Vous êtes sur la page 1sur 2

Dissertation Lorenzaccio

Tel le dieu romain Tel Janus représenté par une statue à deux visages, le personnage principal Lorenzo
de Lorenzaccio ne cesse de changer de masques pour faire croire. Ceci commence dès l’acte 1. Dans
cet acte, l’auteur, Musset, fait un portrait paradoxal de Lorenzo. Il est à la fois nommé « un
débauché » (p48) mais aussi « jeune esthète efféminé ». Sir Maurice, nomme Lorenzo « d’athée »
(p48) mais aussi de « libertin à l’origine de la déchéance d’Alexandre » (p). Le personnage de Lorenzo
semble impossible à nommer et se dédouble. Preuve, son patronyme qui fait l’objet de nombreuses
déclinaisons. En effet, le personnage principal Lorenzo est aussi appelé «Lorenzetta » (p52), « Renzo »
(p48,49,50,51,52…). Lorenzo apparait aussi comme un personnage efféminé du fait qu’il refuse de se
battre à l’épée : « une femmelette, l’ombre d’un ruffian énervé » (p) d’où le nom de « Lorenzetta » qui
semble faire le montrer le côté féminin de Renzo. Lorenzo semble alors dénué de tout caractère
masculin qui fait le propre d’un homme de la cour…….

« Son cœur n’est peut-être pas celui d’un Médicis ; mais, hélas ! c’est encore moins celui d’un
honnête homme » (p62), dit sa tante. Elle le considère comme le parfait anti honnête homme. Elle
nous présente aussi Lorenzo de Medicis comme un masque physique dont la laideur révèle celle de
son âme. Dans sa parole : « Ah ! Catherine, il n’est même plus beau ; comme une fumée malfaisante,
la souillure de son cœur lui est montée au visage » (p63), la mère de « Renzo » nous montre un
monstre physique mais aussi moral. Lorenzo est une personne aux multiples facettes qui ne cesse de
nous faire croire et qui semble porter de nombreux masques qui ne laissent aucune place à
l'hésitation dans ses intentions.

Dissertation Les liaisons dangereuses

Dans une certaine mesure, on peut parler d'un "art" de "faire croire" dans ce roman, car les
personnages principaux, tels que le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, excellent dans
l'art de la manipulation, de la tromperie et de la séduction.

En effet, Valmont et la marquise de Merteuil sont maîtres dans l'art de faire croire à
leurs amants et amantes qu'ils sont éperdument amoureux. Par exemple, Valmont
feint l'amour pour Madame de Tourvel dans ses lettres en utilisant des expressions
passionnées, créant ainsi l'illusion d'une affection sincère. Cependant, son véritable
but est de la séduire et de la conquérir car elle possède des conditions religieuses
solides.

Pour arriver à leurs fins, personnages inventent des stratégies sophistiquées pour
faire croire à leurs victimes qu'ils sont honnêtes et dignes de confiance. Par exemple,
Valmont utilise des subterfuges pour s'assurer que la marquise de Merteuil ne
découvre pas ses véritables intentions vis-à-vis de Madame de Tourvel, tout en lui
laissant penser qu'il est sincèrement dévoué à leur complot. En effet, au fur et à
mesure de l’histoire, Valmont tombe amoureux de Madame de Tourvel ce qui ne va
pas plaire à la marquise de Merteuil.

De plus, Le roman est composé de lettres échangées entre les personnages, ce qui
leur permet de masquer leurs véritables intentions derrière des mots soigneusement
choisis. Par exemple, Valmont et la marquise de Merteuil échangent des lettres
cryptées pour organiser leurs manigances sans éveiller les soupçons. Cette
correspondance les aide à maintenir une façade de respectabilité tout en poursuivant
leurs objectifs inavoués.

Dans l'ensemble, Les Liaisons dangereuses met en scène un monde où la tromperie


et la manipulation sont des compétences essentielles pour réussir dans les jeux de
séduction et de pouvoir au sein de la haute société. Les personnages principaux
excellent dans l'art de "faire croire" et utilisent ces compétences pour atteindre leurs
objectifs personnels, même si cela entraîne des conséquences destructrices pour eux-
mêmes et pour les autres personnages du roman.

Vous aimerez peut-être aussi