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Modalités d'application
ARTICLE 1er - Le présent règlement de travail s’applique à toute personne qui travaille pour
l’entreprise dans les liens d’un contrat de travail.
Dans des cas individuels, il pourra être dérogé aux dispositions du présent règlement, soit
temporairement, soit définitivement, sans toutefois contrevenir aux prescriptions légales et
réglementaires existantes. Semblables dérogations, dont l’employeur et le travailleur conviendront,
seront fixées par écrit en double exemplaire, dont l’un est destiné au travailleur, l’autre à l’employeur.
Grille horaire
La journée de travail commence à 9 heures et se termine à 17h. Il est prévu une pause d'1 heure
entre 12h et 14h. Deux pauses de 12 minutes sont également prévues. Une le matin et une l'après
midi.
Les travailleurs qui ne sont présents dans l’entreprise que pour y prendre des matières premières et
tout autre objet ou document relatif à leur travail ou pour y remettre le produit de leur travail ou tout
document relatif à celui-ci, sont informés que les locaux de l’entreprise sont accessibles du lundi au
vendredi de 9H à 17H, à l’exception des jours fériés.
Vacances annuelles
ARTICLE 6 – La durée des vacances annuelles ainsi que les modalités d'attribution de ces vacances
sont établies conformément aux dispositions des lois coordonnées du 28 juin 1971 et de ses arrêtés
d'exécution (notamment l'arrêté royal du 30 mars 1967). Lorsque les vacances annuelles sont prises
collectivement la période de fermeture est déterminée annuellement et communiquée au moyen d’un
avenant au présent règlement de travail.
Lorsque les vacances sont prises individuellement, celles-ci sont fixées de commun accord entre
le travailleur et l’employeur.
A cet effet, les travailleurs devront introduire une demande écrite par voie électronique (mail), 15 jours
à l’avance.
Rémunération
ARTICLE 7 – La rémunération est convenue entre les parties dans le contrat de travail.
La rémunération est payée aux travailleurs au plus tard le 7ème jour ouvrable qui suit la période de
travail pour laquelle le paiement est dû. Le paiement de la rémunération se fait en monnaie scripturale
par virement à un compte bancaire.
Un prélèvement sur les rémunérations ne peut être opéré qu’en exécution des prescriptions légales.
Peuvent être imputées sur la rémunération du travailleur les retenues suivantes :
1° les amendes infligées en vertu du présent règlement de travail (article 15) ;
2° les indemnités et dommages-intérêts sanctionnant la responsabilité du travailleur ;
3° les avances en argent faites par l’employeur sur une rémunération non encore gagnée ;
4° le cautionnement destiné à garantir l’exécution des obligations du travailleur.
Les amendes, indemnités et dommages-intérêts sanctionnant la responsabilité du travailleur, avances
en argent et cautionnement, se calculent sur la rémunération en espèces uniquement, et après
déduction des retenues sociales et fiscales. Le total de ces retenues ne peut dépasser 20% de la
rémunération nette en espèces, due à chaque paie. Toutefois cette limitation n’est pas applicable
lorsque le travailleur a agi par dol ou a mis volontairement fin à son contrat avant la liquidation des
indemnités et dommages-intérêts dont il est redevable.
Fautes lourdes
ARTICLE 14 - Sans préjudice du pouvoir d’appréciation du juge, les faits suivants peuvent, entre
autres, être considérés comme une faute lourde engageant la responsabilité du travailleur :
1° les absences injustifiées répétées après avertissement ;
2° le non respect des ordres et instructions (verbales ou écrites) données par l’entreprise, ses
mandataires ou ses préposés ;
3° le non-respect des règles élémentaires de sécurité ;
4° la négligence grave et volontaire ;
5° le fait de dévoiler à des tiers tout renseignement couvert par le secret professionnel ;
6° la dissimulation d’erreurs (par exemple, la dissimulation d’une difficulté ou d’un conflit surgissant
dans le cadre dans l’exécution de son travail) ;
7° le vol et le détournement de fonds ;
8° tout fait contraire aux bonnes mœurs ;
9° la diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’images ou de textes à caractère raciste ou
pornographique ;
10° les actes de « criminalité informatique » ;
11° d’une manière générale, le non-respect des dispositions contenues dans le contrat individuel de
travail, dans le présent règlement ou dans le règlement de production de l’employeur.
Sanctions – pénalités
ARTICLE 15 - Les manquements du travailleur aux obligations de son contrat et au présent
règlement peuvent être sanctionnés, sans préjudice des indemnités et dommages et intérêts pouvant
être réclamés conformément à l’article 13 du présent règlement, de la façon suivante :
- un rappel à l’ordre (verbal ou écrit) ;
- une entrevue de conciliation ;
- une mise en demeure écrite ;
Clause d’essai
ARTICLE 18 – Le travailleur qui entre en service peut être engagé à l’essai. La clause d’essai est
constatée par écrit pour chaque cas individuel.
ARTICLE 20 – En cas de rupture d’un contrat conclu pour une durée déterminée ou pour un travail
nettement défini avant l’échéance convenue ou avant l’achèvement du travail, la partie qui prend
l’initiative de la rupture est tenue de payer à l’autre partie une indemnité égale à la rémunération
restant à échoir jusqu’au terme, sans que cette indemnité puisse toutefois excéder le double de celle
qui aurait dû être payée si le contrat avait été conclu pour une durée indéterminée.
ARTICLE 21 – Sans préjudice du pouvoir d’appréciation du juge, les faits visés à l’article 14 du
présent règlement sont entre autres considérés comme un motif grave justifiant la rupture du contrat,
de part et d’autre, sans préavis ni indemnité.
Peuvent seuls être invoqués comme justification, les motifs graves notifiés par lettre recommandée,
par la remise d’un écrit ou par exploit d’huissier dans un délai de trois jours ouvrables suivant le
congé.
Maladie ou accident
ARTICLE 22 – En cas d’absence pour raison de maladie ou d’accident (autre qu’un accident de
travail), le travailleur doit :
1) S’efforcer d’avertir l’employeur, au préalable et au plus tard le jour même, par tous les moyens
possibles (par exemple par téléphone ou par voie électronique).
2) Faire parvenir à l’entreprise, dans les 2 jours ouvrables (le cachet de la poste faisant foi de la date
d’envoi), un certificat médical renseignant la date de début et de l’incapacité et la durée probable de
celle-ci et spécifiant si le travailleur peut ou non se déplacer. Les mêmes obligations sont de rigueur
en cas de prolongation de la maladie.
3) Recevoir éventuellement à son domicile, un médecin délégué par l’employeur et se laisser
examiner par lui aux fins de vérifier l’incapacité. Le travailleur qui réside pendant son incapacité de
travail à une autre adresse ou qui change d’adresse, est tenu de la communiquer immédiatement à
son employeur.
A défaut de satisfaire à ces obligations, le travailleur malade ou accidenté pourrait perdre le bénéfice
du salaire garanti.
Accident de travail
ARTICLE 23 – Le travailleur victime d’un accident sur le chemin du travail doit en informer ou faire
informer immédiatement l’employeur en lui fournissant tous les renseignements nécessaires à la
déclaration d’accident. Tout accident doit être déclaré au moment où il se produit. Tout accident sur le
chemin du travail doit être déclaré le plus rapidement possible et, en tout cas, dans un délai de deux
jours ouvrables.
ARTICLE 24 – En cas d’accident sur le lieu de travail, une boîte de secours est tenue à la disposition
du travailleur dans les locaux de l’entreprise.
Le travailleur, victime d’un accident de travail, dispose du libre choix du médecin, du pharmacien et
de l’institution de soins.
ARTICLE 25 – L’employeur a contracté une assurance couvrant accidents du travail et accidents sur
le chemin du travail auprès de la compagnie d’assurances AXA – Royale belge (voir article 30 du
présent règlement). Les travailleurs sont tenus de se conformer aux directives et renseignements
fournis par la compagnie d’assurances et par l’employeur.
Divers
ARTICLE 29 – Renseignements administratifs
1) Les différents services d’inspection du travail (Ministère fédéral de l’Emploi et du travail) sont
établis :
- Contrôle des lois sociales (SPF Emploi, Travail et Concertation sociale) : Rue Ernest Blérot à 1070
Bruxelles – 02/235 54 01
- Médecine du Travail : Arista, Avenue Henri Jaspar 128 à 1060 Bruxelles
- Inspection sociale (SPF Sécurité Sociale) : Rue Joseph Stevens 7, 20 e étage à 1000 Bruxelles – 02
545 06 70
- Contrôle du bien-être au travail (SPF Emploi, Travail et Concertation sociale) : Rue Ernest Blérot à
1070 Bruxelles – 02/233 45 46
2) Le personnel de l’entreprise est assuré contre les accidents du travail sous la police n°
720.123.090 à la Compagnie : Axa – Royale Belge. Adresse : boulevard du Souverain, 25 à 1170
Bruxelles
3) L’entreprise est affiliée sous le n° à la Caisse de Compensation pour allocations familiales
suivante : ONAFTS. Adresse : rue de Trèves, 70 à 1000 Bruxelles
4) L’entreprise est immatriculée à l’O.N.S.S. sous le n° 134198141
6) La loi sur la Banque carrefour ainsi que les arrêtés d’exécution sont mis à la disposition du
personnel à l’endroit suivant :Service du personnel
7) Conventions collectives de travail et/ou accords collectifs conclus au sein de l'entreprise et
régissant les conditions de travail: Commission paritaire 304.
Le présent règlement a été affiché pendant une période de 15 jours et soumis à la consultation
régulière des travailleurs.
Conseil d’entreprise
Dates d’affichage :
Date d’entrée en vigueur :
Signature du chef d’entreprise,
Vu la loi du 5 décembre 1968 sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires ;
Vu la Convention internationale du Travail n° 100 concernant l'égalité de rémunération entre la main-
d'oeuvre masculine et la main-d'oeuvre féminine pour un travail de valeur égale et l'article 119 du
Traité instituant la Communauté économique européenne ;
Vu la Directive du Conseil des Communautés européennes du 10 février 1975 concernant le
rapprochement des législations des Etats membres relatives à l'application du principe de l'égalité des
rémunérations entre les travailleurs masculins et les travailleurs féminins ;
Vu le point 5 de l'Accord national interprofessionnel du 10 février 1975 concernant l'égalité dans les
conditions de travail ;
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