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Intro

Partie I

conclusion

Exposé macro

Résumé du texte

Le texte exploite les différents besoins en financement dans les secteurs industriels
Ce texte montre que les contraintes financières qui pèsent sur les petites entreprises sont
une des raisons qui expliquent les dynamiques de chômage pendant la grande récession

Nous montrons que les employés dans des petites firmes risquaient plus de devenir au
chômage pendant la crise de 2007-2009 s’ils travaillaient dans des industries avec un besoin
en financement externe élevé
On trouve des résultats similaires pour la récession de 1990-1991 mais pas pour la récession
de 2001 ou seulement les anciens était soumis à une réduction de l’offre de crédit

Mot-clé : grande récession, firme size, dépendance financière, chômage

1) Introduction

Les prêts accordés aux petites entreprises aux États Unis ont significativement diminué après
le début de la grande récession
Entre 2008 et 2010, les prêts accordés aux petites entreprises par des banques
commerciales ont diminué de 40 billions de dollars.
Ce refus d’accord de nouveau prêt peut être dû à la baisse de la demande de crédit aux
banques par les firmes
Les banques ont resserré les critères de crédit commerciaux et industriels aux firmes entre
2007 et 2009
La diminution de prêt aux petites entreprises a reçu beaucoup d’attention des politiques et
des médias, surtout en raison de son potentiel lien avec le fort taux de chômage
En effet, plus de 90% de toutes les firmes aux USA ont moins de 99 employés et ils
représentaient environ 35% de la main d’œuvre employée
Contrairement aux grandes entreprises qui ont un accès plus large aux marchés de capitaux,
les petites entreprises sont très dépendantes du financement des banques
Une implication importante est que n’importe quelle perturbation des flux de crédit
bancaire peut avoir des conséquences importantes sur le marché du travail
Dans ce texte on s’interroge sur le lien entre les prêts aux petites entreprises et le chômage
pendant la grande récession aux usa
Nous identifions les effets de l’offre de crédit en utilisant des mesures de la dépendance
financière externe au niveau de l’industrie, conformément aux travaux de Rajan et Zingales
Si la réduction d’accord de crédit dans les petites entreprises affecte l’embauche/emploi,
alors les employés des firmes plus petites sont plus concernés, surtout ceux qui travaillent
dans des firmes qui nécessitent un financement bancaire

Nous testons notre hypothèse en combinant des informations sur la taille de l'entreprise et
le statut d'emploi des travailleurs provenant de la Current Population Survey avec des
informations financières sur les entreprises provenant de Compustat et de l'enquête sur le
financement des petites entreprises.
Nous estimons ensuite la probabilité de devenir chômeur pendant la récente crise financière
dans les secteurs industriels présentant différents degrés de dépendance financière externe,
séparément pour les petites et les grandes entreprises.

On a trouvé que pendant la grande récession, les employés risquaient plus de devenir au
chômage s’ils travaillent dans des secteurs fortement dépendants de financement externe
Dans ces secteurs l’impact de la récession sur la probabilité de finir au chômage est plus
importante pour les travailleurs dans des petites entreprises
En contraste nous ne trouvons pas de différences significatives dans la probabilité de
chômage entre les travailleurs dans des grandes ou petites entreprises qui ont une
dépendance financière externe peu importante.
Ces résultats sont cohérence avec un choc d’offre de crédit qui a affecté de manière
disproportionnée les travailleurs des entreprises soumises à des contraintes financières lors
de la récente crise financière
Ces dynamiques expliquent environ 8% de la hausse du taux de chômage global
Exclusion du secteur de la construction dans ces analyses

Ces résultats sont donc en lien avec un choc de l’offre du crédit et s’ajoute à un facteur
important qu’elle est la réduction du côté de la demande. Les emprunteurs de crédit sont
réticents à l’idée de développer leur business ou peuvent vouloir le réduire en considérant
les changements de la demande de leurs biens ou services pendant la récession
Cela amène a une réduction de leur demande de prêt et une augmentation de licenciement
Ce canal peut expliquer nos résultats si la réduction de la demande de prêt touche
principalement les P E dépendantes

Récession 2001 : origine pas associée à une réduction de l’offre de prêts


Changements presque identiques dans les G E et P E avec une forte/faible dépendance

Crise de l’épargne et du crédit S&L : récession 1990-1991 : née dans le secteur bancaire
comme la grande récession
Très similaire à 2007 ou la transition vers le chômage est plus prononcée dans les P E avec
forte dépendance

Ces résultats sont consistants avec l’hypothèse de la contraction de l’approvisionnement en


crédit et montrent l’importance de la santé financière des banques pour la disponibilité du
crédit et leur impact sur la macro-économie
Notre texte renforce également la conclusion selon laquelle la croissance dans les ventes,
inventaires et les dettes bancaires des P E est plus sensible aux chocs des politiques
monétaires que les grandes firmes
En lien aussi avec l’impact des contraintes du crédit sur les dépenses en investissement,
l’emploi, et le fait que pendant les récessions les industries avec une forte dépendance sont
plus touchées en terme d’augmentation de la production, plus-value et formation de capital

Nous différencions les entreprises selon leur taille et leur dépendance financière externe

Nous insistons sur l’importance du rôle de la finance dans l’activité économique réelle, en
montrant que les P E licenciaient pendant la dernière recession à cause des limites de crédit
Duchin et al trouvent que l’investissement diminue plus pour les entreprises avec des
réserves faibles pendant la crise
Almeida et al trouvent que les entreprises vulnérables au re financement au point le plus
fort de la crise réduisent leurs dépenses d’investissement et évitent les opportunités
d’investissements intéressantes
Les entreprises qui ont le plus de difficultés financières pendant la crise emploient moins
Chodorow-Reich a trouvé que le retrait du crédit a joué un role imporant dans l’explication
du déclin de l’embauche dans les petites et grandes firmes dans l’année suivant la faillite de
la banque Lehman brothers

Role des P E dans la creation d’emploi et le marché du travail


Haltiwanger, Jarmin et Miranda montrent que les petites entreprises ne créent pas plus vite
d’emploi quand l’age de l’âge de la firme est comptabilisé

Neumark, Wall et Zhang ont toruvé une relation inverse entre le taux de croissance nette et
la taille de la firme mais pas le secteur de la manufacture
Moscarini et Postel Vinay ont trouvé que les P E créent plus d’emploi en période de fort
chômage et de récessions
Notre texte sousligne l’importance de la disponibilité du crédit pour atteindre ce résultat

2) Stratégie empirique et données


2.1)strategie empirique

Formule

Contrôler les caractéristiques des individus selon leur âge, leur genre, leur ethnique et leur
nombre d’années d’éducation est important car la propension de devenir chômeur n’est pas
pareille selon ces caractéristiques

Nous analysons la transition de l’emploi au chômage sur les trois épisodes de récessions aux
USA
-Juillet 1990 à mars 1991
-Mars à novembre 2001
-Décembre 2007 à Juin 2009

Pour chaque récession notre analyse utilise une fenetre de 2 à 3 ans autour de la recession
Important : nous observons une transition vers le chômage au mois de mars à chaque année

Pas compris
Nous estimons l'équation (1) séparément pour chaque épisode de récession. Ainsi, pour la
récession de 1990, l'indicateur de récession dans l'équation (1) est égal à un pour les années
1991-92 et à zéro pour les années 1988-90 ; pour la récession de 2001, l'indicateur est égal à
un pour les années 2001-02 et à zéro pour les années 1998-2000 ; enfin, pour la Grande
Récession, nous définissons l'indicateur de récession comme étant égal à un pour les années
2008-2010 et à zéro pour les années 2005-2007.

Petite entreprise : max 99 employés


Grande entreprise : + de 100

Pas compris aussi

Plus loin dans les analyses, nous avons une définition plus granulaire de la taille de
l'entreprise. Les informations relatives à la taille de l'employeur sont communiquées par les
personnes interrogées dans le cadre de la Current Population Survey et se réfèrent à
l'employeur principal au cours de l'année précédant l'enquête. L'indicateur de petite
entreprise dans l'équation (1) tient compte du fait qu'en dehors des périodes de récession, la
transition de l'emploi au chômage peut varier en fonction de la taille de l'entreprise.

Pour saisir les différences de transition vers le chômage en fonction de la taille de


l'entreprise en période de récession, nous faisons interagir l'indicateur de petite entreprise
avec un indicateur de récession. Il s'agit de la principale variable d'intérêt dans nos analyses.

External financial dependance : proportion de dépenses de capital financée avec des fonds
externe et marque chaque secteur en ayant soit une dependance en financement externe
importante ou faible

Jules

2.2) données

Le statut des chômeurs est obtenu par l’Enquête sur la pop actuelle CPS conduite par le
bueau of the census for the bureau of labor statistics
Notre source principale est l’Annual demographic supplements au CPS qui est conduite
chaque mars parce que elles incluent des informations sur la taille de chaque employeur de
l’individu dans l’année précédent l’enquête et le secteur occupé
La taille de la firme est importante car elle nous aide à catégoriser les travailleurs en petite
ou grande firme (nombre dans E)
Les informations sur le secteur sont nécessaires car elles nous permettent de mesurer la
dépendance au niveau du secteur
Le dossier CPS de mars inclue des données démographiques tel que l’age, le genre, l’orgine
ethnique l’éducation l’état de résidence : ce qui nous permet de controler ces
caractéristiques dans l’analyse de la regression
Nous incluons dans l’echantillon du CPS tous les citoyens adultes de plus 16 vans dans
l’année avant l’étude qui travaillent pour un salaire dans le secteur privé
Nous excluons les personnes qui travaillent dans le secteur financier ou l’agriculture

Pcq Les données annuelles ne calculent pas le chômage frictionnel (à court terme) ou les
périodes d’emploi ( ?) et pcq meme pendant la crise le taux de passage mensuel du chomage
à l’emploi était autour de 15 à 20% nous utilisons aussi les données mensuelles autour de
mars

nous utilisons également les données mensuelles autour du supplément de mars et


construisons un semi-panel exploitant la dimension de panel de la CPS : les individus
répondent à l'enquête pendant 4 mois consécutifs, puis s'arrêtent pendant 8 mois, et enfin
sont interrogés pendant 4 mois supplémentaires l'année suivante. Comme indiqué ci-dessus,
seul le supplément de mars demande la taille de l'entreprise. Par conséquent, pour
construire le panel mensuel, nous sommes obligés d'utiliser les individus qui sont interrogés
en mars. Pour ces personnes, nous disposons d'informations sur leur situation
professionnelle jusqu'à trois mois avant ou après le mois de mars. Par conséquent, nous
pouvons construire un semi-panel mensuel autour des données de mars. Le principal
avantage de l'utilisation du panel mensuel est qu'il permet de capturer les individus qui
passent du chômage à l'emploi (ou vice versa) autour du mois de mars. Par exemple, une
personne qui était employée en mars, a ensuite changé d'emploi et est restée au chômage
tout en cherchant un emploi, puis a été employée lors de l'enquête de mars suivante. Les
données annuelles ne saisissent pas cette transition, alors que le panel mensuel le fait.

Malgré l’utilisation du panel mensuel, l’analyse est sujette à des limites


La taille de l’entreprise de chaque travailleur est disponible l’année avant l’enquête
seulement si la personne était employée pendant un moment cette année la
Les informations sur la taille ne sont pas disponibles pour les personnes qui étaient au
chômage l’année entière précédent l’enquête
Cela implique que les périodes de chômage de longue durée ne sont pas prises en compte
dans nos calculs ce qui peut sous-estimer le rôle des restrictions financières

Parce que nous estimons les transitions vers le chômage nous voulons ne pas saisir les
personnes qui étaient au chômage toute l’année précédente mais qui sont actuellement
employées
Cette fraction d’individus est restreinte mais elle n’affecte pas nos principaux résultats
Nous montrons cela en supposant deux cas extrêmes :
1)nous assignons ces travailleurs a des p e
2)et à des grandes e
Faire ces deux hypothèses ne change pas nos données principales

Étant donné les limites de données de la CPS, nous rajoutons à un notre analyse principale
des informations en regardant l’impact de la grande récession sur le nombre
d’établissement, différenciés par la taille de l’e et leur dépendance
Nous utilisons les données de CBP County business patterns qui compte chaque année le
nombre d’établissement par taille d’entreprise et de secteur au niveau du comté
Nous additionnons le nb d’établissement dans un comté donné, l’année, le secteur, séparé
selon la taille de l’e et on divise le nb total d’établissement par le nombre d’habitant de l’état
Mêmes critères de taille que la CPS
Nous utilisons les critères du CBP pour la dépendance

Dépendance
Basé sur les données de Compustat
Rajan et Zingales ont proposé de suivre les procédures décrites par Cetorelli et Strahan et
définir la dépendance machin comme la proportion de capital dépensé avec des fonds
extérieurs
Une valeur positive indique que la firme doit émettre de la dette ou des fonds propres pour
financer l’investissement
Une valeur négative indique que la firme a de la trésorerie dispo et n’a pas de besoin de
financement externe

D’après Rajan et Zingales nous affirmons qu’il y a une raison technologique qui explique pour
des secteurs dépendent plus sur des financements externes que d’autres
Par exemple les secteurs diffèrent sur l’ampleur du projet initial, la durée de conception, la
période de récolte de recettes, le besoin d’un investissement en continu
Ces facteurs technologiques déterminent la demande de financement externe
Ca implique, tout chose égale par ailleurs, la canalisation, les mines de métal et les
fournitures scolaires qui demande un financement externe important ::: ils seraient plus
affectés par un choc de l’offre du crédit que les industries comme le cuir et les produits de
cuirs, les carrières dans l’assurance..
Comme vérification solide nous calculons aussi la dépendance des secteurs aux banques en
utilisant le 1998 Survey of Small Business Finance SSBF
Enfin, notre EFD (calculée en utilisant la publicité traded ? and thus relatively large firms) ne
peut pas mesurer la dépendance des petites firmes
En effet la corrélation entre cette mesure de dépendance et notre mesure de dépendance
est positive mais seulement à environ 10%
Donc en utilisant cette enquête supplémentaire pour chaque entreprise nous construisons
cette mesure de dépendance
La dépendance bancaire est construite pour tous les secteurs industriels dans le SSBF puis
appariée aux catégories industrielles dans le CPS

3) Résultats
3.1) statistiques descriptives

Table 1

Le tableau 1 présente les caractéristiques moyennes des entreprises Compustat en fonction de


la dépendance financière externe (DFE) médiane de leur secteur d'activité. Le tableau montre
que la croissance des actifs, des dépenses en capital et des ventes des entreprises des secteurs
à faible DFE est légèrement supérieure à celle des entreprises à forte DFE au cours de la
période 1980-1996. Par exemple, le taux de croissance réel moyen des actifs des entreprises à
faible EFD sur la période 1980-1996 est de 4,5 % contre 1,9 % pour les entreprises à fort
EFD. Toutefois, la différence de taux de croissance des actifs entre les deux groupes
d'entreprises n'est pas statistiquement significative (colonne 3). Les différences de taux de
croissance des dépenses en capital et des ventes entre les industries à forte et à faible EFD
sont également insignifiantes. Ces chiffres suggèrent que la plus grande demande de
financement externe ne semble pas refléter une plus grande croissance ou de meilleures
opportunités d'investissement. Au contraire, le financement externe reflète les différences
dans les besoins de financement, principalement pour des raisons technologiques au niveau de
l'industrie, comme l'ont initialement soutenu Rajan et Zingales (1998).

Le tableau 2 présente les caractéristiques moyennes des travailleurs en fonction de la taille


de l'entreprise et de la dépendance financière externe. Nous comparons l'âge, le sexe,
l'origine ethnique et le nombre d'années d'études des travailleurs dans les petites et les
grandes entreprises, séparément pour les secteurs à forte et à faible dépendance financière
extérieure, sur la base de leurs réponses à l'enquête de mars 2005 sur la population actuelle
(Current Population Survey). Nous constatons que les petites entreprises des secteurs à
faible et forte dépendance financière externe ont des travailleurs légèrement plus âgés et un
pourcentage plus élevé de travailleurs qui se déclarent blancs. Dans les secteurs à forte
dépendance financière externe, les petites entreprises comptent un peu plus de personnes
ayant abandonné leurs études secondaires (différence de 4 points de pourcentage). La
composition par sexe des petites et des grandes entreprises est statistiquement identique.
Le résultat important qui ressort du tableau 2 est que les différences de caractéristiques des
travailleurs entre les petites et les grandes entreprises sont similaires dans les secteurs où la
dépendance financière externe est faible ou élevée.
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dépendance financière externe.

L'"équilibre" des caractéristiques des travailleurs en fonction de la taille de l'entreprise et de


la dépendance financière externe est important pour nos analyses, car il permet d'exclure la
possibilité que les travailleurs des petites entreprises des secteurs à forte dépendance
financière externe soient plus susceptibles de devenir chômeurs parce qu'ils ont des
caractéristiques différentes. Par exemple, la comparaison des salaires entre les travailleurs
des petites et des grandes entreprises montre que les travailleurs des grandes entreprises
gagnent plus que les travailleurs des petites entreprises, avec un écart moyen d'environ 2,00
$ par heure. Cela peut laisser penser que les travailleurs des grandes entreprises sont plus
qualifiés et qu'ils sont en mesure de trouver un emploi plus rapidement. La clé de notre
stratégie d'identification est toutefois la différence d'écart salarial entre les industries à forte
et à faible dépendance financière externe. Le tableau 2 montre que l'écart salarial est de
2,22 $ dans les industries à faible dépendance financière externe et de 2,29 $ dans les
industries à forte dépendance financière externe. La différence entre les écarts salariaux
n'est pas significative (colonne 7). Cela nous conforte dans l'idée que les principaux résultats
de l'étude ne sont pas dus à la sélection.

3.2)main results

Notre stratégie est conjuguer l’impact différentiel de la grande recession sur la probabilité
de transition vers le chômage en utilisant la variation de la taille des entreprises et de leur
besoins financiers
Nous illustrons cette stratégie dans le tableau 3 en utilisant la spécification de l'équation (1).
Toutes les estimations du panel A du tableau 3 proviennent d'une seule régression. Pour
faciliter l'illustration, nous présentons les résultats comme suit : les colonnes du tableau sont
divisées en fonction de la taille de l'entreprise des travailleurs et de la dépendance financière
externe (DFE) de leur secteur d'activité ; les lignes indiquent les différences entre les
colonnes. Les petites entreprises sont celles qui comptent de 1 à 99 employés, tandis que les
grandes entreprises comptent au moins 100 employés. Les industries à faible dépendance
financière externe sont celles dont la DFE est inférieure à la médiane.
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Les deux premières colonnes indiquent une augmentation presque identique de 2,5 points
de pourcentage de la propension au chômage parmi les travailleurs des petites et grandes
entreprises dans les industries à faible DFE. Les deux colonnes suivantes, en revanche,
montrent que la récession a un impact plus prononcé sur la probabilité de devenir chômeur
pour les travailleurs des industries à forte DFE. Dans ces industries, la probabilité de
chômage parmi les travailleurs des petites entreprises a augmenté de 3,8 points de
pourcentage, contre 2,5 dans les grandes entreprises. Il s'agit d'une différence de 1,3 point
de pourcentage. La deuxième ligne du tableau montre que cette différence est
statistiquement significative à un niveau de confiance de 1 %.
La troisième ligne du tableau 3 exploite la variation entre les dimensions de la taille de
l'entreprise et de la dépendance financière externe en prenant la différence entre les deux
différences de la deuxième ligne. Dans la notation de l'équation (2), cette différence est,
􏰙􏰝􏰞􏰁􏰟􏰞 􏰣􏰙􏰝􏰠􏰡􏰢 􏰅 􏰤. 038 􏰣 .025􏰥 􏰣 􏰤. 025 􏰣 .025􏰥 􏰅 .013
L'estimation ponctuelle de 0,013 signifie que l'impact relatif (faible par rapport à fort) de la
récession sur la propension au chômage est supérieur de 1,3 point de pourcentage dans les
industries ayant des besoins de financement élevés. Cette différence est statistiquement
significative et économiquement importante.16
Le panneau B du tableau 3 présente les résultats en utilisant les données mensuelles de la
CPS. Le nombre d'observations augmente considérablement car nous disposons désormais
d'informations mensuelles pour les mêmes personnes que celles qui figuraient dans les
données annuelles. Les deux ensembles de données comprennent l'observation du mois de
mars pour chaque individu. Le panel mensuel comprend également les mois précédant ou
suivant le mois de mars pour les personnes interrogées en mars. Bien qu'il soit difficile de
comparer l'ampleur des coefficients de l'analyse annuelle et de l'analyse mensuelle, il est
important de noter que les estimations sont plus élevées que celles de l'analyse mensuelle.
16 Nous constatons également un schéma similaire en ce qui concerne la transition hors de
la population active, c'est-à-dire lorsque nous incluons non seulement la transition de
l'emploi au chômage mais aussi la transition de l'emploi à la non-participation, comme
indiqué dans le panneau (A) du tableau A.1 de l'annexe.
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Le coefficient pour les petites entreprises dans les industries à forte DFE (.035) est le plus
important et est statistiquement différent des autres coefficients, ce qui est cohérent avec
les résultats basés sur les données annuelles.
Interprétation : les politiques monétaires ont joué un rôle important dans l’explication des
changements lié au chômage pendant la grande récession
Une autre interprétation : la récession a été particulièrement néfaste pour la demande de
biens et services produites par les P E
Peut être que la diminution de cette demande a été particulièrement raide pour les P E avec
une dépendance de financement externe importante

Deux dimensions d’exploration :


- Nous explorons cette possibilité sous deux angles. Premièrement, nous tenons compte des
effets fixes entre l'industrie et l'État, estimant ainsi les variations du chômage dans les
petites entreprises par rapport aux grandes au sein d'une même industrie et d'un même
État. L'hypothèse d'identification ici est que les changements dans la demande ne sont pas
différenciés par la taille de l'entreprise au sein d'une industrie dans un État donné.
Deuxièmement, nous excluons le secteur de la construction de l'analyse, sachant que ce
secteur a particulièrement souffert de la récession. Le panneau (B) du tableau A.1 de
l'annexe présente les résultats de cet exercice. Le secteur de la construction a une
dépendance financière extérieure supérieure à la médiane et les résultats des deux
premières colonnes du tableau A.1 sont donc identiques à ceux du panel A du tableau 3.
Dans les industries à forte DFE, les variations du chômage sont plus faibles pour les
travailleurs des petites et des grandes entreprises une fois que les travailleurs de la
construction sont exclus. Néanmoins, l'impact différentiel de la récession en fonction de la
taille de l'entreprise est significatif (.028 - .020 = .008) à la fois statistiquement et
économiquement. La différence entre une forte et une faible dépendance financière externe
(.008 - (.000) = .008) est également significatif, ce qui indique que nos principaux résultats
sont valables lorsque nous excluons le secteur de la construction.

Malgré ces conclusions, notre résultat principal peut encore être confondu par certains
effets de la demande. Notre mesure de l'EFD vise à saisir la technologie utilisée au niveau de
l'industrie. Toutefois, les petites entreprises d'un secteur donné peuvent utiliser une
technologie qui est en fait très différente de celle utilisée par leurs homologues plus grandes
dans le même secteur. De même, les petites entreprises peuvent être concentrées dans des
industries dont les échelles naturelles sont plus petites (Hurst et Wild Pugsley 2011). Il est
donc plausible que les petites et les grandes entreprises d'un secteur et d'un État donné
aient reçu des chocs de demande différents pendant la récession et, dans ce cas, qu'elles
aient été affectées différemment par le resserrement du crédit. Afin de renforcer notre
interprétation des résultats, nous effectuons des contrôles de robustesse supplémentaires
dans les sections suivantes.

Intro : définition des termes + présentation de l’hypothèse selon laquelle les entreprises de
petite taille avec un financement externe ont été plus contraintes de licencier pendant la
grande récession

1) Développe avec les formules et on démontre le lien


2) Réfute la thèse de la taille de l’entreprise

Conclusion : on en arrive que les banques soient absolument à la sureté économique


Une banque s’est écroulée et le monde entier s’est écroulé

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