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Renault Academy
© Renault - Reproduction ou traduction même partielle interdite sans l’autorisation de Renault - Novembre 2004
Les informations techniques figurant dans ces documents ne peuvent être utilisées par
des non-spécialistes dans le domaine de la réparation automobile. Elles sont destinées à
l’exécution de travaux de réparation et d’entretien des véhicules de marque RENAULT
exclusivement par des professionnels de la réparation automobile ayant les compétences
nécessaires pour effectuer ces travaux. RENAULT n’est en aucun cas responsable des
travaux effectués, leurs auteurs en assumant seuls l’entière responsabilité.
L’habitacle des véhicules est conçu pour être étanche aux éléments extérieurs (eau,
poussières...).
Un véhicule est constitué d’une multitude d’éléments, pouvant être soudés, vissés,
collés...
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La conception des éléments d’étanchéité est validée par une série de tests sévères
censés reproduire ce que subira le véhicule sur la route.
• Les douches.
Différents types de douches respectant un cahier des charges précis sont appliqués au
véhicule : pluie fine, pluie forte, jets sous plancher...
Certaines zones sont testées avec un jet d’eau ou un jet à haute pression.
L’étanchéité est validée avec différentes pressions des rouleaux sur le véhicule.
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• Les passages de gués
Le véhicule est testé en passant à une vitesse précise dans différents types de gués
de profondeurs et longueurs définies.
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Une fois les tests de conception passés, la fabrication en série du véhicule est lancée.
Ces tests sont le plus souvent réalisés à l’aide d’une douche de quelques minutes
suivie d’une inspection visuelle des zones à risque.
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L’étanchéité en fabrication
Les moyens employés pour réaliser l’étanchéité entre les différents éléments d’un
véhicule sont les suivants :
- les mastics,
- les joints et obturateurs,
- les lécheurs et coulisses,
- les films collés,
- les éléments de fixation,
- les éléments collés.
Les mastics
L’étanchéité par masticage est généralement employée pour étancher les
assemblages de tôlerie.
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Ces éléments gonflent lors du premier passage en étuve et comblent les orifices avant
masticage.
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Certains mastics sont appliqués lors des assemblages de tôlerie, avant de recevoir la
gamme de protection anti-corrosion.
Ces mastics sont préformés ou extrudés. Ils vont permettre de rendre étanche ou de
canaliser l’eau entre des pièces de tôlerie. Ils sont complémentaires aux mastics
appliqués ensuite lors de la mise en peinture.
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L’étanchéité d’une charnière peut être assurée par des rondelles qui gonflent lors du
premier étuvage.
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En fonction de leur position entre les tôles, certains mastics sont électrosoudables.
Les mastics, gonflant sous l’effet de la chaleur lors du premier étuvage du véhicule, ont
des coefficients de dilatation de 70 à 120 % en fonction de leur emploi.
Après avoir reçu la protection anticorrosion, la caisse reçoit les différents mastics
permettant l’étanchéité entre les éléments soudés situés dans les zones à rendre
étanches.
La méthode d’application diffère en fonction des véhicules et des zones à étancher :
• Les mastics extrudés ou pulvérisés automatiquement
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• Comme sur la caisse, les ouvrants reçoivent des mastics afin de rendre étanches
les assemblages.
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• Certaines zones sont affinées ou lissées à la main afin de parfaire le rôle ou
l’aspect du joint.
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Les derniers obturateurs sont mis
en place sur la chaîne de montage.
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Certains éléments assemblés sur la caisse possèdent leur propre joint d’étanchéité.
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Certains éléments tels que des câblages électriques, des gaines ou des tuyaux
d’évacuation passent de l’extérieur à l’intérieur du véhicule.
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Les films collés
Certaines zones de la caisse ou des ouvrants sont rendues étanches par des éléments
collés.
Les caissons de portes sont des zones où le passage d’eau est prévu.
L’étanchéité de la liaison entre un écrou à sertir et son support est réalisée par un joint
placé sur le fût de l’écrou.
Certaines agrafes de fixation sont munies d’un joint qui permet de rendre étanche la
liaison.
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Certains vitrages collés possèdent des joints d’encadrement limitant les bruits d’air et
l’accumulation de salissures entre le vitrage et la caisse.
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La protection
La protection du véhicule
Avant toute intervention, il est nécessaire de protéger le véhicule à l’aide de :
- housses pour les sièges,
- film pour le volant, le levier de vitesses et la poignée de frein à main,
- sur tapis papier pour les tapis de sol.
La protection individuelle
La protection individuelle est à adapter en fonction des opérations à réaliser et des
produits utilisés.
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Lors d’un diagnostic d’entrée d’eau, le sol de l’aire d’étanchéité est très
glissant.
L’outillage et le matériel
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Support pour zones supérieures
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Les infiltrations se font parfois dans des zones difficilement visibles par l’opérateur.
Il est possible d’utiliser une glace de rétroviseur ou de coller un miroir sur un flexible
orientable pour inspecter ces zones.
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Des éclairages additionnels permettent d’inspecter des zones non éclairées.
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Certains joints coulissent dans leurs propres supports afin de leur donner des
possibilités d’ajustage.
Remarque
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Contrôler s’il n’y a pas de défaut visible, tels un joint détérioré, un mastic mal
positionné...
Remarque
Si un défaut est mis en évidence (joint détérioré, mastic défectueux,...), il faut
s’assurer que le défaut est bien la seule cause de l’incident.
b) Contrôle de conformité
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4) Éliminer la cause
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L’objectif des tests d’étanchéité donnés dans la Note Technique est de représenter la
majorité des conditions atmosphériques que peut avoir rencontré le véhicule.
Pour cela, les arrosages à réaliser lors des tests sont statiques ou dynamiques.
Il est important de respecter le nombre de passage et les temps donnés pour réaliser
les tests.
Les durées d’arrosage données dans la Note Technique sont des durées minimales,
mais la mise en évidence de certains défauts d’étanchéité réclame un arrosage
prolongé.
Pour cela, il faut utiliser un support de fabrication locale permettant le maintien du jet
d’eau dans la position souhaitée.
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L’arrosage d’une zone suspectée se fait toujours du bas vers le haut.
De cette manière, en remontant au fur et à mesure, les zones sans défauts sont
éliminées.
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Dans certains cas, il est impératif d’effectuer la recherche à deux opérateurs, l’un
dirigeant le jet et l’autre inspectant la zone suspectée.
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Afin de faciliter la recherche, il est parfois nécessaire de dégarnir le véhicule.
Les mastics
La réparation ou la réalisation d’un cordon de mastic d’étanchéité se fait après avoir
réalisé, sur le support, la gamme de protection anticorrosion adaptée, préconisée dans
la Note Technique 592A.
Pour décaper des mastics d’étanchéité, il est conseillé d’utiliser des outils de décapage
pour mastics tendres de forte épaisseur.
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Remarque
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Certains mastics sont à appliquer entre deux tôles soudées. Dans ce cas, l’application
se fait sur tôle nue avant soudage.
Il est impératif de respecter les consignes d’utilisation de ces produits donnés dans les
fiches techniques.
Les joints
Le premier contrôle à réaliser sur un joint est un contrôle de son état général :
• Absence de déchirures ou
de trous.
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• Pas d’écrasement ou de
déformation.
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La forme et le positionnement de ces deux éléments l’un par rapport à l’autre est très
important.
Il est donc essentiel de contrôler l’état du support sur lequel est fixé le joint.
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Il faut aussi contrôler l’état et le positionnement de la pièce venant en contact avec le
joint.
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Remarque
Les obturateurs
Le premier contrôle à réaliser lors d’un incident concernant un obturateur est un
contrôle de son état général et de celui du support :
• Absence de déchirure, de trou ou de déformation de l’obturateur.
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• État du support, planéité, état de surface, propreté.
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La dépose et la repose des lécheurs et coulisses doivent être réalisées avec
précautions afin de ne pas les déformer.
Un lécheur déformé doit être remplacé car la lèvre en contact avec la vitre n’appuie
plus de manière uniforme sur la vitre.
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• Positionnement du lécheur par rapport à la vitre.
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Un angle mal positionné peut générer des déformations susceptibles de provoquer des
entrées d’eau.
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Les films collés
Les interventions réalisables sur les films d’étanchéité de porte sont décrites dans le
Manuel de Réparation dédié au véhicule.
Le remplacement d’un écrou à sertir est décrit dans le MR 400 au chapitre « Liaison
vissée avec fixation sertie : réfection ».
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Le remplacement d’un rivet est décrit dans le MR 400 au chapitre « liaison rivetée :
description ».
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Les agrafes de garnitures munies d’un joint d’étanchéité doivent être remplacées si
elles sont détériorées ou absentes.
OK
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Les éléments collés
Les interventions concernant des éléments collés sont à réaliser en respectant les
méthodes décrites dans la Note Technique 560A. ERCEec01nv
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