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1/3/2016 Automates programmables industriels | Techniques de l'Ingénieur

Automates programmables industriels ARTICLE DE RÉFÉRENCE

Référence S8015 | Date de publication :10 déc. 2010


Michel BERTRAND

RESUME

Composant majeur des systèmes automatisés de production, l'automate programmable industriel (API) s'est
vendu à des millions d'exemplaires. L'article s'efforce d'abord de définir l'API par ses caractéristiques
dominantes, en premier lieu la résistance à l'environnement industriel. Les éléments constitutifs de tout API,
processeur, mémoire, entrées/sorties sont passés en revue, ainsi que les fonctions de base, les langages
spécifiques, et les fonctions particulières, dites fonctions métier. La communication industrielle, intégrant l'API
dans un système global de traitement de l'information, et la sécurité, celle de l'API lui­même et celle qu'il peut
contribuer à garantir, sont ensuite examinées. Un exemple de mise en oeuvre dans le domaine manufacturier,
en association à des PC et des robots, concrétise les notions présentées et illustre l'adaptation de l'API à la fois
aux techniques de pointe et à des matériels de conception plus ancienne.

INTRODUCTION

Source de méfiance et d'inquiétude lors de son apparition dans un monde industriel où l'électronique était rare,
l'automate est devenu un produit banal ne donnant pas lieu à des annonces technico­commerciales
spectaculaires. Certains aujourd'hui le voient comme une simple parcelle particulière du monde du PC, ou au
mieux comme un composant transparent pour l'utilisateur. En fait, paradoxalement, vu sa grande diffusion, il s'est
fait oublier, et est finalement méconnu.

Il possède pourtant des qualités propres qui le rangent dans une catégorie spécifique d'organes de commande,
à côté notamment des PC, des microcontrôleurs, des systèmes numériques de contrôle­commande (SNCC), des
contrôleurs d'automatismes programmables (PAC) : robustesse dans des conditions industrielles,
positionnement temps réel, variété de configurations, de tailles et de présentations, facilité de programmation par
des non­spécialistes, intégration aisée à des ensembles­métier dans nombre d'applications. Ses limites en
mémoire et capacité de traitement peuvent être dépassées par une judicieuse association avec d'autres
systèmes numériques, via des réseaux locaux industriels.

Le développement de nombreuses fonctions métier, sous forme de modules logiciels et/ou matériels, celui
concomitant de nouveaux moyens de communication et d'outils logiciels appropriés facilitant sa mise en réseau,
entraînant ainsi une diminution du câblage et la possibilité d'une programmation à plus haut niveau, en font un
bon organe de la production automatisée flexible, prenant en compte les exigences actuelles en matière de
sûreté de fonctionnement.

https://www­techniques­ingenieur­fr.www.sndl1.arn.dz/base­documentaire/electronique­automatique­th13/automatique­sequentielle­42395210/automates­… 1/1

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