone et sans glissement. Elles se rencontrent
dans des domaines aussi différents que la micromécanique, la bureautique, les machines-outils ou les
broyeurs industriels, sans oublier qu’actuellement la plupart des automobiles sont équipées de
courroies synchrones pour la distribution (entraînement de l’arbre à cames), voire même d’une seule
courroie synchrone pouvant non seulement assurer la distribution mais également entraîner tous les
organes annexes du moteur.
Par rapport aux chaînes ces courroies sont silencieuses et ne nécessite pas de lubrification.
Contrairement aux autres courroies, elles supportent bien les basses vitesses et exigent une tension
initiale plus faible.
Toutefois, une des deux poulies doit être flasquée. Voir les deux si les axes sont verticaux. De
plus, un système de réglage de l’entraxe est nécessaire pour le montage démontage de la courroie
ainsi que pour la tension de la courroie.
Dr. Solomani Coulibaly ENI-ABT MC 63
Chap. 3 – Les poulies courroies
Petite mécanique.
Trapézoïdales Sections Petite et moyenne mécaniques, électroménager.
À gorges trapézoïdales :
classiques : Moyenne mécanique, motoculture, électroménager.
Moyenne mécanique, machinisme agricole léger.
Y, Z, A, B, C, D, E
Y, Z, A, B, C, D, E Grosse mécanique.
Machinisme agricole.
a) courroie droite
b) courroie croisée
Figure 10 : Transmissions à arbres parallèles.
bâti ou récepteur-
Liaison tendeur-
Mode de réglage
bâti ou moteur-
Contact galet
courroie
bâti
Représentation schématique Commentaires
• Augmente l’angle
d’enroulement sur les
poulies.
• Peut assurer la fonction d’
Extérieur
«embrayage – débrayage».
• A éviter pour les courroies
trapézoïdales.
De type • Vérifier dg > 1,3d
« pivot »
• Augmente l’angle
d’enroulement sur les
poulies.
Extérieur
• A éviter pour les courroies
trapézoïdales.
• Vérifier dg > 1,3d
De type
«glissière»
De type
–
« pivot »
Sans tendeur
V Œ
-ci et est égale à la vitesse des points du périmètre de contact poulie-courroie.
Soit – Öš × Ö¢ × [1]
2 2
Öš Œ # $š
V ¤ „ù o [2]
Ö¢ V C $¢
Remarque : Dans la réalité, il y peut y avoir glissement de la courroie sur la poulie. Ce glissement
Ö¢ C
fonctionnel noté g, est de l’ordre de 2 à5 % en général. Nous le négligerons par la suite.
On a alors 11 ! •2 [3]
Öš #
Nd : vitesse de la petite poulie en tr/min
ND : vitesse de la grande poulie en tr/min
ωd et ωD : vitesses en rad/s
d : diamètre d’enroulement petite poulie
D : diamètre d’enroulement grande poulie
Cd : couple sur la petite poulie en N.m
CD : couple sur la grande poulie en N.m
Pd et PD : puissance transmise par la petite
et la grande poulie.
Figure 12 : Cinématique
Öš Œ # $š }¢
soit o
Ö¢ V C $¢ }š
Öš â• × }¢
Si le rendement global est différent de 1 et en supposons que la poulie d est motrice, on a :
kš â• × k¢ ⇒ }š × Öš â• × }¢ × Ö¢ ⇒ o
Ö¢ }š
o Öš Œ # $š }¢
soit [4]
â• Ö¢ V C $¢ }š
Exemple 1
Soit un dispositif de transmission par poulie courroie montré sur la figure ci-dessous. Si l’arbre
moteur tourne à 150 tr/mn, trouver la vitesse de rotation de l’arbre récepteur dans le cas où il n’y a
pas de glissement et dans le cas où on a 2% de glissement à chaque niveau.
Arbre récepteur
Arbre intermédiaire
Arbre moteur
α1 l
sin =
2 a
On en déduit
α1
Figure 13: Longueur d'une courroie à brins non croisés L0 = 2a sin + r1α1 + r2 (2π − α1 ) [6]
2
D + d (D − d )
2
Ou L0 ≈ 2a + π + [7]
2 4a
α1 r2 − r1
Avec α1 donné par cos = [8]
2 a
D−d -1 D − d
Ou α1 = 180° - 2 sin -1 et α 2 = 180° + 2 sin [9]
2a 2a
α2
L0 = 2a sin + (r1 + r2 )(2π − α 2 ) [10]
2
D + d (D + d )
2
L0 ≈ 2a + π + [11]
2 4a
α2 r1 + r2
cos = [12]
2 a
Figure 14 : Longueur d'une courroie à brins croisés
On peut alors calculer l’entraxe réel recommandé sachant que 0,7 (D + d) < a < 2 (D + d)
¨ ! 1,571Œ V2 1Œ ! V2
l ! [14]
2 4g¨ ! 1,571Œ V2h
¨ ! ¨°
Ou plus simplement si i ≤ 3 :
l l° [15]
2
3. Étude dynamique
L’objectif de cette étude est d’établir l’ensemble des relations qui régissent le fonctionnement
d’une transmission de puissance par poulie-courroie. Pour cela on considèrera, le plus souvent, une
courroie plate et on supposera que la petite poulie est la poulie motrice.
3.1. Tension de pose ( )
Ø⎯Ú →
Au repos ∑ - Ë 0 ⇒ €×C '×C 0
' € 2'°
(1) + (2) →: T0 = ½(T + t)
Soit [16]
T est maximale lorsque t est minimale (t = 0) : Tmaxi = 2T0
} 1' ! €2 #
Le couple est transmis par la différence de tension entre les deux brins de la courroie.
w ¢ [17]
}š 1' ! €2 C
Pour la grande et la petite poulie
Figure 16: Efforts presseurs exercées par la gorge d'une poulie sur une courroie trapézoïdale.
Les relations [8] et [9] deviennent alors
/
'
å .èé
ç
‚ æ@
[20]
€
/
' ! ËÉ
å .èé
ç
‚ æ@
[21]
€ ! ËÉ
Où f/sin (β/2) correspond au coefficient de frottement équivalent pour une courroie plate.
Les valeurs courantes de β sont de l’ordre de 40° donc 1/sin (β/2) ≈3. Le passage d’une courroie
plate à une courroie trapézoïdale d’encombrement identique permet d’accroître sensiblement les
performances en termes de couple transmissible (rapport de tension entre les brins beaucoup plus
élevé...).
3.4. Le couple transmissible
3.4.1. En fonction
L’ensemble des équations obtenues précédemment, dans leur forme simplifiée pour certaines,
donne le système suivant :
} }
6 } ë⇒ 112 122 → 2' 2'° ⇒ '° '!
122: ' ! € C C
C
1‚ /.è ! 12 }
112 122dans [22] → } 2C ‰' ! ! ËÉ ‹
1‚ /.è 12 C
1‚ /.è ! 12 1‚ /.è ! 12
⇒ } ì1 í 2C /.è 1' ! ËÉ 2
1‚ /.è 12 1‚ 12
} 1‚ /.è ! 12 1‚ /.è ! 12
C 1' ! Ë 2 ⇒ } C 1' ! ËÉ 2 ⇒
‚ /.è 1 ‚ /.è 1‚ /.è 12 É
‚ /.è
} C1' ! ËÉ 2 11 ! ‚ ã/.è 2 [23]
3.5. La puissance maximale transmissible
La puissance maximale transmissible est obtenue en faisant le produit du couple transmissible et
de la vitesse de rotation de la poulie, cette dernière étant liée à la vitesse linéaire de la courroie par le
rayon de la poulie.
P
Tableau 13 : Valeurs courantes de V en m/s Zone proscrite
' ËÉ -‚
<tz <@ </ <É „‡ <tz ≤ [<] [25]
A A V
'
<@ ∶ La contrainte normale dans le brin tendu.
A
-‚
</ ∶ La contrainte de flexion. Elle est maximale sur la plus petite des poulies.
V
ËÉ
<É ∶ La contrainte engendrée par l′effet centrifuge.
A
Cette contrainte est négligeable jusqu'à la vitesse circonférentielle de 15 m/s.
Avec e : l’épaisseur de la courroie,
b : la largeur de la courroie et
d : le diamètre de la petite poulie,
E : module d'élasticité longitudinale.
S = e×b pour les courroies plates [26]
S = e×b – e² tanβ pour les courroies trapézoïdales [27]
Pour que la courroie tienne, il faut que la contrainte maximale reste inférieure à une limite
admissible. On comprend alors l’intérêt d’avoir la petite poulie la plus grande possible et la courroie
la plus mince possible.
A ces contraintes on pourrait ajouter la contrainte de torsion qui n’intervient que dans la
transmission croisée et lorsque les poulies ne sont pas à axes parfaitement parallèles. Elle peut se
trouver par :
F
< ¦Ì ‰ ‹ - [28]
l
Exercice 3 :
Une courroie en cuire de 9 × 250 nn est utilisé pour mener une poulie de 900 mm de diamètre
à 336 tr/mn. L’arc d’enroulement sur la petite poulie est 120°. La contrainte normale dans le brin
tendu est 2 MPa. Calculer la puissance transmise par la courroie en prenant comme densité du cuire
980 kg/m3 et le coefficient de frottement égal à 0,35.
4. Facteurs influents au niveau de la transmission
4.1. Glissement fonctionnel
‚ 1 ‚ 1
Les constructeurs préconisent :
≤ 0,05 ou Ÿ Ÿ [29]
V 20 V 100
Avec d : le diamètre de la plus petite poulie.
4.4. Fréquence de flexion d’une courroie
Pour assurer une durée de vie satisfaisante à la courroie, il faut tenir compte de la fatigue causée par
la flexion répétée due à son enroulement et à son déroulement sur les poulies. Pour cela, on utilise
–
un paramètre appelé fréquence de passage défini par la relation :
ó 1ƒ ã 2 [30]
¨
Avec Z : le nombre de passe par seconde
V : la vitesse linéaire de la courroie
Pour le cuir, on recommande une valeur maximale 1,4 ≤ ó ≤ 2 1ƒ ã 2, alors que pour les
L : la longueur de la courroie
Ž9 2pó
La fréquence est alors donnée par ce qui suit :
avec n : le nombre de poulie [31]
5. Les poulies
5.1. Matériaux employés - Constitution
Le matériau utilisé est principalement la fonte, bien que l’acier puisse être utilisé pour des tailles
plus petites ou quand une solidité plus grande ou une masse plus faible sont nécessaires. Un alliage
d’aluminium peut être également utilisé ; toutefois, l’emploi de l’alliage est limité à des transmissions
légères, l’usure étant en général élevée. Les poulies en matières plastiques ont une limitation similaire.
Les poulies peuvent être monoblocs, assemblées ou en deux parties. Cette dernière solution
présente l’avantage d’un démontage et d’un remontage faciles en séparant les deux parties boulonnées
ensemble.
Il existe également des poulies dites « à moyeu amovible », qui diffèrent par le fait que ce sont des
poulies monoblocs et que seul le moyeu est démontable et fixé par des vis. Cela sert à rendre la poulie
solidaire de son arbre.
Les poulies peuvent être fixées sur leur arbre par frettage à chaud ou emmanchement à la presse,
par clavetage, par vis de pression, ou bien par une combinaison de ces méthodes. Le montage par
moyeu amovible est très largement répandu pour les nombreux avantages qu’il procure, en particulier
pour la facilité de montage et de démontage ainsi que pour la réduction des usinages.
Il existe une normalisation de l’état de surface des poulies. Les valeurs de rugosité Ra maximale
(définies par la norme ISO 468) sont données par la norme NF T 47-142 :
Jante de poulie plate : Ra ≤6,3 µm ;
Flanc de gorge de poulie pour courroies trapézoïdales : Ra ≤3,2 µm.
5.2. Poulies pour courroies plates
Les poulies se composent de la jante ou partie extérieure supportant la courroie, du moyeu servant
à la fixation de la poulie sur l'arbre et de la brasure ou liaison entre le moyeu et la jante. Les matériaux
utilisés sont : la fonte grise ordinaire ou alliée, la fonte nodulaire, l'acier coulé, les alliages légers, etc.
Les grandes poulies sont fabriquées en deux pièces et sont assemblées au moyen de vis de serrage
(figure 21).
2 et 3 mm. Le profil est
¢ ¢
\°° °°
L'épaisseur de la jante est choisie approximativement entre
généralement bombé sur la grande poulie, plat sur la petite poulie. Les poulies folles sont toujours
prévues à jante cylindrique. Le bombage de la poulie améliore la stabilité de la transmission et oblige
la courroie plate à se centrer. La largeur de la jante sera 10 à 50 mm plus grande que la largeur de la
courroie (voir tableau 4). Les surfaces de contact sont à usiner finement (Ra ≤ 0,8 μm) afin
d'augmenter la durée de vie de la courroie et le coefficient de frottement réel.
Œ ≤ 15002, on admet que la puissance est transmise à travers la moitié des bras.
Si } est le couple transmis, # Œ/2: le rayon de la poulie et p le nombre de bras. On a :
} 2}
L’effort tangentiel par bras est :
Ë [32]
# × p/2 #p
2} 2}
Le moment de flexion maxi sur le bras est
-/ ×# [33]
#p p
La section transversale d’un bras est en général de forme elliptique avec l
comme grand axe et F pour le petit axe. Le module de flexion pour une barre
U
à section elliptique est:
ó F ×l [34]
32
-/ 64 }
La contrainte due au moment de flexion sur le bras est :
<õ [35]
ó pUF l Figure 22’
à
Les bras sont fuselés du moyeu à la jante. Le fuseau est généralement de
©ö \
.
Si la largeur de la poulie dépasse le diamètre de celle-ci, on utilise deux rangées de bras (figure
Le diamètre extérieur V du moyeu peut être fixé égal à V 1,5 V 25 nn avec V: le diamètre de
22’) pour diminuer le poids de la poulie.
1. Trouver la largeur de la courroie en cuire si la tension maximale ne dépasse pas 145 N sur 10
mm de large. La tension dans le brin tendu est deux fois plus élevée que celle du brin mou.
2. Déterminer le diamètre de l’arbre si la contrainte admissible du matériau est de 63 MPa.
3. Déterminer les dimensions des différentes parties de la poulie, la contrainte admissible du
matériau (fonte) est de 15 MPa.
Tableau 14: Diamètres des poulies, largeur des poulies et hauteur du bombé
Ces valeurs sont consignées dans le tableau 5 et sont conformes aux normes NF T 47-140 et ISO
4183.
Cotes des poulies pour courroies trapézoïdales jumelées (d’après normes ISO 5291 et ISO 5290)
Désignation de la section fp (mm) hg minimale (mm) eg (mm) De (mm) le (mm) β (degré)
< 125 34
AJ 9 12 15,88 13
> 125 38
< 195 34
BJ 11,5 14 19,05 16,5
> 195 38
Norme ISO 5291
< 325 34
CJ 16 19 25,4 22,4
> 325 38
< 490 36
DJ 23 26 36,53 32,8
> 490 38
< 90 36
90 < De < 150 38
9J 9 8,9 10,3 8,9
150 < De < 300 40
> 300 42
< 250 38
15J 13 15,2 17,5 250 < De < 400 15,2 40
Norme ISO 5290 > 400 42
< 335 38
20J 17 20,9 24,4 335 < De < 500 20,9 40
> 500 42
< 400 38
25J 9 25,4 28,6 400 < De < 560 25,4 40
> 560 42
Ces valeurs sont consignées dans le tableau 7 et sont conformes à la norme DIN 7867, à l’exception
de la cote hp. Effectivement, celle-ci n’est donnée qu’à titre indicatif car les profondeurs de gorges
peuvent varier, les courroies étant tronquées ou non.
Tableau 17: Cotes des poulies pour courroies striées
Cotes des poulies pour courroies striées (d’après norme DIN 7867)
Désignation de
eg (mm) (degré) hp* mini (mm) fp mini (mm) ra mini (mm) ri maxi (mm)
la section
H 1,60 ± 0,03 40 ± 0,5 1,2 1,3 0,15 0,3
J 2,34 ± 0,03 40 ± 0,5 1,8 1,8 0,2 0,4
K 3,56 ± 0,05 40 ± 0,5 3,0 2,5 0,25 0,5
L 4,70 ± 0,05 40 ± 0,5 4,6 3,3 0,4 0,4
M 9,40 ± 0,08 40 ± 0,5 9,7 6,4 0,75 0,75
* Valeurs de hp non normalisées, données à titre indicatif.
Une poulie synchrone est une poulie plate munie à sa périphérie de dents transversales
équidistantes assimilable à un pignon d’engrenage. La poulie peut être munie de flasques afin de
guider la courroie sur la transmission.
En règle générale, sur une transmission, il y a toujours au moins une poulie flasquée.
Le matériau utilisé est principalement la fonte ou l’acier. Les matières plastiques ou les alliages
d’aluminium peuvent être employés sur des transmissions où la fonction de la courroie est plus de
transmettre un mouvement qu’une puissance.
Il existe une trop grande variété de courroie plates (matériaux employés, épaisseur, etc.) pour
pouvoir fournir des tables de puissance brute transmissible permettant de faire un premier calcul de
transmission. De plus, les applications restent dans des domaines très particuliers. Par conséquent, il
est donc conseillé de s’adresser aux constructeurs pour ce type de courroie, chaque transmission
faisant l’objet d’un calcul propre.
Toutefois, on peut utiliser la méthode Habasit qui permet de corriger la puissance avec les
coefficients de l’annexe 2 en fonction des données du problème. Le type de courroie est choisi dans
l’annexe 1 qui donne les caractéristiques.
kÉ }æ × k@¦t [36]
Les autres paramètres sont calculés avec les formules précédemment vues.
Exemple 6 :
Une machine-outil en fonctionnement normal est entraînée par une courroie plate Habasit F3
directement à partir d’un moteur électrique à cage de puissance 15 kW qui tourne à une vitesse de
Dr. Solomani Coulibaly ENI-ABT MC 82
Chap. 3 – Les poulies courroies
1450 tr/mn. La vitesse de rotation de l’arbre entraîné doit être de 500 tr/mn (±1%). Concevoir la
la courroie est - 1140 -kl et qu’on désire une bonne vitesse périphérique (bon rendement).
transmission sachant que l’entraxe doit être de 760 mm environ, le module d’élasticité en flexion de
Exemple 7 :
Un ventilateur centrifuge est entrainé à 600 tr/mn par un moteur électrique de 15 kW au régime
de 1750 tr/mn. L’entraxe entre les poulies est égal à deux fois le diamètre de la grande poulie. La
densité du matériau de la courroie est de 1500 kg/m3. La contrainte normale admissible est de 4 MPa.
Le coefficient de frottement entre les poulies et la courroie est de 0,4. La vitesse circonférentielle de
la courroie est de 20 m/s. déterminer :
1. Les diamètres des poulies
2. La longueur de la courroie
3. La section de la courroie
4. La tension de pose en considérant qu’il n’y a pas glissement
5. La tension résultante si la tension de pose initiale augmente de 50%.
Choisir des diamètres de poulie, d’abord d puis D (choisir dans l’annexe 9 et 10 les diamètres
standards aussi grands que possible afin de réduire le nombre de gorges : d ≥ 1,5dmini).
Vérifier que la vitesse V (relation [1]) de la courroie n’excède pas la valeur limite (annexe 13).
c) Choix de la longueur des courroies
Calculer la longueur théorique L0 de la courroie par la relation [6] ou [7]. Mais, si le rapport i est
inférieur à 3, on peut se contenter de la formule approchée :
L0 = 2 a0 + 1,57 (D + d) [37]
Choisir la longueur standard L la plus proche de celle calculée (annexe 14).
d) Calcul de l’arc d’enroulement
Calculer les arcs d’enroulement sur la petite et la grande poulie avec la relation [9]
e) Calcul du nombre de courroies
P0 puissance brute transmissible par courroie en fonction de d, R et nd pour α = 180° et longueur
primitive de base (annexe 9 ou 12)
¢ãš
z
Rechercher le facteur d’arc Cα en fonction de (annexe 7)
k }æ
Calculer le nombre de courroies
p [38]
k° }è }ø
7. Travaux dirigés
Exemple 1 :
Une transmission par courroie trapézoïdale directe doit transférer une puissance P = 45 kW entre
un moteur électrique avec une vitesse de rotation Nd de 1455 tr/min, et une pompe centrifuge
(machine conduite) dont la vitesse de rotation ND est de 1300 tr/min. Les conditions d’utilisation sont
de 16 h par jour en atmosphère normale.
L’entraxe souhaité est de l’ordre de 600 mm.
Quel type et quel nombre de courroies trapézoïdales étroites faut-il adopter dans cette
disposition ?
Exemple 2 :
Exercice 3
Dr. Solomani Coulibaly ENI-ABT MC 84
Chap. 3 – Les poulies courroies
Une courroie plate est utilisée pour transmettre 30 kW à partir d’une poulie de 1000 mm de
diamètre tournant à 450 tr/mn. On admet que la tension dans le brin tendu est trois fois plus grande
que celle du brin mou. Le matériau utilisé pour la courroie a une densité de 1100 kg/m3 et un module
d’élasticité de 900 daN/cm². La contrainte normale dans le brin tendu et celle de flexion sont
respectivement 9 MPa et 0,9 MPa.
1. En tenant compte de la tension centrifuge, déterminer la section de la courroie.
2. Déterminer l’épaisseur de la courroie et en déduire la largeur.
Exercice 4
Une machine-outil en fonctionnement normal est entraînée par une courroie plate directement à
partir d’un moteur électrique de puissance 15 kW qui tourne à une vitesse de 1450 tr/mn. La vitesse
de rotation de l’arbre entraîné doit être environ 500 tr/mn. On veut utiliser une courroie de 2,4 mm
d’environ 760 mm. Le module d’élasticité en flexion de la courroie est - 1140 MPa et qu’on
d’épaisseur pour transmettre cette puissance avec un coefficient de frottement de 0,5 et un entraxe
désire une bonne vitesse périphérique (bon rendement). La contrainte normale dans le brin tendu est
de 13,75 MPa. La masse volumique de la courroie des 1250 kg/m3. La résistance à la rupture de la
courroie est de 200 MPa. Le coefficient de service est 1,2. On demande de :
1. Trouver les diamètres des deux poulies de tel sorte que la vitesse linéaire de la courroie
soit supérieure ou égale à 20 m/s et que la variation du rapport ne dépasse pas ±1,5%.
2. Déterminer la largeur normalisée de la courroie.
3. La courroie résiste – t – elle ? Si oui avec quel coefficient de sécurité.
Exercice 5
Un ventilateur centrifuge est entrainé à travers une courroie plate à 600 tr/mn par un moteur
électrique de 18 kW au régime de 1800 tr/mn. L’entraxe entre les poulies est égal à deux fois le
diamètre de la grande poulie. La densité du matériau de la courroie est de 1500 kg/m3. La contrainte
maximum admissible est de 5 MPa. Le coefficient de frottement entre les poulies et la courroie est de
0,5. La vitesse circonférentielle de la courroie est de 20 m/s avec un glissement de 2%. Déterminer :
1. Les diamètres des poulies
2. La longueur de la courroie
3. La section de la courroie
4. La tension de pose en considérant qu’il n’y a pas glissement
5. La tension résultante si la tension de pose initiale augmente de 50%.
Exercice 6
Pour faire fonctionner une machine-outil en fonctionnement normal, on suggère d’utiliser une
courroie plate Habasit A3 directement à partir d’un moteur électrique à cage d’écureuil (50 Hz, 3
phases) de puissance 20 kW tournant à 1500 tr/mn. La vitesse de rotation de l’arbre entraîné doit être
780 mm environ, le module d’élasticité en flexion de la courroie est -/ 1110 -kl et qu’on désire
de 500 tr/mn (±1,5%). On veut concevoir cette transmission sachant que l’entraxe doit être de
1. Expliquer pourquoi on suggère ici de choisir une courroie Habasit A3 et un entraxe de 780
mm.
2. Déterminer les caractéristiques de la courroie à utiliser.
3. On désire utiliser une poulie réceptrice de 800 mm de diamètre, déterminer le diamètre de la
poulie motrice en restant dans la plage de vitesse indiquée.
4. Calculer la longueur de la courroie utilisée et en déduire l’entraxe réel.
5. La fréquence de passage de la courroie est-elle compatible ?
6. Quels sont les angles d’enroulement sur les deux poulies ?
7. Déterminer la puissance effective transmise.
8. Calculer la largeur de la courroie.
9. La courroie résiste – t – elle ? si oui avec quel coefficient de sécurité ?
Exercice 7
Soit deux arbres parallèles distant de a m. Sur chaque arbre est montée une poulie et liée par une
courroie plate croisée de 5 m environ. Les poulies ont respectivement les diamètres de 500 mm et 200
mm. Le coefficient de frottement est de 0,25. On suppose que la tension maximale sur le brun tendu
est de 1 kN.
1. Calculer l’entraxe.
2. Calculer les angles d’enroulement.
3. Calculer la tension dans le brun mou.
4. En deduire la puissance nécessaire, si la petite roue tournait à 600 tr/mn.
5. Déterminer la section de la courroie, si la contrainte admissible de la courroie est de 5 MPa,
avec une surtension de 25%.
6. En deduire les dimension de la courroie, si on admet environ un rapport 1/10 entre elles.
7. Trouver les dimensions de la grande poulie, si le matériau de l’arbre et de la poulie ont
respectivement une contrainte admissible de 40 MPa et de 15MPa.
Exercice 8
Soit une transmission directe par poulie courroie plate. Les poulies de 300 et 450 mm de diamètre
ont respectivement les angles enroulement de 160° et 210°. La petite poulie tourne à 200 tr/mn. Le
coefficient de frottement entre poulies et courroie est de 0,25. On trouve que la courroie est sur le
point de glisser si on transmet une puissance de 3 kW. Pour pouvoir augmenter la puissance transmise
un ingénieur suggère deux alternatives : a) augmenter la tension de pose, et ; b) augmenter le
coefficient de de frottement.
1. Laquelle des deux propositions seraient la plus efficace ?
2. Quel est le pourcentage d’augmentation de la puissance dans les deux cas ?
ANNEXES
Remarque:
Au voisinage d’une ligne de démarcation entre deux sections de courroies, il peut être avantageux de comparer les deux
sections au point de vue encombrement et prix.
Annexe 10 : Diamètre primitifs d et D recommandés (mm) pour les poulies trapézoïdales ISO 4183
Courroies industrielles enveloppées de section étroite. Courroies industrielles à flancs nus de section étroite
Remarque:
Au voisinage d’une ligne de démarcation entre deux sections de courroies, il peut être avantageux de comparer les deux
sections au point de vue encombrement et prix.
Annexe 12 – 1 : Courroie SPZ : Puissance brute transmissible P0 (kW) par courroie sur la base d’une durée de vie
théorique de 24000 heures, pour L = 1600 mm et α = 180° (arc de contact)
Annexe 12 – 2 : Courroie XPZ : Puissance brute transmissible P0 (kW) par courroie sur la base d’une durée de vie
théorique de 24000 heures, pour L = 1600 mm et α = 180° (arc de contact)
Annexe 12 – 3 : Courroie SPA : Puissance brute transmissible P0 (kW) par courroie sur la base d’une durée de vie
théorique de 24000 heures, pour L = 2360 mm et α = 180° (arc de contact)
Annexe 12 – 4 : Courroie XPA : Puissance brute transmissible P0 (kW) par courroie sur la base d’une durée de vie
théorique de 24000 heures, pour L = 2360 mm et α = 180° (arc de contact)
Annexe 12 – 5 : Courroie SPB : Puissance brute transmissible P0 (kW) par courroie sur la base d’une durée de vie
théorique de 24000 heures, pour L = 3350 mm et α = 180° (arc de contact)
Annexe 12 – 6 : Courroie XPB : Puissance brute transmissible P0 (kW) par courroie sur la base d’une durée de vie
théorique de 24000 heures, pour L = 3350 mm et α = 180° (arc de contact)
Annexe 12 – 7 : Courroie SPC : Puissance brute transmissible P0 (kW) par courroie sur la base d’une durée de vie
théorique de 24000 heures, pour L = 5000 mm et α = 180° (arc de contact)
Annexe 12 – 8 : Courroie XPC : Puissance brute transmissible P0 (kW) par courroie sur la base d’une durée de vie
théorique de 24000 heures, pour L = 5000 mm et α = 180° (arc de contact)
2022-2023
École Nationale d’Ingénieurs – Abderrahmane Baba Touré (ENI-ABT) ; Bamako – Mali
Dans une transmission par roues et chaînes, il s’agit d’entraîner une roue dentée calée sur un arbre
récepteur à partir d’un pignon fixé sur un arbre moteur plus ou moins éloigné mais parallèle au
premier. La représentation normalisée est montrée sur la figure 1.
2. Domaines d’application
2.1. Fonctions
Les chaînes mécaniques sont utilisées pour remplir deux principales fonctions :
La transmission d'un mouvement, d'un couple ou d'une puissance
Le convoyage ou le levage d'une charge
2.2. Applications
Aussi sont-elles présentes, sous leurs diverses formes et pour l'une ou l'autre de ces fonctions,
dans tous les secteurs de l'activité industrielle. On peut citer :
Si les chaînes mécaniques trouvent les applications les plus diverses dans toutes les branches de
l'industrie, c'est qu'elles présentent un certain nombre d’avantages :
une grande souplesse d'utilisation, en particulier en ce qui concerne la distance des arbres
à relier ;
à puissance égale, un encombrement plus faible que tout autre moyen de transmission ;
une fiabilité assurée avec une installation bien conçue et entretenue, même dans un
environnement difficile ;
un faible coût de première installation (qui reste inférieur à celui d’une transmission par
engrenages dans les mêmes conditions, dans le cas d’entraxes courts) ;
l’importance limitée des efforts dans les paliers (tension initiale presque nulle) ;
la possibilité d’entraîner plusieurs arbres récepteurs à partir d’un unique arbre moteur ;
entretien (lubrification) ;
mise sous carter du montage pour retenir le lubrifiant et éviter les projections (ce qui n’est
pas le cas pour les courroies) ;
Les chaînes à rouleaux sont les plus utilisées en transmission de puissance ; elles ont des vitesses
limites de 12 à 15 m/s ; leurs rapports limites de transmission vont de 6 à 9. Elles sont constituées
d'une succession de deux types de maillons différents disposés alternativement : les maillons
intérieurs et les maillons extérieurs (figure 2).
Deux plaques intérieures forment un maillon intérieur. Selon les utilisations, il existe plusieurs
variantes :
dans le cas le plus général, les douilles reçoivent une autre pièce tubulaire libre en rotation
appelée rouleau, d'où le nom donné à cette famille de chaînes ;
lorsque le rouleau a un diamètre supérieur à la largeur des plaques, il est appelé galet et
permet à la chaîne de rouler sur une surface dans les applications de manutention; le galet
peut être lisse ou épaulé ;
Deux plaques extérieures forment un maillon extérieur. Un maillon extérieur spécial dit de
jonction (figure 3) permet, le cas échéant, de relier les deux extrémités de la chaîne. Il en existe deux
types :
le maillon à ressort, dont les extrémités des axes munies d'une gorge reçoivent différents
types de clips.
Les maillons extérieurs reçoivent un seul ou plusieurs rangs de maillons intérieurs séparés par des
plaques intermédiaires, formant ainsi des chaînes simples, doubles, triples... multiples (figure 4).
Les chaînes à rouleaux de précision à pas court sont plus spécialement utilisées dans les
transmissions de puissance ou en manutention légère. Pour la manutention lourde ou des applications
à faible vitesse, les chaînes ont généralement des pas plus longs et sont souvent équipées de plaques
spéciales à attaches ou d'axes creux pour la fixation d'aménagements variés.
Les chaînes à blocs (figure 5) reçoivent des maillons extérieurs semblables à ceux des chaînes à
rouleaux, mais les maillons intérieurs sont constitués de pièces massives.
Ce type de chaîne est généralement utilisé pour exercer un effort important de traction, dans les
bancs d'étirage par exemple.
Les chaînes à maillons coudés (figure 6) sont formées d'un seul type de maillons: les plaques,
coudées à mi-longueur, portent une douille à une extrémité et un axe à l'autre. Ce type de chaîne est
principalement utilisé dans les forages pétroliers.
Les chaînes à mailles jointives (figure 7) ne sont constituées que de plaques s'articulant sur des
axes et la combinaison des plaques sur deux maillons consécutifs est variable selon les types de
chaînes.
Ces chaînes sont principalement utilisées en levage où la charge est appliquée à leur extrémité à
l'aide d'une chape et, par construction, ne peuvent engrener sur un pignon, sauf dans les deux variantes
particulières suivantes :
les chaînes à axes débordants, l'engrènement et le passage des efforts se faisant par les
extrémités des axes
les chaînes Galle, dont l'axe épaulé, appelé alors fuseau, réserve une portion centrale sans
plaque pour l'engrènement (cf. figure 7).
La chaîne à dents, dite silencieuse, est constituée par plusieurs entretoises placées les unes à côtés
des autres, munies de dents, et articulées sur des axes. Le nombre d'entretoises en parallèle fixe la
solidité de la chaîne et sa capacité de charge. Le rapport de transmission peut atteindre i = 8 et la
vitesse ne doit pas dépasser 20 m/s si la lubrification à l'huile est assurée correctement.
4. Étude cinématique
La géométrie de la transmission par chaîne est un peu semblable à celle des courroies (crantées).
Le rapport de transmission i entre un pignon menant à Z1 dents, tournant à la fréquence de rotation
N1, et une roue menée à Z2 dents, tournant à la fréquence N2, se trouve par l'expression :
ω d D N1 C D Z 2
i= = = = = (1)
ω D d N 2 C d Z1
Considérons le brin tendu, supposé horizontal, de longueur infinie et sans masse, d’une chaîne à
rouleaux lors de son engrènement sur le pignon menant
Sur la figure 10, le pignon est représenté
schématiquement par un polygone de Z côtés, Z
étant le nombre de dents du pignon, dont les
sommets a, b, c, d, ... coïncident avec les points
d’articulation A, B, C, D, ... de la chaîne dans
chacun des creux de dents et sont sur un cercle,
appelé cercle primitif, de diamètre Dp :
p p
Dp = = (2)
α π
sin sin
2 z
avec α : angle au centre entre deux
creux de dents : α = 2π /z,
p : pas de la chaîne et du pignon
supposés rigoureusement égaux.
Le pignon tourne d’un mouvement supposé
uniforme autour de son centre à la vitesse
Figure 10: Mouvement de la chaîne sur le pignon
angulaire ω (en rd/s).
menant
L'effet polygonal dans une transmission par chaîne provient de la position des rouleaux sur les
roues menante et menée. On appelle ainsi les diverses conséquences de la forme polygonale du pignon
sur le mouvement de la chaîne. La vitesse de la chaîne sur le pignon moteur varie.
Considérons, sur la figure 12, l’articulation Bθ lorsqu’elle
décrit l’arc BB’A, sa position étant repérée de B à A par l’angle
au centre θ avec 0 ≤ θ ≤ α.
Projetons sa vitesse VB sur les axes x et y
Selon l’axe x :
α pω α
VBx = VB cos − θ = cos − θ (3)
2 2 sin α 2
2
Figure 12: Effet polygonal
pω pω
qui varie de B(θ = 0 ) : VBx = à A(θ = α ) : VBx = en passant par
α α
2 tan 2 tan
2 2
pω D
B' (θ = α / 2) : VBx = = p ω = VBx max (4)
α 2
2 sin
2
Selon l’axe y :
α pω α
VBy = VB sin − θ = sin − θ (5)
2 2 sin α 2
2
pω pω
qui varie de B(θ = 0) : VBy = à A(θ = α ) : VBy = − en passant par
2 2
B ' (θ = α / 2 ) : VBy = 0
Dp α p α p α p π
H t = HB ' = 1 − cos = 1 − cos = tan = tan (6)
2 2 α 2 2 4 2 2Z
2 sin
2
5. Étude dynamique
Dp α P
P = Cω avec C = Fu cos − θ d’où Fu =
2 2 D α
p
ω cos − θ
2 2
Dp α P
Vx = ω cos − θ donc Fu =
2 2 Vx
P
Fu = (8)
Vx
Sur la partie engrenée de la chaîne, chaque élément dl de masse dm, animé d’un mouvement
circulaire de rayon Dp /2 et de vitesse angulaire ω, est soumis à une force centrifuge (figure 12a) :
Dp
dFc = dmω ²
2
En exprimant la masse dm de chaque élément dl = Dp/2 dα en fonction de la masse linéique M
(kg/m) de la chaîne, il vient :
2
Dp D
dm = Mdl = M dα d’où dFc = Mω ² p dα = MV 2 dα
2 2
L’effort centrifuge Fc appliqué aux extrémités de chacun des brins est la résultante des forces
élémentaires agissant sur chacune des moitiés des secteurs engrenés, c’est-à-dire en première
approximation sur un angle de π/2 :
π /2
Fc = Fc ' = MV 2 sin α dα
0
soit Fc = MV 2 (9)
On sait qu’un fil pesant, homogène et sans raideur, suspendu entre deux points M et N prend une
forme d’équilibre selon une courbe mathématique appelée chaînette. Une chaîne, dans ces mêmes
conditions, se présente sous une forme polygonale proche de la chaînette théorique.
En se reportant à la figure 13b relative au cas simple où M et N sont sur une horizontale, l’effort
à l’extrémité des brins est égal à :
Mg B'2 B2
Fp = FpM = FpN = + h = Mg + h (10)
2 4h 8h
F0 = Fu + Fc + Fp (12)
Fmou = Fc + Fp (13)
La relation (10) pourra être appliquée même si le brin mou n’est pas horizontal, introduisant ainsi
une erreur du second ordre.
Sauf en cas de surtension de la chaîne ou de grande longueur de brin, l’effort caténaire est
généralement faible. Dans bien des cas, l’effort caténaire pourra être purement et simplement négligé.
En fait, pendant le fonctionnement de la transmission, la valeur des efforts évaluée sur la figure
13 ne reste pas constante pour diverses raisons et engendre des fréquences excitatrices :
Ž
ûÛ
÷øü
par tour de chaîne donné par la relation (14)
Zω
par effet polygonal donnée par la relation f2 = (15)
2π
ω
par excentration donnée par la relation f3 = (16)
2π
6. Démarche de calcul
Pour dimensionner une transmission par chaîne, à partir des données (puissance, vitesse de
rotation de la machine motrice, le rapport de transmission, etc.), on suit les étapes suivantes :
Choix du nombre de dents du plus petit pignon (Z);
Calcul de la puissance de sélection ou corrigée (Pc) ;
Choix du pas de la chaîne (abaque : figure 17)
Calcul de la longueur de la chaîne ou évaluation de l'entraxe des pignons exprimés en nombre
de pas de la chaîne choisie ;
Éventuellement, reprise de tous les calculs ci-dessus, certains coefficients correcteurs devant
être modifiés en raison du résultat de la première estimation. On peut être amené, par exemple, à
modifier le pas et le nombre de rangs de la chaîne pour des impératifs d'encombrement diamétral ou
transversal ;
Détermination, enfin, de la conception technique et pratique de la transmission :
précision mécanique de la réalisation
mode de lubrification
modalité de montage, choix du type de fermeture de la chaîne,
conception de l'éventuel système de réglage de l'entraxe ou de soutien du brin mou
Le rapport de transmission i étant connu, adopter les nombres de dents pour le pignon et la roue
en se servant du tableau 2. Il est recommandé de choisir un nombre de dents, dans tous les cas,
supérieur à 15, ce minimum devant être porté à 21 si la transmission présente des charges irrégulières
ou des à-coups. La roue à 19 dents représente la roue à nombre de dents nominal dans les
transmissions par chaînes. Toutefois, les fabricants offrent une gamme de nombres de dents plus
étendue que celle du tableau
À partir des abaques de sélection (figure 15), choisir le plus petit pas de chaîne simple pour
transmettre la puissance de sélection à la vitesse du pignon. La transmission ainsi choisie sera la plus
économique.
Cependant, lorsque la transmission doit être compacte et souple et fonctionner à grande vitesse,
une chaîne double ou triple d'un pas plus petit doit être envisagée.
Si la puissance de sélection au pignon est supérieure à celle indiquée colonne 1, prévoir alors une
chaîne double ou triple en la sélectionnant respectivement dans les colonnes 2, 3 et 4.
Toutefois, dans certaines applications où un encombrement réduit est à la base même de la
conception de la transmission, et lorsque les facteurs vitesse et puissance ne sont pas déterminants, il
est possible d'utiliser des pignons d'un petit nombre de dents (par exemple, moins de 17). De cette
façon, une transmission compacte et satisfaisante est possible.
p(Z1 + Z 2 ) p 2 Z 2 − Z1
2
Lc = 2a + + = Zc p (18)
2 a 2π
2
L 2a Z1 + Z 2 p Z 2 − Z1
Zc = c = + + (19)
p p 2 a 2π
Le nombre calculé de maillons doit être arrondi à un nombre pair. Un nombre de maillons impair
doit être évité car il impose le montage d'un maillon coudé. Si un pignon tendeur est utilisé, il faut
ajouter deux maillons à la longueur de la chaîne.
Si le nombre de dents de la chaîne Zc et le nombre de dents des deux roues sont connus, il est
possible de trouver l'entraxe de la transmission directe par l'expression.
p
2 2
Z + Z2 Z + Z2 Z − Z1
a= Z c − 1 + Zc − 1 − 2 2 (20)
4 2 2 π
Si l'entraxe adopté est très différent de l'entraxe recommandé, il faudrait corriger la puissance du
graphique en la multipliant par le facteur d'entraxe Ka du tableau 2.
Angle d'enroulement
Dp − d p
θ d = 180° − 2 arcsin ≥ 120° (21)
2a
Les dimensions générales de la transmission par chaîne étant connues, il est recommandé de
contrôler la durée de vie des maillons. La puissance de calcul se trouve par l'expression :
Ka : Facteur d'entraxe
Kzn : Facteur de nombre de roues z en prise : Kzn = 1,1(z-2)
Kg : Facteur de lubrification : Kg = 1,0 à 1,4 selon les performances,
Lh
KL : facteur de durée de vie : K L = 3 avec Lh durée de vie en heure.
15000
Il s’agit de déterminer la pression moyenne dans les articulations et la comparer avec la pression
admissible. Elle se définit par le quotient de la force tangentielle de calcul Fcal par l'aire de la surface
de l'articulation A donnée dans le tableau 1
kÉz«
ËÉz« n –
–
ËÉz«
‘t¦8 ≤ ‘zšt [23]
E
avec : padm pression admissible selon tableau 2, fonction de Z et de V
Le coefficient de sécurité dans la chaîne sollicitée par la force tangentielle de calcul Fcal peut se
définir par le quotient de la charge de rupture de la chaîne par cette force :
Fm
en charge statique SS = ≥8
Fcal
Fm
en charge dynamique SD = ≥6 (24)
Fcal
Il faut vérifier explicitement que la vitesse de la chaîne ne dépasse pas les valeurs maximales qui
sont données dans le tableau 4.
6.6.4. Lubrification
7. Travaux dirigés
Exercice 1
L'entraînement d'un treuil de grue de chantier s'effectue à l’aide d'un moteur électrique d’une
puissance de P = 7,5 kW à la fréquence de rotation N = 972tr/mn, au moyen d'une chaîne à rouleaux
de précision type B. Cette machine exige une durée de vie d'au moins 12000 heures. La fréquence de
rotation est imposée à 360 tr/mn. L'entraxe approximatif vaut 700 mm. Déterminer toutes les
dimensions et contrôler les conditions de fonctionnement.
Exercice 2
On utilise une chaîne de transmission à rouleau double 16B pour entrainer un concasseur par un
moteur électrique. Le moteur électrique a une puissance de 28 kW et un régime de 600 tr/mn. Le
broyeur tourne à 200 tr/mn. L’entraxe souhaité est de 1000mm. Le concasseur a une durée de vie
estimée à 15000 heures.
Déterminer toutes les dimensions et contrôler les conditions de fonctionnement ; la chaîne utilisée
convient – il ?
Exercice 3
Un scootcar électrique est animé par un moteur électrique de 2 kW au régime de 2000 tr/mn. La
transmission de la puissance à la roue arrière, de rayon 240 mm, se fait par l’intermédiaire d’une
chaîne simple à rouleaux type B. On veut déterminer les caractéristiques de cette transmission afin
que le scootcar ne dépasse pas la vitesse maximale sur route imposée par la norme Vmax = 45 km/h.
Hypothèses :
− On se ramène à un problème plan.
− Le véhicule (1) a un mouvement de translation
horizontale par rapport à la route (0).
− Les roues arrières (2) sont en contact avec le sol en A et
en liaison pivot d’axe (B,z) avec le véhicule.
− Il y a roulement sans glissement de (2) par rapport à (0)
en A.
1. Déterminer l’expression littérale des vitesses VB∈1/0 et VG∈1/0 en fonction du rayon de la roue
R et de la vitesse angulaire ω2/1.
2. Calculer ω2/1 pour que VG ∈1/0 ≤ Vmax.
3. Calculer le rapport de réduction maximum imax du réducteur pour que le moteur tourne à sa
vitesse nominale sans que la vitesse maximale de 45 km/h ne soit dépassée.
Le réducteur est composé d’un pignon lié à l’arbre moteur et d’un plateau entraînant les roues en
rotation. Le mouvement de rotation du pignon est transmis à un plateau par une chaîne. Le pignon
contient Ze = 12 dents et a un pas p = 9,525 mm.
4. Calculer le nombre de dents minimum Zs que doit avoir le plateau.
Exercice 4
On utilise une chaîne de transmission à rouleau double 16B pour entrainer un concasseur par un
moteur électrique. Le moteur électrique a une puissance de 28 kW et un régime de 600 tr/mn. Le
broyeur tourne à 200 tr/mn. L’entraxe souhaité est de 1000mm. Le concasseur a une durée de vie
estimée à 15000 heures.
Déterminer toutes les dimensions et contrôler les conditions de fonctionnement ; la chaîne utilisée
convient – il ?
Figure 5 : Abaque pour la détermination du pas dans une transmission par chaînes selon Renold